"Hachem est passé par dessus les maisons des enfants d'Israël, lorsqu'Il a frappé les égyptiens, mais nos maisons Il [les] a sauvées" (Bo 12,27)
-> Le mot Pessa'h vient du fait que Hachem est passé (passa'h - פָּסַח) sur les maisons des juifs, entraînant qu'aucun juif ne soit mort pendant cette nuit (même de mort naturelle!).
-> Le rabbi Moché Leib de Sassov (1745-1807) dit au Noam Elimélé'h :
Le sens profond du verset est que "passa'h peut également signifier "sauté" ou "dansé".
Lorsque Hachem arrivait à une maison égyptienne, immédiatement il ressentait l'impureté et le manque total de spiritualité qu'il y avait.
Lorsque Hachem arrivait à une maisons d'une famille juive, Il percevait la sainteté qui y rayonnait.
La beauté d'une maison juive, lieu remplie de mitsvot, et possédant un niveau de sainteté élevé, a tellement rendu Hachem si joyeux, que pour ainsi dire, à chaque fois qu'Il passait sur une maison juive Il s'arrêtait d'émotion, Il se mettait à danser, et à chanter joyeusement : "Ici vit un juif! Ici vit un juif!"
<--->
=> on pourrait penser que cela ne nous concerne pas. Mais les juifs en Egypte sont tombés au 49e niveau d'impureté sur 50 (ex: comme la mer Rouge le proclame ils étaient idolâtres comme les égyptiens), et malgré tout Hachem a dansé de joie sur chaque juif.
Il y a en chaque juif une partie d'âme Divine unique qui reste toujours présente et totalement pure (quoiqu'on puisse faire). L'amour d'Hachem pour chaque juif est inconditionnel (on reste toujours Son enfant unique et adoré!).
Tâchons à notre niveau de suivre l'attitude d'Hachem (qui est le émet). Plutôt que de zoomer sur ces défauts, sachons apprécier la beauté spirituelle de tout autre juif, et b'h souhaitons lui en notre cœur le meilleur.
Dans nos moments obscurs, on peut se remonter le moral en s'imaginant qu'extériorisant Son amour et Sa fierté à notre égard, Hachem danse au-dessus de nous.
Si je suis si important et aimé par le Roi des rois, alors comment puis-je baisser les bras à la vie ...