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Remercier Hachem dans ce monde, permet de continuer à Le remercier dans le monde à Venir

+ Remercier Hachem dans ce monde, permet de continuer à Le remercier dans le monde à Venir :

"Pratiquez la louange du Créateur dans ce monde, afin de continuer à Le louer éternellement dans l'autre monde!"
[Tossefta Béra'hot 6:27, tel que compris par Rachi dans Béra'hot 63a ]

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-> La guémara affirme que si les justes (tsadikim) sont vivants même après la mort, les réchaïm sont considérés comme morts même s'ils sont physiquement vivants.

-> Le midrach (Tan'houma - fin de Vézot haBéra'ha) développe cette idée :
Le racha est considéré comme mort parce qu'il voit le soleil se lever et ne récite pas la bénédiction de Yotser Ohr ; il voit le soleil se coucher et ne récite pas la bénédiction de Maariv Aravim ; il mange et boit mais ne bénit pas Hachem.
Les justes (tsadikim), en revanche, sont considérés comme vivants parce qu'ils bénissent le Créateur pour tout ce qu'ils mangent et boivent, et pour tout ce qu'ils entendent. Et pas seulement pendant leur vie ; même après leur mort, ils continuent à bénir et à remercier Hachem.

L'absence de problème est aussi considérée comme un miracle. Dès lors, il nous incombe également de remercier Hachem lorsque le cours de l’existence s’écoule sereinement sans entrave ni dérangement, car cela ne constitue pas un moins grand miracle que ceux qui sont dévoilés au grand jour.
C’est ce qu’exprime le verset : "Hodou l'Hachem ki tov, ki léolam 'hasdo" (Remerciez Hachem car Il est bon parce que Sa Bonté est éternelle - Téhilim 107,1).
Il incombe de rendre grâce à Hachem pas seulement lorsque nous avons été délivré d’une épreuve, mais également lorsque "ki tov", que tout va bien en toute circonstance, car cela aussi traduit que "Sa bonté est éternelle" (ki léolam 'hasdo).
[rav Yé'hezkiel Abramski ]

L’importance de remercier Hachem

+ L'importance de remercier Hachem :

-> Nous disons dans la Amida : "vékol ha'haïm yodou'ha séla" = avec chaque parcelle de vie que nous avons, nous devrions remercier Hachem.
Immédiatement après, nous appelons Hachem : "yéchouaténou vé'ezraténou" = notre Sauveur et notre Aide.

Le Bné Yissa'har ('Hodech Kislev - maamar 4:129) explique que le fait de remercier Hachem est si puissant que, si l'on peut dire, cela donne la force à Hachem de réaliser nos délivrances à nos problèmes.
[plus on Lui témoigne notre gratitude, plus Hachem agir en tant que "notre Sauveur et notre Aide". ]

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-> Le verset : "mé'et Hachem ayéta zot hi niflat béénénou" (Téhilim 118,23) = cela émane d'Hachem, c'est merveilleux à nos yeux.
Une explication est que si on s'habitue à dire "cela a émané d'Hachem" (mé'et Hachem ayéta zot), alors, "hi niflat béénénou" = on méritera de voir des merveilles [dans notre vie] de nos propres yeux.
[rav David Ashear]

Lorsque je remercie Hachem, que fais-je?
Je reconnecte mon âme à son état naturel, qui est de se connecter et de s'accrocher à Hachem.
[rav Avi Slansky ]

Le ratio de reconnaissance envers Hachem

+ Le ratio de reconnaisance envers Hachem :

-> Un homme aux prises avec la parnassa et essayant de marier ses filles demanda conseil au Beit Israël.
Le rabbi lui a dit : "Concentrez-vous sur le bien. Faites en sorte que vos prières soient composés à [au moins] 60 % de louanges et à 40 % de demandes".
L'homme passa à la gratitude, et en l'espace de quelques mois, sa vie changea.
Plus tard, il a remarqué que le Hallel suit la même formule : Six "Hodou L'Hachem" (louer, remercier D.) et quatre "Ana Hachem" (répond à ma demande).
Ce ratio apporte le délivrance dans notre vie! Essayez-le!

Hachem écoute la prière de tout juif

+ Hachem écoute la prière de tout juif :

-> Hachem a dit à Moché : "Moché, tu ne peux pas pleinement comprendre Mes voies, mais Je t’en ferai connaître certaines.
Quand Je vois des gens, même si ni eux ni leurs ancêtres ne possèdent la gloire de la Torah et les bonnes actions, s’ils se contentent de se lever, de Me remercier, de Me bénir, de Me louer et de prier abondamment, Je les écoute et double leur subsistance, comme il est dit : "Il a exaucé la prière de ceux qui criaient, et Il n’a pas dédaigné leur prière" (Téhilim 102,18)."
[Tana déBé Eliyahou Zouta - chap.6 ]

La grandeur de remercier Hachem

+ La grandeur de remercier Hachem :

-> Des nombreuses sources (*) révèlent que lorsque l'on prend note de la bonté d'Hachem [en Le remerciant pour cela], on apporte en fait plus de bonté dans le monde.
Elles expliquent que l'influence d'Hachem est canalisée dans le monde par des canalisations spirituelles.
Ces canalisations s'activent davantage lorsqu'elles sont reconnues.
Un tuyaux qui a facilité le transite d'un flux de bonté ('hessed), par exemple, deviendra plus actif si nous reconnaissons la bonté [qui y est passée].

Lorsque l'on remercie Hachem pour la bonté qu'Il a manifestée, on reconnaît le flux de bonté, et par conséquent, on active les canalisations qui ont acheminé cette bonté ('hessed) dans le monde.
Plus nous remercions Hachem pour ces périodes de grâce, plus les canalisations sont activées, plus la bonté se prolonge, plus la souffrance s'atténue, tant sur le plan personnel qu'universel.
En remerciant Hachem, on transforme de courts moments de grâce [dans notre vie] en un salut prolongé et continu.

Le roi David fait également valoir ce point : "L'Hachem hayéchoua al am'ha bir'hatékha sélah" (le salut appartient à Hachem. Sur ta nation est ta bénédiction pour toujours - Téhilim 3,9).
Cela signifie que lorsque nous reconnaissons Hachem comme celui qui nous a sauvés, Sa bénédiction dure pour toujours.
[rav Kalonymus Shapira - Aish Kodech - Toldot 5702 (1941)]

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(*) = comme le Sfat Emet - 'Hanoucca 5631 ; Tiféret Shlomo - Vayéra ; rav Tsadok haCohen de Lublin - Pri Tsadik - 'Hanoucca ; rabbi de Berditchev - Kédouchat Lévi - 'Hayé Sarah & Vayétsé

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-> "Hodou l'Hachem ki tov, ki lé'olam 'hasdo" (Louez Hachem parce qu'Il est bon, car Sa bonté dure à jamais - Tehillim 118,1).
Le Tiféret Shlomo (Vayéra) explique que grâce au fait de remercier Hachem pour Sa bonté, nous générons que Sa bonté dure éternellement.

[d'ailleurs d'une manière générale toute nos prière sont d'abord un remerciement (appréciation que tout vient de D.), puis ensuite les demandes. ]

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-> "Parce que pour toute délivrance [personnelle], nous devons remercier Hachem et chanter des chants [de louange] devant Lui. De plus, le chant et les remerciements [à Hachem] ont la faculté de prolonger, la délivrance [de nos problèmes]".
[rav Kalonymus Shapira]

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-> Le rav Kalonymus Shapira enseigne que le plus grand remerciement que nous pouvons faire à Hachem, est lorsque nous nous renforçons dans les mitsvot.
Comme le dit le verset : "Zé kéli vé'anvéhou" (c'est mon D. et je le glorifierai - Béchala'h 15,2).
La guémara (Shabbath 133b) explique que "la glorification d'Hachem passe par les mitsvot".
Si c'est le cas, le meilleur moyen dont nous disposons pour prolonger nos moments de bonté est d'entreprendre une autre mitsva ou de nous renforcer dans une ancienne mitsva. En faisant cela, nous apportons plus de bonté à notre vie et plus de salut au monde.

Grâce à la gratitude, nos mérites ne nous sont pas déduits

+ Grâce à la gratitude, nos mérites ne nous sont pas déduits :

-> Le séfer Avodat Panim (écrit par le rav Aharon Yossef Louria) demande comment pouvons-nous tirer du plaisir de ce monde. Cela ne réduit-il pas notre récompense dans le monde à Venir?

Il répond par une machal : un homme qui travaillait dans une épicerie a un jour conclu un accord avec le propriétaire. Il était convenu qu'il pouvait prendre tout ce qu'il voulait dans le magasin quand il le désirait. Il devait noter ce qu'il prenait et cela serait déduit de son salaire à la fin du mois. Bien sûr, seules les choses qu'il prenait à crédit étaient déduites de son salaire. S'il prenait quelque chose et le payait immédiatement, le montant ne serait pas déduit plus tard.

De même, si une personne tire du plaisir de ce monde, cela est déduit du "paiement" qu'elle aurait reçu dans le monde à Venir. Cependant, cela n'est vrai que si elle ne "paie" pas immédiatement. Si elle paie immédiatement, elle peut recevoir sa récompense intégrale dans le monde à venir.

Et comment paie-t-on dans ce monde?
En faisant des bénédictions et en remerciant Hachem de pourvoir à nos besoins.
C'est pourquoi nos Sages appellent la bénédiction une "matbéa" (pièce de monnaie - voir Béra'hot 40b), car c'est la monnaie utilisée pour "payer" Hachem.

Nous apprenons de cela que plus nous remercions Hachem dans ce monde, plus nous pourrons profiter de notre récompense dans Olam Haba.
Cette idée peut être utilisée pour expliquer le verset : "Comment puis-je rendre à Hachem tout le bien qu'il m'a fait? Je lèverai la coupe du salut et j'invoquerai le nom de Hachem" (Tehillim 116,12-13).
La manière dont nous payons Hachem est de le louer et de le remercier.

Il n'y a pas d'enfant plus ingrat que celui qui demande aux passants : "Avez-vous vu mon père?" alors que ce dernier le porte sur ses épaules. Or, le Créateur "porte sur Ses épaules" le monde entier.
C'est pourquoi, ce que tu dois garder constamment à l'esprit, c'est la volonté du Créateur qui te porte.
[Séfer 'Harédim 66b]

La faute de l'ingratitude est redoutable, car c'est sur cette faute qu'on est puni, avant tout toutes les autres fautes.
[rabbi Yéhouda Hé'hassid - séfer 'Hassidim - siman 185 ]