Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Le vin à Pourim

+++ Le vin à Pourim :

+ Comme les deux boucs :

-> Le séfer Ohev Israël écrit qu'il s'agit d'une obligation surprenante, car nous ne trouvons nulle part dans la Torah que quelque chose de bon est venu de la consommation abondante de vin.
[nos Sage emploient le terme 'hayav (obligation), et selon le rabbi de Sanz cela implique que l'on doit boire avec abnégation (messirat néfech).]

Le Ohev Israël poursuit en expliquant qu'Esther a invité A'hachvéroch et Haman à un festin. Il dit que lors de ce festin, Esther a accompli la même chose que le Cohen Gadol lorsqu'il envoyait les deux boucs à Yom Kippour.
Il explique longuement comment A'hachvéroch et Haman étaient comparables à deux boucs et comment Esther s'en est servie pour le bien du peuple juif.
Il écrit que nous accomplissons la même chose lorsque nous buvons du vin à Pourim. Nous atteignons également le niveau du Cohen Gadol lorsqu'il envoyait les boucs, et c'est pourquoi il est dit que Pourim est un jour comme Yom Kippour.

<--->

+ Comme un jeûne d'une semaine entière :

-> Le rav Tsvi Hirsch de Ziditchov écrit dans une lettre à ses 'hassidim : "Je vous demande de vous réjouir le jour de Pourim. Quiconque boit à Pourim est comparable à quelqu'un qui jeûne d'un Shabbat à l'autre".

Nous pouvons ajouter à cela qu'il est dit dans le Siddour Rabbi Shabsi (Ségoulot haTaanit) : "Si quelqu'un veut faire téchouva mais craint de ne pas vivre assez longtemps pour jeûner suffisamment de jours pour expier ses fautes, elle doit s'engager à hâter sa téchouva en jeûnant de Shabbath à Shabbath, car cela a la même valeur que 65 000 jeûnes".

Par conséquent, lorsqu'une personne boit et fait la fête à Pourim, ce qui est considéré comme un jeûne de Shabbat à Shabbat, cela constitue une source considérable d'expiation de ses fautes.

<--->

+ Créer le succès dans les affaires :

-> Le séfer Yitav Panim explique les mots de la guémara (Erouvin 82b) : "rav'ha livchima chékhi'ha" (qui signifie littéralement qu'il y a toujours de la place dans l'estomac pour les sucreries).

Le verset (Esther 4,14) dit : "réva'h (רֶוַח) véhatsala ya'amod laYéhoudim" (l'abondance et le salut surgiront pour les juifs).
Aujourd'hui, nous pouvons recevoir cette abondance de bonté en remplissant l'obligation de boire et de faire la fête à Pourim.
En conséquence, la guémara dit que "rav'ha" (רַוְוחָא), une grande abondance, va à ceux qui sont "bésoumé" (éméchés par le vin du festin) à Pourim.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *