Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

-> "Chaque Roch 'Hodech est comme un Roch Hachana en miniature."
[Séfer haTodaah]

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-> "Le jour précédant Roch 'Hodech est appelé : "Yom Kippour Katan", car il est comme un jour de Kippour en miniature, un moment où les fautes du mois précédant peuvent être expiées."
[Pri 'Hadach 17 ; Chlah sur Pessa'him 29 ; Michna Broura 566,12]

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-> S'il n'y avait pas eu la faute du Veau d'or, le jour de Roch 'Hodech aurait été un Yom Tov, comme tous les autres.
Cependant, c'est uniquement dans ce monde que Roch 'Hodech est diminué.
Au Ciel, Roch 'Hodech a la même sainteté que les autres Yamim Tovim
, et lorsque que l'on dit : "mékoudach ha'hodéch" dans ce monde, le mois reçoit toute sa sainteté au Ciel.
[Tour, Pirké déRabbi Eliézer]

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-> ‘Hodech (le mois - חדש) a une valeur numérique de 312.
Il y a 12 façons de combiner les lettres du Tétragramme (יהוה), et chaque mois est éclairé par une de ces combinaisons.
Et 12 fois le Tétragramme [de guématria 26] a la valeur numérique de 312, à savoir « ‘hodech" (חדש).
Le mot désigne un renouvellement (ex: 'hodech -> 'hadach (nouveau) -> lé'hadech [renouveller - לְחַדֵשׁ]), tous les mois le temps se renouvelle en fonction de la combinaison des lettres du Tétragramme.
Et pourtant, il nous a été remis le pouvoir de changer les temps et les combinaisons pour passer de la justice à la miséricorde, ainsi qu’il est dit : "ha’hodech hazé la'hem" : le mois est pour vous, la chose est entre vos mains.
[Bné Yissa'har]

Souffrances & Téchouva

+ Souffrances & Téchouva :

-> Lorsque Hachem envoie des souffrances sur une personne, Il l'implore de s'améliorer.
En effet, Il nous rappelle périodiquement de notre mortalité afin que nous fassions téchouva.
[Kav haYachar 77]

-> Se dire : "C'est ainsi que le monde fonctionne, il est normal que des difficultés arrivent", c'est un acte de cruauté, car cela entraîne les gens à continuer à mal agir ...
[Mais plutôt, ] cela doit nous servir à réveiller notre cœur et ouvrir le chemin vers un retour vers Hachem.
[Rambam]

-> Malheur à la personne qui ne se repent pas suite à des difficultés, car elle a souffert pour rien, et sa punition va être doublée car elle ne croit pas que ses fautes en sont la cause.
[Or'hot Tsaddikim - Téchouva]

[Lorsque notre cœur ne bat plus pour Hachem, Il doit utiliser un défibrillateur (les chocs de la vie) pour le faire redémarrer.
En l'absence de réaction, D. est obligé d'en augmenter la puissance des décharges, même au prix que nous en souffrions davantage. En effet, la vie spirituelle de Son enfant (nous) est jeu!]

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-> "Il est certain qu'au final nous devrons tous faire téchouva, que ce soit dans cette incarnation ou bien dans la prochaine, car personne n'est totalement repoussée."
[le Tanya]

=> Qu'attendons-nous pour faire maintenant téchouva par amour pour Hachem, plutôt que plus tard en y étant forcés par la crainte?

-> "Lorsqu'une personne accepte sur elle-même les réprimandes de Hachem, et qu'elle corrige ses actions et ses pensées, il convient de se réjouir de ses souffrances, car elles ont permis d'atteindre de très hauts niveaux spirituels."
[Arvé Na'hal - Bé'houkotaï]

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-> "Si après avoir fauté et reçu sa punition, l'homme accepte ses souffrances expiatoires avec amour et se repent, Hachem a pitié de lui et le délivre des souffrances qui avaient commencé à s'abattre sur lui."
[Chné Lou'hot haBrit - rapporté par le Méam Loez - Ki Tissa 34,6-7]

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-> b'h, également : https://todahm.com/2021/11/08/le-but-des-malheurs-que-nous-revenions-vers-papa-hachem

La joie dans les mitsvot (2e partie)

"Parce que tu n'auras pas servi Hachem ton D. dans la joie et le contentement du cœur" (Ki Tavo 28,47)

+ La joie dans les mitsvot (2e partie) :

+ La joie de faire une mitsva = une mitsva en soi

-> La joie que nous ressentons lorsque nous réalisons une mitsva, est elle même une mitsva.
L'indicateur du fait d'aimer faire quelque chose est la joie ressentie.
Ainsi, si nous apprécions d'accomplir des mitsvot, nous devons en être joyeux.
[Rabbénou Bé'hayé]

[ne pas être joyeux dans les mitsvot, c'est dire à D. : ça me saoule de faire Ta volonté! Quelle corvée!!]

-> Il y a 3 façons de se rapprocher d'Hachem : en Le craignant, en L'aimant, et par la joie.

Se réjouir dans chaque mitsva, par amour pour Lui, qui nous l'a demandé (uniquement pour notre bien) ... nous devons nous considérer comme invité à la table du palais royal.
Lorsque la joie nous conduit à chanter et à danser, cela est considéré comme servir Hachem, et c'est un moyen de s'attacher à Lui.
[Rabbi Yéhouda haLévi - Kouzari 2,50]

-> La joie est un principe essentiel du service divin, comme le dit le roi David : "Servez Hachem avec joie, présentez-vous devant Lui avec des chants d'allégresse" (Téhilim 100,2).

Le midrach (Cho'her Tov 100) commente : "Lorsque tu te tiens en prière devant Hachem, laisses ton cœur se réjouir que tu pries selon qui est incomparable"

C'est cela la vrai joie, se réjouir d'avoir le privilège de servir le Maître du monde, qui n'a pas d'égal.
[Ram'hal - Messilat Yécharim - chap.19]

-> Nos Sages disent : "La présence divine ne vient se poser sur une personne uniquement au travers sa joie dans une mitsva" (guémara Shabbath 30b).

Hachem s'est énervé contre les juifs : "parce que tu n'auras pas servi Hachem, ton D., avec joie et contentement de cœur" (Ki Tavo 28,47)

-> Nous devons servir D. avec de la joie ["Servez Hachem avec joie" - Téhilim 100,2]

La joie ajoute de l'enthousiasme et de l'amour pour D., et nous pousse à nous lier avec Lui.
Lorsqu'une personne est triste en accomplissant les mitsvot, c'est comme si un serviteur sert son maître avec un visage triste.
Il faut essayer d'être joyeux à chaque fois que nous faisons une mitsva.
[Rabbi 'Haïm Vittal - Chaaré Kéducha 2,4]

-> Ce n'est qu'au travers sa réjouissance qu'un homme peut atteindre la perfection dans la réalisation d'une mitsva.
[Gaon de Vilna]

-> Selon Rabbénou Bé'hayé : "Servez Hachem dans la joie" peut aussi se traduire par : "Servez Hachem par la joie". C'est la joie qui mène à la perfection du Service d'Hachem. ]

-> Il faut ressentir de la joie en servant Hachem, et ressentir de la joie d'avoir de la joie en Le servant.
[Kédouchat Lévi]

-> Le Pélé Yoets enseigne qu'être heureux de faire les mitsvot alors que nous traversons une période difficile de notre vie, a beaucoup plus de valeur, que lorsque tout va bien.

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-> En se focalisant sur le gain éternel que nous apporte la réalisation des mitsvot, nous ne serons pas dérangés par les difficultés que cela implique.
[Maguid de Dubno - Séfer haMidot]

-> Une personne qui ressent de la joie dans la pratique des mitsvot en oublie toutes ses souffrances et malheurs.
En comparaison du fait de faire la volonté de Hachem et d'en devenir plus proche de Lui, elles sont alors sans importances et futiles.
[...]
Une personne qui a de la joie en faisant de bonnes actions (selon la Torah) a plus de joie qu'une personne trouvant une importante somme d'argent.
[Rabbi Yonathan Eibeschetz - Yaarot Dvach]

-> Le Avné Nézer dit qu'à chaque fois qu'il mettait son talit et ses téfilin, il avait la même joie que si il avait gagné le gros lot au loto.

-> Le rabbi Shlomo de Zvhil disait que le plus grand des fauteurs (baalé avérot) n'avait pas autant de plaisir et de joie dans ses actes, que lui en avait lorsqu'il mettait ses téfilin.

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-> Une personne renoncerait volontairement aux plaisirs de ce monde pour de la spiritualité, si elle prenait du plaisir dans son étude de la Torah.
[Rabbi Yé'hezkel Levenstein]

=> Il est nécessaire d'éprouver de la joie lorsque l'on fait des mitsvot, afin d'éviter d'être tenté par ce que le yétser ara a à nous vendre.

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+ Joie : matérialité vs spiritualité

-> Lorsque nous aimons vraiment une personne nous avons beaucoup de plaisir à pouvoir faire ses envies, et il doit être de même avec Hachem, en faisant Sa volonté.

Au final, nous devons en ressentir un plaisir si intense qu'aucun autre plaisir de ce monde puisse être comparable.
[Rabbi Yonathan Eibeschetz - Yaarot Dvach]

-> Le seul type de joie qui peut être vraiment total est celui de réaliser une mitsva.

En effet, la joie concernant de la matérialité est forcément limitée, car le matériel n'est que temporaire.
Mais la valeur d'une mitsva est éternelle, ce qui fait que la joie d'en faire est sans limite.
[...]
On peut avoir plus de plaisir dans la spiritualité que dans la matérialité.
C'est pourquoi, une personne qui s'aime vraiment va rechercher les plaisirs spirituels.
[...]
Les plaisirs matériels ont une durée très courte, et tout de suite après l'avoir vécu, le plaisir n'est plus là.

[Rabbi Sim'ha Zissel Ziv - Hokhma ouMoussar]

[investir dans la spiritualité, c'est investir dans de l'éternel, c'est faire ce qu'il y a de mieux pour sa vie.

Par ailleurs, cela amène une plénitude intérieure car notre véritable "moi" (notre néchama) se réjouit que nous fassions ce que nous devons faire de notre vie, et non pas que nous tuons le temps, ce que le yétser ara nous pousse à faire.]

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+ La joie dans la prière :

-> Si une personne apprend à prier comme il le faut, avec enthousiasme et en comprenant ce qu'elle dit, elle va en tirer un énorme plaisir.
[Rabbi Eliyahou Lopian - Lev Eliyahou]

-> La guémara (Béra'hot 31a) dit que nous devons faire attention à ne pas prier tout en étant triste, que nous devons plutôt ressentir de la joie de réaliser une mitsva.

Selon le Arizal (Chaar haKavanot - Birkat hachkhar), il est interdit de prier lorsque l'on est triste.
Il ajoute que si malgré tout nous prions (triste), nous n'avons alors pas la possibilité de tirer profit de l'importante lumière qui descend sur une personne lorsqu'elle prie.

-> "Lorsque tu te tiens en prière devant Hachem, laisses ton cœur se réjouir que tu pries selon qui est incomparable" (midrach Cho'her Tov 100).

Le Ram'hal (Messilat Yécharim chap.19) explique que c'est cela la véritable joie : ressentir dans son cœur l'extase ultime d'avoir le mérite, le privilège de pouvoir servir le Maître du monde, qui n'a pas d'égal.
A cela vient s'ajouter la récompense, véritablement inconcevable, que Hachem par amour déverse sur nous lorsque nous faisons Sa volonté.

-> Rabbi Moché Schwab (Maarché Lév) dit qu'au moment de prier, nous devons d'un côté ressentir la gravité de parler face à face directement avec Hachem, et d'un autre côté, nous devons être plein de joie d'avoir ce mérite énorme de pouvoir faire la volonté du Créateur.

-> Lorsque l'on prie convenablement, on peut arriver à ressentir ce que dit le 'Hazon Ich (Emouna ouBita'hon 1,9) :
"Lorsqu'une personne mérite de devenir consciente de la réalité de Hachem, elle peut éprouver une joie sans limite.
Tous les plaisirs de la chair disparaissent immédiatement.
Son âme est enveloppée d'une sainteté, et c'est comme si elle avait quitté le corps et qu'elle s'envolait vers les Cieux supérieurs.

Lorsqu'une personne se transcende jusqu'à ce niveau, un monde totalement nouveau s'ouvre à elle.
Il est alors possible de devenir comme un être céleste.
Tous les plaisirs de ce monde ne valent rien en comparaison du plaisir intense qu'a une personne en se liant avec Son Créateur".

-> Le rav Chakh disait que lorsqu'il était dans la amida (face à face avec Hachem que peut avoir tout juif 3 fois par jour!), c'étaient les plus beaux moments de sa vie.

-> Le Zohar souligne l'importance de prier le Birkat haMazone avec beaucoup de joie, car nous y exprimons notre gratitude à D. pour toute la nourriture qu'il nous accorde.
Notre joie profonde est l'expression de notre reconnaissance sincère, car sinon c'est plutôt une lecture d'un texte imposé.

[d'une manière générale, le schéma de nos prières est : remerciements + demandes en conscience que tout vient de D.
Avoir de la joie au moment de prier, témoigne que l'on ressent ce que l'on dit : un infini merci papa Hachem! Tu es le meilleur car ... et ... et ... ]

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+ La joie d'étudier la Torah :

-> Il faut ressentir de la joie à chaque fois que nous étudions la Torah ou prions.
['Hafets 'Haïm - Michna Broura 1,10]

-> Les plaisirs physiques peuvent rendre heureux et joyeux, mais cela n'est absolument pas comparable aux plaisirs que l'on a en faisant des efforts dans la sagesse (de la Torah).
['Hazon Ich - Kovets Igrot]

-> Lorsqu'une personne étudie la Torah et en éprouve du plaisir, son être se lie avec la Torah.
[ce sentiment de se lier avec la source de la vie, avec l'origine première, avec Hachem est un honneur et un énorme plaisir]
[Rabbi Avraham de Sochotchov]

-> La Torah est le délice de Hachem ; il est donc tout à fait naturel que nous réjouissions d'un tel trésor.
[Rabbin 'Haïm de Volozhin - Roua'h 'Haïm - Avot 6]

-> Plus nous éprouvons de la joie à étudier la Torah, plus nous aurons des capacités à retenir ce que nous avons étudié.
[le Steïpler - Birkat Perets]

-> Rabbi Eliyahou Lopian enseigne qu'il faut chercher à toujours avoir du plaisir dans son étude de la Torah, car en cela nous serons moins tentés d'être attirer par la matérialité.
[en maintenant le feu d'amour pour la Torah, nous évitons d'aller voir la concurrence (matérialité) qui vend du rêve en toc (yétser ara), voir de se rebeller contre la Torah.]

Le rav Moché de Kobrin disait de même : "Si nous ne cherchons pas la joie inhérente à la sainteté, nous nous tournerons naturellement vers les plaisirs matériels."

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-> Rabbi 'Haïm de Volozhin dit que nous devons être heureux pour ce que nous pouvons étudier, plutôt que de faire dépendre notre joie sur la finalisation d'objectifs d'étude importants.

-> Lorsque nous étudions la Torah, il faut ressentir de la joie pour nos efforts, car tant que l'on a fait de son mieux, nous n'avons aucune raison d'être découragé.

Les efforts investis sont l'objectif de l'étude (le résultat étant un cadeau que nous fait Hachem).
[Rabbi Nathan Wachtfogel]

[la récompense n'est pas sur le nombre de pages étudiées, mais sur l'effort investi par rapport à ce que l'on pouvait faire]

-> "Si une personne s'immerge sincèrement dans l'étude de la Torah, rapidement les sentiments de difficultés disparaissent et elle trouvera alors qu'aucun plaisir (de ce monde) ne peut se comparer à celui d'étudier la Torah avec ferveur"
['Hazon Ich - Kovets Igrot]

[certains grands Sages disent que les 5-10 premières minutes d'étude sont difficiles, mais une fois dépassées, c'est le kiff ultime!]

-> Ressentir de la joie lorsqu'un autre étudie, démontre que notre joie lorsque nous étudions provient d'une source sincère, et non uniquement pour notre gain personnel.
[Rabbi 'Haïm de Volozhin]

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+ Mais aussi :

-> Dans les plaisirs matériels, nous éprouvons plus de plaisir dans l'anticipation d'une chose que dans sa réalisation.
En terme de plaisirs spirituels, comme l'étude de la Torah et les bonnes actions, plus nous en avons envie, plus nous aurons de plaisirs à les faire.
[le Beit haLévi - Béréchit]

-> Le Ram'hal (Messilat Yécharim - Chap.7) explique qu'en agissant extérieurement, on peut influencer nos sentiments internes.
En effet, puisque nous avons plus de contrôle sur nos actions que sur nos émotions, nous devons faire des actions externes qui vont générer de la joie et de l'enthousiasme internes à vouloir grandir spirituellement.

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+ A ce sujet, Rabbi Na'hman de Breslev enseigne :

-> On doit accomplir les mitsvot avec une joie si intense que l'homme ne voudra aucune récompense relative au monde à venir pour cette mitsva, mais Hachem lui donne l'occasion de réaliser une autre mitsva, ce qui constituera le salaire de la précédente, car il tire profit de la mitsva en elle-même.
[Likouté Moharan - Torah 5,1-2]

-> Grâce à la joie que l'individu éprouve à accomplir une mitsva, Hachem le couvrira de sa protection
[Séfer haMidot - Sim'ha]

-> Le fait qu'un homme accomplisse une mitsva avec joie, sera un signe que son cœur est intègre avec son D.
[Séfer haMidot - Sim'ha]

-> Grâce au fait qu'on transpire en faveur d'une chose en rapport avec la sainteté, on accède à la joie.
[Likouté Moharan - 2e tome - Torah 6]

-> Grâce à la joie de la mitsva, la sainteté est rendue parfaite, et on élève la vitalité et la sainteté qui sont dans les écorces (forces impures) ; c'est pourquoi lorsqu'on réalise la mitsva avec joie, on fait monter la Présence divine en dehors des écorces.

On doit s'éloigner énormément de la tristesse, car les écorces correspondent à la tristesse, et elles expriment la rigueur du jugement ; et quand la tristesse prend le dessus, cette situation relève de l'exil de la Présence divine qui est la joie d'Israël ; la suppression des écorces et l'élévation de la sainteté se font principalement grâce à la joie.
[Likouté Moharan - Torah 24,2]

La joie dans les mitsvot (1ere partie)

"Parce que tu n'auras pas servi Hachem ton D. dans la joie et le contentement du cœur" (Ki Tavo 28,47)

+ La joie dans les mitsvot (1ere partie) :

-> "L'ultime réussite pour un homme consiste à s'attacher à Hachem en accomplissant les mitsvot dans la joie"
[Nétsiv - Ar'hév Davar - Chémot 5,3]

-> Un homme doit se réjouir de chaque occasion où il sert Hachem, soit en pensée, soit dans son comportement.
Même si les actes eux-mêmes ne durent qu'un bref moment, leur impact est immense.
[Rav Aharon de Karlin - Beit Aharon]

-> Le terme Sim'ha est un acronyme pour : "Sim'hat mitsva "hiouv hou" : nous sommes obligés d'accomplir les mitsvot dans la joie.
Même une pensée positive passagère produit des résultats édifiants.

Lorsqu'un homme se réjouit de faire une mitsva, sa récompense est plus grande que celle octroyée pour l'accomplissement de la mitsva elle-même.
['Hida - Tsiporen Chamir]

Autre enseignement important du 'Hida sur ce sujet : https://todahm.com/2019/10/02/10736

-> Selon rabbénou Bé'hayé (Kad haKéma'h), la joie de faire une mitsva est plus importante que la mitsva en elle-même.

-> Lorsqu'un homme sert Hachem avec joie, sa mitsva est ennoblie, et sa récompense est démultipliée en ayant 1000 fois plus de valeur que si elle était réalisée sans joie.
[Or'hot Tsadikim - Chaar Sim'ha]

-> Ne prenez pas à la légère [le fait de servir Hachem dans la joie], car la récompense [de cela] est infiniment grande.
[le Arizal - Chaar haKavanot]

D'ailleurs, le Séfer 'Harédim écrit : "Tous [les niveaux spirituels] qu'a pu atteindre le Arizal, sont venus en récompense du fait qu'il était débordant de joie et de bonheur, au plus au point, à chaque fois qu'il réalisait une mitsva."

-> Le Baal Chem Tov avait l'habitude de dire : "Même si l'on ne devait recevoir aucune autre récompense que la joie et le plaisir d'accomplir une mitsva, cela serait suffisant."

-> Hachem nous a donné la Torah avec une abondance de mitsvot
Nous pouvons nous en servir à volonté.

Même la mitsva la plus infime a plus de valeur que tous les trésors matériels de ce monde.
Cette existence, foisonnant de joyeuses opportunités, doit nous satisfaire au point de nous combler entièrement.
[le 'Hafets 'Haïm - Chem Olam]

-> Les mitsvot ont été données pour notre bonheur et notre plaisir ultime.
L'objectif des lois de la Torah est de donner à une personne une façon de vivre qui va lui améliorer considérablement sa vie.
[Rabbi Nathan Tsvi Finkel - Tnouat haMoussar]

-> Les mitsvot ont été données dans notre intérêt et pour notre plaisir.
C'est pourquoi on doit ressentir énormément de joie lorsqu'on en réalise une.
[Rabbi Yonathan Eibeschetz - Yaarot Dvach]

-> C'est parce que nous sommes tellement impliqués dans des problématiques matérielles que nous avons perdu notre sensibilité à la quantité importante de bonheur et de joie que nous pouvons ressentir en accomplissant une mitsva.
[...]
Nous devons ressentir de la joie à agir d'une manière qui amène de la satisfaction au Créateur de l'univers.
[...]
Nous devons ressentir plus de bonheur et de plaisir à servir Hachem que si nous devions vivre tous les plaisirs qui existent.
['Hafets 'Haïm - Chem Olam - part.2 chap.11]

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-> "Its'hak a été le 1er enfant à naître juif (circoncit à 8 jours).
Il a été appelé Its'hak car la sainteté de la nation juive dépend de la joie au moment de l'accomplissement des mitsvot et de la réalisation du service de D."
[rabbi Na'hman de Breslev - Likouté Halakhot II,146a]

[Lorsqu’il est né, Sarah a dit : « D. m’a fait un rire (ts’hok assa li Elokim - Vayéra 21,5-6)]

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-> Les 10 épreuves avec lesquelles Hachem a éprouvé Avraham n'auraient pas attesté de sa grandeur, s'il ne les avait pas acceptées dans la joie et de bon cœur.
['Hovot haLévavot - Chaar 'Hechbon haNéfech 3,27]

=> Ainsi, l'existence du peuple juif repose sur la joie de Avraham à toute épreuve, conscient que c'est uniquement Hachem qui est derrière, et ce dans les moindres détails.

-> La michna des Avot déRabbi Nathan (34,9), nous apprend qu'il y a en hébreu (lachon hakodech) 10 mots différents pour exprimer la joie : sasson, sim'ha, guila, rina, ditsa, tsahala, aliza, 'hedva, tiféret et alitza.

Le Séfer Machshévét Israël fait remarquer que nous trouvons cela dans aucune autre langue, car le caractère propre d'un juif est d'être joyeux!

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-> Le rav 'Haïm Vittal rapporte les enseignements de son maître le Arizal (introduction au Chaar haMitsvot) :
Comment se fait-il qu'autant de personnes réalisent les mitsvot, et qu'elles n'ont pas les récompenses promises par nos Sages?

A l'origine tout dépend du fait que nous ne devons pas considérer une mitsva comme une lourde charge, comme un fardeau dont nous devons vite nous débarrasser, mais plutôt nous devons avoir à l'esprit que nous gagnons des milliers de milliers de pièces d'or.

La joie que nous devons ressentir dans notre cœur et notre âme au moment d'accomplir une mitsva doit être sans limite, et nous devons en avoir un énorme désir, comme si on nous donner des milliers de milliers de pièces d'or pour l'accomplir."

[Hachem nous a multiplié les mitsvot, comme autant d'occasions de gagner des millions.
Comment pouvons-nous utiliser cette bonté de Hachem, pour en devenir blasés : "encore je dois me lever pour aller prier!" ; "encore je n'ai pas le droit de faire ça", ...
Les mitsvot ne sont pas des punitions, mais des cadeaux d'amour de D. pour nous, qu'Il multiplie au maximum.
=> Sachons donc avoir un sourire de remerciement lorsqu'on les fait. ]

-> Notre attitude envers la plus petite élévation spirituelle doit être similaire au bonheur et à l'excitation de trouver un trésor caché.
[Rabbi Avraham Grodzinsky - Torat Avraham]

-> Pour ressentir de la joie en accomplissant une mitsva, on doit se focaliser sur combien de joie nous aurions eut, si nous avions trouvé une importante somme d'argent.
Une fois qu'on a conscience de cela, on doit réaliser à quel point nous gagnions davantage en réalisant des mitsvot.
Nous aurons alors toujours plus de joie à les faire.
[...]
Représente-toi dans ton esprit la grande joie que peut avoir quelqu'un qui a été sauvé d'être brûlé vivant. A la dernière seconde, il a été sauvé de la mort certaine, et il a alors été élevé à la position de roi.
Représente-toi dans ton imagination chaque détail d'une telle situation.
Ressens le soulagement d'être sauvé. Ressens l'allégresse débordante d'une telle personne devenant un monarque riche et puissant.
Telle est la joie qu'on doit ressentir lorsque nous accomplissons une bonne action, si l'on apprécie la valeur d'observer les commandements de Hachem.
[le Pélé Yoets - Sim'ha]

-> Une ville était en proie à une épidémie, et quelqu'un a approché le 'Hafets 'Haïm, lui demandant s'il était d'accord de renoncer à sa récompense pour la mitsva de mettre les téfilim pendant une seule journée, afin que grâce à cela l'épidémie puisse s'arrêter.

Le 'Hafets 'Haïm lui a répondu que ce n'est pas comme cela que ça fonctionne.
Pourquoi?
Cela ressemble à une personne entrant dans un magasin de bonbons afin d'en acheter un seul valant quelques centimes, avec un billet d'un million.
Cela n'est pas possible, car il n'y a pas assez de monnaie à lui rendre.

=> La récompense pour la mise des téfilin d'un seul jour, est si importante qu'on ne peut rien avoir en échange dans ce monde, car il n'existe rien pour rendre la monnaie.

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-> "Lorsqu'une personne réalise une des mitsvot, cette mitsva monte et se tient devant Hachem, puis L'orne et dit : "Untel m'a fait, je viens de lui" ... et cela entraîne de la paix (shalom) à la fois dans les mondes supérieurs et inférieurs.
[...]
Heureux est la part de cette personne qui a accompli les mitsvot de la Torah!"
[Zohar haKadoch - Bamidbar 118a]

[notre manque de joie lors de la réalisation des mitsvot provient du fait que l'on ne les considère pas à leur juste valeur.
Un acte, même le plus simple, s'il est fait parce que telle est la volonté de D., le Roi des rois, génère des conséquences phénoménales/infinies, que seul le libre arbitre et notre limitation humaine nous empêche de percevoir dans ce monde.]

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-> L'essentiel du service d'Hachem, que ce soit dans l'étude ou la prière, doit être réalisé dans la joie.
L'essentiel du plaisir et de la satisfaction que l'on procure à Hachem en prononçant les mots de Torah ou de prière, c'est quand on le fait avec joie et plaisir.
Au point que certains Maîtres disaient des propos amusants avant l'étude pour réjouir les élèves, car il est dit : "Servez Hachem dans la joie".
[Maor vaChémech]

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-> Outre le fait que la joie est fondamentale dans le service Divin, elle est aussi révélateur de l'état d'un homme.
En effet, lorsqu'un homme prie ou réalise toute mitsva sans joie, il montre qu'il ne connaît pas Hachem, et ne sait pas comment Le servir.
Car si cela était le cas, il saurait que Hachem est LA source du bien et des bénédictions, et il serait rempli de joie.
Cela ressemble à un homme qui ramasse dans la rue un sac rempli de pierres précieuses, et ne manifeste aucun signe de joie : c'est bien la preuve qu'il n'a aucune connaissance du contenu du sac.
[rav Chimchon Pinkous]

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-> Dans les ta'hanoun, nous disons : "sharnnou mimitsvoté'ha vélo chava lanou"
Le 'Hafets 'Haïm explique : "Nous avons quitté les mitsvot car elles n'avaient pas de valeur à nos yeux".
Nous ne considérons pas chaque pensée de Torah, chaque mot de prière, chaque mitsva, comme étant largement plus précieuses que l'or et les diamants, et par conséquent nous ne les observons pas suffisamment.
=> Ainsi, notre enthousiasme, notre joie, témoigne et développe en nous l'importance de réaliser une mitsva (souhait de Hachem), et nous pousse à en faire le maximum.

[plus nous développons l'importance des mitsvot à nos yeux (comme en témoigne notre joie de les faire), plus nous développement notre importance, notre vraie valeur de nous-mêmes. En effet, nous devons êtres très importants, car Hachem nous a choisi pour être les garants du respect de Sa volonté.
[par exemple, si les juifs arrêtaient d'étudier, le monde se détruirait à la seconde!]
Plus nous croyons en Hachem (par le biais de ses mitsvot), plus nous en venons à croire en notre grandeur, et plus nous agissons avec grandeur!
La joie de faire les mitsvot, va générer une joie de faire ce qu'il y a de mieux à faire, une joie de construire notre éternité, une joie d'être de plus en plus proche de D., une joie d'avoir confiance en D. qui gère et peut tout, ... ]

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-> b'h, il y a une 2e partie sur ce sujet : https://todahm.com/2018/10/10/la-joie-dans-les-mitsvot-2e-partie-2

-> Le pouvoir de la joie nous sauvera de toutes les difficultés et de toutes les souffrances de ce monde-ci.
[Rav Sim'ha Bounim de Péchis'ha]

-> Je vous avertis solennellement que si vous êtes toujours heureux, Hachem vous aidera en toutes circonstances ; mais si tel n'est pas le cas, qui sait ce qu'il adviendra de vous!
[Rav Moché de Kobrin - à ses élèves]

-> Si l'homme montre un visage rayonnant ici-bas, son être est illuminé d'une clarté Céleste.
Mais s'il affiche une mine triste, le Ciel prononce un jugement contre lui.
[Zohar II - 184b]

-> Lorsqu'un homme se réjouit, "son visage est brillant" car on l'éclaire d'en-Haut.
Ainsi, la joie de l'homme attire sur lui la joie céleste.
Il est une mitsva de diffuser ces propos.
[Rabbi de Loubavitch]

 

Agir au maximum de SES capacités

+ Agir au maximum de SES capacités :

-> Un jour, le Steïpler, Rabbi Yaakov Israël Kanievsky était dans un taxi, et il a demandé au chauffer s'il consacrait du temps à étudier la Torah.
Le chauffer lui a répondu qu'il allait le soir à un cours de guémara, et qu'à cause de son travail difficile, il s'endormait pour ne se réveiller qu'à la fin du cours.
Il a exprimé au Steïpler à quel point cette situation lui était pénible.

Le Steïpler lui a répondu :
"Vous devez savoir que bien que dans ce monde vous ressentez que vous ne valez pas grand chose, je peux vous garantir que dans le Ciel vous êtres perçu comme un grand général, car vous faites tout ce que vous pouvez [en réalisant votre potentiel au maximum].

Plus que cela, vous ne le pouvez pas.
Continuez à aller au cours, et ce même si vous vous endormez sur la guémara, car au Ciel ils vous considèrent comme un grand tsadik."

-> Le Rav Don Segal explique : "Le chauffeur de taxi faisait réellement le maximum de ce qu'il pouvait.
Il avait beaucoup d'enfants et selon la loi juive il était obligé de les nourrir, et son travail de chauffeur le fatigué beaucoup.
Par conséquence, tout ce qu'il était obligé de faire était de se rendre au cours, même s'il n'en comprenait rien du tout, et s'endormait."

-> Le Steïpler (dans son 'Hayé Olam vol.2 chap.12) écrit :
"Hachem ne demande pas à une personne davantage que ses capacités.

L'élève avec des difficultés de compréhension, qui travaille et peine autant que possible, a rempli son quota et il est aimé par Hachem exactement comme l'est le génie qui a accompli son quota.

[En réalité,] d'une certaine façon, il est encore plus aimé que le génie qui a réussi brillamment dans la Torah. Parce que pour le génie, son étude est un grand plaisir, tandis que pour l'étudiant faible, son étude est un sacrifice et un lourd fardeau [et malgré cela il étudie].

Or, nous avons appris que : "selon la peine est la récompense". "

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-> Le Divré 'Haïm de Sanz faisait autrefois un Siyoum haShass. Au même moment, une autre personne, élevée dans un milieu non religieux, fit un siyoum sur les Téhilim.
Le Divrei 'Haïm avoua être jaloux de cette personne car il était plus facile pour lui de faire un Siyoum haShass que pour cette personne de faire un siyoum sur les Tehilim. C’est la lutte/l'effort qui compte!

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-> Le 'Hazon Ich (Maasé Ich 3:15) dit qu'il est plus facile d'apprendre 18 heures par jour que 6 heures par jour. Pourquoi en est-il ainsi?
Parce que lorsque nous nous concentrons sur une chose et que nous ne pensons qu'à cela, nous sommes toujours dans le coup. Cependant, un homme qui travaille la journée est confronté à un défi de taille. Il doit se couper du monde extérieur et se concentrer entièrement sur l'étude de la Torah. Il doit passer d'un monde à l'autre.
Il peut sembler plus facile d'étudier quelques heures le matin et le soir que d'étudier la Torah toute la journée, mais c'est en fait beaucoup plus difficile.

 

Fierté d’être juif et conscience de sa grandeur

+ Nécessité vitale de la fierté d'être juif et d'avoir conscience de sa grandeur :

-> "Si un juif avait la moindre idée de sa propre sainteté, il ne pourrait jamais fauter"
[Rav Barou'h de Mezhibozh - Petit-fils du Baal Chem Tov]

-> Le plus nous réalisons à quel point notre âme (divine) est sainte, le plus il nous sera facile d'éviter de faire la moindre faute.
[Rabbi Kalonymus Kalmish Shapiro - Esh Kodech]

-> "Vous êtes des enfants pour Hachem votre D." (Réé 14,1)
Rabbi Aharon Kotler (Michnat Aharon) commente : "ceci n'est pas une allégorique ou une hyperbole, mais une déclaration véridique dans tous les sens du terme."

En tant que Ses enfants, Hachem a de grandes ambitions pour nous.
Le rav Kotler de dire : "Hachem a donné à chacun d'entre nous une âme précieuse, et Il nous a envoyé (dans ce monde) pour une importante mission. C'est comme si un roi nous tendait Sa couronne pour la garder.
On devrait être submergé par l'amour et la confiance qu'a Hachem en nous."

[chaque matin dans le modé ani, nous disons d'ailleurs : grande est Ta confiance en nous (en redonnant notre âme divine avec laquelle nous pouvons faire d'énormes choses en bien ou en mal - "békhela rabba émounatékha")]

-> Chaque juif doit ressentir une importante joie du fait qu'il a été envoyé dans ce monde avec une sainte âme juive.
Le Zohar nous enseigne que si nous avions conscience d'à quel point Hachem aime chaque juif, nous rugirions comme des lions bondissant sur chaque opportunité de pouvoir faire Sa volonté.

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-> Alors que chaque nation bénéficie de racines issues de ce monde, les racines du peuple juif sont extrêmement surnaturelles et pratiquement inexistantes dans ce monde naturel.
[Sfat Emet - Yitro 5651]

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+ L'orgueil d'être juif :

-> Il existe une contradiction apparente :
- d'un côté, nous devons avoir de la fierté de pouvoir servir Hachem.
Il est par exemple écrit : "Son cœur s'enorgueillit de suivre les voies de D." (Divré haYamim II 17,6 – "Vayigba libo bédarké Hachem" - à propos duroi Yéhochafat) ;

- d'un autre côte : "Tout cœur hautain est en horreur à Hachem" (michlé 16,5).

Comment concilier les 2?

Rav Ben Zion Abba Shaül (Ohr léTsiyon) explique que :
- concernant le passé : nous devons rester humble ;
- mais concernant le futur : nous devons être plein d'orgueil et de passion (tu te rends compte que je travaille pour le Roi des Rois!!).
Nous devons aspirer à employer nos talents fièrement dans le service de Hachem.

-> "Mon âme trouve sa gloire en Hachem : que les humbles l’entendent et se réjouissent" (Téhilim 34,3).

Le Malbim commente :
Il existe un seul point où l'orgueil et l'humilité se croisent.
Une personne qui est fier du fait de pouvoir trouver refuge en Hachem s'élève vers Lui, jusqu'à atteindre un point d'union, où elle va se dissoudre dans l'étreinte de Hachem.

-> "La joie principale sur laquelle l’homme doit se réjouir, c’est la joie d’être un juif."
[le Zohar]

-> "Le seul orgueil permis, c’est celui d’avoir un patron aussi puissant que notre Père Céleste (Hachem)."
[Rabbi Lévi Its’hak de Berditchev]

-> "Le plus grand péché, pour un juif, est d’oublier qu’il est fils du Roi."
[Rabbi Aharon de Karlin]

=> Si nous voulons faire face au yétser ara, nous devons muscler notre conscience de notre grandeur.
Lorsque nous sommes plein d'orgueil de réaliser la volonté de Hachem, nous pouvons répondre au yétser ara en le méprisant : Pourquoi veux-tu que quelqu'un d'aussi important que moi, s'abaisse à de telles stupidités?

-> Rav Yossef Chalom Elyachiv a une fois fait remarquer que chaque génération possède une mitsva qui est particulièrement significative pour son temps.
La mitsva de notre époque dit-il est : "Que le Nom de D. soit aimé à travers toi."

La guémara (Yoma 86a) rapporte que lorsqu'une personne se comporte bien, on va dire d'elle : "Heureux soient les parents et les maîtres qui ont élevé une telle personne." (et inversement)

=> Combien devons-nous nous surpasser afin que l'on puisse dire en nous voyant : "Heureux soit le D. d'une telle personne!" [kiddouch Hachem]

[Si les juifs agissent d'une manière si élevée, combien à plus forte raison est infiniment élevé leur D.!]

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-> "Mordé'haï le juif" (fin de la Méguilat Esther 10,3) ; "Béni soit Mordé'haï le juif".

On ne donne pas à Mordé'haï le titre de : nassi, gaon ou bien tsadik, mais uniquement celui de : juif.
En effet, parmi tous les titres existants au monde, le plus important est celui : d'être un juif.

[Yekoutiel Yehouda Halberstam - Shéfa 'Haïm sur Pourim]

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-> Parfois, trop d'humilité peut provoquer que l'homme s'éloigne du service d'Hachem. Car, dans sa modestie à outrance, il ne croit pas que l'être humain, par sa prière et sa ToraH, génère un flux de vitalité dans tous les mondes, au point que même les anges se nourrissent de son service d'Hachem.
Si seulement l'homme avait foi en tout cela, combien aurait-il servi Hachem avec joie et vigilance!
[Baal Chem Tov]

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-> De la même façon qu'il faut croire en Hachem, il faut croire en soi-même.
A savoir, que Hachem s’intéresse vraiment à soi et que ses efforts ne sont pas vains, comme un animal qui, après la mort, disparaît complètement.
Non ! Il faut croire que son âme émane de la Source de la vie et que Hachem prend du plaisir et se délecte de lui à chaque fois qu'il fait Sa Volonté.
[rabbi Tsadok haCohen de Lublin - Tsidkat haTsadik 1,54]

-> Notion de fausse humilité : https://todahm.com/2020/12/27/29965

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+ Avoir de la bonne estime de soi :

-> "Ne sois pas un racha à tes yeux" (Pirké Avot 2,13)

Le yétser ara fait tout pour que l'on ait une fausse humilité, car cela paralyse une personne.

Une humilité saine, nous pousse à nous développer, à grandir (je suis conscient que j'ai des capacités de folie, octroyées directement par D., et je vais donc tout faire pour les exploiter au maximum dans la réalité).

Une fausse humilité, sous forme d'un manque d'estime de soi, amène des pensées du type : "Puisque je suis si peu de chose, pourquoi devrais-je même essayer? Une personne avec si peu de valeur que moi, ne peut qu'arriver de toute façon à rien."

[Rabbi Its'hak Yaakov de Biala - Divre Binah]

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-> Rabbi 'Haïm de Volozhin (Néfech ha'Haïm 1,4) enseigne :
"Un juif ne doit jamais dire dans son cœur : "Quelle est ma valeur? Que valent mes actions?".
A la place, il doit comprendre, savoir et internaliser que chacune de ses actions, mots et pensées, à chaque instant, sont pleins de valeur. Rien n'est perdu, que D. nous en préserve.
Comment sont élevées nos actions, car elles vont toutes dans les mondes Supérieurs et ont un effet significatif."

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-> Rabbi 'Haïm de Volozhin (Néfech ha'Haïm 1,4) enseigne :
"Que l’homme ne se dise pas : qui suis-je ? Et dans quelle mesure mes actions auront-elles une quelconque influence?
Mais qu’il sache et qu’il fixe dans son cœur que chacun des détails de ses actions, de ses paroles, de ses pensées, à chaque instant, possède des effets extrêmement grands.
Comment ne pas trembler lorsque l’on se rend compte des conséquences de nos bonnes actions et des destructions terribles de nos mauvaises actions qui sont bien pires que celles que Névou'hadnétsar ou Titus ont pu commettre ; car si ces deux derniers ont pu détruire le Temple d’en bas, leurs actes n’ont eu aucun effet en haut ; alors que par nos fautes nous empêchons Hachem d’exprimer Sa force et Sa bonté sur terre et nous laissons son Temple, en haut et en bas, être rendu impur.
Ce n’est que par les fautes des Bné Israël en bas, que les Temples ont été détruits, comme nos Sages l’ont dit (Midrach Eikha) : "de la farine moulue, Titus est venu moudre" ...
Celui qui a une mauvaise pensée dans son cœur (débauche), il la fait rentrer directement dans le Kodech haKodachim (saint des Saints) d’en haut car le cœur du Temple qui est le Kodech Hakodachim et le Arone est parallèle au cœur de l’homme en bas.
C’est pourquoi Hachem n’a pas dit : "fais-moi un Michkan et Je résiderai en lui" (Térouma 25,8), mais "fais-moi un Mikdach (Temple) et Je résiderai en eux (dans les bné Israël)" ... car tout l'essetiel du Temple, de la résidence de la Chekhina, du Kodech Hakodachim est centralisé autour de l’homme qui, s’il se sanctifie et s’élève par les mitsvot, deviendra lui-même un Temple (beit midrach) et Hachem sera en lui."

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-> Si une personne ne se considère par elle-même comme étant une personne importante, elle ne pourra pas se débarrasser de ses mauvaises habitudes.
[Rabbi Aharon de Karlin]

-> "L'homme qui ne médite pas sur sa splendeur est semblable aux animaux" (Téhilim 49,13)

-> Une personne est obligée de contempler et de reconnaître l'énorme importance de l'âme (divine) qui est en elle.

Il est vital de se focaliser sur ses forces et ses qualités, ressentir de la gratitude pour les dons et les capacités dont nous avons été gratifiés. [...]
Une personne consciente de cela fera toujours attention au fait que ses actions reflètent son haut niveau d'honneur et de grandeur, et dans le cas contraire elle s'en abstiendra, car cela n'est pas digne d'une personne importante.

[Rabbi Aharon Kotler - Michnat Aharon]

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-> C'est seulement un fou qui est inconscient de ce qu'il est véritablement.
L'humilité est le fait d'être conscient de chacune de ses qualités, et de les exploiter tout en sachant que c'est totalement un cadeau de Hachem.

C'est ainsi que par exemple :
- Rav El'hanan Wasserman rapporte que le 'Hafets 'haïm, qui est un symbole d'humilité, disait fréquemment qu'il portait la responsabilité pour le bien-être spirituel de toute la génération.

- Rav Israël Salanter disait qu'il avait les capacités de 1000 personnes, ce qui impliquait qu'il devait agir comme 1000 personnes.

- De même, Moché rabbénou portait l'ensemble du peuple juif de la génération de la connaissance, dont aucune autre n'aura un tel niveau jusqu'à la venue du machia'h.

Les juifs sont liés les uns aux autres.
Se laisser aller, c'est handicaper tout ceux que l'on pourrait impacter par nos actions positives.

Après notre mort, on nous montrera qui l'on aurait pu devenir, et tout ce que l'on aurait pu apporter au monde.
=> Comment pouvons-nous, de notre vivant, nous enorgueillir de n'être rien alors que D. nous a donné des outils de folie?

[On a tous une partie de D. en nous ('helek Elokim).
Ainsi, se considérer comme un nul, c'est considérer Hachem comme nul, puisqu'il est en partie en nous!! ]

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-> Toute personne se doit de croire que le bien qui est en elle [même lorsqu'elle faute] est très, très puissant.
[Rabbi Nathan de Breslev - lettre n°320]

-> De même qu'une personne est obligée de croire en Hachem, elle est obligée de croire en elle-même.
[Tsidkat haTsadik - lettre n°154]

-> Hachem aime chaque personne plus qu'aucune personne ne pourra jamais s'aimer elle-même.
['Hafets 'Haïm - Chmirat haLachon]

-> "Toute personne a l'obligation de dire : Le monde n'a été créé que pour moi." [guémara Sanhédrin 37a]

Rachi : chaque personne est considérée comme un monde entier.
Rav 'Haïm Friedlander (Sifté 'Haïm) : "Chaque personne est une raison unique pour la Création du monde, car elle a des capacités (uniques) d'insuffler du sens dans le monde".

-> "Si je ne suis pas pour moi, qui sera pour moi ?" (Pirké Avot 1,14)
L'idée derrière ces mots de Hillel est que nous avons tous en nous des capacités incroyables et uniques, permettant de transformer et d'élever ce monde afin que Hachem réside au maximum parmi nous.

-> Chacun d'entre nous est un élément important de l'orchestre de Hachem.
Si l'un d'entre nous, avec ses capacités uniques, est manquant, alors l'harmonie (de ce monde) est déficiente.
Chacun de nous doit apporter sa propre contribution à la symphonie du Maître de l'univers.
[Rav Its'hak Zilberstein]

-> "Vous serez pour Moi un royaume de princes et un peuple saint" (Yitro 19,6)
Selon le rav Wolbe (Alé Chour), Hachem a transmis ces paroles au peuple juif avant le don de la Torah, car le fait d'avoir une bonne estime de soi est un prérequis à une vie selon la Torah.

-> De nombreuses mitsvot ont pour but de nous imprégner d'un sentiment de royauté.
Parmi elles, il y en a liées à Pessa'h : le sacrifice de Pessa'h devait être rôti, car les rois et les nobles mangent leur viande de cette façon (Séfer ha'Hinoukh - mitsva 7) ; il est interdit d'en laisser le moindre reste car les rois et les ministres n'ont pas besoin de laisser des restes pour les jours à venir (idem - mitsva 8 ).

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-> Ne te dis pas combien sont grands mes problèmes, mais plutôt combien est grand ton papa Hachem.

=> Nous devons tâcher d'avoir toujours conscience de l'infinie grandeur de D., car par ricochet nous devenons également très grand, et la vie peut alors pleinement être vécue, dans la joie et le shalom.

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+ Ambitions dans la Torah :

-> Selon le 'Hafets 'Haïm chaque élève de yéchiva doit aspirer à être le meilleur élève au monde.

-> Rabbi Moché Feinstein (Introduction Igrot Moché) dit que dans tous les domaines nous devons avoir des aspirations réalistes, mais cela n'est pas le cas pour l'étude de la Torah : l'unique façon d'y réussir est d'avoir un objectif très élevé.

-> Par exemple, lorsque le rav 'Haïm Chmoulévitch a demandé à son oncle le rav Avraham Yaffen : quel était le meilleur élève de sa yéchiva, il n'a pas pointé le plus brillant ou le plus profond, mais le Steïpler : celui qui avait le plus de détermination.

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-> b'h, Issu du divré Torah de ce site, intitulé : Questions/Réponses - Paracha Térouma (question n°4) :

Hachem a ordonné à Moché : "Tu feras 2 Chérubins en or" (Térouma 25,18) sur le couvercle de l'Arche.
La guémara (Baba Batra 99b) enseigne que les 2 chérubins se regardaient l'un l'autre, lorsque les juifs faisaient la volonté de Hachem, et miraculeusement se détournaient lorsqu'ils fautaient.
=> Comment comprendre la guémara (Yoma 54b) qui nous enseigne que lorsque les non-juifs sont entrés dans le Temple pour le détruire, ils ont trouvé les Chérubins s'enlaçant amoureusement, alors que c'était clairement un moment où le peuple juif ne faisait pas la volonté de D.?

-> Le Shita Mékoubétsét (guémara Baba Batra 99a) répond que Hachem a placé les Chérubins dans cette position afin que les non-juifs puissent se rendre compte d'à quel point Il nous aime, et ce même à un moment aussi tragique. [le Temple vient de se détruire suite à notre comportement (fautes)!]

Le rav Galinsky (véIgadéta) dit : en comparaison des nations, les juifs sont toujours considérés comme bons.
Il rapporte d'ailleurs les paroles du Noam Elimélé'h (Likouté Chochana) : "Même le pire des juifs est plus grand que le meilleur des non-juifs!"

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-> Les juifs sont considérés comme les enfants de D., dont l'âme est liée au Trône de Gloire. Par conséquent, Hachem nous parle constamment car un père ne se retient pas de parler à ses enfants.
Cependant, parce que nous sommes corrompus par nos passions, nous n'avons plus le mérite de L'entendre.
[Méam Loez - Yitro 20,1]

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-> Toutes les âmes du peuple d'Israël proviennent du Trône de gloire d'Hachem dont une partie de Sa lumière réside à l'intérieur de ces dernières, comme il est écrit : "Car la part d'Hachem est Son peuple" (Haazinou 32,9).
[Zohar Michpatim 94]

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-> Si un ange se trouvait dans un endroit où sont réunis 10 juifs ensembles, même qui n'étudient pas la Torah, il serait pris d'une crainte et d'un effroi sans limite, du fait de la Présence Divine qui réside parmi eux, au point même de disparaître complètement.
[le Tanya]

[combien nous devons être fiers et heureux d'être juifs!]

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b'h, à ce sujet, voir également :
-> https://todahm.com/2020/03/22/12368
-> https://todahm.com/2020/03/22/12455
-> https://todahm.com/2020/03/22/12505

-> Une vie pleine de sens, dans un environnement non-juif : https://todahm.com/2022/03/17/une-vie-pleine-de-sens-dans-un-environnement-non-juif

"Toute personne qui accepte les souffrances avec joie amène la délivrance au monde entier"

[guémara Taanit 8a
- améchaméa'h biyéchourim chéba'im alav mévi yéchoua]

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-> Lorsque l'on subit une souffrance et qu'on l'accepte avec amour, c'est comme si on avait apporté une offrande (korban) à Hachem.
[Rav Chlomo Kluger - Kéhilat Yaakov]

-> "Les souffrances liées à la pauvreté sont plus difficiles à supporter que toutes les autres souffrances cumulées"
[midrach Chémot rabba 31,14]

-> Le Chomer Emounim enseigne que rien ne purifie autant l'âme d'une personne que les difficultés financières.

[pendant ces moments durs, D. ne nous abandonne pas, au contraire Il nous purifie, nous lave des conséquences de nos fautes.
Il ne nous rejette pas, au contraire Il nous permet d'atteindre des niveaux spirituels plus élevés, de pouvoir d'avantage être proche de Lui.

Cela ressemble au bébé qui pleure alors que pour son bien nous le lavons de ses excréments ...]

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-> Rabbénou Nissim Gaon, cite le midrach (Batei midrach 8,6) :
Lorsqu'il est décidé sur une personne un décret la condamnant à être malade ou à mourir, que D. nous en préserve, Hachem va parfois prendre de l'argent ou des possessions matérielles à la place de sa santé ou de sa vie.

Et si une personne n'a pas d'argent qu'on puisse lui prendre, Hachem va lui faire une expiation d'une autre façon : en lui faisant croire ou en lui donnant de l'argent, et en le lui retirant par la suite.
C'est ainsi que sans perdre d'argent, cette personne a pu faire expiation (lui évitant de vrai problème de santé ou de perdre sa vie!).

C'est le sens du verset : "Hachem a donné, Hachem a repris, que le nom de Hachem soit béni" (Iyov 1,21).

Parfois, Hachem nous donne dans un but de nous le reprendre par la suite.
Comme le conclut le verset, nous devons en remercier D. pour cela.

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-> Iyov a connu d’atroces souffrances.
Selon le midrach (Yalkout Chimoni – rémez 908), si Iyov ne s’était pas plaint des malheurs qui lui sont arrivés, et s’il avait à la place pris conscience qu’ils lui étaient nécessaires et pour son bien, alors nous aurions ajoutés son nom au début de la amida : "D. d’Avraham, D. de Yits’hak, D. de Yaakov et D. de Iyov".

=> On peut se rendre compte de la grandeur d’accepter ce qui nous arrive (volonté de D.) avec amour.
Par cette attitude, Iyov aurait été mis à l’égal de nos Patriarches!

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-> Le Rambam (Avot Kochavim 1,3) écrit que nos Patriarches et Moché sont les 4 personnages les plus importants que notre peuple a pu avoir, et si Iyov aurait eu davantage de émouna, il serait devenu l'égal des Patriarches (Avot).

[le test était extrêmement difficile, mais cela illustre ce que peut faire la émouna, et à quel point elle peut élever une personne jusqu'aux plus hauts niveaux.
Le rav David Ashear écrit : "nous ne devons pas être des tsadikim pour utiliser la émouna, mais si nous l'utilisons alors elle nous transforme en tsadikim".]

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-> Le 'Hafets 'Haïm (Ma'hané Israël chap.3) enseigne que si une personne a une confiance totale dans tout ce qui lui arrive dans la vie, qu'elle a toujours conscience que Hachem est toujours derrière chaque chose, et qu'ainsi tout doit être pour le bien (même si ça peut sembler être le contraire), alors cette personne va atteindre un niveau spirituel extrêmement élevé,.
De plus, elle aura une récompense phénoménale dans le monde à venir, en y recevant une abondance de bénédictions de Hachem.

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-> La guémara (Béra'hot 3b) rapporte que le roi David s'est privé de sommeil afin de pouvoir passer ses nuits à étudier la Torah et à chanter des Téhilim à Hachem.

Cependant, le 'Hafets 'Haïm (Chmirat haLachon - Chaar haTévouna) note que ce n'est pas cela qui a fait qu'il soit devenu le 4e "pieds" du Chariot divin.
Il a obtenu cette situation très élevée (à l'égal des Patriarches), au moment où Chimi ben Guéra l'a humilié en public, lui lançant des pierres et le maudissant.

Plutôt que de répondre à ces attaques, le roi David a réalisé que cela était causé directement par Hachem, et il a accepté la volonté divine.
C'est cette réaction face à l'adversité qui l'a fait monter au sommet, au point de devenir le 4e support du Chariot divin.

=> Plutôt que de subir nos moments difficiles, sachons les utiliser pour prouver à Hachem que nous avons confiance en Lui. [c'est pas que des belles paroles!]
Cette attitude va nous aider à être plus serein/joyeux, et surtout cela va nous faire bénéficier d'une pluie de bénédictions en récompense pour notre fidélité contre nature.

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+ "Devant les Cohanim et les juges qui seront en ces jours" (Choftim 19,17)

-> Selon Rachi : Yifta'h dans sa génération vaut Chmouël dans la sienne : Tu dois leur témoigner le même respect.

-> Le Yitèv Lev (Rav Yékoutiel Yéhouda Teitelbaum) commente :
"Le nom de Yifta'h (יִפְתָּח) vient de la racine : s'ouvrir (פתח - pata'h).
Nous apprenons de là une importante leçon : Si une personne fait son possible pour ouvrir et développer son service de D., et ce à tout moment de sa vie (même quand c'est très dur), alors Hachem la regardera avec beaucoup d'honneur et de respect, comme si elle avait autant de valeur que le grand tsadik : le prophète Chmouël."

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-> Il est écrit dans le midrach (Yalkout Chimoni - Chmouel I - 139) que le roi Chaül est parti en guerre contre les Philistins en sachant que ses fils allaient mourir dans la bataille.
Néanmoins, il y est allé avec autant de joie que s'il les amenait sous la 'Houpa.
En effet, il pensait : "Si c'est ce que Hachem veut, alors c'est également ce que je veux!"

A ce moment, Hachem a réuni tous les anges dans le Ciel, avec enthousiasme, et Il a dit : "Regardez Ma belle Création, qui est capable de se réjouir même au moment les plus difficiles de leur vie!"

=> Lorsque nous acceptons avec confiance nos moments difficiles de la vie, nous rendons fier papa Hachem.
C'est une expression d'amour à son égard d'une valeur phénoménale!

"Lorsqu'un homme fait preuve d'orgueil, même sa propre femme ne le respecte pas."

[guémara Baba Batra 98a]

Les conséquences finales qu'entraîne l'orgueil sont à l'exact opposé de ce qu'on espérait en tirer.

Les juifs surpassent les anges

+ Les juifs surpassent les anges :

-> Selon nos Sages (voir Baba Batra 75b) : "A l'avenir, les Anges de Service (mal'akhé hacharét) diront 'saint' [kadoch] devant les justes (tsadikim) [de la même manière que nous déclarons aujourd'hui la sainteté de D. dans nos prières (kadoch, kadoch, kadoch) ]."
Ainsi, les justes (tsadikim) sont supérieurs aux êtres célestes.
[or dans un sens : "Ton peuple n'est composé que de justes" (vé'ameé'h koulam tsadikim - Yéchayahou 60,21) ]

C'est à cela que fait allusion le verset "D. ouvrira pour vous Son bon trésor, les cieux" (Ki Tavo 28,12) : la bonté qui est le trésor des êtres célestes, qui vous est actuellement fermée et cachée, vous sera ouverte par Hachem, car vous serez alors sur un plan spirituel plus élevé que les êtres célestes.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Ki Tavo 28,12 ]

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=> Bien que les âmes (des juifs) soient intrinsèquement plus élevées que les anges, cela ne s'applique qu'aux âmes telles qu'elles existent dans leur source, et non telles qu'elles sont enfermées dans des corps physiques.
Cependant, dans les temps à venir, notre supériorité sera manifestement révélée dans notre monde physique/matériel également.