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La mitsva d’être joyeux à Yom Tov = un excellent remède!

+ La mitsva d'être joyeux à Yom Tov = un excellent remède!

-> Le Séfer ha'Hinoukh (mitsva 488) écrit :
"La Torah déclare : "Vous vous réjouirez de vos fêtes" (véssamarta bé'hagué'ha - Réé 16,14).
Nos Sages (guémara 'Haguiga 8a) disent : "Réjouissez-vous de diverses manières", en mangeant de la viande, en buvant du vin, en revêtant de nouveaux vêtements, en donnant des fruits et des friandises aux enfants ..."
Nos Sages (guémara Pessa'him 109a) disent : "Il faut être heureux le jour de Yom tov, avec sa femme, ses enfants et les membres de sa famille ... Comment les rendre heureux?
Les hommes avec ce qui leur convient : du vin. Les femmes avec ce qui leur convient : de beaux vêtements."
La Torah nous oblige [également] à accueillir dans nos foyers les pauvres, les convertis et les personnes [socialement] faibles [afin qu'ils puissent également se réjouir avec nous le jour de Yom tov].

[C'est un besoin naturel pour] les gens d'être heureux de temps en temps. Ce n'est pas moins important que notre besoin de nourriture, de repos et de sommeil.
Hachem a voulu nous accorder à nous, Ses brebis [la capacité de transformer ce besoin naturel en mitsva], et il nous a donc ordonné d'être heureux pour Son nom ...
Hachem a établi plusieurs moments dans l'année comme yamim tovim pour se souvenir des miracles et de la bonté qu'Hachem a accompli pour nous, et à ces moments-là, Hachem nous a ordonné d'être heureux/joyeux.

Il s'agit là d'un excellent remède : être heureux au nom d'Hachem. Cela nous empêche de nous éloigner du bon chemin.
[plus nous faisons l'effort de développer des moments de joie totale avec papa Hachem, moins nous sommes tentés d'aller voir ailleurs car nous sommes comblés! ]
Quelqu'un qui réfléchit à ces questions, sans chercher à les réfuter, verra la logique de mes propos."

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-> Lorsqu'une personne est incapable d'être vraiment joyeuse, elle doit faire semblant de l'être extérieurement, et cela se transmettra à son intériorité.

Le Yisma'h Israël dit qu'un indice à ce sujet se trouve dans les mots : "Et tu seras seulement joyeux" (וְהָיִיתָ אַךְ שָׂמֵחַ - Réé 16,15). Les premières lettres de ces trois mots forment שוא (chav - pour de faux), ce qui signifie qu'une personne doit faire semblant d'être heureuse et éprouver une fausse joie, parce que la fausse joie finira par conduire à la vraie joie.

"Tout démarre de la nécessité de rectifier nos mauvais traits de caractère qui sont encore plus graves que nos fautes elles-mêmes."
[Rachach - Nahar Shalom]

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Le Rachach y explique également que les 4 sources de dommages de l'homme sont : l'orgueil, les paroles vaines, les plaisirs du corps et la tristesse. On s'efforcera donc de développer l'humilité, le silence, le retrait des plaisirs corporels et la joie constante.

Toutes les accusations des anges Accusateurs au tribunal céleste peuvent être annulées par nos prières de Yom Kippour.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Emor 23,32 ]

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-> Yom Kippour est unique en ce sens que l'on est obligé de prier 5 fois, ce qui correspond aux cinq niveaux de l'âme : néfech, roua'h, néchama, 'haya et yé'hida (Likouté Torah - fin paracha Pin'has).
Bien que la 5e prière, la Né'ila, conclue Yom Kippour, la journée entière est connue comme "une journée de 5 prières", indiquant qu'il y a un thème constant tout au long de la journée, et c'est cette cohérence qui apporte l'expiation.
[rabbi Moyshé Silk]

L’exil d’Egypte comprend tous les autres exils

La Délivrance (guéoula) d'Egypte est en quelque sorte la "couronne" des Délivrances.
Comme l'affirme le Zohar (paracha Vayakel), toutes les Délivrances futures émanent de la guéoula d'Egypte et y sont incluses.
[Guévourot Israël]

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-> La délivrance d'Egypte a été l'un des points les plus importants de l'histoire juive.
Non seulement elle était considérée comme la naissance physique et spirituelle de la nation juive (Maharal - Guévourot Hashem 59), mais elle sert aussi d'attestation du passé et de symbole de l'avenir.
En ce qui concerne le passé, Rabbénou Bé'hayé (Vaét'hanan 5,15) explique que les miracles qui se sont produits en Égypte, qui ont défié tous les aspects de la nature, ont clairement démontré que le seul qui pouvait effectuer une telle manipulation de la nature était Celui qui l'avait créée.
Pour ce qui est de l'avenir, le Maharal (Nétsa'h Israël 53) explique que la délivrance de l'Égypte sera le précurseur de la délivrance future en ce sens qu'elle servira de modèle à partir duquel la délivrance finale sera reproduite et imitée.

De plus, la fête de Pessa'h incarne la grandeur d'Hachem et sa maîtrise sur le monde entier.
C'est pourquoi, explique le Maharal (Guévourot Hachem 3), la délivrance de l'Egypte est constamment mentionnée (ze'her lé'yetsiat Mitsrayim) : dans notre Shéma biquotidien, dans de nombreuses mitsvot que nous accomplissons, et à l'occasion de chaque Shabbat et de chaque fête.
À ce titre, le Maharal décrit la sortie d'Egypte et Pessa'h, la fête qui le célèbre, comme "le fondement des fondements et la racine de toute chose", et plus particulièrement comme "c'est le fondement sur lequel repose toute notre émouna, notre fidélité à Hachem".
Dans cette optique, conclut le Maharal, les miracles en Egypte étaient équivalents, par leur magnificence, leur profondeur et leur importance, à la combinaison de tous les miracles qui pourraient un jour se produire.

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-> La guémara raconte que l'obligation de mentionner l'exode d'Égypte restera une obligation quotidienne jusqu'à ce que sa grandeur soit surpassée par la délivrance finale encore plus miraculeuse que nous vivrons à la fin des jours.
À ce moment-là, le miracle de la sortie d'Egypte jouera un rôle secondaire dans nos louanges à Hachem pour nous avoir sauvés en tant que nation.
[guémara Béra'hot 12b avec le Maharcha - 'Hidouché Aggadot]

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-> Bien que le peuple juif puisse être soumis et placé sous la domination d'autres nations à l'avenir, après avoir été délivré d'Egypte, le statut de la nation est devenu indépendant, un peuple à part entière qui existera toujours indépendamment de tout autre [nation].
Par conséquent, même si le peuple juif se retrouvait à l'avenir sous une domination étrangère et dans des pays étrangers, cela ne serait jamais que temporaire.
En fait, le Maharal (Guévourot Hachem 61) explique que non seulement leur indépendance spirituelle a été garantie pour toutes les générations, mais que le statut du peuple juif est devenu celui d'une "royauté", plus précisément, d'un "royaume de princes et d'une nation sainte" (Yitro 19,6).
Ainsi, non seulement le peuple juif a acquis une liberté éternelle à la suite de sa sortie d'Égypte, mais il est également devenu une nation élevée.

Si les nations du monde avaient reconnu à quel point elles bénéficiaient personnellement du Temple (qui est un canal du flux des bénédictions d'Hachem sur nous), elles ne l'auraient jamais détruit.
[midrach Bamidbar rabba 1,3]

Quand une personne énerve son prochain, si ensuite elle regrette et qu'elle implore son pardon, en général même si celui qui a été offensé lui pardonne, il ne reviendra pas à l'aimer autant qu'avant. Il restera une certaine trace dans son cœur.
Mais Hachem, si un homme faute envers Lui et qu'il se repente par la suite, Hachem aura pour lui encore plus d'estime et d'amour qu'avant.
[rabbi Moché Cordovero  - Tomer Dévora]

L'essentiel du repentir dépend d'un seul instant, où on décide d'abandonner ses mauvaises actions et ses défauts, au point même de prendre Hachem en Témoin de notre décision de revenir à Lui.
Ce seul instant a la force de réparer toutes les années passées dans les vanités, et de faire remonter des profondeurs du faussée tout ce qu'on a pu y faire tomber.
Sachons juste saisir ce seul instant!
[Arougat haBossem]

Notre jalousie détruit le Temple

+ Notre jalousie détruit le Temple :

-> La guémara Yérouchalmi (Yoma 1,1) enseigne :
Rabbi Yo'hanan ben Torta affirme : "On constate que le 1er Temple a été détruit parce que les juifs commettaient l'idolâtrie, l'adultère et le meurtre [les 3 péchés cardinaux qu'on ne saurait transgresser, fût-ce au prix de la vie].
Quant à l'époque du 2e Temple, nous savons qu'ils étudiaient la Torah avec zèle, ils observaient méticuleusement les mitsvot et possédaient tous les bons traits de caractère.
[Néanmoins, ils furent exilés] parce qu'ils étaient cupides et se détestaient entre eux sans raison ; et la haine sans fondement est une faute aussi grave que ces 3 péchés cardinaux".

-> Le Rama de Pano (Assara Maamarot) explique que leur haine sans fondement provenait de leur cupidité. Chacun était jaloux de la richesse et de la puissance de l'autre.

-> Le rav Yissa'har Teichtal enseigne :
"La guémara Yérouchalmi (Yoma 1,1) précise également que le péché de jalousie qui a prévalu à l'époque du 2e Temple, causa plus de destruction que les péchés du 1er Temple.
L'ennemi ne détruisit que le toit du 1er Temple, tandis que les murs demeurèrent debout.
Le 2e Temple en revanche fut entièrement dévasté jusqu'à ses fondations ainsi qu'il est dit : "Rasez-le! Rasez-le! Jusqu'à ses fondations" (Téhilim 137,7).
[le 1er Temple a été "rapidement" reconstruit, tandis que nous attendons toujours la reconstruction du 2e, ce qui témoigne de la gravité des fautes qui ont causé sa destruction]

Cette guémara conclut : "Toute génération qui n'est pas témoin de la reconstruction du Temple est considérée comme ayant causé sa destruction".
Autrement dit, puisque Satan danse toujours au milieu de nous sous forme de haine et de jalousie dans fondement, nous faisons perdurer l'exil et le Temple demeure en ruines. C'est donc comme si le Temple avait été détruit à notre époque.

Il faut prendre conscience de ce que nos Sages affirment.
Bien que les juifs du 2e Temple aient étudié la Torah avec assiduité et aient observé les mitsvot de façon méticuleuse, leur jalousie a causé plus de destruction que lors du 1er Temple, au point que même les fondations ont été anéanties.
Il en découle que ceux qui se trouvent des excuses pour encourager la jalousie, la haine et la division détruisent l'édifice d'Israël tout entier, et ce même s'ils étudient la Torah et observent les mitsvot.
Ils sapent les fondements de l'existence d'Israël et font perdurer l'exil.
Le roi David affirme à leur sujet : "Quand les fondations sont détruites, que peut accomplir le juste?" (Téhilim 11,3) = autrement dit de quelle utilité sont sa rectitude et son service de D. si ses actes conduisent à détruire les fondements et l'existence du peuple juif?"

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-> b'h, au sujet de la jalousie, voir par exemple : "La jalousie : c’est se détruire!" : https://todahm.com/2019/01/12/la-jalousie-cest-se-detruire

Du jour où le Temple fut détruit, il fut décrété que les érudits de la Torah étudieraient dans la souffrance, la pauvreté et le désarroi afin qu'ils prient pour la venue du machia'h.

[cf. Tana déBé Eliyahou 4,4 ; Yalkout Chimoni 1,1391.
Ce midrach est cité dans le Kol Yaakov, et rapporté par le rav Yissa'har Teichtal]

Le fils de David (le machia'h) viendra soit dans une génération totalement innocente, soit dans une génération totalement coupable.
[guémar Sanhedrin 98a]

-> Le machia'h viendra soit "dans une génération totalement innocente" = qui s'est repentie par amour de D. , "soit dans une génération totalement coupable" = qui s'est repentie par crainte de D.

Le mot : 'hayav (coupable - חייב) peut être divisé en חי יב soit : 18 × 12, ce qui équivaut à 216, la guématria de יראה (yir'a - la crainte).

216 est aussi la guématria de גבורה (guévoura - la stricte justice).
Le repentir, que ce soit par amour ou par crainte de D., modère l'Attribut Divin de stricte justice.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada]