"La providence Divine est fonction du degré de confiance que l'homme porte à Hachem, lorsqu’il se remet entre Ses mains.
Et il ne s'agit pas seulement des tsadikim, mais celui qui accroît sa émouna et sa confiance en D. en est d'autant plus louable.
Et même s'il n'en est pas digne, nos Sages (midrach Téhilim 32,12) rapportent à propos du verset : "Celui qui place sa confiance en Hachem sera enveloppé de bonté", ce que Rabbi El'azar enseigne : "Même un racha qui place sa confiance en Hachem sera enveloppé de bonté"."
['Hazon Ich - Baba Batra 5,18]
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-> Selon le Tséma'h Tsadik : par le fait de renforcer notre confiance en Hachem nous pouvons sortir de nos épreuves, et la rigueur qui pèse sur nous se transformera en miséricorde.
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-> Le Guinzé Israël enseigne :
L'intensité avec laquelle chacun reçut la Torah, lorsqu'elle fut donnée sur le mont Sinaï, ne fut pas la même pour tout le monde, car elle dépendit de la préparation personnelle de chacun.
Chacun mérita de la recevoir suivant les efforts qu'il avait investis pour s'y préparer, ce qui justifia que Hachem, lors du don de la Torah, les disposa suivant leur degré de préparation.
[Mékhilta (Yitro 20, 24) : ''Moché se tint dans son périmètre, après lui, les Sages, après lui, tout Israël" ]
En revanche, lors de la traversée de la mer Rouge, les Bné Israël acquirent leur émouna dans le Créateur. Or, en ce qui concerne la émouna, il n'existe aucune différence entre grands et petits, entre le plus grand tsadik et une servante.
Même l'homme le plus modeste en sagesse et en intelligence, qui croit d'une foi toute simple en Hachem, peut atteindre grâce à elle, le même degré qu'un grand en Torah, sans aucune différence.
=> Concernant la émouna, le petit est au même niveau que le grand.
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+ Application à la parnassa :
-> "La subsistance de l'homme est difficile comme la traversée de la mer Rouge" (guémara (Pessa'him 118a).
-> Le rav Elimélé'h Biderman explique :
Car, de même que la mer se fendit, malgré l'obstacle qu'elle représentait, grâce au mérite de la émouna (lorsque les Bné Israël se jetèrent à l'eau, prêts à se sacrifier sur l'ordre d'Hachem), il en est de même pour toute épreuve concernant la subsistance : si l'homme place sa confiance en Hachem, ce joug lui en sera allégé et il y gagnera doublement. Et pas seulement pour la subsistance, mais également dans toutes les difficultés et les vicissitudes de l'existence : en consolidant sa émouna, il brisera tous les décrets rigoureux qui pèsent sur lui et sortira ainsi des ténèbres pour accéder à la lumière.
-> Rabbi Lévi Its'hak de Berditchev (dans son Kédouchat Lévi) écrit que si un homme est persuadé qu'Hachem pourvoira à tous ses besoins, le Ciel exaucera toutes ses requêtes.
Mais si, en revanche, il ne cesse de s'inquiéter pour sa subsistance et celle de sa famille, En-Haut également, sa subsistance lui fera défaut.
[ainsi dans le Ciel, on se comporte avec nous exactement comme nous nous comportons, et de même que nous sommes certains qu'Hachem pourvoira à tous nos besoins, Hachem Lui-aussi, se conduira envers nous avec la même assurance.]