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"Si quelqu'un te dit : "J'ai essayé, mais je n'ai pas réussi", ne le crois pas."
[guémara Méguila 6b]

L'un des maîtres 'hassiques expliquait ce verset de la façon suivante :
"Ne crois pas" signifie : "n'accepte pas l'idée d'échec car, même si l'objectif fixé n'est pas atteint, le seul fait d'avoir essayé constitue en lui-même un immense succès."

Les gens sont souvent très critiques envers eux-mêmes lorsqu'ils ne parviennent pas à atteindre un objectif défini (c'est une stratégie du yétser ara afin de démotiver une personne, le paralysant et l'empêchant ainsi d'agir pour le bien).

Nos Sages nous disent : "Il ne t'appartient pas de finir le travail, mais tu n'es pourtant pas libre de t'en désister" (Pirké Avot 2,21).

==> Nous avons pour seule tâche de tout mettre en oeuvre pour réaliser notre objectif.
Cet effort constitue notre réussite, l'issue finale se trouve entre les mains de D.

 

Source (b"h) : issu d'un dvar Torah du rav Avraham Twerski

" Rabbi Akiva disait : le verset : "D. est l'espoir (mikvé) d'Israël" peut également signifier que D. est le bassin purificateur (un autre sens du mot mikvé) pour Israël.
De même que le mikvé purifie, D. purifie Israël."

[guémara Yoma 85b]

L'un des maîtres 'hassiques ajouta à cet enseignement la notion suivante :
"De même que la purification dans un mikvé ne peut se faire que par le biais d'une immersion totale de manière à ce que l'eau couvre toutes les parties du corps, la purification par D. exige que l'on s'immerge en totalité dans Sa nature Divine."

Le judaïsme n'accepte pas de dichotomie, les demi-mesures.
Tout dans la vie doit être dirigé vers l'accomplissement de la volonté de D. ...

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-> Le Méam Loez (Nitsavim 30,14) commente cette guémara :
Un mikvé purifie seulement s'il n'existe aucune séparation entre la personne qui s'y trempe et l'eau.
De même, D. purifie les juifs seulement s'ils se sont totalement repentis et que rien ne fait séparation entre eux et leur Créateur.

Marcher dans la voie de la Torah est la plus grande des mortifications pour le corps.
[rabbi Ména'hem Mendel de Kotzk]

"Tu as dit : "Je te ferai assurément du bien"" (véata amarta étév étiv ima'h - Vayichla'h 32,13)

Pourquoi la Torah dit-elle : "Je ferai assurément du bien" ?
Hachem accorde Sa bonté à la nation juive et Sa générosité aux autres nations également. La différence entre les deux, cependant, est que lorsque D. confère de la bonté au peuple juif, Il le fait pour son bénéfice.
En revanche, lorsqu'Il fait du bien aux autres nations, qui s'opposent aux valeurs juives, c'est à leur détriment, comme il est dit : "Il rétribue ceux qui Le haïssent, en face, pour les faire périr" (Vaé'hanan 7,10). Ainsi, la bonté qu'ils reçoivent n'est pas vraiment à leur avantage.
En revanche, lorsque D. confère des bienfaits au peuple juif, c'est vraiment pour son bien.
C'est pourquoi le verset ajoute le mot "assurément", pour nous enseigner que la bonté de D. nous est accordée pour notre bénéfice.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi]

"Un petit trou dans le corps est un grand trou dans l'âme" (Baal Chem Tov).
Son intention était que si l'estomac de quelqu'un est vide parce qu'il manque d'argent pour acheter de la nourriture, cela affectera grandement sa spiritualité.

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-> Le midrach (Béréchit rabba 69,4) explique que lorsque Yaakov a prié pour du pain (Vayétsé 28,20), cela signifie en fait qu'il a prié pour avoir de bons moyens de subsistance en général. Lorsque Yaakov a prié pour la parnassa, il priait pour avoir suffisamment d'argent afin de pouvoir servir Hachem avec toute sa force.

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-> Si quelqu'un ne prie que pour la yirat chamayim (crainte du Ciel), et pas pour la parnassa, c'est un signe que même ses prières pour la yirat chamayim n'ont pas été prononcées avec dévotion et avec des intentions pures. En effet, il est impossible d'avoir l'un et pas l'autre. Pour avoir de la yirat chamayim, il faut avoir une parnassa suffisante.
[ rabbi Sim'ha Bounim de Pshischa - rapporté dans le séfer midrach Sim'ha ]

La reconnaissance est intimement liée à l'humilité.
Elle reconnaît que ce que nous sommes et ce que nous avons est dû aux autres et surtout à D.
[rav Jonathan sacks ]

+ "Vous vous tenez aujourd'hui devant Hachem, votre D."  (Dévarim 29,9)

= Nous pouvons nous tenir devant D. si nous nous préoccupons que du jour présent.

Rabbi Na'hman de Breslev disait : "Hier et demain constitue la ruine de l'homme.
Aujourd'hui, vous pouvez être dévoués à D.  mais vos hiers et vos demains vous ramènent en arrière."

Nous avons en nous un yétser ara, une force destructive, dont le mode opératoire ne consiste pas exclusivement à nous inciter à commettre un péché.
En effet, s'il parvient à paralyser quelqu'un et à l'empêcher d'avoir un comportement constructif, il aura alors atteint son objectif.

Nous ne pouvons rien faire au sujet du passé et, en général, très peu en ce qui concerne le futur.
Notre préoccupation pour le passé et le futur, qui nous dissuade de toute attitude constructive dans le présent, est donc une machination du yétser ara.

=> Pour être avec D., nous devons nous concentrer sur aujourd'hui  ...   ("aujourd'hui devant Hachem").

L’appel divin quotidien …

"Chaque jour, une voix Céleste émane du Mont Sinaï, proclamant ces mots : "Malheur à l'humanité pour son mépris de la Torah." " 
[Pirké Avot 6,2]

Le Baal Chem Tov pose la question suivante :
"Quel est l'intérêt de cette voix de D. sortant du Mont Sinaï si elle est inaudible?
Personne n'a jamais rapporté avoir entendu cette voix céleste."

Le Baal Chem Tov répond :
"La voix de D. ne peut être entendue par l'oreille, mais elle est perçue par la néchama, l'âme.

Chaque fois que le remord s'éveille en nous et nous incite à examiner notre conduite et à regretter les mauvaises actions que nous avons commises, cela vient de l'appel de D. perçu par la néchama."

L'appel divin est réel.
[A l'image d'ondes au-delà du spectre de perception de l'oreille humaine, et qui ne sont audibles seulement que par certains animaux, certains instruments spéciaux, ...]

Notre néchama qui est sensible, l'entend quotidiennement.
Chaque jour, D. Nous fait signe et nous prie de revenir vers Lui.
Comme nous sommes inconscients de rester sourds à cet appel ...

Les 10 Commandements ….

+ Le saviez-vous?  -> les 10 Commandements ....

Les prières du matin dans le Temple incluaient la récitation des 10 Commandements, et on a supprimé par la suite cette lecture.
Pourquoi ?

= Afin d'éviter une mauvaise interprétation.
En effet, ce passage  fut détourné par certains dans le but d'exprimer le fait que seul les 10 commandements seraient d'origine Divine, le reste de la Torah ayant été compilé par des êtres humains.

A toutes les époques, il y eut des personnes qui sélectionnèrent des parties de la Torah qu'ils approuvaient et rejetèrent celles qui ne leur convenaient pas.
Ils désignaient les 1eres comme "authentiques" et les autres comme factices et sans intérêt.

La Torah n'est pas un libre-service où l'on peut choisir ce que l'on veut en fonction de ses goûts.
Cette approche met la Torah au service de l'homme, alors qu'en réalité, la Torah est le vecteur avec lequel l'homme sert D.

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[L'idôlatrie qui est condamné très fortement par la Torah, est un moyen pour l'homme de se créer un D., à son service, qui va lui permettre de pratiquer en toute bonne conscience,en toute liberté ses envies]

L'idée de méssirout (plus haut degré de dévotion à D.) se traduit par : "don/sacrifice de soi" peut parfaitement s'accomplir en restant vivant, c'est ce processus d'orienter sa vie vers D., en "tuant" toutes ses envies/pulsions d'existence contraires à la volonté de D.

Avraham & matérialité

+ Avraham & matérialité :

-> "Its’hak était sorti dans les champs pour se livrer à la méditation (lassoua’h) à l’approche du soir (lifnot arev)" ('Hayé Sarah 24,63)

-> Rachi explique que "lassoua’h" (לָשׂוחַּ) signifie prier, comme dans : "Verser sa prière" (yispo'h chi'ho - Téhilim 102,1).
Le Kitvé RaMam dit au nom du Yessod haAvoda que le verset dit que la prière d'Its'hak était "lifnot arev", ce qui signifie enlever la douceur ("arévout") de ce monde de son cœur. Avraham a prié pour supprimer tout lien avec les plaisirs de ce monde, pour ne pas être influencé par la matérialité du monde.