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Etudier la Torah rend joyeux

+ Etudier la Torah rend joyeux :

-> Il n'y a pas de joie comme la joie de la Torah et l'acquisition de l'intellect (juif), comme le dit le verset : "Les lois d'Hachem sont droites, elles réjouissent le cœur".
Comme l'a enseigné un sage : "Celui qui n'a pas goûté à la clarté des doutes intellectuels n'a pas goûté à la vraie joie".
[le Rama - séfer Torat haOla - part.1 - chap.6 ]

-> Une personne est considérée comme une entité complète par le biais de la Torah. C'est pourquoi la Torah réjouit le cœur d'une personne, car lorsqu'une personne est complète, il y a de la joie".
[Maharal - Tiféret Israël - Introduction ]

-> "Nous trouvons dans le livre du roi Shlomo qu'il y a certaines personnes qui sont nées avec un contrôle de cette émotion (d'être pleinement joyeux), et qui sont toujours tristes, ne trouvant jamais la joie, sauf si elles étudient la Torah et s'unifie ainsi avec Hachem.
[Zohar 'Hadach 51a ]

-> "Lorsque la tristesse et la douleur l'envahissent ... le conseil approprié est de se réjouir et d'élargir son esprit de toutes les manières possibles, principalement avec les mots de la Torah et un cœur joyeux, et il verra des merveilles lorsqu'il étudiera la Torah ...
Alors, les jugements seront adoucis... Son étude de la Torah pour le Ciel le soutiendra, ne lui permettant pas de tomber, et réjouira son cœur".
[rav Its'hak de Komarno - Nétiv Misvoté'ha - Nétiv Emouna 4,4 ]

-> "Il faut tourner son esprit vers des choses qui réjouiront son cœur. Et il est merveilleux de pouvoir s'engager dans la Torah et les lois d'Hachem qui "sont droites et réjouissent le cœur".
Même si son cœur n'est pas intéressé et qu'il est incapable de prendre un séfer (livre de Torah) dans sa main, il doit se forcer [à le faire]. Si le début sera rempli de douleur, à la fin, son cœur sera rempli de joie, à condition qu'il soit sage et comprenne ce qu'il étudie dans son analyse ou son étude de la Haggada ou du midrach, et de cette façon : 'Israël se réjouira en son Créateur".
[Pélé Yoets - Atsvout ]

La tristesse perturbe l'accomplissement des commandements, l'étude de la Torah et la ferveur dans la prière. Elle annihile toute bonne volonté dans le service divin et ouvre la porte au mauvais penchant, qui pourra alors s'en prendre même à un Juste (tsadik), en lui montrant que sa fidélité à Hachem ne le préserve pas des malheurs ou en profitant de sa grande humilité pour le persuader qu'il n'est pas digne de servir le Très-Haut (Hachem).

La pratique dans la joie resserre au contraire les sentiments d'amour et stimule l'envie de s'attacher à Lui.

[rav 'Haïm Vital - Chaaré Kédoucha 2,4]

L'essence de la mitsva de l'étude de la Torah est d'être joyeux, heureux et de prendre plaisir à apprendre.
Les mots de la Torah sont alors absorbés dans le sang. Parce que l'individu a tiré du plaisir des mots de la Torah, il est connecté à la Torah.
[ rabbi Avraham Bornsztein - Eglé Tal - Introduction ]

"Vous pensez que je suis toujours joyeux ... C'est seulement que j'échappe à la tristesse comme on échappe à un incendie".
[rav Avraham de Slonim - Maamar Mordé'haï - p.5]

La vraie joie repose sur la émouna, le bita’hon

+ La vraie joie repose sur la émouna, le bita'hon :

-> Le fondement de la joie est la émouna et le bita'hon en Hachem, comme l'a établi le Or'hot Tradikim (dans son séfer Chaar HaSimcha) : "Celui qui a confiance (en Hachem) de tout son cœur et se fie à Son aide est toujours joyeux".
De même, selon Rabbénou Bé'hayé ('Hovot haLévavot - chaar haBita'hon) : "Il n'y a pas de joie comme celle de celui qui a vraiment confiance en Hachem".

Celui qui croit qu'Hachem contrôle la création (le monde étant recréé constamment) et veille sur chaque chose individuelle, et que tout ce qui lui arrive vient d'Hachem qui guide le monde selon une providence Divine précise, s'en remettra à Hachem et aura confiance en Lui.
Parce qu'une telle personne sait que toutes les voies d'Hachem sont positives, car "tout ce qu'Hachem fait est pour le mieux", puisqu'Il est la Source du bien, et donc tout est certainement pour le mieux, elle sera toujours heureuse de ce qui lui arrive.
Même si elle ne parvient pas à atteindre ses objectifs, cette personne croit néanmoins que tout vient d'Hachem et que tout est pour le mieux. Cette personne est capable de tout accepter, à tout moment et dans toutes les situations, avec joie.
C'est ce qu'indique le 'Hovot haLévavot : "Tout ce qui est donné à une personne par Hachem lui amènera de la joie et de l'allégresse".
[nous devons accepter que dans ce monde nous ne pouvons pas tout comprendre, mais dans le monde de Vérité, nous verrons à quel point derrière toute chose, il y avait en réalité beaucoup de bontés d'Hachem. ]

Rabbénou Bé'hayé ('Hovot haLévavot - chaar haBita'hon) y écrit aussi : " L'avantage d'avoir du bita'hon dans ce monde est un cœur tranquille, libéré des soucis de ce monde, et la paix de l'errance de l'âme et de ses souffrances".

En outre, lorsqu'une personne sait que tout ce qui se passe dans le monde est ancré dans la volonté et le commandement d'Hachem, [elle sait que] cela inclut la capacité d'Hachem à changer une situation à tout moment ...
C'est la source de la tranquillité, de la paix de l'esprit et de la joie : lorsqu'une personne sait qu'il n'est pas en son pouvoir de changer quoi que ce soit sans que ce soit la volonté d'Hachem, et que tout ce qu'elle doit faire est d'attendre avec impatience le salut d'Hachem, à chaque instant.
Même avant que le salut n'arrive, il faut savoir et comprendre que chaque chose, petite ou grande, entre dans le calcul d'Hachem, et que tout est pour le mieux.
[Admour de Lelov - rav David Tsvi Biderman]

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-> "Il convient qu'une personne accepte les décrets d'Hachem avec amour ... Celui qui entretient des pensées de tristesse dans son cœur est proche de l'apostasie, que D. nous en préserve"
[Kol Bo - Hilkhot Ichout - Béi'our Birkat]

-> Celui qui est triste et se plaint, montrant qu'il vit quelque chose de négatif, ou qu'il souffre, et qu'il manque de bonté, est semblable à celui qui nie l'existence d'Hachem.
[Baal haTanya - Iguéret haKodech - chap.11]

-> La tristesse contient un peu d'idolâtrie (avoda zara).
[Maor vaChémech (Béhaaloté'ha) - citant le Zohar]

-> "Il me semble que la tristesse et la déprime sont considérées comme de l'idolâtrie (avoda zara), car elles sont pires que tous les autres traits négatifs."
[Déguel Ma'hané Efraïm - paracha Vayé'hi]

[la tristesse se développe sur un terrain où l'on n'est pas sûr à 100% que rien ne peut se passer, exister, si Hachem n'a pas émis un décret en ce sens (et tout est pour notre bien ultime).
Par exemple, le culte de notre égo (le moi Je), nous génère de la déception, tristesse (ex : ce n'est pas comme JE veux).

D'ailleurs, "toute personne qui fait preuve d'orgueil, c'est comme si elle adorait des idoles" (guémara Sotah 4b). L’orgueilleux repousse les pieds de la Présence Divine. Hachem dit à son sujet : Moi et lui, nous ne pouvons demeurer ensemble!" (guémara Sotah 4b).
En ce sens, la guémara (Nédarim 22b) enseigne qu'au moment d'une colère, toutes les pensées d'une personne sont : "Il n'y a pas d'Hachem". (la colère étant une forme de l'orgueil [cela ne se passant pas comme JE veux]). Le 'Hozé de Lublin écrit : "Ne jamais se mettre en colère, et être vigilant à ne pas s'irriter, car [au final] tout est pour le bien." ]

-> La tristesse repousse les pieds de Chékhina (la Présence Divine).
[rabbi de Lublin - séfer Zichron Zot - fin A'haré Mot - citant el Tikouné Zohar]

[à l'inverse : "La Chékhina ne réside que dans la joie" (guémara Shabbath 30b)
Le Imré Pin'has (chaar 6,132) explique ce principe : "Il faut être joyeux, car même Hachem est incapable de se lier à une personne triste".
Selon l'Admour de Lélov : "si la Chékhina est présente, on fera naturellement l'expérience de la délivrance (de nos difficultés) avec toutes sortes de remèdes et de salut, et l'on ne manquera de rien." ]

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-> "En vérité, une personne dont la foi est complète est constamment remplie de joie, car elle sait que tout vient uniquement d'Hachem."
[Sfat Emet - Pessa'h 5655]

-> "Celui qui croit et concentre son cœur pour comprendre que tout ne peut venir que d'Hachem ne sera jamais triste et acceptera tout avec joie."
[Déguel Ma'hané Efraïm - Likouté Sfat Emet]

-> "Ce trait (d'être joyeux) ne peut être atteint que lorsque le cœur est confiant et qu'il a confiance en Hachem [persuadé] de Sa capacité à nous sauver.
Rien ne doit inquiéter une personne au point de l'empêcher d'espérer le salut d'Hachem. Seule une personne qui a atteint ce niveau de bita'hon peut connaître la véritable tranquillité".
[rav Tsadok haCohen - Dover Tsédek]

-> Au sujet de la faute de Mé Mériva, le Maharal (Gour Aryé 20,12) écrit :
"Ils ont agi avec colère, ce qui est l'opposé de la émouna. Celui qui a la émouna et la confiance en Hachem n'éprouve que de la joie. La question est connue, celui qui ne croit pas ou ne se fie pas à Hachem avec un bita'hon absolu est toujours en colère et souffre".

-> Selon le Maharal (dans son Guévourot Hachem - chap.7) :
"Si on augmente et encourage notre émouna, notre joie sera renouvelée et on n'agira pas avec colère ... car la émouna nous amène au chant et à la joie ...
Hachem veut que nous soyons attirés par Lui dans la bonne volonté et la joie, et cela est synonyme de émouna, car nous avons écrit que la émouna en Hachem renouvelle la joie d'une personne."

-> "En ce qui concerne la question de la joie, elle provient du bita'hon et de la émouna, car celui qui sert Hachem avec bita'hon et émouna ... une telle personne sera joyeuse avec tout ce qui est décrété sur elle et sera capable de tout gérer.
Cela peut être comparé à une personne malade qui est capable d'ingérer des remèdes/médicaments amers pour le bien de sa santé, celui qui peut gérer la vie est libéré des soucis de ce monde".
[Réchit 'Hokhma - chaar haAhava ]

-> "Le visage d'une personne doit toujours être souriant et riant, car cela témoigne de son bita'hon en Hachem. C'est pourquoi elle est toujours heureuse, car elle a confiance en Hachem : même s'il lui arrive quelque chose de négatif, Hachem le rectifiera certainement ... Car celui qui a confiance en Hachem est toujours heureux/joyeux".
[Shévet Moussar - chap.14]
[ "Hachem rectifie les choses mieux qu'un individu ne le pourrait jamais, et Il choisi pour lui une portion meilleure que celle qu'il aurait choisie pour lui-même" ('Hovot haLévavot - intro Chaar haBita'hon) ]

-> "Si la tristesse d'une personne est le résultat de quelque chose qui lui est arrivé, elle doit se rappeler qu'il ne s'agit pas d'un hasard, mais plutôt d'un décret du Créateur pour son bien, 'car Hachem châtie ceux qu'Il aime'. Son cœur doit se réjouir et son honneur doit s'exalter du fait qu'Hachem l'aime.
Au contraire, "de quoi un vivant devrait-il se plaindre? De ses fautes, d'avoir irrité et causé de la peine à Hachem".
[Pélé Yoets - Atzvout]

-> Il faut toujours être joyeux, penser et croire avec une foi parfaite que la Chékhina est avec nous et nous garde, qu'on regarde le Créateur et que le Créateur nous regarde, et que le Créateur peut réaliser tout ce qu'Il désire, Il peut détruire tous les mondes en une seconde s'Il le désire et Il peut créer tous les mondes en une seconde également ; que toutes les bontés et tous les jugements qui existent dans le monde sont enracinés en Lui, car Son influence et Sa force vitale se trouvent en toute chose, c'est pourquoi "J'ai confiance en Lui et je ne crains que Lui."
[Baal Chem Tov - Tsavaat haRivach - n°120]

-> "Une personne sage qui souhaite goûter au monde à Venir (olam aba) dans ce monde, dans la mesure où cela est possible, doit veiller à être joyeuse dans toutes ses actions et à éviter la tristesse dans tous les domaines, en se rappelant que tout ce qui se produit émerge de ... Hachem par qui toutes les actions sont calculées, le seul à pouvoir être appelé par le titre de "Bon" (puisque dispensant 100% de bien ultime).
Dans ce cas, quelle raison y a-t-il d'être triste, puisque Hachem sait ce qui est bon, approprié et vrai?
[rav Yonathan Eibshitz - Yaarot Dvach - 1ere partie drouch 4]

-> "Le fléau de la tristesse est le produit de l'œuvre de l'homme. Cela signifie que, bien que toutes les souffrances qui frappent une personne soient certainement enracinées dans un décret céleste, car "On ne se cogne pas le doigt à moins que cela n'ait été décrété d'en haut" (guémara 'Houlin 7b), l'expérience de la tristesse est apportée à une personne par elle-même.
La tristesse n'est jamais décrétée sur une personne, car elle est méprisée par Hachem ...
Il n'est donc pas possible de suggérer que la tristesse est imposée à une personne par le Ciel, car Hachem veut qu'une personne accepte tout, toutes ses souffrances, avec joie et un cœur joyeux.
C'est l'épreuve constante de l'homme".
[Ben Ich 'Haï - Adéret Eliyahou - Vayakel]

-> "La conception même du bita'hon nous amène à la joie, car nous nous réjouissons de l'accomplissement de la mitsva de faire confiance à Hachem".
[Rabbénou Yona - Michlé 10,28]

-> "Si le yétser ara de quelqu'un cherche à le piéger dans la tristesse en utilisant des problématiques matérielles, il doit renforcer sa émouna dans la bonté et la gouvernance d'Hachem"
[Yessod haAvoda - lettre 57]

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-> Ici-bas, nous disons pour une bonne nouvelle : "Béni est le Bon, qui fait le bien!" (Barou'h atov véamétiv), et pour une mauvaise : "Béni est le Juge de vérité!" (Barou'h dayan aémet).
Tandis que dans le Monde à venir, nous ne dirons plus que : " Béni est le bon, qui fait le bien!" " [guémara Pessa'him 50a]
[ nous reconnaîtrons rétrospectivement à ce moment-là que tout ce qui nous semblait mauvais venait effectivement de Lui et était bon en réalité. ]

-> Le séfer haTanya (chap.26) explique :
"Il faut accepter le négatif avec joie, tout comme on se réjouit de la bonté apparente, car celle-ci est également pour le mieux, malgré notre incapacité à la saisir ... car cette bonté provient du monde de la dissimulation, qui est plus élevé que le monde de la révélation".

-> Le Baal haTanya (Iguéret haKodech - chap.11) enseigne :
"La sagesse d'Hachem est la source de la vie, de la bonté et du plaisir. Elle est l' "Eden" qui transcende le monde à Venir (olam aba). C'est seulement parce qu'elle n'est pas perçue dans ce monde qu'elle apparaît comme une tendance négative ou une souffrance. C'est seulement parce que nous sommes incapables de saisir la grandeur d'Hachem et l'étendue de Sa bonté.
C'est le fondement de la émouna pour lequel une personne a été créée ...
Par conséquent, la chose la plus importante pour une personne est d'être heureuse et de se réjouir à chaque instant, en vivant littéralement avec sa émouna en Hachem qui lui accorde la vie et fait le bien avec elle à chaque instant.
Celui qui est triste et se plaint, montrant qu'il vit quelque chose de négatif, ou qu'il souffre, et qu'il manque de bonté, est semblable à celui qui nie l'existence d'Hachem."

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+ "Tu seras intègre (tamim tiyé) avec Hachem ton D." (Choftim 18,13) :

-> Un autre aspect de la émouna et du bitachon est le trait de la témimout (simplicité/intégrité avec Hachem), qui est un grand fondement qui amène une personne à un état de calme et de joie.
Une personne qui vit avec ce trait de caractère ... marche avec simplicité, croyant que ce qu'elle a, c'est ce qui est vraiment bon pour elle. Une telle personne sera toujours satisfaite de ses actions et des circonstances.
Par contre, celui qui recherche de grandes et merveilleuses positions et qui désire constamment les parts des autres ne trouvera jamais le repos pour son âme, parce qu'il sera toujours occupé dans sa quête de choses qui n'ont rien à voir avec sa part.
Une telle personne n'appréciera pas ce qu'elle a et ne s'en réjouira pas, et la tranquillité et la joie seront loin d'elle ...

Cela aussi est le fruit de notre émouna. Un croyant croit que tout ce qu'il vit est la part qui lui a été attribuée par Hachem, et qu'il en sera satisfait.
C'est ce qu'expliquent le Or'hot Tsadikim :
"Celui qui croit (en D.) de tout cœur et se fie à l'aide d'Hachem est toujours joyeux et capable de faire face patiemment à toutes les situations. Il est comme un patient malade qui doit ingérer des herbes amères pour sa guérison.
Celui qui est capable de faire face (avec émouna à ses difficultés) est libéré des soucis du monde et se contente de ce qu'il a, car il dit : "Tout ce qu'Hachem a décrété pour ma part me suffit".
... Une personne qui se préoccupe ... constamment d'amasser plus de richesses, elle n'est jamais satisfaite de la part qu'Hachem lui a attribuée.
Par conséquent, celui qui se réjouit de son sort est riche même s'il est pauvre, car il se réjouit de tout ce qu'il a, sa part et son héritage".
[Admour de Lelov - rav David Tsvi Biderman]

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-> Le rav 'Haïm Vital (Chaaré Kédoucha 1,2) définit l'essence de la tristesse comme "une personne qui ne se réjouit d'aucun aspect de sa part" et l'essence de la joie comme "une joie constante pour sa part, car 'tout ce que le Ciel fait est pour le mieux'".

-> De même, le Alchikh haKadoch (Vézot haBéra'ha 33,23) déclare : "L'un des traits positifs d'une personne est de se réjouir de sa part (ce que lui accorde Hachem - saméa'h bé'helko). Celui qui a atteint ce niveau, et dont le désir est satisfait même avec le peu qu'il a, méritera qu'Hachem fasse encore davantage preuve de bonté à son égard.
C'est le sens du verset "Naftali shéva ratson" (Naftali s'est réjoui de sa part - Vézot haBéra'ha 33,23), [la suite du verset affirme] il a donc été béni pour être "malé birkat Hachem" (comblé des bénédictions d'Hachem).

L'un des traits positifs d'une personne est de se réjouir de sa part (ce que lui accorde Hachem).
Celui qui a atteint ce niveau, et dont le désir est satisfait même avec le peu qu'il a, méritera qu'Hachem fasse encore davantage preuve de bonté à son égard.
C'est le sens du verset "Naftali shéva ratson" (Naftali s'est réjoui de sa part - Vézot haBéra'ha 33,23), [la suite du verset affirme] il a donc été béni pour être "malé birkat Hachem" (comblé des bénédictions d'Hachem).
[Alchikh haKadoch - Vézot haBéra'ha 33,23]

Le pouvoir de la joie

+++ Le pouvoir de la joie :

Essav dit en son cœur : "Les jours de deuil de mon père approchent. Je tuerai alors mon frère Yaakov" (Toldot 27,41)

-> Le séfer miZékénim Et'bonen cite le rav Mordé'haï 'Haïm de Slonim qui demande pourquoi Essav a dû attendre la mort de son père. Esav était un racha et un meurtrier. Pourquoi n'a-t-il pas tué Yaakov tout de suite?
Il répond qu'Essav ne pouvait pas faire de mal à Yaakov tant qu'il était joyeux. Le Baal Chem Tov dit que lorsque quelqu'un est vraiment joyeux, rien ne peut lui faire de mal et personne ne peut lui nuire.
Tant que Its'hak était en vie, Yaakov était dans un état de joie constant, c'est pourquoi Essav attendait la mort de son père. Il pensait que Yaakov serait triste pendant les jours de deuil et qu'il pourrait enfin le tuer.

"Plus une personne intensifie son étude de la Torah et sa pratique des mitsvot, plus elle est relié à Knesset Israël (le peuple juif, dans son intégrité physique et spirituelle, passée, présente et future), et plus elle ressent intérieurement l'âme du peuple juif dans son essence la plus élevée ; plus elle ressent dans tout son être la douleur de la disgrâce de la Knesset Israël et plus elle prend plaisir à la joie d'ordre cosmique qui l'attend à l'avenir".
[rav Avraham Kook - Orot - Orot Israël 3,7]

Celui qui sait que tout ce qu'il possède est un don d'Hachem et que cela peut lui être enlevé en une seconde, l'excitation ne se dissipe jamais.
Pourquoi cela?
Parce que chaque instant où Hachem me permet de conserver ce que j'ai est une raison de se réjouir.
[rabbi 'Haïm Volozhin ]

Lorsque Hachem donne à une personne une raison de se réjouir, cette personne doit s'assurer de verbaliser ce bonheur, de traduire sa joie en paroles de Torah, en prières, en chants et en louanges (à D.), afin de relier sa joie à ce qui est en-Haut, c'est-à-dire à Hachem.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Ki Tétsé 22,5]

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=> Lorsque nous éprouvons de la joie dans une affaire 'banale', nous devrions utiliser ce bonheur pour élargir notre conscience Divine en en faisant une occasion de prier Hachem ou de Le louer.