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Le Temple a été détruit du fait que les juifs ne récitaient pas la bénédiction [consacrée] avant l'étude de la Torah.
[guémara Nédarim 81a]

-> Rabbénou Yona note : "autrement dit, la Torah n'était pas assez importante à leurs yeux pour qu'ils jugent qu'elle méritait une bénédiction".

-> Le rav Pinkous (Néfech Chimchon) commente :
Il leur paraissait logique de réciter la bénédiction sur de la nourriture, sur le pain, de réciter la bénédiction : "Qui étend la terre sur les eaux" (roka aarets al hamayim), de réciter une bénédiction sur chaque respiration.
Car ils étaient conscients que dès l'instant où ils sortiraient leur tête de l'eau après l'y avoir plongée un moment, ils apprécieraient d'autant plus une bouffée d'air frais.
Mais ils ne ressentaient pas que la Torah était au sens simple du terme, leur oxygène, leur pain, en plus de toutes les profondeurs qu'elle recèle.
Le reproche qui leur est fait se situe à ce niveau, et c'est pourquoi le Temple fut détruit.

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+ Se rappeler de notre étude de la Torah :

-> C'est une erreur de dire que c'est grâce à sa brillante intelligence qu'untel est meilleur en Torah qu'un autre.
C'est un cadeau de Hachem qui peut revenir à tout un chacun, lui offrant la possibilité d'analyser et de comprendre dans leur profondeur des choses compliquées, s'il implore son Créateur avec des larmes.
[rav Yonathan Eibschutz (Yaarot Dvach - drouch 1)]

-> Dans la guémara (Nida 70a), il est aussi écrit que pour devenir un sage en Torah, il faut faire 2 choses : étudier beaucoup (yarbé béyéchiva), et supplier Hachem (yévakéch ra'hamim), Lui qui détient la 'hokhma, de nous donner le mérite de comprendre.

-> Réciter les bénédictions sur la Torah mot à mot avec ferveur et joie est une ségoula très propice pour se souvenir de ce qu'on étudie et ne pas l'oublier.
[Noda biYéhouda - Tsaal'h (guémara Béra'hot 64a)]

A l'inverse, celui qui néglige ces bénédictions, et étudie sans les dire ou les prononce sans la kavana appropriée, ne pourra pas mériter que ses enfants deviennent des Talmidé 'Hakhamim, car cela montrerait que la Torah n'est pas assez importante à ses yeux (Tour chap.47, Ran Nédarim 81a).

-> Rachi (guémara Avoda Zara 8a) écrit : Celui qui oublie ce qu'il étudie devra, dans la 4e bénédiction de la Amida ('honen hadaat), prolonger sa prière et supplier Hachem de lui accorder de la mémoire.

[le fait de s'allonger sur la prononciation du mot "zikaron" du kidouch du vendredi soir, est une aussi ségoula pour la mémoire]

-> Celui qui demande une chose qui fait la Gloire de Hachem, par exemple de mériter de comprendre la Torah et supplie D., alors Hachem écoutera sa supplique même si cette personne n'a pas assez de bonnes actions.
[Séfer 'Hassidim - chap.131]

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