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"Ouvrez-moi la plus petite porte de téchouva, même de la taille d'un chas d'aiguille et Je l'agrandirai comme les portes d'un grand palais."  
[Chir haChirim Rabba]

Tout ce qu'il nous est demandé dans la téchouva (le repentir) est de faire le 1er pas et ensuite, D. nous assistera pour élargir le mouvement.

Le Rabbi de Kotsk d'expliquer :
"Mais, ce doit être un début approfondi.
Il peut être infime en proportion, mais doit pénétrer totalement la personnalité.".

[A l'image de l'aiguille qui fait, certes un tout petit trou en taille, mais qui est très pénétrant en profondeur.]

=> Un simple petit moment d’éveil spirituel est suffisant, mais il doit être sincère, pour pouvoir pénétrer chaque fibre de notre être.

"Quelle différence pour D. si l’animal est abattu par la gorge ou par la nuque?

[La réponse est que] les commandements ont été prescrits dans le seul but d’aider l’humanité à accéder à la perfection."

[Midrash rabba, Béréchit 44,1]

+ "Les pécheurs cesseront enfin d'être de la terre et les hors-la-loi ne seront plus." (Téhilim 104,35)

La guémara (Béra'hot 10a) interprète ce verset :
"Ce sont les péchés et le non-respect des lois qui seront éradiqués et pas les personnes qui les commettent."

Cette interprétation vient de Brouria, la femme de Rabbi Méïr, qui désapprouvait le fait que son mari priait pour que les méchants périssent.

Elle lui disait  :
"Ne prie pas pour leur mort, prie plutôt pour qu'ils modifient leur comportement.
Ce sont les péchés qui doivent être éradiqués et non les pécheurs."

Si l'on prie pour que les gens cessent de faire le mal, on en viendra à leur enseigner les conduites adéquates et à les aider à les appliquer.

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-> Selon le Zohar (I, 105a) : c’est une mitsva de prier pour les réchaïm pour qu’ils se reprennent et n’entrent pas au Guéhénam.

-> La Guemara (Béra'hot 12b) enseigne : quiconque a la possibilité de demander miséricorde pour quelqu’un d’autre et ne le fait pas est appelé un pécheur.

-> La guémara (Nedarim 40a) dit que quiconque ne rend pas visite à un malade, c’est comme s’il versait le sang.
Le Roch explique : C’est un grand mal, car s’il lui rendait visite il demanderait miséricorde pour lui, et il est possible que ce soit un moment favorable et que sa prière soit exaucée.

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-> Priez pour vos adversaires eux-mêmes afin que tout aille bien pour eux : voilà le vrai service de D.
[rabbi Mikhal de Zlotchov]

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-> Il faut savoir que ce qui détermine le bien et le mal, c'est la Torah, c'est à dire la Volonté d'Hachem.
Et si quelqu'un se trouve plus intelligent et pense qu'il faille préserver ces réchaïm que la
Torah demande d'abattre, non seulement il ne gagnera pas plus en bonté et gentillesse, mais au contraire, il deviendra cruel.
C'est ce que nos Sages enseignent : "Celui qui a pitié des réchaïm finira par être cruel avec les tsadikim". Car la véritable échelle de valeur est celle fixée par Hachem Lui-Même dans la Torah, et sûrement pas ce que l'humain imagine être.
[Ressissé Laïla]

"L’homme doit toujours parler avec douceur aux autres."
[guémara Yoma 86a]

Le Ram'hal écrit dans son Messilat Yécharim (chap.22) :
"Nos mots doivent exprimer l’honneur [que l’on porte à notre prochain] et ne pas être humiliant …"

"Parce que D. désirait accorder une faveur extrême à Israël, Il leur a donné la Torah et des lois en grande quantité."

[guémara Makot 23b]

Le fait qu'il y ait tant de mitsvot est un don/cadeau de D.

Nos Sages nous disent que l'accomplissement d'une mitsva entraîne une autre mitsva.
C'est une loi de la nature, comme un aimant attire le fer, une mitsva en attire une autre.

Faire une mitsva facile, absolument n'importe laquelle, et cela rendra l'observance des mitsvot plus ardues, bien plus aisée.

"Le péché bouche le coeur de l'homme."
[guémara Yoma 39a]

Le Maharal (Nétivot Olam 2 – chap.2) commente en disant :
"[Cette obstruction du coeur] rend la personne plus matérielle [plus tentée vers le matériel que le spirituel]."

"Celui qui se glorifie aux dépens de son prochain n'a pas droit au monde futur. " 

[Rabbi Yossi ben 'Hanina - guémara ‘Haguigua 10a]

"Une femme illumine les yeux de son mari, et le fait tenir sur ses jambes."

[guémara Yébamot 63a]

"Lorsqu'une personne parvient à son monde éternel, toutes ses actions terrestres sont énumérées devant elle."
[guémara Taanit 11a]

Rabbi Zoussia disait : "Si l'on me demande au jour du jugement :
Pourquoi n'as-tu pas été aussi grand que Moïse, que les prophètes, que les Sages du Talmud ou que le Baal Chem Tov?
Je ne me sentirai pas menacé.

Mais si l'on me dit : Zoussia, pourquoi n'as-tu pas été Zoussia?
Malheur à moi! Je n'aurai rien à répondre."

Toute personne est dotée d'un potentiel qui lui est propre.
Nous avons l'obligation de développer au maximum ce potentiel et sommes en mesure de le faire.

Il nous manque peut-être quelques atouts particuliers que possèdent certains et D. ne nous reprochera jamais de n'avoir pas réussi à réaliser ce que d'autres ont accompli.

Toutefois, nous serons tenus pour responsables de la non-réalisation de notre potentiel personnel.

La connaissance de soi est fondamentale, elle seule nous permet de nous épanouir pleinement.

++ Supplément :
Rabbi Zoussia disait aussi : "Si je pouvais faire en sorte d'être Avraham et qu'Avraham soit Zoussia, je ne le ferais pas.
Qu'aurait D. à gagner dans cela?
Il n'y aurait encore, de toute façon, qu'un seul Avraham et un seul Zoussia."

L'homme a été créé pour la gloire de D. et non pour la sienne.
Le rav Twerski pose la question suivante :
A quoi ressemblerai notre vie si tout ce que nous faisions n'était sincèrement motivé que par le seul souhait d'apporter plus de gloire à D., plutôt que par la recherche d'intérêts personnels?

Une bonne partie du stress et des pressions qui pèsent si lourdement sur nous, tant sur le plan émotionnel que sur le plan physique, serait grandement diminuée puisque notre sensibilité et notre amour-propre ne seraient pas en jeu.

=> L'ironie de la chose est qu'en détournant notre attention de notre intérêt personnel, nous atteindrons en fait le niveau ultime de ce que nous recherchons à titre personnel : la santé et le bonheur.

"Accoutume ta langue à dire : Je ne sais pas."
[guémara Béra'hot 4a]

Si quelqu'un "sait tout" déjà, il n'a aucune chance d'apprendre, si nous "savons tout" nous n'avons pas besoin de changer.

C'est une bonne chose chaque soir de réfléchir sur la journée qui vient de s'écouler.
"Ai-je appris quelque chose de nouveau aujourd'hui?"
Si la réponse à cette question est négative, nous devons admettre que nous avons laissé passer une opportunité

Prendre conscience de tout ce que nous ne savons pas constitue la voie royale qui mène à la connaissance et à la sagesse.

 

Source (b"h) : issu d'un dvar torah du rav Avraham Twerski