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Les juifs

+ Les juifs :

-> Nos saints sefarim disent que les âmes de peuple juif ont été taillées dans un monde qui est plus élevé que le monde des anges ...

En ce qui concerne les nations, il est écrit : "Les Amorites qui habitent le pays" (aémori yochèv aaréts - Yéhochoua 24,18). Ils sont "artsiyim" = terrestre, lié à ce monde.
Mais en ce qui concerne le peuple juif, il est dit : "Parce que la part d'Hachem est Son peuple" (ki 'hélek Hachem amo - Haazinou 32,9). Leurs âmes viennent des cieux, elles sont une portion d'Hachem en Haut.

Que font ces nobles âmes ici, dans le monde inférieur?
Ce monde n'est rien d'autre qu'une "foire" où ils peuvent acquérir des "bonnes affaires" qui ne peuvent être trouvées nulle part ailleurs, dans aucun des mondes supérieurs.
Cela vaut la peine de venir dans ce monde pour elles, et même de souffrir pour elles, comme les marchands qui voyagent loin, logent dans des auberges et passent toute la journée à scruter les étals à la recherche de marchandises à acheter.
Tout cela vaut la peine s'ils reviennent avec des chariots empilés pour gagner leurs bénéfices [éternels]".
['Hafets 'Haïm - Chem Olam, Néfoutsot Israël - chap.5 ; haTsadik Rabbi Shlomo 30]

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-> Hachem a fait une grande faveur au peuple juif : Il l'a voulu à travers ses ancêtres, dont Il a fait les véhicules de Sa Chékhina, et Il a pris leurs âmes du précieux, saint, fleuve supérieur, la lumière de toutes les lumières, afin de se parer d'eux.
C'est la signification de "Vos pères vivaient de l'autre côté de la rivière" (Yéhochoua 24,2) = cela fait référence au monde supérieur, où leurs âmes ont été taillées.
[Zohar III,98b]

[grâce à nos Patriarches, ce qui caractérise un juif(ve) est d'avoir une âme infiniment plus précieuse/élevée qu'un non juif. Cela doit nous rendre fier et responsable de nos actions (qui ont davantage d'impact pour le bien comme le mal). ]

Az yachir

Lorsque les Bné Israël ont été délivrés d'Egypte, le monde a connu une formidable ascension de la sainteté. L'honneur de la Présence Divine (Chékhina) a été exalté aux yeux de tous.
À partir de ce moment, chaque fois que les juifs se souviennent de la sorite d'Egypte, comme lorsque nous récitons "Az Yachir" chaque jour, un honneur et une gloire supplémentaires sont ajoutés à la Chékhina.
Depuis lors, la Chékhina a reçu un "nom" d'honneur dans le monde, comme il est écrit : "Tu T'es fait un nom comme aujourd'hui" (Né'hémia 9,10).
[...]

C'est ainsi que nous pouvons comprendre le verset suivant du Hallel : "Que le nom d'Hachem soit béni dès maintenant et pour toujours" (yéhi chem Hachem mévora'h méata véad olam - Téhilim 113).
Au moment de la sortie d'Egypte, la gloire de la Chékhina s'est révélée dans le monde entier, sous les yeux de toutes les nations. À partir de ce moment, et jusqu'à la fin de toutes les générations, le nom d'Hachem continue d'être béni par les juifs.
[ rabbi Yaakov Abou'hatséra - Bigdé Hasrad ]

Principe de foi = Hachem m’aime

+++ Principe de foi = Hachem m'aime :

"Vous êtes un peuple saint pour Hachem, votre D. Hachem vous a choisis pour être Son peuple précieux parmi tous les peuples de la surface de la terre ... En raison de l'amour d'Hachem pour vous et parce qu'il tient le serment qu'il a juré à votre ancêtres, Hachem vous a fait sortir d'une main forte et vous a délivrés de l'esclavage du Pharaon, roi d'Égypte" (Vaét'hanan 7,6-8)

-> Ce qui a toujours été considéré comme un fait incontestable au fil des générations : l'amour d'Hachem pour nous, à la fois en tant que nation et en tant qu'individus, semble avoir été remis en question dans notre génération.
Pourtant, le rav Its'hak Berkovits explique qu’il est si important que nous sachions qu’Hachem nous aime, car cette compréhension constitue le fondement d’une relation.
En fait, le rav Berkovits dit souvent qu'il est sûr que si le Rambam écrivait ses 13 principes de foi [d'un juif] pour cette génération, il en ajouterait un 14e : "Je crois d'une foi parfaite qu'Hachem m'aime [pour ce que je suis personnellement (un enfant adoré!), indépendamment de ce que je peux faire]".
Non seulement cela, conclut le rav Berkovits, mais cela figurerait en très bonne place sur la liste.

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[ainsi, lorsque notre yétser ara nous pousse à croire que chaque juif n'est pas si important et si aimé que ça par Hachem, alors au-delà d'être un mensonge c'est une pensée hérétique. On renie un principe de base de tout le judaïsme, c'est comme si l'on remettait en cause toute la Torah!
A l'inverse, nous devons développer notre perception de cela, car c'est un fondement sur lequel on pourra développer/épanouir notre vie juive. ]

Venue du machia’h & grandeur de chaque juif

+ Venue du machia'h & grandeur de chaque juif :

-> Selon le 'Hatam Sofer, lorsque nous serons bénis d'avoir un Temple à travers lequel nous pourrions nous connecter avec Hachem, cela n'est pas l'état idyllique du peuple juif.
Le but ultime est qu'Hachem se connecte à nous sans aucun intermédiaire.

=> Pourquoi, alors, aurions-nous besoin d'un Temple lorsque le machia'h viendra?

Le 'Hatam Sofer (drouchim véAggadot 'Hatam Sofer - p.187) écrit qu'à l'avenir, lorsque le machia'h viendra, nous n'aurons pas besoin du Temple comme lieu de résidence de la Présence Divine (Chékhinah).
Nous n'en aurons besoin que pour offrir des sacrifices (korbanot). La Chékhina résidera directement sur chaque juif.

-> Le Sforno (Chémini 11,2) va dans le même sens en soulignant qu'avant la faute du Veau d'or, la Torah ne fait aucune mention du Michkan. Il n'y avait pas non plus de commandement pour restreindre notre alimentation à la nourriture cachère.
Avant que le peuple juif ne commette la faute du Veau d'or, chaque juif était digne d'avoir son propre lien personnel avec Hachem. La Présence d'Hachem (Chékhina) reposait sur chaque juif et il n'y avait pas besoin d'intermédiaire : un Michkan ou d'un Mikdach.

C'est le sens de : "Partout où Je permettrai que Mon Nom soit mentionné, Je viendrai à vous et Je vous bénirai" (Yitro 20,21) = où que puisse se trouver (spirituellement comme physiquement) un juif, la Présence d'Hachem reposera sur lui.
"Ils me feront un sanctuaire (mikdach), afin que je puisse résider au milieu d'eux (béto'ham)" (Térouma 25,8) = Le Mikdash existait "béto'ham", à l'intérieur de chaque membre de juif. Par conséquent, à ce moment élevé de l'histoire, il n'y avait tout simplement pas besoin d'un conduit ou d'un intermédiaire pour combler le fossé entre un juif et D., car ils étaient directement connectés ; Hachem était intimement lié avec chaque juif, sans aucune nécessité d'intermédiaire.

A ce moment de notre histoire, alors que chaque juif se trouvait dans un niveau si élevé, nous n'avions pas besoin du stimulant spirituel qu'offre le fait de manger strictement casher. Nous étions donc autorisés à consommer tous les aliments. Après la faute du Veau d'or, la Chékhina est partie et Hachem n'a pas permis à Sa Présence de demeurer sur le peuple juif. Le corps du juif n'était plus digne de servir de lieu de repos à la Chékhina.

Moché pria, et finalement Hachem acquiesça, permettant à Sa Chékhina de reposer sur le peuple juif une fois de plus. Cependant, elle ne serait plus présente que par l'intermédiaire du Michkan ou Mikdach.
Hachem n'autorisait plus Sa Chékhina à reposer sur chaque juif.
De plus, le peuple juif est contraint de ne manger que de la nourriture casher. Le peuple juif était tombé dans un niveau dans laquel la Chékhina ne pouvait pas reposer directement sur leurs entités physiques, et avait besoin du soutien spirituel des aliments casher purifiés.
Selon le Sforno, le concept de manger uniquement de la nourriture cachère n'aurait jamais vu le jour sans la faute du Veau d'or.

Le Sforno conclut sur l'idée que lorsque machia'h viendra, les choses redeviendront ce qu'elles étaient auparavant. Hachem fera à nouveau reposer Sa Chékhina sur tout le peuple d'Israël sans aucun support, sans le Michkan ou le Temple. Nous pourrons à nouveau nous connecter personnellement avec le Hachem, sans intermédiaire.

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=> On voit ici la grandeur de tout juif. Notre but n'est pas simplement d'avoir une relation avec Hachem par le biais du 3e Temple, mais notre ambition c'est d'avoir une connexion personnelle/unique avec papa Hachem qui est direct et totale, sans aucun intermédiaire.

Le peuple juif possède la sainteté des Patriarches, comme l'indique le verset : "Sa nation est une portion de D., Yaakov une corde de Son héritage" (Haazinou 32,9).
Hachem a choisi le peuple juif en raison de la sainteté que ses pères lui ont léguée.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Yitro 19,6 ]

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-> Notre statut de peuple choisi par D. est héréditaire.

Les juifs surpassent les anges

+++ Les juifs surpassent les anges :

"L'ange de D. qui allait devant le camp se déplaça et alla derrière eux" (Béchala'h 14,19)

-> En raison de leur sainteté, les anges sont plus élevés que le peuple juif. Mais lorsque Hachem montre Son amour à la nation juive, celle-ci est plus élevée que les anges.

[ le Chla haKadoch (dans son Chné Lou'hot haBrit - Eter maamarot 2) écrit que d'une part, les anges sont plus raffinés et plus proches des royaumes supérieurs. En ce sens, ils sont plus saints.
Cependant, l'âme de l'homme est plus élevée que celle d'un ange, et en ce sens, l'homme est plus élevé.
Lorsque Hachem montre son amour au peuple juif malgré ses défauts, il se concentre sur la pureté de son âme. ]

Lors de l'ouverture de la mer Rouge, Hachem a exprimé son amour pour le peuple juif malgré ses défauts, et en ce sens, le peuple juif a surpassé les anges.

C'est le sens profond du verset "L'ange de D. qui allait devant le camp se déplaça et alla derrière eux".
Cela fait allusion au fait que les anges, qui se trouvaient normalement sur un échelon spirituel plus élevé que le peuple juif, se sont trouvés plus bas que lui lors de l'ouverture de la mer Rouge, car c'est là que D. a manifesté Son amour pour le peuple juif.

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi ]

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=> Dans ce monde, les anges sont normalement à un niveau spirituel plus élevé que le peuple juif, mais lorsque D. nous montre Son amour, notre niveau spirituel dépasse celui des anges.

Le monde a été créé pour le peuple juif, Sa nation sainte [qui accomplit la Torah - voir Rachi Béréchit 1,1].
Toutes les autres nations, qui sont occupées à d'autres choses, sont secondaires par rapport à cet objectif principal.

... le but principal de la Création est la sainte nation d'Israël, et par ce qui sort de notre bouche on est capable d'éveiller/susciter la miséricorde envers le peuple juif, d'influencer Hachem pour qu'Il accorde la générosité de Ses bénédictions de réussite et de tout bienfait sur le peuple juif.
[...]

Puisque seul le peuple juif a été choisi par D., il n'est pas permis de parler de lui de manière désobligeante. Au contraire, il faut en parler favorablement.

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Bo 13,1-2&4]

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=> Le peuple juif est le centre de la création ; nous devons donc veiller à utiliser notre pouvoir de parole essentiellement pour susciter la miséricorde de D. à notre égard.

La émouna comporte deux parties.
La première est qu'une personne doit croire avec une émouna absolue que D. précède tout le reste et que tous les mondes sont vitalisés et ont été créés par Lui.
Deuxièmement, une personne doit également croire que la nation juive est proche de D. et que chaque juif est capable de L'influencer par ses prières.
Les deux jambes de l'homme [lui permettant d'être débout, d'évoluer] correspondent à ces 2 types de émouna.

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Bo 12,9]

Le peuple juif est appelé "premier" (réchit) parce qu'il a été le premier dans les pensées d'Hachem lorsqu'Il a créé le monde (midrach Béréchit rabba 4,4) ; tous les mondes ont été créés pour le peuple juif, comme l'enseignent nos Sages : "Le terme "Au commencement" (béréchit) implique que D. a créé le monde pour le peuple juif, qui est appelé "le premier" (réchit) de Ses produits" (voir Rachi Béréchit 1,1).
[ la lettre beit de "au commencement" (בראשית) se comprend comme "au moyen de" ou "pour l'amour de", et le mot pour "commencement" (ראשית) signifie également "le premier". ]

Les juifs sont appelés la première pensée primordiale de D., c'est-à-dire la raison pour laquelle Il a créé le monde, et Hachem est fier d'eux, comme le dit le verset : "Israël en qui je me glorifie" (Yéchayahou 49,3).

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Vaéra 8,5-6]

Les juifs – la nation bien-aimée d’Hachem

+ Les juifs - la nation bien-aimée d'Hachem :

-> Esther dit : "Tu es le Saint, trônant au milieu des prières d’Israël. " (ata kadoch yochev téhilot Israël - Téhilim 22,4).
Elle voulait ainsi rappeler la bonté dont Hachem a fait preuve à l'égard des Bné Israël depuis qu'il nous a choisis comme Sa nation préférée et qu'Il nous a élevés au-dessus des autres peuples.

Le choix des mots qu'elle utilise pour qualifier Hachem de "Saint" et de "trônant au milieu des prières d'Israël" peut être compris sur la base de la guémara ('Houlin 91b), qui affirme que les anges prononcent le nom d'Hachem après trois mots, comme il est écrit : "Les anges s'appellent l'un l'autre et disent : "Saint, saint, saint, Hachem des armées "(Yéchayahou 6,3), alors que les juifs prononcent Son Nom après seulement deux mots, comme il est écrit : "Shéma Israël, Hachem est notre D., Hachem est Un" (Vaét'hanan 6,4).
De plus, lorsque nous faisons des bénédictions, nous nous adressons directement à Hachem : "Béni sois-Tu" (barou'h ata), alors que les anges s'adressent à Lui à la troisième personne : "Bénie soit la gloire d'Hachem depuis son lieu" (barou'h chem kévod Mal'houto).
Cela aussi est un signe de l'amour particulier qu'Hachem porte aux Bné Israël, qui transcende son amour pour toute autre création.

Le midrach (Bamidbar rabba 12:3) affirme également que Hachem a choisi d'habiter parmi les juifs, alors que "les Cieux et les Cieux supérieurs au-dessus des Cieux ne peuvent Te contenir" (achamayim ouchémé achamayim lo yé'halkélouhou - Divré haYamim II 2,5).
Hachem a, pour ainsi dire, "contracté" Sa gloire afin d'habiter parmi les juifs, dont il est écrit : "Il habite dans l'abri caché du Suprême" (Téhilim 91,1).

Nos Sages (Yérouchalmi Taanit 2:6) nous disent également que les descendants d'Avraham, d'Its'hak et de Yaakov sont appelés "Israël", car Hachem voulait que nous ayons un nom dans lequel Son propre Nom, Kél, apparaisse.
Il a ainsi montré que, tout comme Il est éternel, le peuple juif l'est aussi. Nous ne serons jamais détruits.

Nos Sages expliquent cela par la parabole d'un roi qui possédait de nombreux coffres remplis de ses biens. Pour tous ses grands coffres, il avait de grandes clés. Cependant, le plus petit coffre de tous contenait ses bijoux les plus précieux. La clé de ce coffre était également petite et le roi avait peur de la perdre. C'est pourquoi, plutôt que de la laisser avec ses autres grandes clés, il la suspendit à une corde autour de son cou.

De même, le peuple juif est le joyau le plus précieux d'Hachem. Il a confié les autres nations à leurs divers Anges Gardiens/Tutélaires, mais en raison de Son amour pour le peuple juif et de Sa crainte de voir ce minuscule trésor se perdre parmi les nations géantes, Il nous a attachés à Lui-même, comme il est écrit : "Vous qui êtes attachés à Hachem, votre Dieu, vous êtes tous vivants aujourd'hui" (Vaét'hanan 4,4).
[d'après rabbi Yaakov Abou'hatséra - le Abir Yaakov]