Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

L’inanimé qui parle

+ L'inanimé qui parle :

-> Au sujet de la création de l'homme : "Hachem façonna l'homme ... et l'homme devint une âme vivante (néféch 'haya)" (Béréchit 2,7), Onkelos écrit : "Il devint un esprit parlant".
Ainsi, l'être humain se distingue des autres créatures par sa faculté à parler, de par l'âme que D. a mis en lui.

Il existe des exemples d'inanimés qui ont parlé pendant un instant.
On peut cite notamment :
- le tirage au sort (dans le désert) avant l'entrée en terre d'Israël, qui a parlé pour révéler quelle tribu recevait quelle parcelle de terre [midrach Bamidbar rabba 21,9] ;
- le bâton de Moché qui a raconté ce qui lui était arrivé [Yalkout Chimoni 171] ;
- le séfer Hazikhronot (de A'hachvéroch - livre rapportant les mémoires du pays) a parlé au nom de Mordé'haï, rapportant ce qu'il avait fait (sauver le roi du complot de mort) [guémara Méguila15b] ;
- dans le Beit Din, le jugement lui-même parlait à certains moments [Mégadim 'Hadachim Ekev - au nom de Smouchim Laad ] ;
- les pierres que David a jetées à Goliath pour le tuer [midrach Hagadol KI Tétsé 21,10 ] ;
- les pierres sur lesquelles Yaakov a dormi ont débattu pour savoir qui devrait avoir le privilège de soutenir sa tête [guémara 'Houlin 91b ] ;
- la bordure (barrière) autour du mont Sinaï lors du don de la Torah [Yalkout Méam Loez - Yitro miracle 24]
- le puits de Myriam [Rachi - 'Houkat 21,17] ;
- l'Arbre de la Connaissance (Etz Hadaat Tov Vera) a dit au serpent de ne pas le toucher [Yalkout Chimoni Béréchit 25] ;
- le Veau d'or a dit "Je suis le Seigneur ton D."[Tossefot haShalem Ki Tissa 32,11,6 ; Ohr ha'Haïm Ki Tisa 32,19] ;
- le sol lui-même a parlé lors de la descente de Kora'h [Tossefot Yom Tov - Avot 5,6] ;
- les Dix Commandements ;
- les différents arbres se disputant pour savoir qui devrait être celui qui pendrait Haman [midrach Esther rabba 9,2] ;
- les différentes montagnes pour savoir qui devrait avoir le privilège de recevoir la Torah [midrach Téhilim 68].

Longévité après le Déluge

+ Longévité après le Déluge :

La Torah mentionne de nombreuses personnes qui ont vécu une vie extraordinairement longue. Cependant, la longévité de l'homme a diminué avec le temps après le Déluge (maboul) et bien que Moché ait vécu jusqu'à 120 ans, après cela, la durée de vie d'un homme a suivi la phrase du Téhilim (90,10) qui dit qu'en général on vit jusqu'à 70 ans mais qu'avec de la force, on peut atteindre 80 ans.

Il y a cependant quelques exceptions :
- Og et Sichon ont vécu plus de 500 ans. [midrach Bamidbar rabba 19,32 ]
- Mordé'haï a vécu plus de 400 ans. [Séder Hadorot 3404 ]
- Zimri a vécu au moins 250 ans. [Maharcha - Sanhédrin 82b]
- le Pharaon de l'époque d'Avraham a vécu jusqu'à Yé'hezkel (soit 1000 ans). [Rokéa'h - Vayigach 47,8]
- Yaïr et Machir, fils de Ménaché, ont vécu au moins 219 ans. [guémara Baba Batra 121a]
- Iyov a vécu 210 ans. [guémara Baba Batra 15a]
- 'Hiram a vécu près de 1200 ans ou 600 ans. [midrach Béréchit rabba 85,4]
- Pin'has a vécu plus de 300 ans. [Radak - Shoftim 20,28]
- A'hiyah Hachiloni a vécu plus de 500 ans. [guémara Baba Batra 121b]
- Mikha a vécu plus de 400 ans. [Séder Hadorot]
- Boaz (Ivtzan) a vécu plus de 300 ans (Rachi - Divré Hayamim 1,2:11), ou plus de 400 ans (Béréchit rabba 96,4), ou presque 500 ans (midrach Hagadol Vayé'hi 47,29).
- Ovad a vécu plus de 400 ans (Béréchit rabba 96,4), ou presque 500 ans (midrach Hagadol Vayé'hi 47,29).
- Efron a vécu au moins 370 ans. [si Efron est l'Anak - Taama dékra 'Hayé Sarah]
- Yo'héved a vécu au moins 210 ans (séder Olam rabba 9), ou au moins 671 ans (si elle est la femme sage de Shmouël 2,20,16 - Yalkout Méam Loez).
- Shem a vécu jusqu'au roi Solomon. [Mégadim 'Hadachim - au nom du Zikhron Shmouël]
- Yonatan ben Gershom a vécu près de 500 ans. [guémara Yérouchalmi Béra'hot 9b]
- Tzallephonis a vécu plus de 370 ans. [si elle est la femme de On ben Pelles - Guilgoul Néchamot]
- Les 31 ou 62 rois que Yéhochoua a tués ont vécu plus de 440 ans. [Béréchit rabba 53,10]
- A'himan, Sheishaï et Talmi ont vécu plus de 1380 ans. [Tana déBé Eliyéhou 29 ; Yalkout Chimoni 742]
- Rav Preida a vécu plus de 400 ans. [guémara Erouvin 54b]
- Rav Yo'hanan a vécu 400 ans. [Mégadim 'Hadachim Béra'hot 48a - au nom du Séder Tanaïm véAmoraïm]

Compréhension du langage des oiseaux

+ Compréhension du langage des oiseaux :

-> Lorsque nous entendons le gazouillis des oiseaux, bien qu'il soit agréable à l'oreille, pour le commun des mortels, ce n'est rien de plus que cela. Cependant, certaines personnes ont eu le don d'entendre les sons émis par les oiseaux et de les interpréter comme un langage.
Voici une liste de ces personnes qui avaient cette capacité :
- 'Hava. [Even Ezra - Béréchit 3,1]
- Noa'h. [Sanhédrin 108b]
- le roi Shlomo. [Chir haChirim rabba 1,[1],9 ]
- un homme à côté de Rav Ilich. [Guittin 45a]
- Rav Kahana. [rabbénou 'Hananel - 'Houlin 139b]
- Hillel. [Sofrim 16,9]
- Rabbi Yo'hanan ben Zakaï. [Iguéret déKalla - Vayigach]
- une matrone avec Avouha DéShmouel. [Messorat Hashas - Kidouchin 73a]
- Rabbénou Aharon Halévi de Barcelone. [Méérat Aniyim de Rabbénou Itsa'hak d'Akko]
- le Arizal. [Shaar Roua'h haKodech 3]
- le Baal Shem Tov. [Maguid Dévarav LéYaakov]

Personnes qui n’ont pas dormi

+ Personnes qui n'ont pas dormi :

-> On nous recommande d'avoir une bonne nuit de sommeil et pourtant, certains individus sont restés sans dormir pendant des périodes plus ou moins longues.
Noah, Shem, 'Ham et Yafet n'ont pas "goûté au sommeil" pendant toute l'année du Déluge [midrach Tan'houma Noa'h 9].
Yaakov n'a pas dormi pendant les 14 années où il a étudié dans la yéchiva de Shem et Ever, ni pendant les vingt années où il est resté dans la maison de Lavan. [Béréchit rabba 68,11]
Moché également n'a pas dormi pendant les quarante jours qu'il a passés au mont Sinaï. [Yalkout Chimoni Ki Tissa 406]
De même, pour Yéhochoua après avoir rencontré l'ange [guémara Méguila 3a], pour les Bné Israël pendant la période de Sim'hat Beit Hachoéva [guémara Soucca 53a], Esther, Mordé'haï et Haman pendant la nuit décisive [Yalkout Chimoni Esther 1957], et Élicha pendant tout le temps qu'il a passé sur la route [Chout chel 'Hessed - Vaéra].

"Trois choses nous arrivent rapidement et sans avertissement : le machia'h, trouver ce que nous cherchions, et un scorpion".
[rabbi Zéra - guémara Sanhédrin 97a]

-> Le machia'h peut arriver à tout moment sans avertissement. Que nous apprend la comparaison de Rabbi Zéra?

Un scorpion mord sans avertissement, et trouver ce que nous cherchons se produit au moment où nous nous y attendons le moins. De même, l'arrivée du machia'h peut survenir à tout moment.
Le Maharcha ajoute que : si nous sommes méritants, le machia'h arrivera de manière miraculeuse et indolore, sans trop de souffrance, comme le sentiment de trouver ce que nous cherchons.
Cependant, si nous ne sommes pas méritants, l'arrivée du machia'h s'accompagnera de beaucoup de souffrance, un peu comme la morsure d'un scorpion.

<--->

-> Si nous le méritons, Hachem accélérera la guéoula (a'hichéna) et nous amènera le machia'h tant attendu sur un nuage de miracles et de splendeur.
Si, toutefois, nous ne méritons pas l'intervention précoce du machia'h, son arrivée nous est tout de même garantie, mais elle aura lieu vers la fin des 6000 ans (bé'ito), et elle ne s'accompagnera pas de splendides miracles, mais d'une arrivée plus banale et plus terrestre du machia'h sur son âne.

Le mot 'hamor, est lié à un autre mot hébreu, 'homer, qui signifie "matériel".
L'âne représente l'idée des aspects les plus matériels de la Création, par opposition aux aspects les plus spirituels et les plus élevés. Ainsi, si nous ne sommes pas en mesure de mériter la guéoula à un stade plus précoce grâce à nos actions spirituelles, le machia'h viendra à nous monté sur un âne, c'est-à-dire sur le dos de nos actions moins spirituelles et plus physiques.
Si nous ne méritons pas de miracles, notre salut prendra la forme d'une arrivée du machia'h sur un âne en mauvais état plutôt que sur un cheval splendide, lorsqu'il franchira les portes de Jérusalem.

Mais il ne s'agit pas d'un âne ordinaire. L'âne sur lequel Avraham est monté en emmenant Its'hak à la Akéda, et que Moché a monté plus tard lors de sa mission en Egypte, sera l'âne sur lequel le machia'h montera à l'avenir. [Pirké déRabbi Eliézer 31]

Shabbath = force de protection & déclencheur de guéoula

+ Shabbath = force de protection & déclencheur de guéoula :

-> Le Shabbat est la seule mitsva qu'Hachem Lui-même qualifie de "matana tova", un bon cadeau.
La guémara (Shabbath 10b) rapporte que : Hachem dit à Moché : "J’ai un cadeau spécial dans Ma salle de trésor, il s’appelle le Shabbat, [et] je souhaite l’offrir au peuple juif. Va les informer."

-> Les commentateurs ont des opinions divergentes quant à la nature exacte du cadeau du Shabbat.
Certains pensent que ce cadeau est la grande récompense que nous recevons pour avoir observé le Shabbat.
D’autres, en revanche, affirment que le grand cadeau que procure l’observance du Shabbat est double : il protège le peuple juif des attaques et des préjudices d’autres nations, et il constitue un moyen de lui assurer une délivrance rapide de leur exil.

<--->

+ Le Shabbat, la force de défense juive :

-> Lorsque le peuple juif était dans le désert du Sinaï après avoir quitté l'Egypte, il lui a été donné la mitsva d'observer le Shabbat. Cependant, peu après l'avoir reçue, certains au sein de la nation ont transgressé les lois du Shabbat. Juste après que la Torah décrit l'épisode du Shabbat profané, elle relate ce qui semble à première vue être un épisode sans rapport : la nation d'Amalek venant attaquer le peuple juif.

Le rav Yonathan Eibshitz (Yaarot Dvach 8b,drach 3) enseigne :
Ces deux événements, la violation du deuxième Shabbat de l'histoire et l'attaque d'Amalek sont très liés.
Le Shabbat agit comme une barrière protectrice entre le peuple juif et les autres nations.
Une fois que le peuple juif a transgressé le Shabbat, cette protection a été en partie supprimée, et la nation d'Amalek a pu saisir l'occasion et s'enfoncer pour nous attaquer.

-> La guémara (Méguila 12b) nous apprend que Vachti humiliait les femmes juives en les obligeant à travailler le Chabbat.
Quel but Vachti espérait-elle atteindre en tourmentant ainsi ses sujets juifs?
Le rav Yonathan Eibshitz (Yaarot Dvach 2,2) affirme que cela témoigne de l’incroyable pouvoir du Shabbat : même une personne aussi mauvaise que Vachti connaissait l’importance de ce jour spécial, et en obligeant les femmes juives à ne pas respecter le Shabbat, elle pouvait les maintenir en exil et empêcher leur Délivrance.
Son plan échoua, car ces femmes furent contraintes de ne pas respecter le Shabbat et n'étaient donc pas tenues responsables de leurs actes.
Il est à noter que Hachem a agi, mesure pour mesure, contre Vacthi, et c'est pourquoi la Méguila elle-même nous dit qu'elle a trouvé la mort "le 7e jour", qui était Shabbat.

<--->

-> La guémara (Shabbath 118b) cite Rabbi Shimon Bar Yo'haï qui a dit : "Si le peuple juif observait deux Shabbat, il serait immédiatement libéré".

-> Selon le midrach (Chémot rabba 25,12), la puissance du Shabbat est telle qu'un seul Shabbat suffirait à libérer le peuple juif.
Qu'est-ce qui, dans le Shabbat, lui confère cette capacité à raccourcir l'exil?
Le Midrach explique que, puisque le Shabbat est égal à toutes les mitsvot de la Torah, en observant le Shabbat, nous observons de fait toutes les mitsvot, même celles que nous sommes incapables d'observer aujourd'hui.
Le mérite de tous les juifs observant le Shabbat suffit à apporter la guéoula et à mettre fin à notre exil actuel.

-> Selon le Chné Lou'hot Habrit (Vézot haBéra'ha, Déré'h 'Haïm To'hakhot Moussar 167), l'observance du Shabbat a une double signification. C'est un prototype du repos qui suit l'achèvement de la Création, ainsi qu'un prototype de la liberté qui a suivi la fin de l'esclavage.
Dans ses mots : "Tout en s'efforçant de restaurer son unité avec le Créateur, Israël restaure également la grandeur et la pureté originelles de la Création. Tout en luttant pour restaurer son union avec son Libérateur, Israël retrouve également sa propre liberté et sa sécurité sur terre."
Ainsi, en célébrant le Shabbat, nous renouons avec la Création du monde et celle du peuple juif après la sortie d'Egypte. Ce faisant, nous méritons la guéoula finale, l'arrivée du machia'h.

<--->

-> Le vendredi soir, nous disons le chant du Lé'ha Dodi, et il est fait référence au Shabbat comme "mékor habéra'ha" (la source de toutes les bénédictions).
Toutes les bénédictions qui existent dans ce monde trouvent leur source dans le Shabbat lui-même.

[ainsi, Shabbat vaut comme toutes les mitsvot, peut générer toutes les bénédictions possibles, son observation répare nos fautes, ... ainsi c'est un moment très propice pour déclencher la guéoula.
Nous avons tendance à considérer ce jour avec dédain car dans Son infinie bonté, Hachem nous l'a octroyé très souvent : tous les 7 jours (ex: et non une fois par an comme les autres fêtes). ]

Notre tsédaka active la venue du machia’h

+ Notre tsédaka active la venue du machia'h :

-> Selon la guémara (Baba Batra 10a) :
"Il est enseigné dans une Baraïta que Rabbi Yehouda dit : Grande est la charité en ce qu'elle hâte la guéoula, comme il est dit : "Ainsi dit Hachem, maintenez la justice et faites la charité, car Mon salut est proche de venir, et Ma justice d'être révélée" (Yéchayahou 56,1)."

-> Le Maharcha commente que les actes de charité accomplis par le peuple juif apporteront la délivrance finale, et à ce moment-là, il y aura une révélation des actes de charité d'Hachem, qui sont actuellement cachés.

-> Le Ben Ich 'Haï (Ben Yehoyada) s'interroge sur la raison pour laquelle le verset mentionne la "justice" (michpat), dans la mesure où Rabbi Yéhouda a dit que seule la "charité" (tsédaka) rapproche la guéoula.
Il explique que la charité n'a cet effet que lorsque l'argent donné est obtenu de manière juste par le donateur. L'argent acquis par des moyens malhonnêtes n'est pas acceptable pour Hachem lorsqu'il est offert en charité.
Ainsi, la "charité" seule a le pouvoir de rapprocher la guéoula, et Yéchayahou mentionne également la "justice" afin de définir de quel type de charité il s'agit.

En étudiant la Torah, nous apportons pour ainsi dire la Présence d'Hachem dans ce monde.
[d'après la guémara Béra'hot 6a]

Signe de la venue du machia’h = la reconstruction de Jérusalem

+ Signe de la venue du machia'h = la reconstruction de Jérusalem :

-> Le prophète Yéchayahou (49,19) parle des ruines de Jérusalem qui seront reconstruites : "Quant à vos ruines et à vos désolations, et à votre terre dévastée, vous serez désormais encombrés d’habitants, et ceux qui vous dévorent seront éloignés".

Rachi commente ce phénomène en expliquant que Jérusalem avant l’avènement de l’ère messianique sera si pleine d’habitants qu’il n’y aura pas assez de place pour construire des maisons pour tout le monde.

<--->

-> Le roi David écrit : "Le constructeur de Jérusalem est D., Il rassemblera les exilés d'Israël" (Téhilim 147,2).

Le Métsoudot David explique :
lorsque vous verrez la ville de Jérusalem se construire avec des bâtiments, des constructions et des habitants, alors Il rassemblera tous les dispersés à Jérusalem des extrémités de la terre.

[ainsi lorsque nous marchons dans les rues de Jérusalem et que nous y voyons tant de constructions, nous devons percevoir cela comme un cri que le machia'h arrive très bientôt! ]

<-------->

-> Le prophète Zé'haria a parlé d'une vision d'un homme tenant un outil à mesurer. Lorsque le prophète lui a demandé où il allait, il a répondu : "Pour mesurer Jérusalem, pour voir sa largeur et sa longueur" (Zé'haria 2,1).
Selon les commentateurs, il s'agissait d'une vision prédisant des événements qui se dérouleraient à l'époque du machia'h. Pourquoi avait-il besoin de la mesurer?
Parce qu'il comparait la taille de la Jérusalem de l'époque de Zé'haria à celle de la ville qui s'agrandirait considérablement à l'arrivée du machia'h. En effet, à l'arrivée du machia'h (et peut-être en prévision de son arrivée imminente), Jérusalem connaîtra une grande expansion, comme on peut s'y attendre de la part de la plus grande ville du monde, qui sera au centre de l'attention de toutes les nations avant et après la venue du machia'h.

[même si tous les juifs retourneront en Israël et à Jérusalem, il y aura miraculeusement de la place pour tout le monde pour y résider confortablement. ]

-> Sur cette croissance, Zé'haria déclare aussi : "Jérusalem sera établie au-delà de ses murailles, en raison de la multitude de personnes et de bétail qui s'y trouvent. Et je serai pour elle une muraille de feu tout autour et je serai pour la gloire au milieu d'elle" (Zé'haria 2,8-9).
La guémara (Baba Batra 75b - avec le commentaire de Rachbam) interprète cela comme signifiant que l' "homme" [tenant un outil à mesurer] (qui était en réalité un ange de D.) reçut l'ordre de cesser de mesurer les murailles de la ville, car puisque la ville de Jérusalem allait s'agrandir autant, elle ne serait limitée à aucune zone déterminée.

Zé'haria a été informé que Jérusalem sera établie au-delà de ses murailles afin que tous ceux qui souhaitent venir y habiter le fassent et ainsi augmentent sa population de jour en jour.

Le 3e Temple

+ Le 3e Temple :

-> "À la fin des temps, la montagne de la Maison de D. (le Temple de Jérusalem) sera fermement établie comme le sommet des montagnes, et sera placée haut au-dessus des collines, et toutes les nations y afflueront. Beaucoup de gens iront et diront : "Venez, montons à la montagne de D. ... et Il nous enseignera Ses voies et nous marcherons dans Son sentier"." (Yéchayahou 2,2-3).

-> Sur "toutes les nations y afflueront" (vénaharou élav kol agoyim)
Rachi commente : "naharou (נָהֲרוּ) : toutes les nations se rassembleront comme un ruisseau vers le Temple, comme des rivières se rassemblant et coulant rapidement vers la mer.

Le Gaon de Vilna dit que ce flot de gens peut également représenter le moyen par lequel ils y parviendront, c'est-à-dire par les ruisseaux, les rivières, les océans et les mers.
Le mot nahar, littéralement "rivière", désigne non seulement un courant d'eau, mais aussi un flot de lumière.
Cela, explique le rabbi Samson Raphael Hirsch (sur Téhilim 34,6), signifie que la lumière spirituelle qui émanera de Jérusalem en ces jours-là attirera l'attention de tous, hommes et femmes, jeunes et vieux, juifs et non-juifs, et chacun ressentira l'incroyable attrait de cette lumière spirituelle.

<--->

-> Yé'hezkel fut emmené dans une vision prophétique pour voir le Premier Temple détruit. Comme il est dit : "Dans une vision divine, il me conduisit au pays ; il me fit descendre sur une très haute montagne, près de laquelle il y avait quelque chose comme la structure d'une ville au sud" (Yé'hezkel 40,2).
Rachi commente : cette "très haute montagne" est une référence au Mont du Temple à Jérusalem, qui, bien que haut aujourd'hui, sera considérablement plus haut aux temps messianiques.

<--->

-> Le Akédat Its'hak (50,1) explique que la construction du 3e Temple consiste bien plus que de simples plans de construction et une architecture solides.

La construction du 3e Temple nécessitera non seulement des compétences architecturales, mais aussi prophétiques. Un certain nombre de questions concernant l'emplacement précis du Temple et l'emplacement exact de nombreux éléments du Temple ne peuvent être déterminées que par la vision prophétique.
Par exemple, l'Autel ne peut être placé nulle part dans l'enceinte du Temple, sauf à l'emplacement exact où il se trouvait dans le Temple du roi Shlomo.
Lorsque le Second Temple fut construit après l'exil babylonien, l'emplacement de l'Autel a été révélé prophétiquement à Ezra.
Il en sera de même à l'ère messianique. Chaque élément du nouveau Temple devra être placé au bon endroit, ce que seul un prophète de D. peut nous révéler.

Le machia'h aura le pouvoir prophétique d'identifier l'emplacement précis de chaque élément du Temple. Lui et lui seul aura cette capacité et il utilisera ses sens pour localiser et établir chaque partie du Temple à Jérusalem. Personne d'autre qu'un grand prophète n'a ce pouvoir et cette capacité de faire cela.
[rav Lawrence Hajioff ]