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L’humilité vainc l’impureté

+ L'humilité vainc l'impureté :

-> La guématrie du mot "anava" (humilité - ענוה), est la même que la valeur numérique de "Sama-el" (סמאל), le nom utilisé pour les forces de l'impureté (soit 131).
Cela indique que le pouvoir de l'humilité peut vaincre les forces de l'impureté et les empêcher de nous faire fauter.
[Bat Ayin]

La principale façon d'atteindre le roua'h hakodech (esprit saint) est d'avoir la kavana en récitant chaque bénédiction sur la nourriture ou la boisson. Ce faisant, on détruit la klipa impure qui se trouve dans la nourriture que l'on s'apprête à manger et qui peut nuire à celui qui la mange.
En disant une bénédiction sur la nourriture avec kavana, on enlève la klipa et on purifie la nourriture, qui devient alors une source de sainteté pour nous.
[Arizal - rapporté par le rav 'Haïm Vital (chaar Roua'h haKodech 34,2) ]

Il faut éveiller dans notre âme un désir ardent pour la terre d'Israël, ce qui apportera de la pureté à notre âme.
[rav Yéhouda haLévi - à la fin de son Kouzari ]

La grandeur du monde de la pensée

+ La grandeur du monde de la pensée :

"Hachem vous placera à la tête, et non à la queue, vous ne serez qu'au sommet et non en bas" (Ki Tavo 28,13)

-> Il existe 3 mondes spirituels : le monde de la pensée, le monde de la parole et le monde de l'action, qui sont respectivement les mondes de la Béria, Yétsira et Assiya.
Tous ces mondes sont animés par Hachem.
Le point le plus élevé du monde de l'action est parallèle au point le plus bas du monde de la parole, et le sommet du monde de la parole est parallèle à la base du monde de la pensée. Le sommet du monde de la pensée les surpasse tous.

Telle est donc l'allusion à la phrase "Et vous ne serez qu'au sommet" : "Vous serez attaché au sommet du monde de la pensée", un niveau qui n'a pas d'égal.
C'est aussi l'allusion à la phrase "Et non à la queue". Une personne qui s'attache au sommet du monde de la parole s'attache également à la base du monde de la pensée. De même, lorsqu'elle est attachée au sommet du monde de l'action, elle est également attachée à la base du monde de la parole.
Cependant, lorsqu'une personne est reliée au sommet du monde de la pensée, il n'y a absolument aucun niveau inférieur correspondant d'un monde supérieur auquel elle est également reliée, car le niveau suivant, Atsilout, est infiniment éloigné du monde de la Béria, le monde de la pensée.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi ]

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[dans tous les domaines de notre service divine, mais en particulier dans celui de la sainteté, on est amené à penser que c'est pas si grave d'avoir de mauvaises pensées (ça va j'ai rien fait de mal), et l'on est persuadé que l'action est l'essentiel. On voit ici à quel point la pensée est le Saint des Saints, que l'on doit préserver autant pur que possible. ]

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-> La Torah veut que nous ayons le contrôle, non seulement de nos actions, mais aussi de nos pensées. Lorsque nous récitons le vidouï (l'énumération des fautes), nous demanderons pardon pour les hirhour halev, les transgressions du cœur et de l'esprit.
Le Ram'hal (Messillat Yécharim - chap.11) rapporte nos Sages enseignant que ces fautes sont encore pires que ceux associés à une action.
Pourquoi en est-il ainsi?
On pourrait certainement penser que les actions répréhensibles sont pires que les pensées inappropriées, qui restent quelque peu inertes et insatisfaites.

On pense facilement qu'une action interdite est pire qu'une pensée inappropriée, qui reste inerte, comme rien de grave car sans conséquence concrète (ça va c'est qu'une pensée).
Le rav 'Haïm de Volozhin (Néfech ha'Haïm 1,14) explique qu'une faute dans l'esprit (pensée) affecte négativement des mondes encore plus élevés qu'une action fautive.
Rabbénou Bé'hayé (Nitsavim 29:18) cite le Rambam (Moré Névou'him 3,8), qui explique que l'homme se définit davantage par son pouvoir de réflexion que par ses actions.
Par conséquent, lorsqu'il commet une faute dans son esprit, il bouleverse et ruine le meilleur cadeau que lui a offert son Créateur.
[la pensée est un bien précieux, pouvant avoir des impacts très puissants (en bien ou mal), bien davantage que l'action. C'est un signe de confiance en nous de la part d'Hachem, tâchons en être à la hauteur. ]

Cette approche nous alerte sur la grande importance que la Torah accorde à notre état d'esprit. Nos Sages révèlent que notre esprit est le kodech hakodachim de l'être humain. Nous devons protéger ce territoire sacré de tout notre force, car c'est en fin de compte ainsi que nous serons définis.

La émouna et la pureté (kédoucha) vont de pair.
D'une part, une personne ne peut pas grandir en émouna si elle ne se purifie pas.
D'autre part, elle ne peut atteindre la perfection de la pureté sans émouna.
Si l'on se trouve dans l'incapacité de se purifier correctement, nous devons inspecter notre cœur et voir si notre émouna n'est pas également défectueuse. Alors, après avoir renforcé notre émouna, nous nous trouverons capable d'atteindre des niveaux plus élevés de pureté dans son cœur, ce qui servira alors à améliorer notre émouna dans une spirale toujours ascendante.
[rabbi David Abou'hatséra]

La guéoula dépend de la [sainteté de la] brit mila ... vous devez comprendre le pouvoir inhérent à la brit mila, car c'est la voie vers toutes les rédemptions (personnelles et collectives).
[rav Yossef Gikatilla - Chaaré Tsédek p.13b]

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-> Le test le dernier et le plus important de la fin de l'exil se situe dans le domaine de l'immoralité (pritsout).
Le renforcement de la sainteté de l'alliance de la brit nous donne la possibilité d'affaiblir le pouvoir des descendants de Yichmaël, et même si d'autres nations se joignent à eux pour nous faire la guerre, nous serons en mesure de l'emporter sur eux ...

Quiconque saisit l'occasion qui se présente à notre époque pour combattre ce yétser ara bénéficiera d'une aide divine spéciale pour le vaincre, car lorsque l'impureté augmente, la sainteté acquiert un potentiel correspondant pour augmenter également, comme il est dit "D. a fait l'un correspondant à l'autre" (Kohélet 7,14).

Par conséquent, notre obligation à l'heure actuelle est d'augmenter le côté de la sainteté (kédoucha) ...
Si nous surmontons cette dernière épreuve d'immoralité avant l'arrivée du machia'h, nous assisterons rapidement à des merveilles à notre époque.
[rav Moché Sternbuch]

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+ Pureté familiale :

-> Le 'Hafets 'Haïm écrit : "Il faut réaliser ce qui est dit dans le Zohar (Chémot II,3a) que la faute de la Nidda fait que la gloire d'Hachem est retirée de la nation juive, et que les gens crient à Hachem à cause de leurs problèmes, et ils ne sont pas exaucés (parce que tous les membres de la nation juive sont responsables les uns des autres)".

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-> L'alliance sacrée de la brit mila protège une personne, et il n'y a aucun mal au monde qui puisse arriver à celui qui l'observe. [Zohar II,3b]

Tester la pureté de nos pensées par la prière

+ Tester la pureté de nos pensées par la prière :

-> Le Zohar (voir III,243a) affirme que la prière est le principal moment où l'âme Divine lutte contre l'âme animale et ses tendances animales.
Ainsi, une prière qui se déroule sans problème est un bon indicateur pour savoir si les pensées d'une personne en général sont bonnes et pures.

-> Lorsqu'une personne souhaite déterminer si Hachem lui a accordé le succès dans la purification de ses pensées, c'est-à-dire si ses pensées sont pures et raffinées, ses prières peuvent servir de test décisif.
Si ses prières s'écoulent sans hésitation ni confusion, et que au contraire, ses pensées l'aident à servir son Créateur, c'est un signe clair que ses pensées sont bonnes et pures.
Mais si ses pensées perturbent sa concentration pendant la prière et le dérangent, il doit les affiner davantage, comme on affine l'argent dans un creuset, car elles contiennent manifestement des impuretés. Cela est vrai même si, selon lui, ses pensées sont saintes.

... Nous pouvons évaluer la pureté de nos pensées en voyant si elles aident ou obstruent notre capacité à sentir D. dans nos prières. Hachem ne daignera se faire sentir dans nos prières que si nos pensées pendant la prière sont suffisamment raffinées.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Chir haChirim 6,2]

"Comme des jardins le long d'un fleuve, comme des tentes dressées par Hachem" (Balak 24,6).
Pourquoi ce verset mentionne-t-il les fleuves à côté des tentes? Tout comme les fleuves font passer une personne de l'impureté à la pureté (lorsqu'elle s'y immerge), les tentes (dans lesquelles on étudie la Torah) font passer une personne de la culpabilité (de nos fautes) au mérite".
[guémara Béra'hot 16a]

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[ nos Sages Sages comparent la Torah à de l'eau : "les mots de la Torah sont comparés à de l'eau" (nimchélou divré Torah lamayim - guémara Taanis 7a).
de même : "l’eau ne fait référence qu’à la Torah" - guémara Avoda Zara 5b - én mayim ella Torah. ]

Dans la mesure où une personne se sanctifie, la Torah sera en mesure de l'élever et de l'amener aux plus hauts sommets. En revanche, si une personne étudie la Torah sans s'être d'abord sanctifiée, sa Torah donne de la force aux forces du mal.
Une indication à ce sujet peut être trouvée dans les lettres du mot תורה (Torah). Ces lettres sont précédées dans l'alphabet par les lettres qui composent le mot קדושה (kédoucha - sainteté).
La sainteté est une condition préalable à l'étude de la Torah. C'est pour cette raison que la toute première michna de Shass traite de la mitsva de réciter le Shéma, par lequel nous acceptons sur nous-mêmes le joug du Royaume des Cieux. Dans la mesure où une personne s'engage à respecter la royauté d'Hachem, dans la pureté de son corps et de son esprit, elle sera en mesure de s'élever grâce à l'étude de la Torah.

Le rav Naftali de Ropshitz (Zéra Kodech - Kédochim) ajoute qu'il y a 5 parties de la bouche utilisées pour prononcer les différentes lettres de l'alphabet hébraïques. Les lettres du mot קדושה utilisent les 5 parties de la bouche. Cela nous apprend qu'une personne doit sanctifier toutes les parties de sa bouche, de sorte que chaque mot soit prononcé avec sainteté. Ainsi, les mots de son étude de la Torah brilleront de perfection.
[rabbi David Abou'hatséra]

Les mitsvot = générateur de sainteté

+ Les mitsvot = générateur de sainteté :

-> Des progrès ont été réalisés à Radin. Un générateur a été érigé, des fils ont été installés dans les maisons, et à la tombée de la nuit, un courant électrique circulait pendant plusieurs heures, éclairant les maisons.
Avant que le Chabbath ne commence, les résidents juifs appuyaient sur un interrupteur qui allumait et éteignait le générateur, et leurs lampes électriques restaient allumées pendant tout le Shabbat.

Une fois, un vendredi soir, le 'Hafets 'Haïm rentrait chez lui et remarqua que la maison était éclairée par la faible lumière des bougies du Shabbath. Il découvrit qu'ils avaient oublié d'allumer le générateur avant Shabbath et qu'ils n'avaient donc pas d'électricité.

"Mais regardez", dit le 'Hafets 'Haïm, "le générateur est en marche, le courant électrique circule toujours dans les fils, mais parce qu'on a oublié d'enclencher l'interrupteur, on a empêché la lumière de s'allumer. C'est ainsi qu'Hachem nous a choisis parmi toutes les nations et nous a rendus saints.
Comment? Grâce à Ses mitsvot! Elles sont l'interrupteur qui permet à une personne de recevoir la sainteté et la lumière d'Hachem".
[hé'Hafets 'Haïm 'hayav ouPa'alo - vol.3, p.801 ]