+ Juste avant la guéoula, les troubles s'intensifient :
-> "Il [le 'Hafets 'Haïm] a dit que la nature de toute chose sur le point d'être éliminée est de lutter de toutes ses forces pour sa survie. Par exemple, une bougie brille avant de s'éteindre, et le moment le plus sombre de la nuit est juste avant l'aube.
A l'approche du moment où s'accomplira le verset "J'ôterai de ce pays l'esprit d'impureté" (Zé'haria 13,2), les forces de l'impureté s'intensifient avec leur dernière énergie d'une manière jamais vue auparavant. C'est le signe que les jours de la guéoula approchent."
[rav El'hanan Wasserman - Kovets Maamarim p.105 ]
-> Selon nos Sages (Sanhédrin 98a) : "Rabbi Yo'hanan dit : Si vous voyez une génération affligée par de nombreux malheurs comme un fleuve, attendez-le [le machia'h]."
Autrement dit, lorsque le temps vient où les malheurs se succèdent sans relâche, comme le flux d'un fleuve, c'est le signe qu'il faut se préparer à l'arrivée imminente du machia'h.
Le rav El'hanan Wasserman (Kovets Maamarim - Daat Torah 25) écrit qu'il existe une règle quant à la manière dont Hachem inflige des punitions au peuple juif en exil. Elle suit le modèle décrit dans le verset lorsque Yaakov envoya des cadeaux à Essav et dit aux messagers : "Et faites un espace entre un troupeau et l'autre" (Vayichla'h 32,17).
De même, tout au long de l'exil, il y a un répit entre un malheur et le suivant. Lorsque les malheurs se succèdent sans relâche, comme le cours d'une rivière, cela ne peut pas simplement faire partie des souffrances de l'exil.
La déviation par rapport au schéma habituel est une indication claire qu'il s'agit en fait des douleurs de l'enfantement qui précèdent la venue du machia'h.
Ailleurs, le rav El'hanan Wasserman (Ikvéta Déméchi'ha 1) écrit au nom du Gaon de Vilna, que la guéoula est appelée naissance, comme le dit le verset : "Car Sion a eu des douleurs d'enfantement et a aussi donné naissance" (Yéchayahou 66,8), car le peuple juif renaîtra alors.
Tout comme les douleurs de l'enfantement annoncent le début de la naissance et s'intensifient à mesure que le moment de la naissance approche, de même les douleurs du machia'h qui précèdent la guéoula s'intensifieront chaque jour, à mesure que la guéoula finale approche.
-> Selon le Gaon de Vilna, les jours de l'exil sont comme les jours de la grossesse et les douleurs du machia'h sont comme les douleurs de l'enfantement. Bien sûr, l'inconfort de la grossesse ne peut être comparé à la douleur de l'accouchement. Cela est suggéré dans le verset : "Comme aux jours de votre exode du pays d'Egypte, je vous montrerai des merveilles" (Mi'ha 7,15). Tout comme les souffrances se sont intensifiées dans la phase finale de l'exil en Egypte, de même, avant l'arrivée du machia'h, les épreuves de l'exil et le manque de moyens de subsistance s'aggraveront considérablement. (Kovetz Maamarim p.137).
<--->
-> Il en va de même pour la situation spirituelle. Après la venue du machia'h, Hachem détruira le yétser ara et la force du mal sera éliminée. Le peuple juif s'élèvera au 50e niveau de sainteté et tous deviendront des prophètes, comme le dit le verset : "Vos fils et vos filles prophétiseront" (Yoel 3,1).
Il est donc clair que la force du mal, qui domine depuis près de 6000 ans depuis la faute d'Adam dans le gan Eden, luttera de toutes ses forces, alors qu'elle est sur le point d'être éliminée, pour entraîner le monde dans le 50e niveau d'impureté.
Le Ohr Ha'haïm Hakadoch (Chémot 3,8) explique que ce n'est que pendant l'exil d'Egypte qu'ils n'ont pas pu descendre au 50e niveau d'impureté, car il n'y avait aucune possibilité de retour de là-bas sans la Torah, et la Torah n'avait pas encore été donnée. Mais maintenant que nous avons le pouvoir d'étudier la Torah, nous sommes capables de descendre au 50e niveau et de nous en relever.
Le Assirit Haéfa (Bé'houkotaï 3,6) écrit que nous avons une tradition selon laquelle le 50e niveau est l'athéisme et le déni de D., dont le verset dit : "Tous ceux qui y entrent ne reviendront pas et n'atteindront pas les chemins de la vie" (Michlé 2,19). Le monde descendra à ce niveau très bas afin que les tsadikim puissent rectifier à partir de là tout ce qui doit l'être.
A mesure que le monde tombe de plus en plus bas et semble s'éloigner de plus en plus d'Hachem, cela indique que nous sommes en fait très proches de la fin. La situation est intenable et ne peut durer beaucoup plus longtemps, et le jour où tout le mal sera éliminé doit donc être très proche.
Le rav Moché Wolfson explique la raison pour laquelle le déni d'Hachem est le 50e niveau d'impureté.
Le 50e niveau de sainteté est la perception d'Hachem qui dépasse l'intellect et la compréhension humaine. Comme l'écrit le Ramban dans son commentaire sur la Torah : "Il est possible que ce 50e niveau soit la connaissance du Créateur qui n'a pas été révélée à l'homme."
C'est pourquoi ce niveau dépend de la mitsva de la foi. Comme nous ne pouvons pas comprendre des sujets aussi élevés, notre acceptation des faits tels qu'ils sont découle uniquement de notre croyance qu'ils sont vrais, comme Hachem nous l'a révélé dans Sa Torah. [la émouna commençant véritablement là où notre compréhension se termine ]
Le 50e niveau de sainteté est la vérité qui dépasse l'entendement.
<--->
-> Il est important de tempérer cela, avec l'avis du géant le rabbi de Berditchev : https://todahm.com/2024/10/06/aucune-mauvaise-prophetie-sur-la-venue-du-machiah-ne-doit-obligatoirement-se-realiser