Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

‘Hanoucca s’apparente à Yom Kippour

+ 'Hanoucca s'apparente à Yom Kippour :

-> Le séfer Guédoulat Mordé'haï, cite le rav d'Alik qui dit, au nom des "hommes de sagesse", que la véritable "guemar 'hatima tova" a lieu à Hanoucca.
Il dit que seuls ceux qui comprennent les secrets de Hanoucca comprennent le lien entre la 'hatimah et Hanoucca, et le lien entre Hanoukka et Yom Kippour.

Il ajoute que la paraha Vayéchev est liée à Roch Hachana. C'est la raison pour laquelle nous lisons la Haftara qui contient les mots suivants : "Un shofar sera-t-il soufflé dans la ville et la nation ne tremblera-t-elle pas?" (Amos 3,6). [la mitsva de sonner du Shofar en ce jour]
La paracha Miketz est liée à Yom Kippour. Tout comme nous confessons nos fautes à Yom Kippour, nous lisons dans la parcha Miketz : "Je reconnais ma faute aujourd'hui (ét 'hata'aï ani masker hayom)" (v.41,9).

En outre, nous allumons des bougies à Hanoucca, tout comme à Yom Kippour. Les lumières de Hanoucca symbolisent la façon dont chaque juif peut atteindre le niveau que le Cohen Gadol atteint lorsqu'il allumé la ménora dans le saint des saints.
[il avait le droit d'y entrer un jour par an : à Yom Kippour. De même 'Hanoucca est un moment où l'on ressemble au Cohen Gadol dans le saint des saints, allumant les lumières de la ménora.
Nous n'avons aucune idée de la grandeur de ce moment. Par exemple, le rav Barou'h de Mezhibouzh disait : "[En apparence c'est] un juif simple, dans une petite ville, qui récite en silence une bénédiction (allumant sa 'hanoukia), mais [en réalité] il illumine tous les mondes". ]

Nous ajoutons également une nouvelle lumière chaque nuit pour représenter le comptage du Cohen : "a'hat vé'a'hat ..."

-> Le Tséma'h David voit l'idée d'un guemar din scellé à Hanoucca dans le verset : "Tachev énoch ad daka" (Téhilim 90,3) = Tu amènes l'homme au point d'écrasement, et Tu dis : 'Revenez, fils de l'homme' (chouvou bné adam) ".
Cela indique que l'on peut encore faire téchouva jusqu'à "daka" (דַּכָּא), qui a une guématria de 25, c'est-à-dire le 25e jour de Kislev.

<--->

-> Le séfer Abir Yaakov cite son grand-père, le rav Avrahom Yaakov de Sadiger, qui dit que Hanoucca est comme Roch Hachana et Yom Kippour. La seule différence est que ces jours-là, l'inspiration vient d'en-Haut, alors que pour 'Hanoucca, elle vient d'ici-bas.

<-------->

-> Le rav Barou'h de Mezhibouzh écrit que les 3 parachiot : Vayéchev, Miketz et Vayigach, que nous lisons pendant les semaines s'étendant de la moitié du mois de Kislev au début de Tevet (la fête de 'Hanoucca a lieu du 25 Kislev au 2 ou 3 Tévet).
On a pu voir : Haftara Vayéchev = Roch Hachana, et paracha Mikets = allusion à Yom Kippour.
Dans la Haftara de Vayigach, il est dit : "Et elle sera attachée dans ta main" (Yé'hezkel 37,17), ce qui est une allusion à Souccot, lorsque nous prenons les 4 espèces (arba minim) dans nos mains.

<-------->

-> b'h, voir aussi : La période de Tichri à 'Hanoucca : https://todahm.com/2017/09/27/la-periode-de-tichri-a-hanoucca

‘Hanoucca – tout le monde peut devenir plus lumineux

+ 'Hanoucca - tout le monde peut devenir plus lumineux :

-> A 'Hanoucca, non seulement Hachem fait preuve [de davantage] de bonté envers chaque individu, même s'il en est indigne, mais Il permet même à des personnes modestes de s'élever et de devenir saintes et pures.

Le Chem miChmouel écrit que pendant 'Hanoucca, on peut se connecter avec la sainteté et accepter de vivre une vie de sainteté à partir de maintenant, sur un plan plus élevé qu'on ne l'a jamais été [le restant de l'année], et on sera capable d'atteindre ce niveau.

<--->

-> 'Hanoukka est une période où chaque individu peut s'élever à de grands sommets, atteindre un niveau "au-dessus de la nature".

Le Chem miChmouel écrit que le mazal du mois de Tévet est "guédi" (Capricorne - chèvre). ['Hanoucca se terminant le 2 ou 3 Tévet ]
Une chèvre a tendance à sauter d'un endroit à l'autre. C'est ce qui s'est passé lors de la guerre des 'Hachmonaïm contre les grecs, lorsqu'ils ont dépassé les lois de la nature. Leur petit groupe a vaincu une armée massive et puissante d'une manière surnaturelle.

Par conséquent, cette période de l'année est un moment où l'on peut faire un tel saut (spirituellement parlant).
Si l'on accepte de servir Hachem de tout son cœur et de toute son âme, même si l'on n'est pas une personne digne, on recevra le pouvoir surnaturel de faire un tel saut.

‘Hanoucca – une période propice même pour les personnes indignes

+ 'Hanoucca - une période propice même pour les personnes indignes :

-> Le Tour (Ora'h 'Haïm 670) écrit que "Hanoucca" est un acronyme des mots " 'haonu kaf hé", ils se sont reposés le 25e jour (de Kislev).

Le rabbi de Radzvil (Ohr Its'hak) explique cela en citant le verset : "Parle à Aharon et à ses fils [les Cohanim] : ainsi (כֹּה - ko) que vous bénirez les enfants d'Israël" (Nasso 6,23).
Il explique le mot "ko" (כֹּה) en déclarant qu'un Cohen représente le 'hessed (bonté). Lorsqu'il bénit les juifs, il doit le faire comme un acte de bonté, même s'ils n'en sont pas dignes.
Ainsi, le verset dit que les Cohanim doivent toujours bénir les juifs "ainsi", peu importe qui ils soient, ou s'ils en sont dignes ou non.

En conséquence, le rabbi de Radzvil explique que le Tour dit que nous célébrons 'Hanoucca en commémoration du miracle qui s'est produit à cette époque. C'est pourquoi 'Hanoucca est une période propice.
C'est un moment propice pour que la nation soit traitée avec compassion, même si nous n'en sommes pas dignes.
Ainsi, à " 'hanou ka" = il résidera sur les juifs ('hanou) le כה (ka), c'est-à-dire la midda de 'hanina, de bonté et de miséricorde, et ce que nous en soyons dignes ou non.

‘Hanoucca est une période de téchouva

+ 'Hanoucca est une période de téchouva :

-> A 'Hanoucca, les portes de la téchouva sont ouvertes et que chacun peut se rapprocher [plus facilement] d'Hachem en se repentant pleinement.

-> Le rav Tsadok de Lublin (séfer Pri Tsadik sur 'Haonucca - ot 13) écrit :
" 'Hanoucca est le moment où une personne peut rectifier ses fautes et les transformer en mérites.
Si l'on ouvre une petite porte de téchouva, de la taille du chas d'une aiguille, et que l'on s'éveille au repentir, Hachem nous aidera à faire pleinement téchouva et à transformer nos transgressions en mérites".

<--->

+ Ne désespérez pas de faire téchouva :

-> La guémara (Shabbath 21a) déclare : "Si les lumières de 'Hanoucca s'éteignent, rallumez-les" (katva zakouk la - כָּבְתָה זָקוּק לָהּ).
Le rabbi de Zhemigrad (séfer 'Hemda Genouza) rapporte que le rav de Sanz expliquait un jour cette guémara à l'occasion de 'Hanoucca et qu'il disait que si quelqu'un a l'impression d'avoir commis de nombreuses fautes, cela pourrait l'amener à tomber dans le désespoir et à penser qu'il est trop loin pour faire téchouva.
Cependant, la guémara dit que même si l'on a l'impression que sa lumière spirituelle (interne) s'est éteinte, il est toujours possible de la rallumer.
Grâce aux lumières (nérot) de 'Hanoucca, on peut (plus facilement) faire téchouva et tout rectifier.

<--->

-> Le Sidour Lev Saméa'h écrit que les jours de 'Hanoucca sont un moment propice pour la téchouva, même pour ceux à propos desquels il est dit que la téchouva ne les aidera pas parce qu'ils ont annoncé qu'ils fauteraient et ensuite se repentiraient (guémara Yoma 8,9). [puisque la possibilité de faire téchouva par la suite les a motivés à fauter, alors leur téchouva n'est en principe pas possible ensuite. ]

Ceci est suggéré par le fait que les premières lettres des mots : 'hanoun hamarbé lisloa'h (qui signifient qu'Hachem désire pardonner les fauteurs) s'écrivent " 'hanou", ce qui est une allusion à Hanoucca.

‘Hanoucca & crainte du Ciel

+ 'Hanoucca & crainte du Ciel :

-> Le Sfat Emet (5634) écrit qu'à Hanoucca, les portes de la crainte du Ciel (yirat chamayim) s'ouvrent pour chaque juif.
La raison pour laquelle nous avons la mitsva d'allumer des lumières (bougies) est de symboliser qu'une fois les portes de la yirar chamayim ouvertes, nous sommes en mesure de recevoir la lumière de la Torah.

‘Hanoucca & ramener ceux qui se sont égarés spirituellement

+ 'Hanoucca & ramener ceux qui se sont égarés spirituellement :

-> Le Magen Avraham (Ora'h 'Haïm 670) écrit qu'il existe une coutume selon laquelle les enfants des personnes pauvres vont collecter des fonds de porte en porte pendant Hanoukka.

Le Sifté Tsadik écrit que lorsque le Magen Avraham fait référence aux enfants, cela peut être compris comme une référence à ceux qui sont "jeunes" dans le sens où ils ne possèdent pas beaucoup de mitsvot, parce qu'ils ont quitté le bon chemin. Ils sont pauvres dans le sens où ils manquent de sagesse pour faire ce qui est juste.

À l'occasion de Hanoucca, ils peuvent se présenter à la porte. Avec la mézouza d'un côté de la porte et la ménora ('Hanoukia) de l'autre, Hachem ouvre grand la porte pour ramener ceux qui se sont égarés.

Cette idée est illustrée par l'explication du 'Hidouché haRim sur les mots de la guémara (Shabbath 21a) selon lesquels les types de mèches et d'huile qui ne peuvent être utilisés pour Shabbath peuvent l'être pour Hanoucca. Il entend par là que même si certaines personnes ne peuvent être ramenées par la grande sainteté du Shabbath en raison de leur égarement, elles peuvent être ramenées par l'incroyable pouvoir de la lumière de 'Hanoucca.
C'est pourquoi 'Hanoucca est une période vraiment propice pour ramener ceux qui sont loin d'une vie de Torah (kirouv ré'hokim).

Kislev – Le mois du bita’hon

+ Kislev - Le mois du bita'hon :

-> Le mois de Kislev est une période où l'on peut s'améliorer dans la mida du bita'hon en Hachem.

Le rav Tsadok de Lublin (Pri Tsadik - Roch 'Hodech Kislev - ot 2) écrit que le nom "Kislev" vient du verset : "Si je mets mon espoir (kisli - כִּסְלִי) dans l'or" (Iyov 31,24), ainsi que dans : "Car Hachem sera votre confiance (kislé'ha - כִסְלֶךָ)" (Michlé 3,26).
Dans les deux cas, le mot signifie confiance ; ainsi, "Kislev" signifie avoir du bita'hon. Cela indique que le mois de Kislev est une période où nous devons travailler à améliorer notre bita'hon.

Il ajoute que le Arizal a dit que les 12 mois sont symboliques avec les 12 tribus (Shévatim) dans l'ordre dans lequel elles ont campé. Le mois de Kislev symbolise Binyamin, au sujet duquel il est dit : "Le bien-aimé d'Hachem habitera en sécurité (avec bita'hon)" (Vézot haBéra'ha 33,12).
Il est la tribu qui représente le bita'hon.

C'est au cours de ce mois que s'est produit le miracle de 'Hanoucca (la fête commence el 25 Kislev). Il s'agit d'un miracle surnaturel, contrairement au miracle de Pourim qui était plus proche d'un événement "naturel".
Le miracle de Hanoucca n'était pas du tout naturel. Quelques hommes ont gagné une guerre contre une immense armée. Leur arme était leur bita'hon, leur confiance en Hachem.

‘Hanoucca – Pourquoi pas un festin comme à Pourim?

+ 'Hanoucca - Pourquoi pas un festin comme à Pourim?

-> Nous récitons que les 8 jours de 'Hanoucca ont été établis "léhodot oul'allel" (pour Le louer et Le glorifier).
Le rav Henoch d'Alexander demande pourquoi la fête de 'Hanoucca a été instituée comme une période de louanges et de glorification d'Hachem, alors que Pourim a été instituée comme une période de festins et de réjouissances.

Il répond qu'à Pourim commémore la façon dont nous avons été sauvés d'un décret de destruction physique. Étant donné que ce décret s'appliquait à tous les juifs de la même manière, nous commémorons le salut par des festins et des réjouissances, ce qui est également possible pour tous les juifs.
[on se réjouit avec de physique (ex: nourriture), à l'image de notre sauvetage physique. ]

À 'Hanoucca, en revanche, nous commémorons la façon dont nous avons été sauvés d'un décret de destruction spirituelle. Ce décret ne s'applique pas de la même manière à tous les juifs, car il concerne chaque individu à son propre niveau de spiritualité.
C'est pourquoi nous célébrons avec le hallel et la hodaa (louange, remerciement à Hachem), ce qui est fait par chaque individu à son niveau.

<--->

-> Le 'Hidouché haRim répond à la question ci-dessus en disant que 'Hanoucca a été établi comme un moment pour le Hallel et la hodaa parce que c'est la principale force du peuple juif.
Plus une personne déploie d'énergie pour louer et glorifier Hachem, plus elle peut influencer tous ceux qui l'entourent à louer Hachem également.

[Pourim renvoie à notre sauvetage d'une destruction physique, et 'Hanoucca a un sauvetage d'ordre spirituel.
A 'Hanoucca, on met en avant le message que chaque action spirituelle a un impact sur tous les juifs.
En effet, chacune de nos louanges et remerciements à Hachem, peut allumer le coeur d'autre juif ailleurs dans le monde, l'influençant à louer également Hachem (effet domino garanti!).]

Les Cohanim ont gardé le secret de ‘Hanoucca

+ Les Cohanim ont gardé le secret de 'Hanoucca (selon le Yisma'h Moché) :

-> Le rav de Satmar (dans son Divré Yoel - 'helek 2 - ot 129) écrit que même si la guémara dit que 'Hanoucca n'a été établie comme fête que l'année suivant le miracle, les Cohanim avaient déjà accompli la mitsva des bougies de 'Hanoucca cette même année lorsque le miracle s'est produit.

Il s'appuie pour cela sur les paroles de son ancêtre, le Yisma'h Moché (paracha Térouma).
Le Yisma'h Moché cite le verset : "Mordé'haï savait tout ce qui s'était passé" (Esther 4,1), et explique que Mordé'haï était l'un des chefs de la Torah de la génération et qu'il savait à l'avance tout ce qui allait se passer, y compris le décret et les miracles. Il connaissait l'intégralité de la Méguilat Esther, telle qu'elle lui avait été transmise depuis le Sinaï, et l'incertitude et l'inquiétude ne provenaient que du reste de la nation.

Il en va de même pour 'Hanoucca. Les Cohanim savaient à l'avance tout ce qui allait se passer.
Ils avaient une tradition à ce sujet depuis Aharon haCohen. En fait, ils ont gardé les mitsvot de 'Hanoucca en privé pendant toutes les générations, même avant que les miracles de 'Hanoucca n'aient lieu.
Ils l'ont toutefois gardée cachée jusqu'à ce que l'histoire de 'Hanoucca se produise réellement.
Lorsqu'ils virent que le miracle de la fiole d'huile s'était enfin produit, ils comprirent que le temps était venu pour tous de faire savoir ce qu'ils avaient toujours su. C'est pourquoi, bien qu'ils n'aient institué la fête que l'année suivante, ils l'avaient toujours célébrée en privé, et cette année-là, ils l'ont célébrée en public.
Pour la première fois, ils ont allumé les bougies en plein air afin de faire connaître les miracles, ce qui est le but principal de la mitsva.

Nous pouvons utiliser cette idée pour expliquer les mots que nous récitons : "Allumer les bougies (nérot) dans la cour sainte". Nous pouvons dire que cela ne fait pas référence aux bougies de la Ménora dans le Temple.
Ils étaient retournés au Temple et avaient recommencé toutes les différentes parties de la avoda. Par conséquent, il est évident qu'ils ont rallumé la Ménora, et il n'y a aucune raison de mentionner spécifiquement qu'ils ont fait cette partie de la avoda.
En réalité, il s'agit plutôt des boguies de 'Hanoucca, qui ont été allumées en public, "dans la cour", pour la première fois.

Hachem nous aime davantage à chaque seconde

+ Dans les bénédictions de la lecture du Shéma Israël, nous trouvons le terme "ahava rabba ahavtanou" (Tu nous as aimés d'un grand amour).
Le rav Shimon Schwab écrit que le terme "ahava rabba", souvent traduit par "amour abondant", devrait en fait être interprété comme "amour toujours croissant". Chaque jour qui passe, l'amour qu'Hachem a pour nous grandit.
Ainsi, alors que les années s'enchaînent, que cela tant de siècles depuis notre délivrance d'Égypte et du moment où nous nous sommes tenus au mont Sinaï, actuellement Hachem nous aime plus que jamais.

<--->

=> On peut voir ce message dans l'allumage des bougies de 'Hanoucca.
S'il l'on peut dire : chaque jour nous allumons davantage de lumière, à l'image d'Hachem qui a chaque jour un "sourire", un "regard" plus lumineux d'amour pour Ses enfants adorés (les juifs).
Le yétser ara tend à nous persuader du contraire, d'à quel point nous sommes insignifiants, voir nuls par rapport aux anciennes générations si élevées spirituellement (en comparaison quelle joie a Hachem de nous).
Mais la réalité est différente : quoique nous puissions faire Hachem nous aime à chaque instant davantage que le précédent, Il est si fier et aime infiniment tout chaque juif, et cela sans exception, par le simple fait que c'est Son fils unique et adoré.

En allumant et en publiant cet amour extraordinaire d'Hachem pour tout juif, nous voulons également allumer en nous ces flammes d'amour fou pour le meilleur des papa, l'Unique : Hachem.
Fort de cette Vérité, on ajoute beaucoup de lumières et de joie à notre vie.