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Hachem s’exile avec les Bné Israël

+ Hachem s'exile avec les Bné Israël :

-> Il est dit : "Je veux éclater en plaintes et en sanglots à cause des montagnes" (Yirmiyahou 9,4), c'est-à-dire à cause des Bné Israël, comparés à de hautes montagnes, envoyés en exil, avec (un carcan pesant comme) une meule sur la nuque et les mains attachées dans le dos.
Lorsqu'ils arrivèrent en Babylonie, ils se croyaient perdus, car ils pensaient que Hachem les avait abandonnés pour toujours.

Selon Rabbi Chimon, à ce moment-là, Hachem appela toutes les légions célestes et leur demanda : "Que faites-vous, ici? Mes enfants bien-aimés sont en exil en Babylonie et vous, vous êtes là! A présent, descendez tous en Babylonie et Je vous accompagnerai!"
C'est le sens du verset : "Ainsi parle Hachem ... En votre faveur, J'ai envoyé [en exil], Je les ai tous fait descendre avec des meules" (Yéchayahou 43,14).
Le début du verset "J'ai envoyé [en exil]" laisse entendre que D. Lui-même s'est exilé.
La suite "Je les ai tous fait descendre avec des meules" s'applique aux légions célestes contraintes de partir elles aussi en Babylonie. Quand elles arrivèrent dans ce pays, les cieux se sont ouverts et le prophète Yé'hézkel put les voir grâce à une inspiration sacrée.
Il dit alors aux Bné Israël : "Votre Maître est ici avec toutes les légions célestes qui sont venues habiter avec vous!"
Pour qu'ils le croient, il dut leur révéler, avec la permission du Très-Haut, tout ce qu'il avait vu.
Dès lors, ils se réjouirent et n'eurent plus aucune peur de l'exil, sachant que Hachem ne les abandonnerait jamais.
[Zohar - Chémot 2b]

-> Au Séder de Pessa'h, dans "é'had mi yodéa", nous disons 8 comme le "chmona yémé mila" (le 8e jour où l'on circoncit le nouveau-né mâle), et affirmons ainsi que c'est un mérite exclusif au peuple juif.
Ensuite, nous exposons un autre mérite exclusif au peuple juif, 9 comme les "ticha ya'hé léda" (les 9 mois de grossesse).
=> En quoi cela est-il un avantage spécifique aux juifs? N'est-ce pas valable pour toutes les femmes?

Malgré tout, il existe une différence essentielle entre les 9 mois du peuple juif et ceux des nations du monde. Une mère juive porte en son sein "un centre d'études portatif", où le bébé étudie la Torah durant neuf mois.
En revanche, en distinguant l'impur du pur, la mère de Mo'hamed (de tout non juif) porte aussi son enfant durant neuf mois, mais il est accompagné par des anges du mal.

La Torah nous enseigne : "Lorsqu'une femme ayant conçu enfantera un mâle, elle sera impure durant sept jours" (Vayikra 12,2).
Le Ohr Ha'Haim Hakadoch nous explique ce que nos Sages nous enseignent dans le Sifra : les enfants d'Israël sont concernés par ce sujet, mais les non-juifs, les idolâtres ne le sont pas. Il est écrit dans le verset "pour dire", ce qui est un langage d'élévation. Ce sujet de pureté s'apparente aux enfants d'Israël et non aux idolâtres. Hachem a transmis à Son peuple cette notion élevée de respect, mais pas aux non-juifs dont l'âme et le corps sont impurs.
Les nations du monde n'ont aucun rapport avec cette élévation suprême, appartenant uniquement au peuple d'Israël.

Nos Sages ont dit : "Vous êtes appelés Adam, mais les idolâtres ne sont pas nommés Adam" (guémara Yévamot 61a). Le mot "Adam" (homme) vient de l'expression : "Adamé La'élion" = "Je ressemble à l'être Supérieur".
Seuls les enfants d'Israël, qui ont cette faculté de s'élever, sont appelés : "Adam". Ils peuvent rendre impure la tente, alors que les idolâtres ne le peuvent pas.
C'est la caractéristique du peuple d'Israël, dont les femmes enfantent au bout de neuf mois et doivent se purifier.
[rav Barou'h Rozenblum]

+ "Et ton peuple, tous des justes, ils hériteront du pays pour toujours" (Yéchayahou 60,21).
Rabbi Yéhouda déduit que les Bné Israël ont le bonheur d'être protégés par Hachem dans ce monde et dans le monde futur.
[Zohar - Vayichla'h p.178b ]

Rendre compte de nos fautes

Le jour où l'homme s'apprête à quitter ce monde, le jour où il doit se résigner à se séparer du souffle de vie qui l'habite encore, il prend conscience de toutes les fautes qu'il a commises durant sa vie, alors qu'il en était incapable tant qu'il était sous l'emprise de son corps.
Puisqu'il a commis ces fautes de son vivant, c'est avant de quitter ce monde qu'il doit en rendre compte et les reconnaître.
Mais les réchaïm continuent à les nier, même au seuil de la mort.
[Zohar - Lé'h Lé'ha 78b]

Au moment de la conception d'un homme se produisent 2 créations : une matérielle, "l'embryon", le futur bébé, et une spirituelle qui est le souffle divin, le Néfech, l'âme Divine qui va résider dans ce corps.

Lorsque quelqu'un se laisse aller à ses désirs et plaisirs matériels, son âme sera obscurcie. Au lieu de désirer accomplir les mitsvot et de s'engager dans le service Divin, il sera au contraire attiré par les plaisirs matériels voir même interdits et n'aura aucune volonté de s'adonner au service divin : il s'en écartera. (Or Ha'haim haKadoch - Béhar 25,35).

D'une manière générale, lorsqu'un homme augmente ses plaisirs matériels, ses désirs spirituels diminuent automatiquement de même.
Les désirs de plaisirs matériels d'un homme proviennent de son cœur, source de l'âme animale, et les désirs spirituels qui l'attirent toujours vers le bon chemin proviennent de son esprit "la Néchama".

"Tout comme leurs visages sont différents, leurs avis sont aussi différents."

(Talmud Yérouchalmi Béra'hot 5;9)

==> chacun de nous a un rôle précis, qu'il est le seul à pouvoir remplir dans ce monde, et il n'existe pas 2 individus identiques.

Arrêtons de se comparer à autrui, comparons-nous à nous-mêmes, et à ce qu'on pourrait faire de notre vie ...

 

[ Dans le même ordre, le Rabbi Pinhas de Koretz a dit :

"Tu acceptes que le visage de ton voisin ne ressemble pas au tien. Accepte alors que ses opinions soient différentes aux tiennes" ]

+ Un verset peut servir d'introduction à l'obligation de suivre une mitsva :
"Zé adavar achèr tsiva Hachem lémor" = "c'est là le commandement qu'a ordonné D. en disant ..."

Le Ben Ish 'Haï fait remarquer que si nous coupons le mot : "lémor" (= en disant - לאמר), nous obtenons : "lo mar" (= aucune amertume - לא מר).

===> Tout ce que D. ordonne doit t'être considéré comme une sucrerie/douceur (car d'elle viendra ton bonheur!).

 

 

Source (b"h) : dvar Torah du Ben Ish 'Haï dans son livre : "Od Yossef 'Haï" (repris par le rav Menahem Berros)

+ Le 'Hafets 'Haïm soulignait, que lorsque 2 personnes signent un contrat d'affaires, ils y écrivent toutes les éventualités : en cas d'incendie, en cas d'inondation, ...
Pourquoi n'y incluent-ils pas aussi l'éventuelle venue du Machia'h?

La réponse est simple, ils ne pensent pas à cela du tout.

+ Le 'Hafets 'Haïm disait souvent, que bien que nous prions pour la venue du Machia'h, nos actions prouvent que ce n'est qu'une prière superficielle, car en fait, ni nous ne changeons, ni nous n'améliorons nos actions.

Dans la vie, arrêtons de remettre les choses à plus tard.
En effet, si on pense vraiment que le Macchia'h peut venir à chaque instant, le "je vais le faire PLUS TARD", n'a plus aucun sens ...

[Il faut se donner à fond, à chaque instant, car le Macchi'ah peut venir à tout moment, et ensuite, il sera trop tard, car il y aura une quasi absence de libre arbitre ... ]

Source (b"h) : pour les 2 paroles du 'Hafets 'Haïm = le livre "Chvivé Or" du Rav Chmouel Walkin (Étincelles de lumière - Perles de sagesse du 'Hafets 'Haïm)

+ Le Rav El'hanane Wasserman disait que du fait du comportement du 'Hafets 'Haïm (faire une mitsva en s'y investissant entièrement), il avait compris le sens de la guémara Souka 25a :

"Celui qui s'occupe d'accomplir une mitsva est quitte d'une autre mitsva",

==> car celui qui fait une mitsva doit être tellement absorbé par elle, à l'image du 'Hafets 'Haïm, qu'il ne reste plus rien de disponible en lui pour accomplir une autre mitsva.

 

Source (b"h) : "Chvivé Or" du Rav Chmouel Walkin (Étincelles de lumière – Perles de sagesse du ‘Hafets ‘Haïm)

 "On n'a pas le droit de se plaindre et de dire qu'une chose est mauvaise.
Mais, il est permis de soupirer et de dire que cette chose est amère."

(Le 'Hafets 'Haïm)

[Un médicament peut être amer, mais certainement pas mauvais ...]