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L’Attribut Divin de Rigueur est en réalité rempli de grandes bontés

+ L'Attribut Divin de Rigueur est en réalité rempli de grandes bontés :

-> Selon le Zohar (Tikouné Zohar 103b), nos 3 Patriarches se sont attachés à 3 traits de caractère afin d'accomplir leur voie dans le Service Divin. Avraham le fit avec l'attribut de 'hessed (Attribut de Bonté/Miséricorde), Its'hak avec l'attribut de guévoura (attribut de din [Rigueur/Justice]), et Yaakov avec l'attribut de tiféret.

-> Dans son commentaire, Rachi explique que lui fut donné le nom יצחק (Its'hak) qui vient du mot צחוק (ts'hok - rire), car ceci fait référence au rire de Sarah, comme il est écrit : "Sarah rit en elle-même en disant : après être flétrie, aurais-je une peau fraîche, et mon mari est vieux?" (Vayéra 18,12).

-> Le nom d'une personne nous éclaire sur son essence et ses qualités, ainsi qu'il est expliqué dans le midrach : "Nos maîtres racontent : lorsque Rabbi Méir regardait un homme, il apprenait son nom, et de
son nom, il connaissait ses actes" (Yalkout Chimoni - siman תמט).

=> Si Its'hak incarnait la mesure de rigueur, qui est l'attribut de justice, alors pourquoi avoir appelé son nom Its'hak, un langage faisant référence au rire et à la joie, ce qui, à première vue, semble être l'antithèse complète de la rigueur et de la justice?

-> Il est écrit dans la guémara (Shabath 89a) :
"Dans le futur, Hachem dira à Avraham notre patriarche : "tes fils ont fauté envers Moi!" Avraham Lui répondra : "Maître du monde, ils étaient désespérés". Hachem dit : "Je vais me tourner vers Yaakov, lui qui a souffert pour élever tous ses enfants, peut-être sera-t-il un bon avocat pour ses enfants?"
Hachem dit à Yaakov : "Tes fils ont fauté". Yaakov lui répondit : "Maître du monde, ils étaient désespérés ..."
Hachem Se tourne alors vers Its'hak et lui dit : "Tes fils ont fauté envers Moi". Il dira devant Hachem : "Maître du monde, sont-ils mes fils et non Tes fils? Pourtant au moment où ils T'ont devancé et se sont présentés devant Toi en disant : "Nous ferons et nous comprendrons" (Michpatim 24,7), Tu les as appelés "Mon fils premier-né" (Chémot 4,22). A présent Tu dis mon fils et pas Ton fils!".

De plus, combien de fautes peuvent-ils avoir commis? Voici que les années de l'homme sont de 70 ans, ôte parmi elles 20 ans, durant lesquels l'homme n'est pas apte à la punition, il reste 50 ans. Retire également 25 ans de toutes les nuits où il a dormi, il reste 25 ans. Retire parmi elles encore 12 ans et demi de prière, de nourriture et de toilette, il reste parmi toutes les années de la vie de l'homme seulement 12 ans et demi d'années où il est susceptible de fauter, Maître du monde, Tu supportes ces années-là, c'est bien. Et sinon moitié sur moi et moitié sur Toi."

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=> La mida (un trait de caractère) de notre patriarche Avraham est la bonté, celle de Yaakov est tiféret (qui est une association entre le 'hessed et le din, où le 'hessed adoucit le din pour devenir miséricorde), tandis que la mida d'Its'hak est celle de la rigueur et du din.
Comment est-il possible qu'Avraham, dont les traits de caractère sont la bonté et la miséricorde, n'ait pas trouvé le moindre mérite futur pour le peuple juif? En outre, Its'hak notre patriarche, dont le trait de caractère est la stricte rigueur, a su, lui, trouver un mérite pour le peuple juif?

-> Le rabbi Lévi Its'hak de Berditchev (dans son Kédouchat Lévi) écrit :
comme nous le savons, dans ce monde ici-bas, la loi (halakha) est comme Beit Hillel, qui représente d'habitude le trait de caractère de la bonté, et non pas comme Beit Chamaï qui incarne plutôt la notion de la rigueur. Le monde n'aurait effectivement pas pu se maintenir si les lois qui le régissaient étaient selon la pleine mesure de rigueur. En fait, le monde [actuellement] ne se maintient que grâce à la pleine mesure de bonté.
En revanche, dans le futur, lorsque le monde sera réparé, et que le mauvais penchant sera complètement anéantit, il n'y aura alors aucunement besoin que la direction du monde s'accomplisse selon la mesure de bonté. Le monde-même conduit selon la mesure de rigueur pourra alors accéder à ce qui est bon, aussi la loi sera comme Beit Chamaï, qui représente la rigueur, et non comme Beit Hillel.

-> Le rav d'Apta (dans son Ohev Israël) ajoute que la mida du din n'est en fait rigoureuse qu'extérieurement (en apparence, à nos yeux et nos sens d'êtres humains).
Intérieurement, à l'intérieur de la mida du din, il y a des lumières de très grand 'hessed, bien plus qu'il ne s'en trouve dans la mida de 'hessed elle-même.

Le rabbi d'Apta écrit : "chez Its'hak notre patriarche, nous trouvons que sa mida était la crainte et la rigueur (mida du din), mais en vérité ... il y a dans la mida du din un très grand 'hessed. Cependant ces lumières et ce grand 'hessed ont été enfouis et cachés ... jusqu'à la venue du machia'h. Alors le Créateur retirera le rideau de l'extériorité et des klipot (forces d'impureté, touma) de tous les mondes ...
Se dévoileront alors les lumières de l'intériorité de la mida du din... et seront adoucis tous les dinim et la notion de rigueur".

=> nous saisissons la profondeur du sujet dont nous parlons. Désormais nous comprenons pourquoi dans le futur, c'est précisément Its'hak - lui qui symbolise la mida du din - qui viendra rappeler les mérites du peuple juif.
À la fin des temps se renforceront énormément les accusateurs. Ces derniers accuseront sans cesse le peuple juif afin qu'il ne puisse mériter la délivrance, que Dieu nous en préserve. L'accusation sera alors tellement forte, qu'Avraham et Yaakov qui symbolisent le 'hessed et le ra'hamim = miséricorde ne pourront trouver de mérite pour défendre le peuple d'Israël, seul Its'hak notre patriarche trouvera des mérites pour Israël. Ceci car, comme nous l'avons dit, dans le futur se dévoilera l'intériorité de l'attribut du din, là où se trouvent de grandes lumières et des grands hassadim, encore plus prodigieux que la mida du 'hessed elle-même.

=> Ainsi, nous comprenons pourquoi dans le futur, c'est précisément Its'hak, lui qui symbolise la mida du din, qui viendra rappeler les mérites du peuple juif.
À la fin des temps se renforceront énormément les accusateurs. Ces derniers accuseront sans cesse le peuple juif afin qu'il ne puisse mériter la délivrance, que D. nous en préserve.
L'accusation sera alors tellement forte, qu'Avraham et Yaakov qui symbolisent le 'hessed (bonté) et le ra'hamim (miséricorde) ne pourront trouver de mérite pour défendre le peuple d'Israël, seul Its'hak notre patriarche trouvera des mérites pour Israël. Ceci car, comme nous l'avons vu, dans le futur se dévoilera l'intériorité de l'attribut du din, là où se trouvent de grandes lumières et des grands 'hassadim (bontés), encore plus prodigieux que la mida du 'hessed elle-même.

Le bita’hon est l’écrin de la sainteté

+ Le bita'hon est l'écrin de la sainteté :

-> "La principale préparation afin d'atteindre des niveaux dans la sainteté se trouve dans la émouna (foi) et le bita'hon (confiance en D.)."
[Bat Ayin - paracha Bamidbar)]

-> Il développe ainsi :
La raison pour laquelle les lettres ב,ט,ח sont celles qui composent la racine du mot בטחון (bita'hon) : ces 3 lettres dans leur expression "pleine" (tel qu'on les prononce) s'écrivent : בי״ת טי״ת חי״ת (la "terminaison" י״ת ne se retrouve dans aucune autre lettre, excepté ces trois).
Or, la valeur numérique de י״ת est de 410, comme celle du mot : kadoch (saint - קדוש), allusion au fait que la kédoucha (la sainteté - קדושה) commence par le bita'hon (la confiance en D. - בטחון).

Le Bat Ayin poursuit en expliquant que le mot bita'hon peut aussi signifier un couvercle,car le bita'hon est le couvercle et l'écrin de la sainteté (ce qui est suggéré par le fait que chacune des lettres de la racine ב,ט,ח du mot בטחון recouvre la partie cachée de cette lettre, י״ת ,dont la valeur numérique est celle du mot קדוש .
[Il est impossible de parvenir à la sainteté sans parvenir au préalable à son écrin qui est le bita'hon.]

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[bita'hon signifie couvercle, comme dans le verset : "הֵן אֱמֶת חָפַצְתָּ בַטֻּחוֹת" (or Toi, Tu exiges la vérité dans ce qui est recouvert - Téhilim 51,8) ; "ce qui est recouvert" désignant ici les reins qui sont recouverts de graisse].

+ Parfois, les météorologues se trompent sur leurs prévisions.
Le rav Yaakov Kamenetsky affirma lui que le bureau météorologique était précis dans ses prévisions, décrivant ce qu’il voyait. Cependant, Hachem est "machiv aroua'h oumorid aguéchem" (Il fait souffler le vent et descendre la pluie - משיב הרוח ומוריד הגָשֶם). [nous affirmons cela 3 fois par jour dans la Amida]
Hachem modifie les périodes et change les temps, et par conséquent, un moment, il peut sembler qu’il va pleuvoir, puis le ciel change.

[cela nous aide à avoir une vision juive des choses, et d'à quel point Hachem en est derrière avec précision! ]

Emouna & guéoula

+ Emouna & guéoula :

-> De même qu'on a mérité de sortir d'Egypte par le sang de la circoncision et le sang du [sacrifice] Pessa'h, de même nous mériterons la guéoula future par le mérite de ces 2 sangs.
[Pirké déRabbi Eliézer - chap.29]

=> Comment comprendre cela?

-> Le rav 'Hatzkel Levenstein explique qu'en quittant l'Egypte, il était nécessaire que le peuple juif se distancie de l'idolâtrie (avoda zara) en égorgeant le korban Pessa'h, de même pour mériter d'être délivré de cette galout (exil) on doit également se débarrasser de nos "idolâtries" (avoda zarot).
Un exemple d'idolâtrie qu'il donne est le fait de manquer d'un vrai bita'hon en Hachem, lorsque nous pensons que notre force permet aux choses de se produire, "ma force et la puissance de ma main m’ont assuré ce succès" (ko'hi véotsem yadi assa li - Ekev 8,17).

-> Selon le Ram'hal (Daat Tévounot - ot 34), tout le processus de l'histoire du monde, du début de la création jusqu'à la fin, a pour but de développer la reconnaissance du "én od milévado", d'internaliser le fait que l'ultime Source de tout est Hachem.
[c'est pour cela que nous ne pouvons mériter la guéoula que si nous réussissons cet objectif, et cela est encore plus nécessaire durant la période précédent la venue du machia'h.
Cela ressemble à un jeu de cache cache : Hachem est bien caché ]

-> Le rav Eliyahou Dessler enseigne qu'il y a une raison pour chaque exil qui est basée sur notre passé.
Cela signifie qu'il y a un but distinct et un service d'Hachem spécifique dans l'exil, afin de réparer la faute historique, et c'est sur cela que vont porter les épreuves des juifs dans cet exil.
L'essentiel de la faute qui a entraîné la destruction du 2e Temple était l'orgueil (incarné dans l'incapacité de tolérer quelqu'un d'autre et donc manifesté par la haine gratuite).
Nous avons donc été mis en exil parmi les descendants d'Essav, dont le trait de caractère principal est celui de l'orgueil (gaava), ou bien du "ma force et la puissance de ma main m’ont assuré ce succès".
C'est pourquoi, le but de notre exil est de nous donner l'occasion de résoudre ce problème, d'éradiquer en nous ce trait de caractère négatif. [en ayant la émouna, en attribuant toutes choses à Hachem]

-> Le rav El'hanan Wasserman (Ikvéta déMechikha) écrit :
"Avant l'arrivée du machia'h, chaque 'avoda zara' (idolâtrie) doit être prouvée sans valeur.
Nous pouvons penser que nous n'avons aucun lien avec l'avoda zara, que c'était une épreuve de l'époque des Prophètes (Névi'im). Mais en réalité, beaucoup de versets qui parlent des derniers jours de l'exil disent que le peuple juif suivra différentes sortes d'avoda zara, qui ne sont pas nécessairement de l'idolâtrie classique.
En ce sens, l'avoda zara peut être compris comme signifiant placer sa confiance en toute source fausse (autre que Hachem). Toute dépendance d'une "cause à effet" naturelle doit être annulée avant l'arrivée du machia'h."

-> Nous nous sommes tellement habitués à s'appuyer sur des systèmes de cause à effet, nous pensons que nous comprenons les "systèmes" de fonctionnement de la nature, de l'économie de la santé, des chidoukhim, du gouvernement, ... [combien de livres, combien d'heures de discussion pour expliquer les raisons, les causes entraînant tel effet ... ]
Nous avons certainement des attentes quant à la façon dont les choses vont se passer. [on en vient presque à donner des conseils à Hachem (ex: pourquoi je n'ai pas ça, pourquoi ça ne se passe pas comme cela, ...), car nous sommes persuadés de maîtriser le système de fonctionnement de ce monde.
On peut même penser sur certaines choses : c'est bon Hachem je n'ai plus tellement besoin de toi, je gère tout seul! (c'est dur d'être dépendant/ redevable pour tout envers Hachem, alors on se convint qu'on peut s'en passer! [c'est moi qui fait, qui réussis, ...])]
De telles convictions sont les "avoda zara" dont le rav El'hanan Wasserman fait référence.

=> On comprend ainsi mieux le Pirké déRabbi Eliézer (ci-dessus). De même qu'à la délivrance d'Egypte nous avons égorgé l'agneau qui était la divinité de l'Egypte et que nous l'avons offert en sacrifice Pessa'h, alors de même pour la Délivrance finale nous devons égorgé les "dieux" de la société environnante (les idées qu'elle idolâtre).
Ainsi, le "dam Pessa'h" (le sang de l'agneau mis sur nos portes), représente de nos jours nos efforts à éliminer de nos demeures juives l'avoda zara environnante (ex: le cause à effet naturel - voir l'enseignement du rav Wasserman).

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-> Au sujet du machia'h, on parle souvent de la guerre qui doit le précéder.
Le 'Hafets 'Haïm explique qu'en réalité il s'agit d'une bataille spirituelle, une guerre dans le domaine de la émouna.

-> Le rav Yéhochoua Leib Diskin dit également que dans la dernière ligne droite avant la guéoula, il y aura un "maboul" d'hérésie dans le monde.

-> Le rav Elimélé'h de Lizhensk fait remarquer que notre période précédant la venue du machia'h est appelée : 'hévlé machia'h (חבלי משיח), qui vient du mot : 'hévél (une corde - חבל).
[la corde symbolise la émouna, notre liaison à D.]
A la période précédent le machia'h, Hachem va étendre une corde d'une extrémité à l'autre du monde (pour ainsi dire). Chaque juif saisira cette corde et Hachem tiendra l'extrémité de la corde et la secouera avec vigueur jusqu'à ce que tout le monde soit soulevé dans les airs.
Les imbéciles penseront que si Hachem secoue la corde, cela signifie que Son intention est que nous devons lâcher prise. Ils feront donc exactement cela, causant leur disparition.
Seuls les gens qui tiendront de toutes leurs forces la corde, grâce à leur courage, mériteront la géoula.

-> La délivrance future se produira en récompense de notre émouna.
[midrach Yalkout Chimoni - Eikha 997]

-> Par exemple, nos Sages rapportent qu'il y aura 2 machia'h : machia'h ben Yossef et machia'h ben David, et que le machia'h ben Yossef pourra être tué.
Le rav 'Haï Gaon et le rav Saadia Gaon enseignent :
"Hachem veut nous donner une épreuve de émouna à l'époque du machia'h. Si le machia'h ben Yossef est tué, alors les gens se diront : "Vous voyez, le machia'h, que nous attendons depuis si longtemps a été tué!", et alors de nombreuses personnes ne surmonteront pas ce challenge."
[ b'h, ici du dvar Torah : L'aspect spirituel de la guerre de gog et magog : https://todahm.com/2022/03/18/laspect-spirituel-de-la-guerre-de-gog-et-mago ]

-> Le Zohar nous dit que juste avant le machia'h, une étoile aura le contrôle sur le monde entier pendant une courte période, qui causera des difficultés. Peu après, la lumière de la guéoula viendra.
Rabbi Moché Cordovero, le Ramak (dans son commentaire sur le Zohar : Ohr Yakar) explique que bien que généralement notre sort ne soit contrôlé que par Hachem, avant la venue du machia'h, Hachem permettra à cette étoile de régner sur le peuple juif pendant une courte période, même ceux en terre d'Israël (alors que normalement tout y est directement sous le contrôle d'Hachem, et non d'intermédiaires).
Il écrit : "Cette étoile régnera et causera des troubles et des maladies dans le monde, détruisant et infectant les nations du monde les unes des autres ... elle imposera également des difficultés au peuple juif, afin qu'ils fassent téchouva, afin qu'ils méritent la guéoula."

-> Le rav Eliyahou Dessler écrit :
"Ceux qui restent forts à travers cette grande épreuve [d'être entourés de] personnes qui revendiquent : "ko'hi véotsem yadi assa li" (ma force et la puissance de ma main m’ont assuré ce succès - Ekev 8,17), et ne seront pas affectés et influencés par l'insolence d'une telle hérésie, qui au contraire, se renforcent dans leur émouna et ne s'éloignent pas d'un iota de la vision de la Torah et de nos Sages, en se consacrant à l'étude de la Torah, à la prière et à la crainte du Ciel, ils mériteront la guéoula.
C'est à ces personnes que sera révélée la lumière exaltée de la claire reconnaissance et connaissance de la vérité absolue. Tous les ténèbres et les couvertures [de la vérité] issus de la faute d'Adam haRichon disparaîtront. Ils mériteront de voir la rectification de ce monde et la révélation de la Royauté d'Hachem dans son intégralité dans le monde à Venir".

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-> Le rav Eliyahou Dessler écrit :
"Certaines personnes parlent beaucoup des miracles et de la Providence divine, mais ce n'est que remuer les lèvres. "Puisque ce peuple ne Me rend d'hommage que de bouche et ne M'honore que des lèvres, alors que son cœur est loin de Moi" (Yirmiyahou 29,13).
Si une personne reconnaît véritablement et sincèrement l'implication d'Hachem, alors son mode de vie doit être radicalement impacté. Les gens ont tendance à penser qu'ils ont fait leur devoir en reconnaissant Hachem par des mots. Nous savons à quel point cela est loin de la vérité par le fait que leur mode de vie reste inchangé.
Si nous voulons savoir à quel point nous avons pris à coeur la providentielle nature des souffrances de notre temps, il suffit de voir à quel point nous avons changé notre comportement en vivant à l'ère des douleurs d'enfantement du machia'h."

-> Le rav Eliyahou Dessler enseigne également :
"Si une personne ressent dans son coeur et reconnaît dans son esprit que Hachem est derrière tout ce qui se passe, y compris les tragédies et les désastres de ce monde ; s'il reconnaît les moyens miraculeux par lesquels Hachem provoque la souffrance qu'Il nous impose et s'Il change radicalement ses actions, alors il constatera que la direction des miracles changera immédiatement.
D'être des miracles pour le mal, ils deviennent soudainement des miracles pour le bien.

Nous savons par de nombreuses sources que si les douleurs de l'enfantement du machia'h nous conduisent à une téchouva sincère, le machia'h sera immédiatement révélé.
Une personne qui fait téchouva parce qu'elle reconnaît la Providence d'Hachem dans sa souffrance peut atteindre des sommets sans précédent."

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-> Le Séfer Emouna véHachgakha (basé sur les enseignements du Gaon de Vilna) souligne qu'un bita'hon fort pendant la période des 'hévlé machia'h peut être notre mérite principal pour la guéoula.

-> Le Ram'hal dit que le fait d'espérer en la délivrance, au milieu des douleurs que nous subissons dans l'exil (sans se rebeller contre Hachem, et au contraire voulant être proche de Lui par émouna), cela est un catalyseur très puissant pour activer la guéoula (indépendamment du fait que nous aurons plus de récompenses pour cela après, car réalisée dans la douleur).

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-> Le Ran (Drachot haRan - fin drouch 11) enseigne que lorsque les juifs ont quitté l'Egypte, ils débattaient constamment pour savoir s'ils allaient sortir d'Egypte.
Nous avons une vision actuelle où l'on connaît l'issue, mais dans le moment ils avaient d'un côté de nombreux miracles montrant qu'ils partiraient, mais il y avait également d'autres événements qui donnaient l'impression qu'ils ne sortiraient pas.
Le Ran conclut que s'il en était ainsi lorsqu'ils ont quitté l'Egypte, il en sera certainement ainsi lorsque nous sortirons de cet exil.

-> Nos Sages enseignent que de même que nous avons mérité de sortir d'Egypte par le mérite de la émouna, de même nous quitterons de cet exil par ce mérite.
Lorsque le peuple juif a quitté l'Egypte, il n'était pas facile pour eux de rester forts et de témoigner de la émouna et du bita'hon. De nos jours également, malgré que cela soit difficile, cela est nécessaire pour mériter la guéoula.
Le rav Its'hak Aizik Chaver ajoute que Hachem nous a caché le moment de la guéoula finale afin que nous en venons constamment à penser qu'il arrive, puis par moments nous laissons tomber, et ensuite nous continuons de nouveau à croire et à espérer en la guéoula, car c'est cette émouna qui nous aidera à mériter la guéoula.

-> En ce sens, nous commençons par : "ani maamim" = Je crois [que le machia'h va venir ... j'attends ... il ne vient pas] ... puis véaf al pi chéyitmaméa'h" = mais même s'il tarde, je ne perds pas espoir [j'attends toujours et encore].
[nous sommes des juifs = des maaminim bné maaminim (croyants fils de croyants) = en effet, nous attendons la Délivrance de génération en génération, depuis le début des temps.
De même, dans la prière nous récitons constamment : "ki lichouaté'ha kivinou kol ayom" (j'espère Ta Délivrance chaque jour).

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-> "Notre âme est abaissée jusque dans la poussière ... Lève-toi pour nous venir en aide, délivre-nous" (Téhilim 44,26-27)

Selon le midrach (Téhilim 45,3), cela implique que lorsque nous atteindrons le point d'être "abaissé/couché jusque dans la poussière", alors nous mériterons la guéoula.
[nos Sages disent que le machia'h viendra lorsqu'il nous semblera que les choses ne peuvent pas empirer et que nous nous sentons impuissants, car alors nous n'aurons rien sur quoi compter, si ce n'est Hachem.]

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-> Le Maharal ('Hidouché Haggadot - Baba Batra 15b) dit que la royauté (malkhout : soit nos dirigeants et gouvernements) amène de l'ordre dans le monde, allusion au maintien des lois et de la morale, qui sont les bases d'une société fonctionnelle.
Cependant, avant l'arrivée du machia'h, la Royauté (malkout) perdra ce pouvoir, laissant un vide perceptible que la vraie Royauté, la malkhout du machia'h, remplira alors.

-> Selon le midrach, lorsque la Royauté (malkhout : soit nos dirigeants et gouvernements) deviendra comme la poussière, nous devons attendre le machia'h.

[ainsi lorsque l'on remarque que nos gouvernements perdent de leur superbe, c'est un signe que le machia'h est proche, et que nous devons le demander et tacher d'y être prêts (ex: téchouva). ]

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-> A la question, pourquoi Hachem nous a initialement choisis, la Torah répond : "Si Hachem vous a préférés, vous a distingués, ce n'est pas que vous soyez plus nombreux que les autres peuples, car vous êtes le moindre de tous. c'est parce que Hachem vous aime" (Vaét'hanan 7,7-8).
=> Cela est étrange. Quel genre de réponse est-ce? D'où vient à l'origine cet amour pour nous?

-> Le Ramban explique que la Torah dit que Hachem a vu que nous sommes dignes d'être aimés. Lorsqu'une personne choisit un ami, elle recherche quelqu'un qui lui restera fidèle, quelque soient les difficultés rencontrées.
Puisque le peuple juif fait preuve d'un dévouement inébranlable, indépendamment de l'adversité, au point d'être prêt à abandonner sa vie pour la volonté d'Hachem, Hachem nous a choisi parmi toutes les autres nations.
-> Cela va de pair avec les paroles du Zohar ('hadach 58,29a) selon lesquelles le peuple juif est comparé à une colombe (yona), car comme une colombe ils acceptent tout sans riposter.

-> De même, selon le Targoum Yérouchalmi (Haazinou 33,3), la raison pour laquelle Hachem a offert la Torah à toutes les nations même s'Il savait qu'elles ne l'accepteraient pas était pour montrer aux anges pourquoi Il avait choisi le peuple juif parmi toutes les autres nations : parce qu'ils ne posent aucune question. [si telle est la volonté d'Hachem : naassé véNichma]
Et ce quelles que soient les difficultés qu'ils peuvent subir pendant le long et dur exil, ils restent toujours fidèles à l'étude de la Torah.

-> "Ils te sont chers" -> Rachi (Vézor haBéra'ha 33,3) nous explique : "même dans les moments où Tu [Hachem] aimes les [autres] nations, où Tu leur montres un visage avenant et où Tu livres Israël dans leurs mains ... [les juifs] te sont restés attachés sans dévier de derrière toi, et toi Tu les gardes ...
Ils [les juifs] acceptent tes décrets et tes lois dans la joie."

-> Le midrach (Pessikta rabbati 36,2) dit que Hachem lui-même loue le peuple juif auprès des anges pour leur caractéristique particulière de Lui rester fidèlement dévoué à travers les difficultés de l'exil.

-> Le Ramban (Haazinou 32,26) déclare qu'en réalité, après ce long exil, nous aurions dû nous retrouver sans mérite pour la guéoula. Mais puisque tout le but de la Création est de reconnaître Hachem, et que la seule nation qui reconnaît Hachem est le peuple juif, alors cela peut être notre mérite pour la guéoula, car sans le peuple juif il n'y aurait plus de but/raison pour la Création.
[le Ramban (Bé'houkotaï 26,45) ajoute ailleurs que cela est bien notre mérite pour être sauvés à travers tous les exils, y compris au temps de Gog et maGog.]

-> "Hachem prendra parti pour Son peuple, pour ses serviteurs il redeviendra propice" (Haazinou 32,26).
Le Ramban commente : Hachem se souviendra que nous avons toujours été Sa nation, nous Lui avons toujours été fidèles tout au long de l'exil malgré toutes les souffrances que nous avons endurées.

=> Nous voyons que la capacité de rester fort dans la émouna et de ne pas se rebeller dans la difficulté fait partie de l'essence de chaque juif. Nous voyons également comment la loyauté envers Hachem peut être la base de notre mérite pour la guéoula.

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-> Le midrach Pessikta Rabbati (maamar גילי ריש פרק לד) développe le fait qu'avant la venue du machia'h, les gens vont se moquer de ceux qui pleurent l'absence du Temple, qui prient pour sa reconstruction et attendent la Délivrance, disant que le machia'h arrive.
Le midrach décrit comment, à la fin Hachem montrera que ces individus avaient raison, et ceux qui n'attendaient pas la Délivrance et ont refusé de croire que le machia'h viendrait auront des remords.
Le midrach dit que ceux qui attendaient la Délivrance (métsapé léyéchoua) alors qu'ils étaient dans l'obscurité de l'exil, ils auront alors une protection spéciale contre les diverses forces du mal qui essaieront de nous nuire au moment de la venue du machia'h.
Les autres ne seront sauvés que s'ils ont le mérite de la Torah (mais comme le dit ce midrach ensuite, Hachem aura toujours une plainte contre eux).

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+ L'importance de l'aavat Hachem :

-> Le Zohar (hakdama tikouné Zohar 12a) dit que la mitsva d'aimer Hachem (aavat Hachem) nécessite que nous soyons prêts à donner à Hachem ce que nous avons de plus cher. (chacun est testé personnellement dans son domaine)
Le Zohar ajoute que [bien que nous ayons toujours la mitsva d'aimer Hachem,] nous seront tout particulièrement testés dans ce domaine au cours des 70 dernières années d'exil.
[C'est bien d'avoir une confiance en D. théorique, mais la guéoula est un processus nous permettant d'attester concrètement de notre amour envers Hachem, nous faisant alors mériter la guéoula.
Lui rester fidèle alors que tout s'agite, s'obscurcie, devient difficile, ... c'est l'occasion d'avoir les mérites pour vivre la Délivrance d'une sublime manière. ]

-> Le Ohr ha'Haïm (Choftim 19,8) écrit clairement qu'il ne suffit pas de simplement rester fort dans notre service d'Hachem ; car afin de mériter la guéoula notre service doit découler de notre aavat Hachem (amour d'Hachem).

-> Le Raaya Mihemna (Nasso 124) précise que l'ensemble de l'exil parmi Essav et Yichmaël est dans un but de nous purifier et nous tester, mais spécifiquement à la fin de l'exil Hachem nous testera et créera des difficultés afin de voir qui reste fort et à travers cela méritera la guéoula.

Le 'Hafets 'Haïm ('Homat adat - chap.2) ajoute que : "le but de ces épreuves de la fin de l'exil est pour déterminer qui a un véritable amour pour Hachem et Sa Torah".

La joie véritable d'un homme provient de la force de sa confiance en Hachem (son bita'hon), de sa conviction qu’Il dirige le monde et combine les évènements de manière à mener Ses créatures au but désiré, que tout ce qu'Il accomplit est pour le bien, et que même ce qui peut paraître un malheur n'est que l'expression de Sa bonté.
Avec de telles dispositions, l'homme se sent comme dans les bras de son Père ; il ne s'inquiète pas, ne craint personne. Il ressent uniquement le sentiment que "Hachem est avec moi, je n'ai pas de crainte", et même s'il subit un préjudice corporel ou financier, il ne s'emporte pas ni ne cède à la colère, parce qu'il sait que son sort réside [totalement] dans les mains de son Père céleste.
[rabbi Aharon Yossef Louria]

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-> Le rav Elimélé'h Biderman enseigne :
La joie qui ne provient pas de la foi et de la confiance en D. mais dépend d'une cause extérieure (matérielle ou autre) disparaît dès que celle-ci n’existe plus.

Rabbénou Bé'hayé (Kad Hakéma'h, Erekh Bita'hon) écrit : "au sujet du bita'hon ..., sachons qu'une confiance ferme en D. est considérée comme une promesse d'Hachem Lui-même".
D'après ce principe, on peut faire un raisonnement à fortiori : si lorsqu'un Grand homme de la génération fait une promesse, la joie de celui qui en bénéficie est sans bornes, à bien plus forte raison lorsque l'homme place sa confiance en D. (ce qui est équivalent à une promesse Divine), doit-il se réjouir et exulter!

-> Rabbi Yaakov Aharon Yanovski (dans son Beit Yaakov - Vayéra), élève du rabbi Bounim de Pshischa, écrit :
"Un bon conseil en toute circonstance : maintenir la joie!
Et grâce à cela, la délivrance se fera jour. C'est ce que mon Maître m'a conseillé une fois explicitement, alors que je me trouvais chez lui pour qu'il intercède en faveur de mon fils qui était alors très malade. Il [Rabbi Bounim de Pshischa] m'a dit : "Je n'ai pas d'autre conseil à te donner que d'être dans la joie !''
J'ai alors suivi son conseil et j'ai donné à des 'hassidim de l'argent pour qu'ils mangent et qu'ils boivent en se réjouissant ensemble, et sur le champ, mon fils a guéri, avec l'aide d'Hachem!"

[plus tu te 'forces' à être joyeux (par confiance en D.), alors plus Hachem te donnera de 'vraies' occasions de l'être. ]

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[si une personne désire mesurer son niveau de confiance en D., elle devra s’interroger si cette confiance engendre la joie et le rire.]

Quand une personne a la émouna, elle ne se met pas en colère.
Si une personne se met en colère, c'est un signe qu'elle n'a pas d'émouna, qu'elle ne vit que pour elle-même et ne pense qu'à elle-même (ex: moi je ; ce n'est pas comme JE veux/pense).
Avec la émouna, une personne ne devient pas triste ou déprimée, car elle sait qu'elle se tient juste à côté d'Hachem.
[rav Nathan Wachtfogel - Léket Réchimot - Elloul]

Le matin dans la prière de yotser, nous disons : "Bénit soit Tu ... qui a créé la lumière et l’obscurité", tandis que dans la prière du soir, nous disons : "Qui fait passer le jour et amène la nuit".
Nos Sages ont instauré qu’on mentionne le jour pendant la nuit et la nuit pendant le jour.

Une raison est que le jour est comparé à la miséricorde et la bonté, tandis que la nuit aux jugements et la punition. Pour nous enseigner, que les 2 conduites d’Hachem sont en parallèle, et que quand tout va bien chez quelqu’un, il ne doit pas oublier son Créateur et dévier de Son chemin, pour qu’Il n’ait pas à le punir.
De la même manière si l’homme est en souffrance et que les accusateurs s’abattent sur lui, il ne doit pas désespérer de la miséricorde à venir.
[Ben Ich 'Haï]

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[lorsque c'est la lumière dans notre vie, attention à ne pas se relâcher spirituellement, à ne pas prendre tout ce que Hachem nous donne comme acquis (sans prier et Le remercier), ... car sinon Hachem risque de nous envoyer de l'obscurité afin que cela nous "réveille", nous fasse revenir vers Lui (ex: en téchouva, prières, davantage exploiter nos capacités personnelles).
A l'inverse, lorsque c'est obscure dans notre vie, par le fait d'espérer en la lumière prochaine grâce à Hachem, alors on attire la miséricorde, la bonté, de papa Hachem.]

Quand les enfants pleurent, ils courent vers leurs parents, ils ne s'enfuient pas.
Si quelque chose te fait mal dans ta vie, cours vers Hachem.
[rabbi Shlomo Carlebach]

"Tout comme nous sommes certains que le soleil se lèvera le [lendemain] matin, nous devons être certains que Hachem nous aidera."
[Séfer ha'Ikarim]

"Hachem se tient aux côtés de l'homme pour l'aider, le délivrer ou le protéger, selon le degré et la qualité du bita'hon de l'homme lui-même"
[rav Avraham - le fils du Gaon de Vilna]

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-> "Un homme est tenu de bénir sur le mal de la même manière qu'il bénit sur le bien" (Béra'hot 54a)

=> Comment peut-on accomplir cet enseignement de nos Sages à la lettre et bénir Hachem sur un malheur comme s'il s'agissait d'un bienfait?

Rabbi Zoucha d'Anipoli enseigne :
celui qui possède une foi parfaite en Hachem ne ressent pas l’adversité. Au contraire, il est constamment plongé dans le bien, heureux en permanence de la manière dont Hachem dirige son existence.
C'est ce que veulent signifier nos Sages lorsqu'ils enseignent que l'on est tenu de bénir sur le bien de la même manière que sur le mal : c’est par la force de la émouna que tout n'est que pour le bien.

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-> Rabbi Ména'hem de Pano (Assara Maamarot) nous enseigne au nom du Arizal, qu'au-dessus de la tête de chaque juif une lumière éclaire avec les 2 Noms d'Hachem : יהוה et אלהים, tandis qu'au-dessus de la tête des non-juifs, une lumière éclaire avec pour seul Nom אלהים et dans un ordre différent : אלה מי.

Le Nom אלהים sert à diriger les lois de la nature, car sa valeur numérique 86 est égale au mot הטבע (hatéva - la nature).
Quant au Nom יהוה, il organise et dirige le monde au-delà des règles de la nature. Ainsi le Arizal nous apprend que les non-juif ne sont éclairés que par un seul Nom, celui de אלהים, dans la mesure où ils sont dirigés exclusivement par les règles de la nature.
Il n'en est pas de même pour Israël éclairé par les lumières où sont inscrits les 2 Noms Divins : יהוה et אלהים et par conséquent régi par des lois dépassant celles de la nature.

Tout cela vient nous apprendre qu'il est préférable d'avoir les 2 Noms plutôt qu'un seul. Ainsi Israël est parfois aussi soumis aux lois de la nature, mais à d'autres moments en cas de besoin, il peut se défaire de l'emprise parfois pesante de la nature et la dépasser.

Le rav Naftali Tzvi Horovitz (dans son Zéra Kodech - 'Houkat) écrit :
"L'action d'adoucir la rigueur signifie que le juif doit sortir de la croyance et de sa torpeur en pensant qu'il dépend uniquement des lois de la nature car le Nom אלהים a la même valeur numérique que le mot הטבע (la nature), soit 86. Nous devons être confiants en notre capacité d'être au-dessus de la nature.
Mais si, D. en préserve, l'homme n'a pas cette confiance, et qu'il se rabaisse au niveau de la subjectivité de son intellect dans sa perception de la nature, alors pour un homme comme celui-ci, qui s'enferme dans un esprit cartésien et de pure logique, se limitant toujours à la définition communément admise de ce qui est possible ou impossible, la rigueur se renforcera jour après jour contre lui, provenant du Nom de אלהים qui est l'attribut de la rigueur Divine."

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-> Hachem agit toujours avec nous de la même manière que nous envers lui.
[Ben Ich 'Haï - (גדולת חיים - תרנ"ו)]

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[plus on a confiance en la totale puissance d'Hachem, plus il en a pour nous aider, plus on porte un regard positif/joyeux sur la vie, plus Hachem nous donne des raisons réelles de l'être, ... ]