Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Notre relation notre monde matériel (par le Baal Shem Tov)

+ Notre relation notre monde matériel (par le Baal Shem Tov) :

-> Gardez à l'esprit que tout dans le monde est rempli du Créateur, béni soit-Il. Tout ce qui se produit à travers les pensées de l'homme à l'aide de divers dispositifs, même la chose la plus insignifiante qui se passe dans le monde, tout cela est par Sa providence, béni soit-Il.
Ainsi, cela ne devrait faire aucune différence pour vous que votre objectif ait été atteint comme vous le souhaitiez ou non. Comme tout vient du Créateur, vous savez qu'il est préférable pour vous que les choses ne se soient pas déroulées comme vous le souhaitiez.

Gardez à l'esprit que tout, que ce soit le monde des Sphères, le monde des anges ou le monde du Trône, n'est rien devant Lui. Car tout se trouve dans l'espace vide de Sa lumière restreinte, de Sa contraction de Soi, et tout a été créé par une seule parole.
Pourquoi alors devriez-vous être attiré par quoi que ce soit de désirable dans ces mondes alors que tout n'est qu'une seule parole de [D.] ? Il vaut mieux s'attacher au-delà des mondes, à ce qui est primordial, c'est-à-dire au Créateur, plutôt que de s'attacher à quelque chose qui est subordonné.
[toute chose prend racine dans le Divin, alors autant se réjouir directement à la racine, dans sa source qui est permise. ]

C'est ce que signifie le Zohar (II;134b) lorsqu'il dit : "Heureux les justes qui savent fixer leur volonté sur le Roi suprême, et non sur ce monde et ses vains désirs" ; car tous les mondes sont destinés à la destruction. [Sanhédrin 97a]
[ les mystiques s'accordent généralement à dire que cela ne doit pas être pris au sens littéral, mais fait référence à la destruction de tous les aspects négatifs et au renouvellement de l'univers à un niveau sublime de pureté - rav 'Haïm Vital - cité dans Ohr Hakhama sur Zohar II;10a ]

Gardez donc toujours à l'esprit de vous attacher au Créateur, d'un amour total qui soit plus grand que celui que vous portez à toute autre chose au monde ; car tout ce qui est bon dans ce monde trouve sa source en Lui.
Pensez (en vous-même) : "Je souhaite toujours apporter satisfaction à [D.], Le servir constamment".
Vos pensées doivent toujours être attachées au Monde Suprême, à [D.]. C'est ce à quoi fait allusion le verset "il ne quittera pas le sanctuaire" (Vayikra 21,12).
[Nous sommes là où se trouve votre pensée. Ainsi, lorsque notre pensée est concentrée sur le monde Suprême, nous ne le quittons jamais vraiment.]

Lorsque vous devez parler longuement de questions mondaines, pensez que vous descendez du Monde Suprême vers le bas. Soyez comme quelqu'un qui quitte sa maison pour aller dehors avec l'intention de revenir immédiatement, en pensant tout au long de son départ : "Quand pourrai-je rentrer chez moi?"
De même, même lorsque vous parlez de questions relative à ce monde, pensez toujours au monde Suprême, car c'est là que se trouve votre demeure principale auprès du Créateur, et ramenez immédiatement vos pensées à leur attachement originel.
David dit ainsi à son fils Salomon : "Je m'en vais par le chemin de toute la terre (I Méla'him 2,2), c'est-à-dire comme une personne en voyage dont l'esprit et le désir sont tournés vers le retour à la maison dans la plus grande hâte.
[Baal Shem Tov - Tsava'at haRivach - 84 ]

<--->

-> Sans l'effusion et la vitalité d'Hachem, l'homme est incapable de faire le moindre mouvement. [Likiutim Yékarim, sect.54 ; Kéter Shem Tov, sect.200 ]
En ce sens, on peut donc dire que "le Créateur est dans chaque mouvement, et qu'il est impossible de faire le moindre mouvement ou de prononcer la moindre parole sans la capacité conférée par le Créateur. C'est en effet le sens de "toute la terre est remplie de Sa gloire" (Yéchayahou 6,3)". [Maguid Dévarav LéYaakov - sect.38 ; Kéter Shem Tov, sect.273 ]

-> "Les justes (tsadikim) ... considèrent ce monde comme insignifiant, et leur séjour ici n'est que temporaire ... Tout comme un étranger aspire à retourner dans son lieu de naissance, eux aussi aspirent à retourner à leurs racines et à leur origine"
[rabbénou Bé'hayé - Kad Hakéma'h]

<----->

-> Voici un autre enseignement du Baal Shem Tov (Tsava'at haRivach - 90) :
Si vous voyez soudainement une belle femme, réfléchissez : "D'où vient sa beauté? Si elle était morte, elle n'aurait plus cette apparence ; d'où vient donc sa [beauté]?
Il faut nécessairement dire qu'elle vient de la force divine qui se diffuse en elle. C'est elle qui lui donne sa beauté et son teint rouge. La racine de la beauté se trouve donc dans la force divine.
Pourquoi alors devrais-je être attiré par une simple partie? Je ferais mieux de m'attacher à "la racine et au cœur de tous les mondes" (Hachem) où se trouvent toutes les formes de beauté."

Il en va de même lorsque l'on observe d'autres objets physiques, tels qu'un récipient.
Dites-vous : "D'où viennent la beauté et la forme de ce récipient? Sa substance matérielle est clairement sans valeur. Cependant, sa beauté et sa forme, sont la réalité spirituelle et vitale du récipient, qui est une partie divine d'En Haut [car la vitalité de toutes les choses physiques est une partie divine d'En Haut - tout élément/objet dans ce monde doit avoir une étincelle de divinité (plus ou moins importante) rien que pour pouvoir exister. ].

De même, lorsque vous mangez, gardez à l'esprit que le goût et la douceur des aliments proviennent de la force vitalisante (qui lui donne sa vie) et de la douceur d'En Haut, et que c'est là leur vitalité. Car la matière inorganique possède elle aussi une force vitale (étincelle de divinité), comme le prouve le fait qu'elle existe et qu'elle est durable.
Il s'ensuit donc que la vitalité divine d'En Haut se trouve partout.

En considérant les choses de cette manière, vous les regardez avec votre esprit, et cela n'est pas fait pour vous faire plaisir, mais en relation avec l'Ein Sof (Hachem), béni soit-Il. Cela est efficace pour nier les pensées (inappropriées).

C'est un principe établi que ce que vous pensez pendant la journée affecte les pensées que vous avez lorsque vous dormez et rêvez. Ainsi, en suivant la procédure ci-dessus tout au long de la journée, vous mériterez de voir dans vos rêves la force de vie de cet objet physique. Votre vision (perception empirique) pendant la journée n'est que physique ; mais lorsque votre pensée s'attarde sur la réalité spirituelle inhérente au matériel, alors dans votre rêve, vous verrez la spiritualité nue, dépouillée de son vêtement (extérieur). Car [le terme] 'halom (rêve) est une expression de "périodes de 'halim" (Roch Hachana 28a), qui signifie fort, solide.

Pendant la journée, la force de vie de l'homme est faible parce qu'il est lié à son corps [matériel] ; c'est pourquoi il ne voit pas la force de vie inhérente aux matières physiques.
Cependant, la nuit, la force de vie s'étend au-delà du corps ; elle est donc forte et permet de percevoir la force de vie (étincelle de divinité) elle-même.
Cela peut conduire à des niveaux de prophétie. Ainsi, il est écrit de tous les prophètes que "je lui parle dans un rêve" (Béaaloté'ha 12,6), à l'exception de Moché, notre maître, qui était capable de percevoir la force vitale de la matière physique même lorsqu'il était éveillé.

<--->

-> La force de vie de toute chose est une étincelle de la Chékhina.
Et cela même la matière inorganique (c'est-à-dire la poussière, les pierres, ...), qui se doit de possèder nécessairement une force de vie spirituelle, tout comme les végétaux, les animaux et les êtres humains.
[rabbi 'Haïm Vital - Eits 'Haïm 39,3 ; voir aussi Tanya - Chaar Hayi'houd, chap.1-2 ]

<--->

-> Toute chose prend racine dans le Divin, alors autant se réjouir directement à la racine, dans sa source qui est permise.
En ce sens, le Baal Shem Tov donne une exemple : "Si j'aime cet 'chose', comme par exemple une femme, qui n'est qu'une "goutte putride" (Avot 3,1), combien plus devrais-je aimer Hachem!"
De même (selon le Baal Shem Tov), lorsque vous voyez quelque chose qui vous fait peur, dites-vous : "Pourquoi devrais-je avoir peur de cela? Ce n'est qu'un être humain comme moi, sans parler d'un animal ou d'une bête. Puisque le D. redoutable, est investi dans cet être [lui permettant d'exister], à combien plus forte raison devrais-je craindre [D.] Lui-même!"

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *