+++ Les prières de Roch Hachana :
+ Les morts se joignent à nos prières :
-> A Roch Hachana et Yom Kippour, les âmes (néchamot) des Avot (Patriarches) et des tsadikim qui ont déjà quitté ce monde reviennent pour se joindre à nous dans nos prières.
Cela explique la déclaration de nos Sages (guémara Roch Hachana 32b) selon laquelle les anges célestes disent à Hachem : "Pourquoi le peuple juif ne chante par de Shira (une louange, comme le Hallel) à Roch Hachana et à Yom Kippour?"
Hachem répond : "Le livre de la vie et le livre de la mort sont ouverts devant moi, et ils devraient dire Shira?"
C'est parce que même si en ces jours les morts prient avec nous et que leurs prières sont efficaces, ils ne peuvent pas dire de Shira avant la résurrection des morts, car il existe une règle selon laquelle "les morts ne peuvent pas louer Hachem" (lo amétim yéalélou ya - Téhilim 115,17).
Ainsi, nous ne pouvons pas non plus dire Shira, car les morts sont parmi nous [priant à nos côtés en ces jours si importants].
[ 'Hatam Sofer - Drachot 'Hatam Sofer - 'helek 2 - p.350 ]
<--->
+ Réciter les prières avec kavana :
-> Le séfer Yocher Divré Emet (ot 56) écrit à propos des prières de Roch Hashana :
"Tout le monde récite les prières avec beaucoup d'éveil spirituel, mais c'est pour les piyoutim et les nouvelles prières qui ne sont dites que pendant les Yamim Noraïm que l'enthousiasme est le plus grand.
Les prières (habituelles) de Pessouké Dé'Zimra, Korbanot, Shéma et de la Amida sont récitées rapidement, comme elles le sont tout au long de l'année.
Les gens ne réalisent pas que ce sont là les prières principales (de Roch Hachana) et que le reste n'est que des "ajouts", et que les prières ajoutées ne peuvent être acceptées que si les prières principales sont récitées correctement.
On peut le voir dans les actions du rav Ména'hem Mendel de Premichlan, qui considérait les prières principales comme l'essentiel."
-> Le Yocher Divré Emet poursuit :
"En particulier en ce jour formidable de Roch Hachana, il faut se concentrer sur la signification des mots et des lettres. De cette manière, on élève toutes les prières récitées de manière incorrecte tout au long de l'année, comme l'indiquent de nombreux séfarim."