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Nous sommes malades d’amour pour Toi Hachem

+ Nous sommes malades d'amour pour Toi Hachem :

-> Nos âmes sont malades dans le domaine de l'amour d'Hachem et nous n'avons pas une perception saine de ce qui est le mieux pour nous-mêmes, afin d'assurer notre existence continue.
Le peuple juif déclare : "Je suis malade d'amour [pour toi Hachem]" (Shir HaShirim 2,5), et nous disons également dans le chant Yédid Néfech : "Mon âme est malade de Ton amour".
Les tsadikim ont expliqué que cela signifie que nos âmes sont malades et faibles en ce qui concerne l'amour d'Hachem.

Quand une personne est malade, ce qui est amer lui semble sucré, et vice versa ; parce que nous sommes malades en matière d'amour d'Hachem, nous sommes inconscients (nous n'avons pas tous nos moyens) et nous sommes attirés par la futilité au lieu d'être attirés par l'accomplissement de la Torah et des mitsvot, qui nous attacheraient à l'amour d'Hachem, la joie éternelle.
Ainsi, même si tous nos besoins spirituels sont facilement accessibles, la maladie de nos âmes nous empêche de faire la différence entre le sucré et l'amer, entre le salé et le fade, de sorte que nous ne ressentons pas le manque d'accomplissement des mitsvot, dont nos âmes ont cruellement besoin.
[rabbi David Abou'hatséra - maamaré Emouna ouBita'hon]

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-> La source de cette idée est le Rambam (Hilkhot Déot 2,1), qui compare les maladies spirituelles aux maladies physiques. Cette maladie spirituelle est ce qui nous aveugle et nous empêche de percevoir ce qui est véritablement bon pour nous.
Dans les mots du Rambam :
"Lorsque les gens sont physiquement malades, les choses amères leur semblent sucrées, et les choses sucrées leur semblent amères ; certains patients désirent et ont envie d'aliments non comestibles tels que la terre ou le charbon, et sont dégoûtés par des aliments bénéfiques comme le pain et la viande, tout cela en fonction de leur maladie.
De même, les personnes dont l'âme est malade désirent et aiment les mauvais traits de caractère tout en détestant le droit chemin et en étant réticentes à le suivre, car cela leur est très difficile, selon la gravité de leur maladie.
Yéchayahou a dit à propos de ces personnes : "Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal ; qui font de l'obscurité la lumière, et de la lumière l'obscurité, qui font de l'amer le doux, et du doux l'amer" (Yéchayahou 5,20). À leur sujet, il est écrit : "Ceux qui abandonnent les chemins de la droiture, pour marcher dans les voies de l'obscurité" (Michlé 2,13).

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