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Nous ne devons pas être trop joyeux lorsque de bonnes choses nous arrivent, et nous ne devons pas être trop triste lorsque de mauvaises choses arrivent, car nous ne savons pas ce qu'il en résultera au final.
Le bien peut être du mal, et le mal peut être du bien. Seulement le temps nous le dira.
[Rambam - Pirouch haMichnayot - Béra'hot chap.9]

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-> "Souvenez-vous ... ce sur quoi vous pleurez aujourd'hui, vous en rirez demain."
[le Gaon de Vilna - lettre adressée à sa famille]

-> Le rav Pam disait : "Il ne faut jamais se laisser abattre lorsqu'une opportunité ne se concrétise pas, car on ne sait jamais ce qu'il y a devant soi.
Il existe une grande différence entre se concentrer sur le moment présent et se concentrer sur la vision d'ensemble en se fiant à D. avec la conviction que "Gam zou létova" (cela aussi est pour le bien!). "

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-> La colère et la tristesse sont toutes les 2 dérivées de la vanité.
Un personne véritablement humble n'est pas facilement atteinte par l'une ou l'autre, car elle ne vit pas une vie en pensant mériter plus que ce qu'elle a.
L'humilité amène de la satisfaction et une tranquillité interne.
[rabbi de Karlin]

+ La joie possède l’effet immense d’adoucir la rigueur des décrets [Divins].
Certains en ont vu l’allusion dans le verset : "zamérou Elokénou zamérou" (entonnez un air pour D., entonnez un air - זמרו אלוקים זמרו - Téhilim 47, 7).
Car grâce [à la joie, symbolisée par le ] chant et la musique, il est possible de couper et de déraciner la Midat Hadine (la mesure de rigueur) suggérée par le nom Elokim (Nom Divin lié à la Rigueur).
(en hébreu, ‘entonner un air’, se dit לזמר qui signifie également ‘couper’)
[rav Elimélé'h Biderman]

"Si ton verre est à moitié rempli, prend un verre plus petit et remplis-le avec ce que tu as, et alors il sera plein"
[rabbi Mota Frank]

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[Hachem nous donne parfaitement ce qu'il nous faut dans notre vie, mais nous voulons toujours plus.
Ainsi, on s'imagine un verre tellement énorme, que non seulement nous n'apprécions pas ce que nous avons, mais nous désirons constamment plus.]

-> Le Gaon de Vilna dit que la qualité de se satisfaire de ce que l'on a (histapkout) est supérieure au niveau d'avoir de la confiance en Hachem (bita'hon).
Mais, il y a une qualité qui les surpasse toutes, c'est la mida de "kol".
Au niveau matériel, il s'agit du fait d'être heureux de son sort (saméa'h bé'helko), c'est-à-dire être persuadé que l'on a absolument tout ce qu'il nous faut (D. me comble), et que l'on ne désire pas plus (sinon Hachem nous l'aurait déjà octroyé).

Avraham est appelé : "tamim" (parfait - Béréchit 17,1), car la véritable perfection ne peut être atteindre que lorsque l'on maîtrise la midda de "kol".
[Rav Aharon Kotler - Michnat Rabbi Aharon - sur 'Hayé Sarah 24,1]

[ => ainsi, une très haute qualité dans ce monde est de reconnaître que ce que l'on a rempli totalement le contenant (le verre).
Hachem nous comble du maximum de ce qui est bien pour nous, actuellement.
Quelle joie! Merci & Lé'haïm papa Hachem!!]

Si la vie te donne 100 raisons de pleurer, donne lui 1000 raisons de sourire.
[rabbi Na'hman de Breslev]

De temps en temps, une mère prend son enfant dans la baignoire, et elle le frotte avec du savon.
Je veux que vous preniez la joie et qu'avec elle vous laviez vos enfants. La joie est le meilleur des savons au monde.
[rabbi Shlomo Carlebach]

[en effet, en sortant dans ce monde nos enfants peuvent se salir par des pensées noires, négatives, et les parents doivent les en nettoyer par leur joie, leur confiance/amour en eux!]

"Si on pouvait avoir rien qu'un seul Yom Kippour dans une vie, cela seulement serait la raison d'une joie immense"
[rabbi Israël Salanter]

"Quelle chance nous avons que celui qui nous juge [Hachem] soit également si follement amoureux de nous"
[rabbi Moché Weinberger]

Toute tristesse vient du fait de fauter ...
La téchouva illumine l'âme d'une personne et transforme la tristesse en joie.
Les tsadikim travaille à parvenir à une téchouva pour l'esprit pécheur collectif de l'humanité afin de transformer l'esprit global de tristesse en celui de joie.
[rav Avraham Its'hak Kook - Orot haTéchouva 14,7]

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-> L'objectif principal de la téchouva doit être de rectifier le présent et le futur.
Lorsque cela est accompli, Hachem aide à rectifier également le passé.
[rav Avraham Its'hak Kook - Orot haTéchouva 13,9b]

"Parce que tu n'auras pas servi Hachem ton D. avec joie" (Ki Tavo 28,47)

-> Rabbi Nissim Yaguen enseigne :
Après que avoir énuméré toutes les malédictions réservées à celui qui ne va pas dans ses voies et n'applique pas la volonté d'Hachem, la Torah conclut par ce verset.

Une énorme accusation est prononcée à l'encontre de celui qui ne sert pas son Créateur "avec joie et contentement de cœur", car les mitsvot lui semblent une lourde charge.

Hachem nous demande de Le servir avec joie.
Se lever tous les jours joyeux, porter les téfilin avec joie, prier avec joie, et durant toute la journée se réjouir et profiter de l'application des mitsvot de la Torah ...
=> Comment réussir à être constamment joyeux? Quel est le secret qui rendra l'homme toujours heureux dans l'application de la Torah et des mitsvot?
Par quelle force trouverons-nous dans chaque mitsva une source de profit, et non un fardeau ou une charge?

La réponse est enfouie dans le verset : "En ce jour, Hachem ton D. te recommande d'exécuter ces diverses lois et ces statuts" (Ki Tavo 26,16).
Rachi explique : "Qu'ils te paraissent nouveaux chaque jour, comme si on te les avait ordonnés ce jour-là".

Imaginez que le Steïpler en personne vienne vous demander de lui rendre un service, avec quelle joie et enthousiasme vous vous empresseriez d'agir.
Essayons d'imaginer que le 'Hafets 'Haïm aurait une demande, ou Rabbi Chimon bar Yo'haï ...
Notre exaltation serait difficile à décrire d'avoir un tel mérite ...
Si Rabbi Chimon bar Yo'haï se dévoilait à moi et me demandait de bien prier, je prendrais en main un livre de prières kabbalistes et commencerais à prier doucement en me concentrant sur chaque mot.

Comment dois-je me comporter lorsque Hachem se dévoile à moi et m'ordonne : "Et tu mangeras, et tu te rassasieras et tu rendras grâce"? Pourquoi mon birkat hamazon a-t-il si pauvre allure?

Hachem nous demande quotidiennement : "Appliquez devant Moi telle et telle mitsva".
Pourquoi ne sommes-nous pas choqués par la puissance de cet ordre? Pourquoi ne ressentons-nous pas un sentiment incommensurable?

Le Créateur du monde en personne tape à notre porte ...
Nous sommes stupéfaits : "Maître du monde, pourquoi t'es-Tu dérangé?"
Il nous répond : "Je veux que tu fasses quelque chose".
Nous devons tenter de nous connecter ainsi lorsque nous appliquons les mitsvot.
Chaque fois que nous mettons les téfilin, pensons que Hachem vient nous demander de faire quelque chose pour Lui ...

Si nous réussissons à ressentir cela même durant l'application de la mitsva du Shabbath, nous aurons la force de vaincre la puissance de l'habitude enfouie en nous.
Dès que l'épouse allume les lumières du Shabbath, elle doit penser : "Le Maître du monde vient de me demander d'allumer les bougies ... Il vient également de m'indiquer de couvrir la table avec une belle nappe, de bien m'habiller et non d'allumer en chemise de nuit ..."

Bien heureux celui qui se souvient à chaque instant de ce que lui demande Hachem notre D.!

Ce qu'on m'a appris à Mézéritch?
Que la Torah a été donnée à l'homme pour lui permettre de célébrer la vie et tout ce qui la rend digne d'être fêtée.
[rabbi Avraham de Kalish]