+ Non perception de l'impact d'une mitsva, de l'étude de la Torah :
-> Chaque instant d'étude de la Torah et chaque mitsva qu'on accomplit, créent une abondance spirituelle qui se déverse d'Hachem vers l'âme de cette personne, la sanctifiant et la reliant au Créateur Lui-même. [le contraire se produit, Hachem nous en préserve, avec une aveirah.]
Certains prétendent ne pas ressentir cela du tout, ou du moins pas assez intensément, surtout lorsqu'il s'agit d'une courte période d'étude, ...
La vérité est cependant qu'à chaque petite période d'étude ou d'accomplissement d'une mitsva, il y a un puissant déversement de bénédiction.
Hachem a toutefois créé le monde de telle manière que, dans ce monde, le corps est comme un écran qui empêche l'âme de ressentir les changements qui s'y produisent.
[tout le monde n'est pas égal face à cet écran, car pour certains, la barrière est plus grande et pour d'autres, elle est moins importante. (cela peut dépendre des moments de notre vie, de nos actions, de la volonté d'Hachem que cela soit ainsi, ...)]
La raison en est que le monde doit être un monde de défis (libre arbitre oblige). Si nous ressentions de manière claire, significative, l'influence des mitsvot et des avérot (fautes) sur l'âme, l'existence d'une épreuve ou d'un défi serait presque impossible.
Ce n'est qu'après 120 ans, lorsqu'il n'y a plus d'obstacle entre l'âme et le corps, qu'une personne verra la réalité de la façon dont chaque moment d'étude de la Torah et chaque partie de l'accomplissement des mitsvot ont apporté une lumière intense à son âme.
Cette lumière n'apparaît pas seulement au moment où il la voit au ciel ; c'est plutôt à ce moment-là qu'il voit comment la lumière était déjà présente au moment même de l'étude et de l'accomplissement des mitsvot.
En effet, la force de ces lumières mêmes lui a permis et l'a aidé à accomplir beaucoup de choses dans ce monde. C'était simplement l'écran qui l'empêchait de voir la réalité.
Souvent, on peut réellement ressentir le bien qui résulte de cette force, mais on ne se rend pas compte qu'il est lié à la Torah que l'on a étudiée ou à la mitsva que l'on a accomplie.
[rabbi Yaakov Ades]