Aux délices de la Torah

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Honorer les fêtes juives

+ Honorer les fêtes juives :

-> "Quiconque déshonore les yamim tovim n'a pas sa place dans Olam Haba" (Pirké Avot 3,11 - המבזה המועדות אין לו חלק לעולם הבא).
Qu'est-ce qui est considéré comme déshonorer les yamim tavim?

Le 'Hidouché Harim explique que c'est lorsqu'une personne pense : "A quoi servira ce yom tov?"
Penser ainsi est un déshonneur pour le yom tov.
De même, il ne faut pas penser : "J'ai célébré le yom tov de Shavouot (ou autre) plusieurs fois dans ma vie, et je ne vois pas que j'en ai tiré grand-chose. Je ne m'attends pas non plus à tirer grand-chose du Shavouot de cette année". Penser ainsi est un déshonneur pour le yom tov.

Si nous croyons en la grandeur des fêtes juives, alors nous recevrons des délivrances (yéchouot) de ces fêtes.
[en se basant sur : והיה אמונת עתיך חוסן ישועות - Yéchayahou 33,6]

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-> b'h, également sur les fêtes juives : https://todahm.com/2022/02/07/34739

Les juifs au mont Sinaï étaient fiers de notre réception actuelle de la Torah

+ Les juifs au mont Sinaï étaient fiers de notre réception actuelle de la Torah :

"Le peuple vit et trembla, et il se tint à distance" (Yitro 20,15 - וירא העם וינועו ויעמדו מרחוק).

-> Le Divré Shmouel explique que les juifs au mont Sinaï ont vu (avec roua'h hakodech) que les générations futures seraient "debout de loin" (ויעמדו מרחוק), ce qui signifie qu'elles seraient à des niveaux très bas. [certes, ils sont debout, mais dans leurs actes ils sont loin loin des hauteurs spirituelles des générations passées (yéridat adorot). ]
Néanmoins, eux aussi accepteront la Torah.

"Le peuple vit cela [la kabalat haTorah des générations futures] et trembla" (וירא העם וינעו). Ils étaient impressionnés par la dévotion des générations futures à la Torah, même depuis les niveaux les plus bas.

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=> Nous recevons la Torah chaque année comme au mont Sinaï. Si les juifs de la génération du désert qui étaient au 49e niveau de sainteté, qui ont mérité que Hachem leur parle directement, ils ont tremblé de fierté face à la grandeur du fait que nous acceptons la Torah cette année à notre époque.
Certes nos actes sont en apparence si "petits" comparés aux générations passées, mais aux yeux d'Hachem, en raison de l'énorme obscurité spirituelle, ils sont en réalité énorme!
De nos jours, la moindre petite action de fidélité à la volonté d'Hachem est si incroyable qu'au mont Sinaï les juifs en ont tremblé d'admiration, de fierté. (ils avaient une vision de Vérité sur le futur, et notre yétser ara nous fait croire l'inverse pour nous démoraliser, dévaloriser de toute ambition spirituelle. )

L’importance d’éveiller des sentiments envers la terre d’Israël

+ L'importance d'éveiller des sentiments envers la terre d'Israël :

-> Le Chlah HaKadoch (Chaar Ha'Otiyot - Ot Kouf - 458) écrit, citant le séfer ha'Harédim (du rav Elazar Azikri - 1533-1600) :
"Il incombe à chaque juif de chérir la terre d'Israël et d'y monter avec beaucoup d'émotion de toutes les parties du monde, tout comme un enfant trouve du réconfort dans l'étreinte de sa mère.
Car voici, le catalyseur de toutes nos larmes à travers les générations est le mépris et le dégoût que nous avons manifestés à l'égard de la Terre [d'Israël].
Comme l'écrit le roi David : "ils se sont dégoûtés de la terre qu'ils chérissaient" (Téhilim 106,24).
L'antidote à ce problème et le moyen d'être rapidement délivré est de montrer une grande émotion et un fort désir pour la Terre [d'Israël], comme il est écrit : "Car tes serviteurs désirent ses pierres et chérissent sa poussière" (Téhilim 102,15) et comme il est écrit "Tu te lèveras et tu auras pitié de Tzion" (Téhilim 102,14).
C'est pourquoi les Sages de la guémara embrassaient les pierres et la terre de la terre d'Israël".

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-> Le Chlah HaKadoch poursuit :
"Comme il est bon et agréable de chanter des chansons qui louent la terre et expriment notre profond amour pour elle, comme celles qui ont été composées avec beaucoup d'émotion par le rav Yéhouda HaLévi.
En effet, nous chantons nous-mêmes ces chants lorsque nous nous rendons sur la tombe de Rabbi Yéhouda bar Ela'i, chaque veille de Roch 'Hodech. Nous chantons là avec une grande joie, en suppliant Hachem de ne jamais nous faire quitter cette terre.
Il convient également que ceux qui vivent en dehors de la Terre [d'Israël], qu'ils en soient proches ou éloignés, aspirent et espèrent en elle.
Tout comme Hachem a choisi le peuple juif pour être Sa nation, Hachem a choisi la terre d'Israël et l'a créée spécialement pour Lui. En effet, ils ne sont appelés "une nation" que lorsqu'ils sont unis à la terre, comme Rabbi Shimon bar Yo'haï nous l'a enseigné dans le Zohar.
Cela découle du verset : "Et qui est comme Ta nation, Israël, une seule nation sur la Terre" Divrei Hayamim I 17,21) = cela implique que ce n'est que lorsque nous sommes unis à la terre que nous recevons le statut spécial d'être appelés "une nation"."

Ceux qui sont enterrés en terre d'Israël sont ressuscités en premier à la résurrection des morts, comme indiqué dans le Zohar ('Hayé Sarah 131a).

Le Zohar explique que ceux qui sont enterrés en terre d'Israël seront ressuscités en premier parce qu'Hachem les ranimera et leur donnera un esprit de vie.
Ceux qui sont enterrés en dehors d'Israël devront attendre d'arriver en terre d'Israël pour recevoir leur esprit de vie. Avant cela, leur corps sera reconstitué et ils rouleront sous terre jusqu'en terre d'Israël, où leur âme leur sera rendue.
[voir Rachi (Vayé'hi 47,29) : "Les morts en dehors d'Israël ne reviennent à la vie que par la souffrances de rouler dans les tunnels (la migration souterraine pour atteindre Israël). ]

Hachem aide ceux qui acceptent le joug de la Torah

+ Hachem aide ceux qui acceptent le joug de la Torah :

-> Le séfer miZékénim Et'bonen rapporte que le Beit Avraham de Slonim a dit un jour à Shavouot que le Sifri (parchat Eikev - Pessikta 48) déclare : "Si tu m'abandonnes pendant un jour, Je (Hachem) t'abandonnerai pendant deux jours".
Il explique que si deux amis, Réouven et Shimon, marchent ensemble et se séparent, Réouven s'éloignant de Shimon d'une distance d'un jour, et Shimon marchant dans l'autre direction pendant le même laps de temps, ils finiront par être séparés de deux jours.
De même, si quelqu'un s'éloigne d'Hachem et de Sa Torah, la Torah s'éloignera de lui de la même distance, et il finira par s'en éloigner doublement.

Le même concept s'applique encore plus à quelqu'un qui essaie de se rapprocher de la Torah.
Si quelqu'un accepte le joug de la Torah, il est aidé à maintes reprises par Hachem et se rapproche beaucoup plus qu'il ne le ferait par lui-même.

Quand on est humble, nos prières sont exaucées ... et puissantes.
[le rabbi de Ropshitz ]

Guéoula – Aucun juif ne sera laissé de côté

+ Guéoula - Aucun juif ne sera laissé de côté :

Au moment de la rédemption finale, tous les juifs participeront au rassemblement et retourneront sur la terre d'Israël, même les juifs qui ne savent pas qu'ils sont juifs y retourneront.
Comment ces personnes qui ne savent pas qu'elles sont juives prendront-elles conscience qu'elles font partie du peuple juif ?

Avant que le peuple juif ne quitte l'Egypte, Hachem a infligé les 10 plaies aux égyptiens. De même, au moment de la rédemption finale, Hachem infligera dix plaies au monde.
Les personnes qui font partie du peuple juif sans le savoir seront épargnées avec le reste du peuple juif. En étant épargnés, elles reconnaîtront qu'elles font également partie du peuple juif.
[ rav Yonathan Eibshitz ]

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+ Les juifs perdus d'Espagne et du Portugal

-> Abarbanel explique qu'à l'époque du machia'h, le peuple juif en Espagne et du Portugal, qui a été contraint d'abandonner sa foi à l'époque de l'Inquisition, reviendra. Non seulement ils feront partie du peuple juif, mais ils seront également élevés et feront partie des Cohanim et des Lévi'im.

Le prophète y fait allusion lorsqu'il écrit : "C'est d'eux aussi que je prendrai les Cohanim et des Lévi'im" (Yéchayahou 66,21).
Les mots "eux aussi" font référence au peuple juif d'Espagne et du Portugal qui a été forcé de se convertir. Même si ces juifs se sont entièrement assimilés aux non juifs, Hachem éveillera en eux le désir de renouer avec le peuple juif.

C'est ce à quoi fait allusion le verset suivant : "Le reste de Yaakov sera au milieu d'une multitude de peuples, comme une rosée envoyée par le Seigneur" (Mi'ha 5,6).
"Le reste de Yaakov sera au milieu d'une multitude de peuples" fait référence au peuple juif assimilé d'Espagne et du Portugal.
"Comme la rosée envoyée par le Seigneur" signifie que, contrairement à la pluie pour laquelle nous devons parfois prier, la rosée se trouve toujours sur le sol sans aucune prière de la part de l'homme. De même, les juifs assimilés qui ne savent même pas qu'ils sont juifs reviendront sans aucune contribution de leur part.
[ rav Yonathan Eibshitz ]

Le machia’h viendra grâce à notre joie dans les mitsvot

+ Le machia'h viendra grâce à notre joie dans les mitsvot :

"La majorité de l'exil résulte du fait que nous n'avons pas accompli les mitsvot avec joie"
[le Arizal - rapporté par le rav Yonathan Eibshitz - Yaarot Dvach 2,5 ]

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-> "Lorsque Moché dit : "C'est pour cette raison que vous n'avez pas servi Hachem dans la joie et l'allégresse", il subordonne la punition au fait que nous n'avons pas servi Hachem dans la joie, et non au fait que nous n'avons pas servi Hachem du tout.".
[Baal Ha'Ikarim - 3e discours, chap.33 ]

-> Pourquoi le fait qu'ils n'ont pas inclus l'élément supplémentaire de la joie dans leur avodat Hachem est-il si important, au point qu'ils sont punis pour cela comme s'ils étaient complètement absents dans leur accomplissement de la Torah et des mitsvot ?

L'Admour de Lelov répond en rapportant la parabole d'un roi qui a offert à son ministre le plus proche un cadeau très coûteux en signe de son grand amour.
Malgré ce grand honneur, le destinataire du cadeau ne l'a pas reconnu et l'a laissé seul, dans un état de grande honte. Tout le monde comprend qu'un tel comportement est une honte incomparable pour le roi, et que le ministre sera certainement puni pour avoir osé faire honte au roi d'une manière aussi flagrante.

Il en va de même, à un degré encore plus élevé, dans le cas présent. Lorsque le Grand Roi nous accorde un cadeau inimaginable, que de basses créatures comme nous aient le mérite de faire plaisir au Roi des rois, Hachem, de Le servir et de prendre soin de Lui comme un simple valet devant un roi impressionnant et puissant, par le biais de Ses mitsvot.
Si une personne ne se réjouit pas de cet immense privilège en accomplissant les mitsvot parce qu'elle ne prête pas attention à la grandeur de la chose, elle déshonore le cadeau du roi, démontrant qu'elle ne s'en préoccupe pas du tout. Existe-t-il un plus grand embarras pour le Roi des rois que celui-là?

Par conséquent, une personne doit se concentrer sur la signification impressionnante de la joie dans son avodat Hachem. Il obtiendra alors des milliers de fois plus de récompenses de cette mitsva qu'il ne l'aurait fait autrement, et ce sera bon pour lui.

[ "D. a voulu augmenter le mérite du peuple juif, c'est pourquoi Il a augmenté la Torah et les mitsvot pour eux" (ratsa Hachem lézakot ét Israël léfi'hakh irba lahém Torah oumisvot - guémara Makot 23b).
La multitude de mitsvot et de détails afférents sont un signe de l'incroyable amour d'Hachem pour chaque juif. ]

[comment peut-on souhaiter la guéoula avec la révélation éclatante d'Hachem, si nous méprisons autant Ses cadeaux qu'Il nous donne, Ses mitsvot qui nous permettent à chaque fois d'être plus proche de Lui, de Lui donner du plaisir.
A l'inverse, chaque mitsva faite dans la joie est un cri à Hachem : Je t'aime (en témoigne le fait que je fais Ta volonté avec plaisir et zèle), J'apprécie Tes bontés, et s'il te plaît révèle Toi à nous vite vite! ]

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-> L'essentiel du fait d'avoir de la joie à faire une mitsva consiste à se débarrasser et à oublier tous ses soucis et sa tristesse, et de se réjouir et d'exulter dans la joie d'Hachem. Cette avoda est extrêmement précieuse aux yeux d'Hachem, car Il ne reçoit même pas ce genre de service de la part des anges".
[séfer Yisma'h Israël - Sim'hat Torah]

-> Le Tiféret Shlomo (Shabbos Shuva) écrit :
"Au moment où une personne s'apprête à réaliser une mitsva, elle doit se motiver fortement à l'accomplir avec joie. Elle ne doit pas se concentrer sur sa petitesse (le yétser cherche à ce moment à nous dévaloriser, nous faire déprimer : qui es-tu, quel importance as-tu pour Hachem, quel impact aura ta mitsva toi qui est si fauteur, qui vaut si peu, ... ) ...
On ne doit pas considérer ses fautes en accomplissant une mitsva, car "une action positive l'emporte sur une action négative", et le moment venu, on reviendra avec une téchouva complète et on réparera ce qu'on a pu abîmé.
Mais maintenant, alors qu'on accomplit une mitsva, ce n'est pas le bon moment (au contraire il faut avoir de la fierté, de l'orgueil de faire la volonté d'Hachem, de pouvoir réjouir D.!)".

S’enorgueillir de notre âme divine

+ S'enorgueillir de notre âme divine :

Nous devons prendre conscience que nous (les juifs) sommes des enfants de la royauté. Nous possédons une âme divine (une partie d'Hachem!) qui vient d'un endroit très élevé au ciel (beaucoup plus élevé que celle des non juifs) et qui descend dans notre corps. Et puisque nous sommes les enfants du Roi, nous devons agir en conséquence.

La maladie qui afflige tant de gens de notre génération est que nous avons oublié [l'incroyable grandeur] d'un élément nous composant : notre âme.
C'est pourquoi nous ne voyons aucun problème à nous avilir dans toutes sortes de comportements inappropriés.
Chaque juif doit toujours être fier de son statut particulier.
Et bien que l'orgueil soit l'antithèse de l'effort spirituel, la fierté qui découle de la connaissance que nous avons une âme divine doit être encouragée.
C'est ce qui nous protège de nous contenter de simplement suivre le reste de la société.
[ d'après le rav Yonathan Eibshitz - Yaarot Dvach 1,15 ]

Lien des âmes dans une famille

+ Lien des âmes dans une famille :

Les âmes des membres d'une famille sont liées et connectées les unes aux autres. Et lorsqu'un membre de la famille décède, cela a un impact spirituel sur tous les membres de la famille.

C'est comme l'analogie suivante : le corps est comme un récipient et l'âme est une bougie allumée qui illumine le récipient. En plus d'éclairer son propre récipient, la bougie éclaire les récipients qui se trouvent à proximité. Et lorsque la bougie s'éteint, les récipients qui l'entourent deviennent moins visibles.

Ceci explique une loi concernant un Cohen. Il est interdit à un Cohen d'entrer en contact avec un cadavre, mais il y est autorisé si le défunt est l'un de ses sept proches par le sang.
Pourquoi cette distinction? Lorsque le Cohen perd un parent proche, une partie de sa lumière s'est en quelque sorte éteinte et il devient quelque peu impur. Puisqu'il est désormais impur, il lui est permis d'entrer en contact avec son parent décédé.
[ rav Yonathan Eibshitz - Ahavat Yéhonatan - Emor ]