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Lorsque tu t'aperçois que l'humilité s'est répandue dans le monde, attends-toi à la venue du machia'h.
[rabbi Na'hman de Breslev - Séfer haMidot - anava]

-> Le Ménorat haMaor ajoute qu'alors, les humbles seront salués comme les vrais héros de l'humanité, car il est écrit : "lorsqu'Hachem accordera Sa faveur à Sa nation, Il glorifiera les humbles au temps du salut" (Téhilim 149,4).

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-> "L'humilité est l'échelle qui mène aux hauteurs sublimes.
Rappelle-toi : il n'existe aucune parure aussi somptueuse que l'humilité."
[Rambam]

-> [L'humilité : ] cette qualité est la plus précieuse de tous les traits de caractère.
[Ramban - Iguéret haRamban]

-> Rabbi Moché Cordovero (Tomer Dvora - chap.2) voit également dans l'humilité une clé permettant d'accéder à l'ensemble des qualités.

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-> "Sur les talons de l'humilité marche la crainte d'Hachem" (Michlé 22,4)
C'est grâce à l'humilité que la crainte de D. grandira dans ton cœur.
[Ramban - Iguéret haRamban]

-> Le rav Avraham 'Haïm Feuer commente :
L'homme arrogant nourrit des illusions d'auto-suffisance et de puissance indépendante.
L'homme authentiquement humble admet que D. est sa seule vraie source de force. Il abandonne son moi indépendant à D. et cherche à faire coïncider sa volonté avec celle de son Créateur.

-> Le Rambam (Hilkhot Yessodé haTorah 2,2) écrit :
Comment l'homme acquiert-il amour et crainte de D.?
Lorsqu'il contemple l'œuvre de D. et analyse Ses incroyables et merveilleuses créations, il contemple la sagesse de D. qui n'a ni mesure ni limite.
Il se sent immédiatement submergé d'amour et d'admiration envers ce D. qu'il désire ardemment connaître.
De telles pensées l'emplissent d'un sentiment profond de respect ; il se recroqueville à l'idée de n'être qu'une frêle créature devant Hachem, source de sagesse parfaite.
Comme le dit le roi David : "Quand je contemple les Cieux, l'ouvrage de Tes doigts, la lune et les étoiles que Tu as mises en place ... qui est ce frêle humain pour que Tu te souvienne de lui? Et qu'est le fils de l'homme mortel pour que Tu te soucies de lui?" (Téhilim 8,4-5).

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-> Le rav Yé'hezkel Levenstein (Kovets Si'hot) précise que l'humilité ne doit jamais être confondue avec la timidité.
L'homme timide, qui cherche sans cesse à plaire, agit par faiblesse (manque de confiance en soi) et non par force.
L'esprit authentiquement humble est un esprit exalté. Son sentiment de sécurité lui permet de comprendre que seul et sans D., son existence serait insignifiante. Mais au fur et à mesure qu'il se rapproche de son Créateur, son cœur déborde de calme.

[une personne humble va se sentir être importante en développant sa conscience de l'importance infinie d'Hachem, car elle a une partie divine en elle. Tandis que le timide va vouloir grandir son "moi je" interne, parfois au détriment d'Hachem, préférant "écraser" D. pour pouvoir mieux assouvir son besoin de se sentir grand.]

-> Le rav Yossef Leib Bloch enseigne :
On peut fort bien atteindre les sommets de succès tout en restant humble. L'humilité dépend avant toute chose de la référence que l'on choisit.
Si un homme de 1m60 se compare à un homme de 1m50, il pourra se féliciter de sa haute stature. Mais s'il considère la hauteur du soleil, 150 millions de kilomètres au-dessus de lui, sa taille lui paraîtra négligeable.

De même, les hommes ne se sentent fiers que lorsqu'ils se comparent à des hommes plus petits.
Celui qui se compare au Créateur infini et éternel prend vite conscience de sa propre insignifiance relative.
"Moché était excessivement humble, plus que tout homme à la surface de la terre" (Béaaloté'ha 12,3) : pourtant il ne pouvait pas ignorer sa propre grandeur.
C'est donc précisément parce que Moché avait atteint une telle proximité de D., qu'il était plus humble que tout autre homme sur terre.
Notre grandeur en tant qu'individus dépend peut-être de notre faculté à percevoir la présence de notre Créateur, et à faire de cette ultime référence une réalité pour nous.

[l'humilité est donc de s'identifier à notre partie Divine qui est illimitée, et non à notre partie physique qui est limitée.
Nos Sages nous disent que si on avait conscience de la grandeur d'avoir une partie de D. en nous, alors tout le reste serait négligeable en comparaison.
Ils nous enseignent : "Celui qui regarde les autres de haut trahit son incapacité à comprendre la vraie grandeur de l'homme".
D'une certaine façon plus on connaît et couronne Hachem en le faisant grand, alors plus par ricochet nous sommes grands/importants de par notre lien avec D.
Nous avons alors cette dualité : nous sommes infiniment énormes, totalement finis (car totalement dépendant de D.)]

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-> Selon le Ram'hal (Messilat Yécharim - chap.22), bien que chaque individu ait été doté de facultés uniques par Hachem, il n'a pas lieu de s'en enorgueillir outre mesure (qui dit plus de capacités, dit plus de responsabilité).
Il écrit :
"Le riche peut se réjouir de son sort, mais doit en même temps aider ceux qui sont dans le besoin. Le fort doit aider le faible.
Le monde est semblable à une grande maisonnée où diverses tâches sont assignées à de nombreux serviteurs. Chacun doit accomplir la tâche qui lui est attribuée pour que les affaires et les besoins de la maison soient correctement gérés. Il n'y a là aucune place pour la fierté.
[...]
Le roi David réagissait devant la bonté de D. en disant : "Comment puis-je rendre à Hachem toute Sa bonté envers moi?" (Téhilim 116,12)."

-> Le Ram'hal (Messilat Yécharim - chap.22) écrit également :
Tout d'abord, même l'esprit le plus fin est imparfait et capable d'erreurs. Même le sage le plus accompli se trompe.
Deuxièmement, l'homme n'a pas réellement de mérite à être doué ; celui qui en sait plus que les autres, ne fait que suivre les volontés de sa nature et n'est guère différent de l'oiseau dont la nature est de battre des ailes et de voler ...
L'homme n'est sage que parce qu'il est dans sa nature de l'être ...
Il n'y a aucune place pour la fierté dans la sagesse. Si l'on a acquis des connaissances, il faut plutôt se sentir obligé de les partager avec ceux qui en ont besoin. Comme le déclare Rabbi Yo'hanan ben Zakaï (Pirké Avot 2,9) : "Si tu as appris beaucoup de Torah, ne t'en félicite pas, car c'est dans ce but que tu as été créé".

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-> "C'est Hachem qui rend pauvre et prospère, Il abaisse et relève à Son gré" (Chmouël I 2,7).

-> "Hachem est Juge, Il abaisse l'un et élève l'autre" (Téhilim 75,8).

-> Le midrach (Bamidbar rabba 22,7-8) rapporte les paroles de Rabbi Chimon ben Halafta : "Depuis [les 6 jours de la Création] et jusqu'à aujourd'hui, D. fabrique des échelles sur lesquelles Il fait descendre un homme tandis qu'il en élève un autre".

-> Selon le midrach (Bamidbar rabba 22,6), lorsqu'on attribue notre fortune à notre propre zèle, elle devient un poison spirituel. A l'inverse, lorsqu'on reconnaît que nos richesses sont un don de D., alors notre fortune devient réellement une bénédiction Divine.

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-> "Considère 3 choses et tu éviteras le péché : sache d’où tu proviens, où tu aboutiras et devant qui tu es appelé à rendre compte. D’où tu proviens : d’une goutte putride ; où tu aboutiras : dans un lieu de poussière, de vermine et de vers ; et devant qui tu es appelé à rendre des comptes, devant le Roi des rois, Hachem" (Pirké Avot 3,1)

-> Le Ram'hal (Messilat Yécharim - chap.23) explique :
Toutes ces pensées réduisent la fierté et favorisent l'humilité.
Lorsque l'homme médite sur son origine matérielle et ses débuts peu glorieux, il ne peut en tirer aucune fierté ...
La position de l'homme est comparable à celle du gardien de cochons parvenu à la noblesse : il lui sera impossible de devenir arrogant aussi longtemps qu'il se souviendra de son passé.

-> "Sois excessivement humble d'esprit, car la fin prévisible de tout homme mortel, c'est le ver" (Pirké Avot 4,4).
Le Ram'hal commente : "L'homme a du mal à s'écarter l'illusion d'être immortel. Mais c'est dans la mesure où il y parviendra qu'il atteindra l'humilité".

-> Le rav Mordé'haï Gifter commentait la recommandation de nos textes mystiques de préparer son tombeau de son vivant afin de prolonger nos jours de vie :
en effet, lorsque sa mort commence à devenir une réalité tangible, l'homme se montre alors plus enclin à améliorer la qualité spirituelle de ses jours, ce qui lui vaudra une vie plus longue.

-> La guémara (Béra'hot 5a) nous donne des conseils pour lutter contre son yétser ara (étudier sérieusement la Torah, lire le Shéma Israël), et en dernier recours dit : "qu'il se représente le jour de sa mort, cette vision aura assurément raison de l'attrait du mal.

-> Le rav Israël Salanter (Ohr Israël - chap.26) écrit : Rien ne convainc plus facilement un homme de sa propre fragilité que la contemplation de sa condition inévitable de mortel.

[d'une certaine façon dans tout orgueil, dans toute colère, il y a une certitude personnelle que nous sommes immortels, et que du coup cela vaut la peine de se prendre la tête.
En ce sens selon le rav Salanter : Une personne humble accepte sereinement les désagréments de la vie.]

-> b'h, voir également : https://todahm.com/2020/07/21/14341-2

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-> Le Ram'hal (Messilat Yécharim - chap.25) écrit :
Il faut être constamment conscient du fait que la Présence Divine se trouve partout, et que Hachem observe tout et tout le monde, les grandes choses comme les petites. Rien ne reste caché à Ses yeux ...
Lorsqu'on vit réellement avec cette conscience, on éprouve une crainte authentique. On craint sincèrement d'agir en contradiction avec les désirs du Tout-Puissant.

-> Le Ram'hal (Messilat Yécharim - chap.25) soutient :
"La conquête de la gloire est le moteur essentiel de l'homme. Plus que d'argent, de pouvoir ou de plaisir physique, l'homme a soif d'honneur."

Ler Ramban en explique la raison : L'homme peut "acheter" la gloire extérieure superficielle, mais la vraie gloire, ce délice le plus convoité, reste en la possession d'Hachem Lui-même.
Comme c'est le propre de la nature humaine de rechercher ce qui est inaccessible, c'est la gloire qui est la chose la plus convoitée par les mortels.

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-> Hachem a dit à Israël : "Mes fils! Je vous aime car même lorsque je fais pleuvoir les louanges sur vous, vous évitez de vous grandir par déférence envers Moi" [guémara 'Houlin 89a]

Celui qui recherche désespérément l'attention d'autrui ne s'est pas encore trouvé ; il n'est pas conscient de sa vraie valeur. Faute d'estime de soi, il dépend de l'opinion des autres.
Il a faim de leurs louanges, car sans leur appréciation il se sent indigne. Quand les gens lui refusent leurs applaudissements, il se retrouve impuissant, et se montre donc hostile et agressif.
[rav Chlomo Wolbe - Alé Chour - vol.1 p.42]

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-> Le rav 'Haïm Chmoulévitz (Si'hot Moussar - maamar 17) rapporte :
j'ai observé un curieux phénomène chez celui qui recherche la gloire : s'il constate qu'une personne le désapprouve, fût-elle insignifiante, il en éprouve une telle vexation que tous les honneurs gagnés jusque là lui semblent sans valeur. Même au fait de sa gloire, celui qui recherche les honneurs est sensible à tout manque de respect qu'il estime mériter.
Contrairement aux désirs physiques qui ont des limites, le désir de reconnaissance n'a pas de vraies limites, il ne peut jamais être complètement assouvi.
De fait, puisque la soif d'honneurs provient d'un manque intérieur d'estime de soi, aucune louange extérieure ne pourra réellement l'épancher.
Ainsi, tandis que l'homme humble peut accéder à la sérénité, celui qui recherche les honneurs et la reconnaissance se condamne à une vie de frustration.

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-> Le 'Hovot haLévavot (5,5) développe l'idée que l'homme serein parvient à vaincre l'arrogance et à atteindre finalement la vraie humilité, où son estime de soi lui vient uniquement de lui-même, et non fluctuante au gré des louanges ou insultes d'autrui.

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[tout cela implique d'abandonner la définition du "moi intérieur" que la société environnante nous laisse croire.
Si j'identifie l'essentiel de mon "moi intérieur" comme étant le spirituel, comme une partie Divine unique, pure et parfaite, que je me vois comme un enfant infiniment aimé par papa Hachem peu importe mes actions, ... alors plus je travaille sur ma réelle importance interne par rapport aux 'yeux' d'Hachem, le boss des boss, alors moins j'ai besoin de rechercher à être important aux yeux de simples mortels.
Selon le Zohar la plus grande joie est la conscience d'être juif. Plus on développe notre fierté d'être juif, plus aucune mauvaise nouvelle ne peut nous impacter car la joie/fierté du fait d'être juif la surpassera toujours.
D'ailleurs, de façon inconsciente les non-juifs nous traitent de "sale juif", et c'est leur façon d'évacuer la terrible frustration de ne pas être juif. [comme quelqu'un qui dirait en dernier argument : "de toute façon tu n'es qu'un abruti!"]
(le Kouzari affirme qu'il y a 4 catégories dans ce monde, chacun ayant davantage de capacités : les minéraux, les végétaux, les animaux, les êtres vivants (non-juifs), et les juifs).
Plus nous avons conscience de notre grandeur, plus nous prenons conscience des incroyables outils à notre disposition, et plus nous devons agir en responsabilité pour en faire bon usage (ex: l'importance de chaque mot prononcé par un juif à la différence des non-juifs).]

Le monde à Venir nous est actuellement incompréhensible

+ Le monde à Venir nous est actuellement incompréhensible :

-> Le Séfer haYachar (chap.12) nous explique cela par le biais d'une parabole :
Ce monde-ci peut être comparé à une caverne creusée profondément sous le sol et coupée de tout contact avec la surface. Les hommes qui habitent cette grotte souterraine ne connaissent que leurs murs et leurs sombres tunnels. Leur concept de réalité est fondé sur leur environnement restreint.

Imaginez la stupéfaction et le bouleversement de ces habitants des grottes s'ils sortaient de leur confinement pour apercevoir de vastes étendues de terre, les montagnes et les flots agités de la mer, toutes ces innombrables merveilles de la nature. Comme ils seraient éblouis par l'éclat du soleil, des étoiles et du ciel infini.

Les humains confinés sur cette terre sont ainsi comparables à ces hommes des cavernes qui ne conçoivent pas la réalité.
Ce n'est que lorsqu'il meurt que l'homme sort de sa caverne terrestre pour apercevoir la splendeur éternelle du Vrai monde : le monde à Venir.

"Un bon caractère est une condition préalable à l'accomplissement des 613 mitsvot ...
Se laisser aller à un mauvais caractère est donc beaucoup plus sérieux que transgresser un commandement ...
Il faut être plus attentif aux mauvais réactions qu'à l'observance des commandements positifs et négatifs."
[rav 'Haïm Vittal]

+ Quand un homme construit une maison, il place au préalable de grandes pierres sous la terre en tant que fondation. Toute sa construction reposera sur ces pierres, même si elles sont sous terre.
De même, un homme ne peut s'élever et se construire spirituellement que grâce aux chutes et aux moments d'épreuves où il s'est senti même plus bas que terre. Ce sont ces chutes qui sont ses fondations.
[Beit Yaakov]

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-> Quand une personne commence à suivre le chemin de la Vérité, il ne cesse d'être éprouvé du Ciel par de nombreuses difficultés physiques, matérielles, morales, spirituelles, ...
Mais la Torah enjoint de ne pas se décourager en pensant que ses efforts sont vains, car ces épreuves sont des Bontés Divines, pour le pousser à se renforcer encore plus.
Il en est ainsi pour quiconque désire suivre la vérité.
[Zikhron Chmouël]

+ C'est comparable à quelqu'un qui est capable d'amasser des centaines de milliers [d'euros] en un seul jour, mais qui gâche cette opportunité pour [plutôt] gagner à la place un seul centime.
C'est évidemment une énorme folie : de perdre des centaines de milliers [d'euros] pour avoir à la place un seul centime.
Il en est de même lorsqu'un juif est engagé dans la Torah et les mitsvot, qu'il impacte tous les mondes et qu'il attire des forces de vie spirituelles sur toute la Création. A quel point serait-il stupide alors de perdre son temps et de s'engager dans les plaisirs de ce monde?
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Pourim]

Celui qui n'a pas fait d'efforts pour réparer ses traits de caractères (midot) est comme un aveugle n'ayant jamais vu de lumière de sa vie.
[rav Israël Salanter]

L’homme humble

+ L'homme humble (par rabbi Moché Cordovéro) :

-> L'homme humble est celui qui s'exprime semblablement avec la bouche et le cœur. Il ne parle pas d'une chose avec sa bouche et pense le contraire dans son cœur.

L'homme humble est apprécié de tous, il est aimé des petits comme des grands, il est doté d'une patience pour chacun d'entre eux.

L'écoute de l'homme humble est pure. Il n'écoute pas de parole interdite ou de parole honteuse, mais seulement des paroles bénéfiques et pures.

Les yeux de l'homme humble sont saints. Il ne regarde pas là où il n'en a pas besoin, et ne se mêle pas de ce qui ne le concerne pas.

L'homme humble est miséricordieux avec chaque créature.

L'homme humble ne se met jamais en colère. Son visage brille. Il est toujours joyeux de ce qui lui arrive et n'exprime jamais de malédictions ou d'insultes.

Il est rapporté par nos Sages que le Satan n'a aucune emprise sur un tel homme et ne peut l'atteindre, ni le léser, ni le dominer, d'aucune façon que ce soit.

[rabbi Moché Cordovéro - Tomer Dvora]

Un homme affairé à la Torah et aux mitsvot dans ce monde ici-bas, crée par leur intermédiaire un vêtement spirituel pour son âme dans le monde à venir.
[Zohar Béréchit 66a]

-> Le 'Hida écrit à ce sujet :
Dans ce monde-ci, la règle générale est que les gens ont honte de sortir à l'extérieur avec des vêtements déchirés ou sales.
S'il en est ainsi, n'auront-ils pas honte dans le monde futur lorsque leur âme sera revêtue de vêtements sales et déchirés en présence de toutes les âmes des tsadikim?
Les anges se moqueront d'eux à cause de leurs fautes et de leurs "vêtements insalubres".

Le Mont Sinaï était plus petit et plus bas que toutes les autres montagnes. Il n'aurait jamais pu ''imaginer'' que la Torah soit donnée sur lui. Et pourtant, Hachem donna la Torah précisément sur lui.
Par cela, Hachem veut nous enseigner que la Présence Divine continue à résider même avec ceux qui sont à de très bas niveaux.
Que personne n'imagine qu'Hachem l'a abandonné.
[Beit Aharon]