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Le monde a été créé pour le peuple juif, Sa nation sainte [qui accomplit la Torah - voir Rachi Béréchit 1,1].
Toutes les autres nations, qui sont occupées à d'autres choses, sont secondaires par rapport à cet objectif principal.

... le but principal de la Création est la sainte nation d'Israël, et par ce qui sort de notre bouche on est capable d'éveiller/susciter la miséricorde envers le peuple juif, d'influencer Hachem pour qu'Il accorde la générosité de Ses bénédictions de réussite et de tout bienfait sur le peuple juif.
[...]

Puisque seul le peuple juif a été choisi par D., il n'est pas permis de parler de lui de manière désobligeante. Au contraire, il faut en parler favorablement.

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Bo 13,1-2&4]

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=> Le peuple juif est le centre de la création ; nous devons donc veiller à utiliser notre pouvoir de parole essentiellement pour susciter la miséricorde de D. à notre égard.

La émouna comporte deux parties.
La première est qu'une personne doit croire avec une émouna absolue que D. précède tout le reste et que tous les mondes sont vitalisés et ont été créés par Lui.
Deuxièmement, une personne doit également croire que la nation juive est proche de D. et que chaque juif est capable de L'influencer par ses prières.
Les deux jambes de l'homme [lui permettant d'être débout, d'évoluer] correspondent à ces 2 types de émouna.

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Bo 12,9]

Le peuple juif est appelé "premier" (réchit) parce qu'il a été le premier dans les pensées d'Hachem lorsqu'Il a créé le monde (midrach Béréchit rabba 4,4) ; tous les mondes ont été créés pour le peuple juif, comme l'enseignent nos Sages : "Le terme "Au commencement" (béréchit) implique que D. a créé le monde pour le peuple juif, qui est appelé "le premier" (réchit) de Ses produits" (voir Rachi Béréchit 1,1).
[ la lettre beit de "au commencement" (בראשית) se comprend comme "au moyen de" ou "pour l'amour de", et le mot pour "commencement" (ראשית) signifie également "le premier". ]

Les juifs sont appelés la première pensée primordiale de D., c'est-à-dire la raison pour laquelle Il a créé le monde, et Hachem est fier d'eux, comme le dit le verset : "Israël en qui je me glorifie" (Yéchayahou 49,3).

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Vaéra 8,5-6]

Les juifs – la nation bien-aimée d’Hachem

+ Les juifs - la nation bien-aimée d'Hachem :

-> Esther dit : "Tu es le Saint, trônant au milieu des prières d’Israël. " (ata kadoch yochev téhilot Israël - Téhilim 22,4).
Elle voulait ainsi rappeler la bonté dont Hachem a fait preuve à l'égard des Bné Israël depuis qu'il nous a choisis comme Sa nation préférée et qu'Il nous a élevés au-dessus des autres peuples.

Le choix des mots qu'elle utilise pour qualifier Hachem de "Saint" et de "trônant au milieu des prières d'Israël" peut être compris sur la base de la guémara ('Houlin 91b), qui affirme que les anges prononcent le nom d'Hachem après trois mots, comme il est écrit : "Les anges s'appellent l'un l'autre et disent : "Saint, saint, saint, Hachem des armées "(Yéchayahou 6,3), alors que les juifs prononcent Son Nom après seulement deux mots, comme il est écrit : "Shéma Israël, Hachem est notre D., Hachem est Un" (Vaét'hanan 6,4).
De plus, lorsque nous faisons des bénédictions, nous nous adressons directement à Hachem : "Béni sois-Tu" (barou'h ata), alors que les anges s'adressent à Lui à la troisième personne : "Bénie soit la gloire d'Hachem depuis son lieu" (barou'h chem kévod Mal'houto).
Cela aussi est un signe de l'amour particulier qu'Hachem porte aux Bné Israël, qui transcende son amour pour toute autre création.

Le midrach (Bamidbar rabba 12:3) affirme également que Hachem a choisi d'habiter parmi les juifs, alors que "les Cieux et les Cieux supérieurs au-dessus des Cieux ne peuvent Te contenir" (achamayim ouchémé achamayim lo yé'halkélouhou - Divré haYamim II 2,5).
Hachem a, pour ainsi dire, "contracté" Sa gloire afin d'habiter parmi les juifs, dont il est écrit : "Il habite dans l'abri caché du Suprême" (Téhilim 91,1).

Nos Sages (Yérouchalmi Taanit 2:6) nous disent également que les descendants d'Avraham, d'Its'hak et de Yaakov sont appelés "Israël", car Hachem voulait que nous ayons un nom dans lequel Son propre Nom, Kél, apparaisse.
Il a ainsi montré que, tout comme Il est éternel, le peuple juif l'est aussi. Nous ne serons jamais détruits.

Nos Sages expliquent cela par la parabole d'un roi qui possédait de nombreux coffres remplis de ses biens. Pour tous ses grands coffres, il avait de grandes clés. Cependant, le plus petit coffre de tous contenait ses bijoux les plus précieux. La clé de ce coffre était également petite et le roi avait peur de la perdre. C'est pourquoi, plutôt que de la laisser avec ses autres grandes clés, il la suspendit à une corde autour de son cou.

De même, le peuple juif est le joyau le plus précieux d'Hachem. Il a confié les autres nations à leurs divers Anges Gardiens/Tutélaires, mais en raison de Son amour pour le peuple juif et de Sa crainte de voir ce minuscule trésor se perdre parmi les nations géantes, Il nous a attachés à Lui-même, comme il est écrit : "Vous qui êtes attachés à Hachem, votre Dieu, vous êtes tous vivants aujourd'hui" (Vaét'hanan 4,4).
[d'après rabbi Yaakov Abou'hatséra - le Abir Yaakov]

Hachem a créé tous les mondes pour le peuple juif, alors que les autres nations, [relativement parlant], sont comme des animaux (véa'oumot én kmo béémot), comme il est dit : "Toutes les nations sont comme rien devant Lui" (Yéchayahou 40,17).
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Toldot 27,38]

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-> L'intention originelle de D. en créant le monde ... le fondement de tous les mondes est Knesset Israël, c'est-à-dire l'âme collective du peuple juif.

"Le peuple juif est apparu en premier dans Sa pensée" (midrach Béréchit rabba 1:4).
La Torah commence par "Au commencement, D. créa", ce qui implique que D. a créé le monde pour le peuple juif, qui est ailleurs, appelé "le commencement" (réchit) .
[le mot pour "au commencement" (béréchit) peut être interprété comme signifiant "à cause de [ce qui est appelé] 'le commencement' (les juifs ... D. créa ...)". ]

[Les juifs] sont également appelés "le rocher de fondation" (Zé'haria 4,7) à partir duquel le monde a été fondé, car ils sont le fondement de tous les mondes supérieurs et inférieurs.
[selon la guémara (Yoma 54b), la pierre située dans le Kodech HaKodachim du Temple était le rocher primordial à partir duquel le reste du monde a été créé. Allégoriquement, ce rocher est synonyme du peuple juif, qui est le fondement du monde au sens spirituel. ]
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Vayétsé 28,10-22]

Etre juif = faire des mitsvot = nourrir les anges

+++ Etre juif = faire des mitsvot = nourrir les anges :

"J'apporterai un morceau de pain pour que tu puisses reprendre des forces, car c'est pour cela que tu as passé le chemin de ton serviteur" (Vayéra 18,5)

=> À première vue, il semblerait inconvenant pour un hôte de dire à son invité : "Tu cherches mon hospitalité pour manger ma nourriture."

Le comportement d'Avraham à cet égard peut s'expliquer comme suit :
Tous les anges tirent leur subsistance des mitsvot que le peuple juif accomplit.
Or, D. avait retiré le soleil de son bouclier, rendant le temps extrêmement chaud, de sorte que personne n'était dehors en train de voyager (Baba Métsia 86b). Hachem a fait cela afin qu'Avraham, qui souffrait à cause de sa circoncision, n'ait pas à faire d'efforts pour accueillir les passants.
Ainsi, Avraham n'était pas en mesure d'accomplir la mitsva de recevoir des invités.
En conséquence, la nourriture que les anges célestes recevaient normalement de l'observance des mitsvot par Avraham leur était refusée.

C'est pourquoi Avraham, conscient que ses invités étaient des anges, dit : "car c'est pour cela que tu as passé le chemin de ton serviteur", c'est-à-dire "afin que je puisse accomplir la mitsva de recevoir des invités et vous donner ainsi votre subsistance".

[ ainsi, les mitsvot que les juifs accomplissent dans ce monde "nourrissent" les anges.
Les anges sont les messagers divins qui transmettent nos mérites à D. et la bienfaisance divine, sous ses nombreuses formes, à travers les mondes.
Ainsi, en "soutenant" les anges, nous aidons D., pour ainsi dire, à s'assurer que le mécanisme spirituel qu'il a mis en place pour gérer l'univers fonctionne correctement.]

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi ]

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"J'apporterai un morceau de pain pour que tu puisses reprendre des forces ... il (Avraham) les plaça devant eux ... et ils (les 3 anges) mangèrent" (Vayéra 18,5-8)

-> Ces versets peuvent se comprendre sur la base de ce que le Ohr ha'Haïm (Ki Tavo 26,5) écrit, expliquant le passage de la Torah décrivant l'obligation d'apporter les premiers fruits de chaque année au Temple et de les présenter au Cohen.
Il écrit que les anges, même Michaël, le plus grand des anges de service, sont parfois appelés Cohen Gadol et parfois désignés par un nom différent.
Le critère déterminant est le suivant : les anges reçoivent leur vitalité des mitsvot et de l'étude de la Torah accomplis par le saint peuple juif. Lorsque le peuple juif est à son niveau, accomplissant la volonté de D. comme il est censé le faire, Michaël est appelé Cohen Gadol ; dans le cas contraire, il est appelé Cohen ordinaire.
Nous voyons donc que les anges tirent leur pouvoir spirituel de l'accomplissement des commandements de D.

Les mots de notre verset : "et ils mangèrent" y font également allusion, car la vitalité des anges provient des mitsvot du peuple juif, c'est-à-dire de l'énergie Divine générée lorsque le peuple juif observe la volonté d'Hachem et exécute Ses commandements.

Il s'ensuit que c'est la raison pour laquelle Avraham a accompli la mitsva d'accueillir des invités, afin que les anges puissent tirer leur subsistance de l'accomplissement de cette mitzva.
C'est ce à quoi fait allusion l'expression "il prit et plaça devant eux", ce qui signifie qu'il plaça devant eux pour qu'ils "mangent" la mitsva d'hospitalité qu'il avait accomplie pour eux, "et ils la mangèrent", ce qui signifie qu'ils en tirèrent leur vitalité.

C'est aussi le sens allégorique de la phrase "Il se tenait au-dessus d'eux sous l'arbre, et ils mangeaient", car l'arbre est aussi une métaphore de la Torah (guémara Béra'hot 32b), comme dans le verset : "[la sagesse de D.] est un arbre de vie pour ceux qui la saisissent" (Michlé 3,18).

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi ]

Machiah & les juifs dépasseront totalement les anges

+ Machiah & les juifs dépasseront totalement les anges :

-> La Massora (voir Baal haTourim Béréchit 2,4-5) note que le verset "le jour où D. fit la terre et les cieux" et le verset "Sa gloire est sur la terre et dans les cieux"(Téhilim 148,13) sont les deux seuls versets de tout le Tana'h dans lesquels l'expression "terre et cieux" apparaît.
[ la Massora (littéralement, "tradition") est le corpus littéraire qui énumère et numérote les occurrences des divers éléments textuels du Tana'h afin d'en assurer la bonne transmission et l'intégrité. ]

Cela peut s'expliquer de la manière suivante : À l'époque actuelle, les anges se trouvent sur un plan spirituel plus élevé que le peuple juif. Mais à l'ère messianique, le peuple juif sera sur un plan plus élevé que les anges, car alors "le monde sera rempli de la connaissance de D." (Yéchayahou 11,9) .
Le peuple juif sera pour ainsi dire dans le cercle le plus intime de D., à tel point que les anges devront demander aux Juifs : "Qu'est-ce que Dieu a fait ?" (Balak 23,23).

[ même si par l'exercice de notre libre arbitre nous sommes supérieurs aux anges, actuellement, la conscience du divin des anges est supérieure à la nôtre. Dans le futur messianique, lorsque le monde physique et nos âmes auront été suffisamment raffinés pour atteindre la conscience divine pour laquelle D. nous a créés, notre conscience divine sera supérieure à celle des anges.
Ainsi, ce sera "le monde [physique/matériel]", plutôt que les mondes spirituels, le domaine des anges, qui "sera rempli de la connaissance de D.".
Nos Sages (Yérouchalmi Shabbath 6,9) ont donc déclaré que "dans l'avenir, D. fera en sorte que le domaine des justes [c'est-à-dire le peuple juif tout entier] soit plus intérieur [c'est-à-dire plus proche de Lui] que celui des anges de service. Ainsi, les anges interrogeront les juifs en leur disant : "Qu'a fait D.?", c'est-à-dire : "Qu'est-ce que D. vous a enseigné?"
La question "Qu'a fait Dieu ?" est tirée de la prophétie de Bilam : "On dira alors à Yaakov et à Israël ce que D. a fait" (Balak 23,23). Rachi explique : "le temps viendra où l'attachement [du peuple juif] à D. sera révélé aux yeux de tous, car [le peuple juif] sera [au sens figuré] assis devant Lui, étudiant [les nouvelles révélations de] la Torah [sortant] de Sa bouche. Leur domaine sera plus intérieur que celui des anges gardiens, de sorte que ces derniers devront demander au peuple juif : "Qu'a fait D.?" [signifiant : quelles nouvelles révélations de la Torah vous a-t-il enseignées? ]"

C'est ce que laisse entendre la phrase "Voici les générations du ciel et de la terre" (Béréchit 2,4). Le mot pour "générations" [toldot] peut également être traduit par "produits". Ainsi, "les générations" sont le but d'une entité. En d'autres termes, ce verset nous informe que le but de la création du "ciel et de la terre" est que, lorsque le machia'h arrivera, la terre devrait précéder le ciel, comme le dit le verset, "le jour où D. fit la terre et le ciel", la terre précédant le ciel.
En d'autres termes, à l'avenir, le peuple juif, qui vit sur terre, précédera, c'est-à-dire prendra le pas sur les anges qui vivent au ciel.

[ de manière allégorique, ce verset se lit donc comme suit : "le but des cieux et de la terre, [que D. avait déjà à l'esprit] lorsqu'ils ont été créés, est le jour [futur] où D. fera en sorte que la terre précède le ciel. ]

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Béréchit 2,4-5]

Sachez que par nos bonnes actions et activités, nous éveillons les attributs Divins pour qu'ils accordent une généreuse bienveillance Divine à tous les mondes supérieurs, aux anges, aux âmes et aux palais célestes.
C'est nous (tout juif), par nos bonnes actions, notre observance des mitsvot et notre étude de la Torah, qui faisons affluer la bienveillance Divine dans tous les mondes (en-Haut et en-bas).

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Béréchit 1,2]

Tous les sommets spirituels que les tsadikim atteignent à travers les générations, par leur étude de la Torah et leur dévotion à Hachem, proviennent tous de la puissance de Moché Rabbénou qui brille à travers les générations.
Une étincelle de la lumière de Moché se trouve au plus profond de chaque âme juive, comme nous l'enseignent nos Sages : "Moché est en équilibre avec le peuple juif tout entier" (Mékhilta - masekhta déAmalek 1).
[rabbi Yaakov Abou'hatséra - Pitou'hé 'Hotam - Chla'h]

Avoir conscience que nous sommes importants aux yeux d’Hachem

+++ Avoir conscience que nous sommes importants aux yeux d'Hachem :

-> Le rav 'Haïm de Volozhin a demandé à son rabbi, le Gaon de Vilna : "Puisque vous nous avez enseigné que toutes nos bonnes midot viennent d'Hachem, comment le Créateur pourrait-il être "saméa'h bé'helko" (litt. heureux de Sa part, de Ses capacités ('hélek)], alors qu'Il possède tout?"

Le Gaon de Vilna a répondu : "La part d'Hachem, c'est Son peuple (ki 'hélek Hachem, amo - Haazinou 32,9). Sommes-nous parfaits (au top de ce qu'on pourrait être)? Hachem possède-t-il, pour ainsi dire, la nation ultime qu'Il désire?
Pourtant, Hachem nous aime, et Il est heureux avec nous, malgré nos défauts".

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-> Bien qu'aimer Hachem et se lier à Lui devrait être naturel, notre yétser ara cherche à nous convaincre qu'Hachem s'est éloigné de nous, parce que nos fautes nous en ont rendus indignes.
Le rav Yérou'ham Lévovitz de Mir disait :
"Je n'ai pas peur de l'énorme yétser ara. C'est le petit qui me fait peur, celui qui convainc une personne de se contenter du minimum dans ses accomplissements spirituels. C'est celui qui dit à la personne qu'elle est petite et insignifiante et qu'elle ne peut pas accomplir grand-chose.
L'une de nos principales tâches consiste à redresser notre vision de nous-mêmes et de l'impact que nous avons sur le monde. Nous y parvenons en nous rappelant à quel point nous sommes précieux aux yeux d'Hachem et en prenant conscience de l'importance de chaque mitsva que nous accomplissons."

-> Si nous avons une faible estime de nous-mêmes, nous vivons dans un monde sinistre où la joie pénètre rarement. Notre vision déformée de nous-mêmes est un fardeau terriblement destructeur.
Les explorateurs (méraglim) ont dit : "nous étions à nos propres yeux comme des sauterelles, et ainsi étions-nous à leurs yeux" (Chéla'h Lé'ha 13,33)
Le midrach (Tan'houma Chéla 10) rapporte qu'Hachem a dit : "Vous ne vous rendez pas compte de la gravité de ce que vous avez dit et de la calamité que vous vous êtes infligée. Vous avez mis le feu aux poudres. Un jour, chaque année, vous porterez le fardeau de vos fautes.
Les méraglim ont dit : "Nous étions comme des sauterelles à nos yeux?" = cela était tolérable, mais quand ils ont dit : "Et nous étions ainsi à leurs yeux", je suis impitoyable.
Sais-Tu comment je t'ai fait paraître à leurs yeux ? Qui a dit que vous n'étiez pas perçus comme des anges (mala'him)? "

L'Alter de Slobodka (Ohr haTsafoun) dit :
"C'est ahurissant. Nous avons l'habitude de penser que la racine de la [grave] faute des explorateurs (ex: qui a conduit à ce que le peuple reste mourir dans le désert plutôt que d'aller en Israël, au fait de pleurer génération après génération la perte du Temple, ...) était leur mauvais rapport sur la terre d'Israel.
Pourtant, ici, nos Sages nous disent que la faute des méraglim était qu'ils se voyaient eux-mêmes d'un point de vue [négativement] déformé et désespéré.
Hachem nous a créés avec des caractéristiques et des capacités stupéfiantes qui nous permettent de dominer [spirituellement] la Terre entière et d'avoir un impact sur les niveaux supérieurs du Ciel. Comment les explorateurs pouvaient-ils se considérer comme des sauterelles?
Cette idée en elle-même était tolérable, mais dire que les Cana'anim les considéraient comme telles était inexcusable. Ne se rendaient-ils pas compte que la taille physique n'est pas un critère de mesure dans le monde d'Hachem?"

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-> "Vous êtes les enfants d'Hachem, votre D." (banim atem l'Hachem - Réé 14,1)

-> Il est notre Père céleste, ce qui fait de nous des privilégiés. Nous n'avons pas besoin de faire la queue, ni d'avoir un rendez-vous pour Le rencontrer. Hachem est toujours à notre disposition.
En ce sens, le Ibn Ezra commente ce verset : "Racontez-lui vos problèmes et faites-lui connaître vos batailles. Ouvrez-lui votre cœur et demandez-lui son aide". [rabbanit Sarah Feldbrand]

-> Le fait que nous (juifs) soyons les enfants d'Hachem est le fondement des fondements de la judaïcité : avoir conscience que nous sommes Ses enfants dans toutes les situations ... parce qu'un enfant reste toujours un enfant [de Ses parents = de même que nous ne perdons jamais le statut d'enfant d'Hachem, de même peu importe ce que nous pouvons faire dans notre vie, nous ne perdons pas tout l'amour infini qu'a Hachem à notre égard. ]
[...]
Cette idée peut être comparée à un prince qui est tombé dans une décharge. Le roi saute dans la boue sans enlever ses vêtements royaux ou sa couronne pour sauver son enfant. C'est ce qu'a fait Hachem lorsqu'il est descendu en Egypte pour être à nos côtés.
Cette idée est très réconfortante : Hachem est à nos côtés en toutes circonstances, même lorsque nous fautons et même dans les lieux de la plus grande impureté (à l'image de l'Egypte, 49e niveau d'impureté).
[Nétivot Shalom]

-> Lorsque la fille du rav Moché Shapiro était atteinte d'une maladie incurable, on l'a entendu dire au milieu de la Amida : "Père, Père, envoie une guérison, c'est ton enfant!"

-> Une personne doit croire qu'Hachem ressent ses préoccupations privées plus qu'elle ne les ressent elle-même et désire sa réussite plus qu'elle ne le fait.
[Messé'h 'Hokhma]

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-> Un ba'hour d'une yéchiva vint un jour voir le rav Aharon Leib Steinman pour lui demander des paroles d'encouragement et renforcement ('hizouk).
Le rav Steinman lui dit : "Imaginez la chance que vous auriez si vous étiez choisi comme bras droit du roi, et si vous étiez celui qui exécute les ordres du roi. Et c'est encore plus puissant si l'on considère que vous avez été choisi pour servir le Roi Ultime : Hachem!
En plus de cela, vous recevrez une récompense éternelle dans le monde à Venir (olam aba) pour l'avoir servi !"

Le ba'hour protesta : "Hachem ne m'a pas choisi personnellement. Il a choisi la nation entière!"
Le rav Steinman répondit : "Ce n'est pas vrai. Ce n'est pas parce qu'Hachem a choisi d'autres personnes qu'Il ne t'a pas choisi toi. Il t'a choisi toi et tous les autres!"

-> Nous devrions régulièrement prendre le temps de réfléchir à la relation profonde que nous entretenons tous avec la Source de tout bien [Hachem], afin de pouvoir mettre cette conviction à notre service chaque fois que cela s'avère nécessaire.
Ce lien est notre bien le plus précieux, car lorsque nous ressentons cette étroite association avec Hachem et que nous comprenons que ce que nous faisons est important et que tout ce qui est mauvais peut être transformé en bien, nous pouvons accomplir beaucoup de choses.
[d'après rabbi Na'hman de Breslev et le rav Tsadok haCohen]

Nous devons partir du principe que nos actions sont importantes et qu'elles plaisent à Hachem. Ce raisonnement nous permettra d'accomplir d'autres bonnes actions.
Si, en revanche, nous croyons que nous sommes éloignés d'Hachem et que nos actions ne sont pas importantes pour Lui, parce qu'elles sont contaminées, nous pourrions vraiment nous éloigner, jusqu'à l'extrême. C'est ce que fait le yétser ara.
[Emet véEmouna]

-> "Lorsque vous compterez [recenserez] le peuple juif" (ki tissa ét roch Bné Israël - Ki Tissa 30,12).
La Torah utilise le mot "tissa", qui signifie littéralement "élever", et non pas "timna", une option plus appropriée pour le comptage (recenser).
Chaque juif mâle âgé de 20 ans et plus était compté. Peu importe qu'il s'agisse d'une personne éminente ou d'un simple citoyen, car aux yeux d'Hachem, tout juif est égal. Cette pensée est exaltante.

-> Quelqu'un qui se sent inutile conclura qu'il ne sert à rien d'apprendre ou de faire la prière, parce qu'il pense que son étude et sa prière n'ont pas de valeur. Il s'agit là d'une fausse humilité. Cette personne, qui pense que son service ne vaut rien, elle vit dans un état de déni spirituel.
Il convient de rappeler que 9 Rabbi Akiva ne constituent pas un minyan, mais que 10 porteurs d'eau le font. Les 9 géants de la génération ne pourraient pas compléter leur minyan sans l'aide d'un simple juif.