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Le machia’h viendra grâce à notre joie dans les mitsvot

+ Le machia'h viendra grâce à notre joie dans les mitsvot :

"La majorité de l'exil résulte du fait que nous n'avons pas accompli les mitsvot avec joie"
[le Arizal - rapporté par le rav Yonathan Eibshitz - Yaarot Dvach 2,5 ]

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-> "Lorsque Moché dit : "C'est pour cette raison que vous n'avez pas servi Hachem dans la joie et l'allégresse", il subordonne la punition au fait que nous n'avons pas servi Hachem dans la joie, et non au fait que nous n'avons pas servi Hachem du tout.".
[Baal Ha'Ikarim - 3e discours, chap.33 ]

-> Pourquoi le fait qu'ils n'ont pas inclus l'élément supplémentaire de la joie dans leur avodat Hachem est-il si important, au point qu'ils sont punis pour cela comme s'ils étaient complètement absents dans leur accomplissement de la Torah et des mitsvot ?

L'Admour de Lelov répond en rapportant la parabole d'un roi qui a offert à son ministre le plus proche un cadeau très coûteux en signe de son grand amour.
Malgré ce grand honneur, le destinataire du cadeau ne l'a pas reconnu et l'a laissé seul, dans un état de grande honte. Tout le monde comprend qu'un tel comportement est une honte incomparable pour le roi, et que le ministre sera certainement puni pour avoir osé faire honte au roi d'une manière aussi flagrante.

Il en va de même, à un degré encore plus élevé, dans le cas présent. Lorsque le Grand Roi nous accorde un cadeau inimaginable, que de basses créatures comme nous aient le mérite de faire plaisir au Roi des rois, Hachem, de Le servir et de prendre soin de Lui comme un simple valet devant un roi impressionnant et puissant, par le biais de Ses mitsvot.
Si une personne ne se réjouit pas de cet immense privilège en accomplissant les mitsvot parce qu'elle ne prête pas attention à la grandeur de la chose, elle déshonore le cadeau du roi, démontrant qu'elle ne s'en préoccupe pas du tout. Existe-t-il un plus grand embarras pour le Roi des rois que celui-là?

Par conséquent, une personne doit se concentrer sur la signification impressionnante de la joie dans son avodat Hachem. Il obtiendra alors des milliers de fois plus de récompenses de cette mitsva qu'il ne l'aurait fait autrement, et ce sera bon pour lui.

[ "D. a voulu augmenter le mérite du peuple juif, c'est pourquoi Il a augmenté la Torah et les mitsvot pour eux" (ratsa Hachem lézakot ét Israël léfi'hakh irba lahém Torah oumisvot - guémara Makot 23b).
La multitude de mitsvot et de détails afférents sont un signe de l'incroyable amour d'Hachem pour chaque juif. ]

[comment peut-on souhaiter la guéoula avec la révélation éclatante d'Hachem, si nous méprisons autant Ses cadeaux qu'Il nous donne, Ses mitsvot qui nous permettent à chaque fois d'être plus proche de Lui, de Lui donner du plaisir.
A l'inverse, chaque mitsva faite dans la joie est un cri à Hachem : Je t'aime (en témoigne le fait que je fais Ta volonté avec plaisir et zèle), J'apprécie Tes bontés, et s'il te plaît révèle Toi à nous vite vite! ]

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-> L'essentiel du fait d'avoir de la joie à faire une mitsva consiste à se débarrasser et à oublier tous ses soucis et sa tristesse, et de se réjouir et d'exulter dans la joie d'Hachem. Cette avoda est extrêmement précieuse aux yeux d'Hachem, car Il ne reçoit même pas ce genre de service de la part des anges".
[séfer Yisma'h Israël - Sim'hat Torah]

-> Le Tiféret Shlomo (Shabbos Shuva) écrit :
"Au moment où une personne s'apprête à réaliser une mitsva, elle doit se motiver fortement à l'accomplir avec joie. Elle ne doit pas se concentrer sur sa petitesse (le yétser cherche à ce moment à nous dévaloriser, nous faire déprimer : qui es-tu, quel importance as-tu pour Hachem, quel impact aura ta mitsva toi qui est si fauteur, qui vaut si peu, ... ) ...
On ne doit pas considérer ses fautes en accomplissant une mitsva, car "une action positive l'emporte sur une action négative", et le moment venu, on reviendra avec une téchouva complète et on réparera ce qu'on a pu abîmé.
Mais maintenant, alors qu'on accomplit une mitsva, ce n'est pas le bon moment (au contraire il faut avoir de la fierté, de l'orgueil de faire la volonté d'Hachem, de pouvoir réjouir D.!)".

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