Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"Hachem désire le 7e jour [Shabbath], plus que toutes les autres actions qu'Il a pu faire [pendant les 6 jours de la Création]."
[Tsor haMor]

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-> Dans la amida de Cha’harit de Shabbath, nous disons : " 'hemdat yamim oto karata" = Hachem a appelé Shabbath : "le plus désiré parmi les autres jours".

-> "Vayékhal Elokim bayom achichi, méla'hto acher assa" (Le 7e jour, Hachem termina Son travail qu'Il avait fait - Béréchit 2,2)
Habituellement le mot : "vayékhal" (וַיְכַל) est traduit par : "Il termina". Ici, le Targoum Yérouchalmi le traduit par : vé'hamad = "Il désira". [Hachem désira le 7e jour]
Le Chem miChmouël explique la racine de כלה signifie : aspirer, désirer. [lien entre וַיְכַל et כלה]
Ainsi la phrase ""Vayékhal Elokim bayom achichi" décrit l'énorme amour et affection d'Hachem pour le Shabbath.

=> Le Chem miChmouël ajoute qu'une mariée est appelée כלה (kalla) car elle est désirée par son mari, qui aspire et est impatient du moment où il sera marié avec son âme sœur.
Hachem utilise le même terme pour décrire Son "désir" (si l'on peut dire) pour le Shabbath.
C'est à ce point qu'Hachem chérit et anticipe chaque Shabbath.

On doit se préparer pour Shabbath de la même façon que l'on se préparerait pour l'arrivée du plus grand Sage de la génération.
[rabbénou Bé'hayé - Vayéra 18,6]

‘Hanoucca – une fête éternelle

+ 'Hanoucca - une fête éternelle :

-> Lorsque l'un des petits-enfants de rav Moché Feinstein s'est marié, il a dit à son grand-père qu'il avait reçu une ménora de 'Hanoucca en argent, comme cadeau de mariage, mais qu'il espérait n'avoir jamais à l'utiliser.
Lorsque le rav Moché Feinstein a exprimé son embarras à propos de cette remarque, le petit-fils a expliqué que sa remarque était basée sur le midrach (Michlé 9,2) affirmant qu'après la venue du machia'h toutes les fêtes seraient annulées à l'exception de Pourim.
C'est pourquoi, il espérait que le machia'h arrive avant 'Hanoucca, de telle façon qu'il n'ait pas à utiliser la ménora.

Le rav Moché Feinstein lui expliqua que lorsque le midrach fait référence à Pourim, il inclut également 'Hanoucca, puisqu'ils sont tous les deux un même type de Yom Tov.
D'ailleurs, cette même explication se trouve dans le Séfer Maguid Mécharim, qui est le journal dans lequel rabbi Yossef Karo (l'auteur du Choulkhan Aroukh), a retranscrit les enseignements de Torah qui lui ont été transmis par un ange céleste.

Le Maguid Mécharim (fin de la paracha Vayakel) écrit que la raison pour laquelle les autres fêtes seront annulées après la venue du machia'h, est parce que les mitsvot associées à chaque fête ont pour objectif de soumettre notre yétser ara.
Puisque notre yétser ara sera éliminé à l'époque du machia'h, il ne sera alors plus nécessaire de réaliser ces mitsvot.
Cependant, les fêtes de 'Hanoucca et de Pourim sont principalement là pour offrir des remerciements et des louanges à Hachem pour nos délivrances miraculeuses.
Puisque nous continuerons à louer D. et à Le remercier même après l'arrivée du machia'h, les fêtes de 'Hanoucca et de Pourim ne seront jamais supprimées.

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-> Le rav Moché Sternbuch (Moadim ouZmanim - vol.2, chap.149) suggère que la fête de 'Hanoucca a été initialement instituée comme un moment de joie et où l'on offre des louanges à Hachem, et l'obligation d'allumer la ménora n'a été instituée qu'à une période bien plus tardive.
Aussi longtemps que le Temple existait, il n'était pas nécessaire d'instituer une obligation d'allumer une ménora [dans chaque foyer], puisque la Ménora dans le Temple servait comme le plus grand rappel du miracle qui s'est passé en ce lieu.
Ce n'est qu'après que le Temple a été détruit que nos Sages ont trouvé nécessaire que chaque juif allume une ménora dans sa maison, servant de souvenir éternel du miracle sur l'huile.

-> Après la destruction du Temple, nos Sages ont d'abord institué la mitsva d'allumer la ménora uniquement dans un lieu public (ex: à la synagogue), à l'extérieur, afin que le miracle soit bien publié (pirsoumé nissa).
[les gens pouvaient allumer chez eux, mais il n'y avait pas de mitsva à le faire]
Le Rivach (111) ajoute que plus tard, lorsqu'il est devenu dangereux d'allumer à l'extérieur, en raison des représailles du voisinage non-juif, alors nos Sages ont institué qu'il était suffisant que la ménora soit allumée à l'intérieur, ce qui permet de publier le miracle de 'Hanoucca dans son foyer.
C'est pourquoi nous allumons de nos jours les lumières dans la synagogue, afin de satisfaire l'exigence initiale de publier le miracle de la manière la plus publique possible.

De même le Kol Bo (Hilkhot 'Hanoucca) dit qu'on allume la ménora à la synagogue en souvenir de la Ménora qui était dans le Temple.
En ce sens, la Michna Broura (671:40) demande de placer la ménora au mur du sud de la synagogue, qui était le côté où se tenait la Ménora au Temple.
[de même qu'on rallumait les bougies de la Ménora si elles s'étaient éteintes durant la nuit, de même nous rallumons la ménora le matin à la synagogue. ]

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-> b'h, également sur ce sujet : ‘Hanoucca & la gratitude : https://todahm.com/2014/12/21/hanoucca-la-gratitude

-> L'homme se gardera d'abattre un arbre prématurément [littéralement : avant son temps], car cela nuirait au fait d'élever ses enfants.
[rabbi Na'hman de Breslev - Séfer haMidot - Enfants]

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-> De même qu'il est interdit de tuer un être humain, il sera interdit d'abattre un arbre fruitier avant son temps.
[rabbi Na'hman de Breslev - Séfer haMidot - Enfants]

Hachem a souhaité accorder aux juifs des mérites, et ainsi Il leur a donnés la Torah et les mitsvot.
Hachem a également voulu accorder aux juifs un goût de leur récompense spirituelle et du plaisir du monde à venir, et Il leur a donné le cadeau du Shabbath.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Ki Tissa]

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-> "Le Shabbath correspond à 1/60e du monde à venir" (guémara Béra'hot 57b).
Comme dans la cacherout, la quantité de 1/60e, est la mesure minimale permettant de ressentir quelque chose.

Le but des malheurs : que nous revenions vers papa Hachem

+ Le but des malheurs : que nous revenions vers papa Hachem

-> "C'est la voix de mon bien-aimé! Il frappe : ouvre-moi, ma sœur, ma compagne, ma colombe, mon amie accomplie" (Chir haChirim 5,2)

Nos Sages (Yalkout Chimoni Chir haChirim 988) nous enseignent que Hachem "frappe" dans un seul but : "Ouvre-Moi les portes de la téchouva et Je te sauverai".

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[en ce sens, la prière n'est pas là pour le besoin d'une maladie, mais c'est la maladie qui est là pour le besoin de la prière.
Hachem a très envie de nous entendre, et si ne le faisons pas naturellement alors Il doit le provoquer par un soucis.
D'où le conseil de nos Sages de prier avant d'avoir à être mis dans un situation le nécessitant.
De même avec la téchouva.]

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-> b'h, également : https://todahm.com/2018/10/10/souffrances-techouva

Le génie d'Avraham était de montrer aux gens à quel point ils sont déjà extraordinaires.
Par le fait de regarder l'étincelle de beauté et de bonté des individus, il leur montrait que le fait d'agir négativement n'est pas en adéquation avec leur véritable être [intérieur], et il les encourageait à revenir à leur essence pure.
[Chem miChmouël]

Les grecques croyaient dans la sainteté de la beauté ... les juifs croient dans l'opposé : la beauté de la sainteté.
[rabbi Jonathan Sacks (Covenant and Conversation - Vayakel 5779)]

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-> Pour les grecques ce qui était beau était saint ; pour les juifs ce qui est saint est beau.
[rabbi Ken Spiro]

Chaque juif, même s'il a beaucoup fauté et commis des péchés importants, doit avoir confiance que la parcelle Divine essentielle qui se trouve dans chaque juif reste encore en lui intacte et n'a pas disparu du fait de ses péchés.
Et même un tel homme doit dire chaque matin : "L'âme que Tu as placée en moi est pure" (néchama chénatata li téora).
Et quand il se repentira, il pourra la révéler.
[Sfat Emet]

Le meilleur conseil pour une personne afin d'être méritante dans le jugement est de devenir quelqu'un dont les gens ont besoin et qui comptent dessus.
[rav Israël Salanter]

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-> L'Alter de Kelm dit que le meilleur mérite que nous pouvons espérer avoir pendant les 10 jours de repentir, c'est de faire partie d'une communauté (tsibbour), d'être quelqu'un dont la communauté a besoin.
En ce sens, nous récitons les Séli'hot qui ne sont pas des prières dites par un individu, mais plutôt l'expression d'une téchouva de la communauté.
Le Rambam (Hilkhot Téchouva 3,4) décrit ces prières comme des prières récitées dans les synagogues, comme une réflexion de la nature communautaire.

L'alter de Kelm avait l'habitude de mettre une notice à l'entrée du talmud Torah de Kelm à Roch 'Hodech Elloul. Il y rappelait que le meilleur moyen de mériter un bon jugement est d'être une personne qui est utile et nécessaire à autrui.
En effet, le jugement n'est alors pas limité à son propre petit mérite, mais il doit prendre en considération le mérite de tous ceux qui ont profité de lui et qui ont dépendu de lui.

[ex: une personne qui a le sourire, qui a des mots positifs avec autrui, devient nécessaire, et cela peut lui empêcher de mauvais décrets qui pénaliseraient par ricochet tous ces gens a qui elle redonne la vie! ]

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-> Le verset (Vaét'hanan 3,23) nous dit que Moché a prié et supplié Hachem de lui permettre d'entrer en terre d'Israël.
Le Baal haTourim explique que Moché a supplié Hachem de répondre à ses prières par le mérite de : "J'ai encouragé et donné de la force au peuple d'Israël [en leur disant de ne pas avoir peur des rois ennemis - 'hizakti ét Israël], peut-être [que par ce mérite] Hachem va avoir pitié de moi [et répondra à ma prière - oulaï yéra'hem alaï]

Le rav Efraïm Eliyahou Shapiro dit que Moché aurait pu demander que sa prière (entrer en Israël) soit exaucée par le mérite des actions incroyables qu'il a pu faire durant sa vie.
Par exemple, Moché aurait pu demander à avoir sa prière réalisée par le mérite de nous avoir donné et enseigné la Torah? Par le mérite d'avoir été le dirigeant du peuple juif? ...
Cependant, parmi tous ces mérites énormes que Moché a pu faire, il a choisi le fait d'avoir renforcé et encouragé le peuple juif.

Il en résulte que les meilleurs mérites que nous pouvons acquérir pour sortir gagnant de notre jugement au Ciel, c'est d'être à l'écoute de notre prochain et de prendre soin de lui, de faire qu'il se sente aimé et important, ...
[parfois un "boujour", un sourire, ... peuvent faire des miracles]

[d'une certaine façon si tu traites ton frère juif comme un roi, alors Hachem te traitera royalement!]