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Discuter politique …

+ Discuter politique ...

Le rav Chraya Déblizki commenta un jour le verset : "Leur langue est comme une épée tranchante" (Yirméyahou 9,7 - 'héts cha'hout léchonam) en disant :

"Savez-vous de qui parle ce verset?
Des journalistes!

Chaque matin, avant même que nous ne passions le seuil de la synagogue, leur épée nous transperce déjà.
Les journaux sont remplis du venin du lachon ara et avant même que l'homme ne commence sa journée, le venin pénètre dans sa tête."

Pendant une période des élections, le rav allait l'air grave et la tête baissée tant il était affligé de l'air empoisonné par le lachon ara.
Il disait : "Il est impossible de discuter politique sans faire de lachon ara."

Source (b"h) : le rav David Chaoul Greenfeld rapporte ces paroles de son maître : le rav Chraya Déblizki (dans son : Binéot Déché)

"Laisse ton fardeau à D. et Il pourvoira à tes besoins." (Téhilim 55,23)

De nombreuses choses réclament de notre part un soin et une planification rigoureux, mais beaucoup d'autres ne demandent aucune attention.

Les gens qui ont tendance à s'inquiéter de manière excessive et qui ont le sentiment que le monde entier repose sur leurs épaules, devraient apprendre à laisser une part de leur fardeau à D.

Si nous persistons à vouloir tout contrôler nous-mêmes, nous aurons tendance à nous laisser aller à nous faire du souci inutilement et de manière prématurée.

Source (b"h) : dvar torah du rav Avraham Twerski

"Ils iront de force en force et se monteront devant D. à Sion." (Téhilim 84,8)

Deux 'hassidim discutaient :
"Comment définissez-vous un 'hassid? demanda le premier.
- Un 'hassid est quelqu'un qui aspire à être un 'hassid, lui répondit son interlocuteur.
- Bien, mais quelle personne ne voudrait pas devenir un 'hassid?
- C'est simple. Toute personne qui pense qu'elle en est déjà un."

La spiritualité est une entité plutôt étrange, en ce sens que nous la possédons uniquement tant que nous sommes convaincus de ne pas l'avoir.
Une fois que nous croyions avoir atteint la spiritualité, nous l'avons en réalité perdue.

=> Le développement spirituel ne peut se faire que lorsque nous sentons que nous manquons de spiritualité.

"Un juif doit voir plus de valeur dans un non-juif qu’aucun non-juif n'en verrait jamais dans les non-juifs."

[Rav Chimon Schwab]

=> D. nous a distingué des nations : ce doit être une responsabilité et non un titre dont on profite au détriment des autres.

-> Le Sforno d'écrire : "Et vous, vous serez pour Moi une dynastie de prêtres et une nation sainte." (chémot 19,6) ; et en cela vous serez un trésor parmi eux tous, car il faut être une dynastie de prêtres pour comprendre [pour faire comprendre] et pour instruire toute l’humanité d’appeler à l’unisson au Nom de D. "

-> Le Nétsiv (sur Béréchit 17,5) : "Le peuple d’Israël a ainsi été créé pour être une lumière pour les nations, pour corriger chaque nation avec foi, c’est le but de toute la Création : "Afin que toutes les nations du monde sachent que la main de D. est forte ; afin que tu craignes D." "

[ -> "Nos Sages disaient à propos de Rabban Yo’hanan ben Zakaï que personne, même pas un non-Juif au marché, ne lui a jamais dit "Shalom" en premier. " ]

La grandeur de l’homme sur les autres créations

+ La grandeur de l'homme sur les autres créations :

Rachi (Béréchit 1,27) souligne que l'homme a été créé avec les mains d'Hachem, et non avec Sa parole. En fait, Rachi laisse entendre que le fait même que nous ayons été façonnés de Ses mains est ce qui qualifie l'homme comme ayant été créé uniquement à Son image.
Quelle est la signification du fait que la création de l'homme était différente (du restant de la création), et pourquoi est-ce, en particulier, la façon dont nous avons été créés à Son image?

La parole est une cristallisation du monde intérieur de l'orateur dans le domaine physique de ses mots. L'intérieur de l'orateur est transmis par les mots qu'il prononce. Les mots eux-mêmes ne sont que des contenants pour l'intention de celui qui les a prononcés.

Le monde est la parole d'Hachem. Ce qui signifie que le monde que nous voyons n'est qu'un contenant pour l'expression d'Hachem.
L'essence n'est pas ce que nous voyons. Nous voyons le récipient qui la contient.

L'homme, lui, est différent. Nous ne sommes pas un récipient fabriqué par les mots d'Hachem avec Son essence à l'intérieur. Nous sommes plutôt, dans notre totalité, l'œuvre d'Hachem, et même notre contenant exprime Son essence.
L'idée est que les choses créées avec des mots ont une intériorité qui exprime leur source, mais sont enfermées dans les mots qui les contiennent. Les choses qui sont faites avec les mains ont une réalité qui exprime son créateur.

C'est pourquoi la stature de l'homme dépasse celle du reste du monde.
Le reste du monde est constitué des mots d'Hachem, expression interne d'Hachem, mais enfermée dans une enveloppe physique.
Le corps même de l'homme est une expression d'Hachem, littéralement à Son image. C'est pourquoi l'homme est plus grand que le reste du monde.
[rav Kalonymos Kalman Shapira - le rabbi de Piaseczno - Aish Kodech - Balak 5700 (1940)]

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[un juif a une âme provenant de l'intériorité d'Hachem, des mondes les plus élevés, ce qui n'est pas le cas des non juifs qui proviennent de l'extériorité d'Hachem, de niveaux plus bas.
Ainsi, chaque juif doit être fier de sa grandeur innée, et responsable pour l'utiliser au mieux. ]

Se connecter à la Chékhina par l’humilité

+ Se connecter à la Chékhina par l'humilité :

"Parce qu'ils avaient mis Hachem à l'épreuve, en disant : "Hachem est-il parmi nous ou non?" (ayech Hachem békirbénou im ayin) " (Béchala'h 17,7)

-> Le rav Mordchele de Nadvorna (dans son séfer Maamar Mordé'haï) explique ce verset comme disant : "ayéch Elokim békirbénou" = comment une personne peut-elle savoir si Hachem est au milieu d'elle?
"im ayin" = s'il n'est rien.
Si une personne est humble et se considère comme rien, Hachem sera avec elle, comme nous assure Hachem : "J'habite... avec celui qui a l'esprit bas et humble" (Yéchayahou 57,15).

L’humilité mène à la joie

"Et qu'est-ce qui fait de la joie?" (oulsim'ha ma [מַה] zo ossa - Kohélet 2,2)

-> En prononçant le mot "ma" (quoi), qui indique l’humilité, le verset nous enseigne que par le fait que nous sommes humbles et modestes, nous méritons d’avoir de la joie dans sa vie.
[rav Avraham de Kalish]

Servir Hachem particulièrement à notre époque

+ Servir Hachem particulièrement à notre époque :

-> Le séfer Likouté Yéhouda cite son grand-père, le Imré Emet, qui dit qu'il est important pour nous de renforcer notre avodat Hachem dans cette génération. En effet, Hachem accorde une très grande valeur à l'avoda au cours d'une génération faible.
Bien que nous soyons loin d'Hachem et que nous ne puissions pas ressentir un lien étroit avec Lui, nous devrions quand même faire tout ce que nous pouvons pour Le servir.

Il se réfère à de telles périodes comme étant des périodes où "le nom d'Hachem n'est pas connu d'eux", et dit que l'on reçoit une grande récompense pour servir Hachem à de telles périodes, lorsqu'Il est aussi caché de nous et que nous ne pouvons pas ressentir Sa présence.

Dans le même ordre d'idées, il est dit au nom du rabbi Zouché d'Anipoli que l'on ne peut s'attendre à une récompense dans le monde à Venir pour avoir servi Hachem à un moment où l'on sent clairement Sa présence. On ne peut s'attendre à une récompense que si l'on sert Hachem dans des moments où l'on ne se sent pas connecté à Lui, mais où l'on le sert quand même.

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[ => notre yétser ara nous pousse à croire que notre avodat Hachem a peu de valeur par rapport à celle des génération passée, mais en réalité ce n'est pas le cas. Justement parce que Hachem est très dissimulé, la valeur de nos actions a beaucoup de valeur, et est très appréciée par Hachem. ]

Chaque personne est une révélation d'Hachem, qui n'a jamais existé auparavant, parce que chaque personne a quelque chose de D. (Hachem), que personne d'autre n'a jamais eu.
J'ai quelque chose qu'Avraham n'avait pas. J'ai quelque chose que Moché n'avait pas.
Si vous servez Hachem comme quelqu'un d'autre, vous n'avez pas besoin d'être né. Ils l'ont déjà fait.
[rabbi Shlomo Carlebach ]

Tout ce que vous pouvez faire pour réjouir votre cœur, faites-le, car ... il est impossible qu'une pensée de vérité, même partielle, soit révélée dans un cœur attristé, enraciné dans le mal et le mensonge, ...
Et toutes les pensées qui surgissent dans le cœur de l'homme sont totalement fausses, à l'exception des pensées de crainte, de soumission (à Hachem), de honte, et de joie en Hachem, Sa 'Torah, et les mitsvot, ..."
[séfer Yocher Divré Emet - p.44]