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"Tous les juifs sont responsables les uns des autres."

[guémara Shavouot 39a]

A ce sujet, on a beaucoup à gagner à se rappeler le midrach suivant (Vayikra Rabba 5,6) :

" "Israël est une brebis pourchassée" (Yirmiyahou 50,17).

Israël est comparé à une brebis.
De même que lorsque l'un des membres de la brebis est blessé, tous ses membres ressentent la douleur, de la même façon lorsqu'une personne parmi Israël faute, tous les juifs le ressentent."

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-> De même, le midrach Yalkout Chimoni (n°276) écrit :
"Lorsqu'un mouton est frappé, le corps entier s'en ressent.
Il en est de même pour Israël : lorsqu'un particulier faute, le peuple entier est puni."

"Grande est la paix, car même si les Bnei d'Israël sont idolâtres, dès lors que la paix règne entre eux, tout se passe comme si D. leur disait : "Je ne peux vous punir, car la paix règne entre vous." "

[Béréchit Rabba 38,6]

"Juste avant que Rabbi Yo'hanan ben Zakaï ne meure, ses disciples lui réclamèrent sa bénédiction.

Rabbi Yo'hanan leur répondit : "Que votre crainte de D. soit aussi grande que votre crainte des hommes." "

[guémara Béra'hot 28b]

Par exemple, on peut être extrêmement méticuleux avec autrui car on craint de perdre de l'argent, mais on va être très cool vis-à-vis de la pratique des mitsvot (ex : attester de la cacherout d'un produit), en se disant que c'est pas si grave/important ...

"Commence par t'habiller toi-même avant d'habiller les autres."

[guémara Sanhédrin 18a]

On a tendance à vouloir "rhabiller" pour l'hiver autrui, sans chercher à se remettre en question, se pensant vêtu par de si belles qualités ...

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+ Supplément :

-> "Il est plus facile de donner un conseil aux autres, qu’à soi-même."
(Rabbi Na’hman de Breslev)

-> "Critiquer les autres, c’est du temps perdu que l’on aurait pu utiliser pour s’arranger soi-même."
(‘Hovot Halevavot)

-> "Corrige-toi en premier et ensuite tu pourras corriger les autres."
(guémara Baba Métsia 107b)

+ "Comment pouvons-nous concilier le verset : "La terre et tout ce qu’elle contient appartient à D. " (Téhilim 24,1) et le verset : "La terre qu’Il a donné à l’homme" (Téhilim 115,16) ?

Le 1er verset se réfère à la situation telle qu’elle est avant de faire une béra’ha (bénédiction), tandis que la seconde se situe après la béra’ha."

[guémara Béra’hot 35a]

Rabbi Tsadok de Lublin a dit : "Quelle est l’essence d’une béra’ha ?
C’est reconnaître que tout appartient à D. et que nous n’avons en notre possession que ce qu’Il nous donne. "

+ "La Torah dit : "Tu dois révérer D. " (Dévarim 6,13)
Ce qui inclut et sous-entend également de révérer les érudits en Torah. "

[guémara Baba Kama 41b]

Si nous ne révérons, ni ne respectons les érudits en Torah qui peuvent nous enseigner la connaissance de D., comment pourrons-nous jamais parvenir à révérer D. ?

[il y a un lien entre le respect que l’on accorde à un sage et l’importance que l’on va donner à ses paroles, à son comportement, …]

+ "Si une personne allume un feu et que quelqu’un d’autre ajoute du bois de sorte que les flammes s’étendent et détruisent un bien, celui qui a ajouté le bois est responsable du dommage parce que, sans combustible, le feu se serait éteint. "

[guémara Baba Kama 59a]

-> Lorsque des adultes interviennent pour séparer des enfants qui se battent, il est coutumier d’entendre les bambins hurler : "C’est lui qui a commencé ! "
-> Lorsqu’une fois adultes, nous observons d’autres adultes se battre ou des nations se faire la guerre, nous entendons la même proclamation juvénile : "C’est lui qui a commencé ! "

=> L’argument porte souvent sur qui en a été l’investigateur, comme s’il était toujours évident que l’investigateur est celui qui a tort.
Quelle est la vision de la Torah à ce sujet ?

La loi du Talmud, relative aux dommages par le feu (cf.citation ci-dessus), a une répercussion morale importante.
L’investigateur n’est pas obligatoirement responsable.
La responsabilité pour le dommage repose sur celui qui a fourni le combustible.

Le roi Salomon a dit : "Une douce réponse éloigne le courroux" (Michlé 15,1)
=> Ainsi, avant d’accuser quelqu’un pour sa colère, nous devons examiner le rôle que nous avons joué en l’ayant provoqué et attisée.

+ "Opprimer quelqu’un verbalement peut être une plus grande faute que de lui voler son argent. "

[guémara Baba Métsia 58b]

Faire une remarque blessante à quelqu'un ou causer de l'embarras en présence d'autres personnes, conduit généralement à donner à celui qui en est victime un sentiment profond de peine et de dépression.
Quand nous faisons perdre contenance à quelqu'un, est-ce un péché moins grave que de le priver de ses biens?

Lorsque nous prenons l'argent d'une personne, notre conscience peut nous tourmenter au point que nous voulions lui restituer sont bien, mais nous aurons moins tendance à nous sentir obligés de réclamer le pardon de quelqu'un pour des propos offensants ou insultants que nous lui avons adressés directement ou indirectement (on risque de se trouver des justifications, de remettre à plus et donc à jamais, ...)
La faute n'est pardonnée que lorsque le repentir est sincèrement exprimé à la personne concernée.

=> Tâchons de repasser au quotidien les événements de la journée, afin de vérifier s'il n'y a pas quelqu'un auprès de qui nous devrions faire amende honorable.

+ "Un des dires préférés de Rav était :
Le monde futur n'est pas comme ce monde.
Dans le monde futur, manger, boire, la maladie, les affaires, la jalousie, la haine et la compétition n'existent pas.
Au lieu de cela, les vertueux sont assis avec leurs couronnes sur la tête, appréciant la radiation de la présence Divine."

[guémara Béra'hot 17a]

"Applique-toi à écouter les paroles de tes maîtres de peur de passer à côté d'une perle."

[Midrach Chmouel]

Les paroles du Sage pénètrent le cœur et transcendent l'être lorsqu'elles sont écoutées attentivement.

Une parole anodine pour une personne, peut être une perle pour une autre, qui va lui ouvrir de nouveaux horizons positifs de vie ...

=> Ne loupons aucune perle de nos Sages, car c'est elles (mis en application) qui vont donner toute notre valeur ...