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Si une personne s'épanche en demandant sincèrement à Hachem de l'aider à étudier la Torah ou à faire d'autres progrès spirituels, Hachem l'aidera même si elle n'en est pas digne.
[Séfer 'Hassidim - siman 131]

[ une prière sincère pour quelque chose de spirituel est très précieuse et Hachem est désireux de nous aider élever vers Lui spirituellement, et ce peu importe nos mérites actuels. ]

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-> Le rav Eliyahou Dessler dit que les mauvaises tendances de l'homme s'enracinent et sont acquises par l'âme. C'est pourquoi nous avons grandement besoin de l'aide Divine, et de prier Hachem en ce sens.
Le Roch (Or'hot 'Haïm 69) écrit : "Implore constamment Hachem afin qu'Il pousse ton cœur à accomplir Ses mitsvot".

Le rav Dessler, rapporte au nom de rav Israël Salanter, qu'une prière concernant le domaine spirituel est toujours exaucée.

Selon le rav Friedlander, nous devons ambitionner d'atteindre un haut niveau dans l'étude de la Torah, la prière, le service Divin.
Alors que dans le domaine matériel, où l'homme doit se suffire de ce qu'il a et s'en réjouir, dans le domaine spirituel il faut être gourmand et avide, et se fixer des objectifs élevés.
Ainsi, en implorant Hachem pour qu'Il nous aide à assouvir nos aspirations, nous pourrons parvenir à la perfection (spirituelle).

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-> La guémara (Nidda 70b) dit qu'il est impossible pour une personne de devenir sage dans la Torah sans demander à Hachem de l'aider.
Selon la guémara (Kidouchin 30b), pour vaincre notre mauvais penchant, nous avons besoin de l'aide d'Hachem.

Prier Hachem avec sincérité

+ Prier Hachem avec sincérité :

-> "Hachem est proche de tous ceux qui L'appellent avec sincérité" (Téhilim 145,18).
Comment l'appeler avec sincérité?

-> Le rav Lugassi (BaYam Déré'h, Parashas Ki Savo) cite le Michtav MeEliyahu, qui écrit qu'il existe 2 critères pour que la prière d'une personne soit considéré comme sincère (emét).
1°/ Premièrement, la personne doit reconnaître à quel point elle est petite et à quel point elle est peu de choses.
On ne peut pas comparer les prières d'une personne malade à celles d'une personne en bonne santé.
La personne malade sait à quel point elle est dans le besoin ; c'est pourquoi ses prières sont remplies d'émotions venant du cœur.
Mais en réalité, une personne en bonne santé est tout aussi nécessiteuse. Elle n'est en bonne santé que parce qu'Hachem le veut. Elle a besoin d'Hachem tout autant que la personne malade.
Quelqu'un qui ne peut pas payer son loyer se rend compte à quel point elle est dans le besoin. Mais l'homme riche doit aussi se rendre compte qu'il a tout autant besoin d'Hachem. Il n'a de l'argent que parce qu'Hachem veut qu'il en ait.
Lorsqu'une personne réalise à quel point elle est dans le besoin dans tous les aspects de sa vie, ses prières deviennent plus sincères.

2°/ Le 2e critère est que nous devons réaliser à quel point les gens sont incapables de nous apporter l'aide dont nous avons besoin. Plus une personne pense qu'elle a d'autres options, moins elle sera sincère lorsqu'elle demandera l'aide d'Hachem.

-> Bien sûr, nous devons faire notre hichtadlout habituelle et essayer par la voie naturelle du monde de satisfaire nos besoins. Cependant, nous ne pouvons le faire qu'après avoir imploré Hachem, car personne ne peut nous donner quoi que ce soit dans la vie, à moins qu'Hachem ne l'ait d'abord décrété.
Par exemple, si une personne doit passer un entretien d'embauche, elle doit se concentrer sur ses prières et reconnaître que c'est Hachem qui prend la décision. Ce n'est qu'ensuite qu'elle doit se soumettre à la procédure pour voir ce qu'Hachem a décidé.
Personne d'autre qu'Hachem n'a son mot à dire dans nos vies. [absolument rien ne peut se passer sans un décret d'Hachem en ce sens]

Plus nous reconnaissons à quel point nous avons besoin d'Hachem et à quel point les autres (personnes/moyens/capacités de nous aider) sont insignifiants en comparaison, plus nos prières seront sincères et plus elles auront de force.
[rav David Ashear]

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-> Dans le Tana déBé Eliyahou rabba (chap.18), Eliyahou HaNavi rapporte qu'un homme lui a un jour demandé pourquoi il y a des couples qui n'ont pas pu avoir d'enfants.
Eliyahou répondit : "C'est parce qu'Hachem aime ces couples d'un amour total et qu'Il est si heureux avec eux. C'est pourquoi Il veut qu'ils atteignent les niveaux les plus élevés en prononçant des prières sincères pour avoir des enfants".

-> L'une des raisons pour lesquelles nos Matriarches (Imahot) sont devenues Matriarches est qu'elles ont beaucoup prié pour avoir des enfants. Sarah a prié pendant plus de 70 ans, Rivka pendant 10 ans et Rachel pendant 14 ans. Chaque prière avec émotions qu'elles priaient les élevait à un niveau spirituel supérieur, jusqu'à ce qu'elles soient devenues aussi énorme spirituellement parlant.

-> Elkana demanda à sa femme 'Hanna pourquoi elle pleurait tant : "Je ne suis pas mieux pour toi que 10 fils?" (alo ano'hi tov la'h méassara banim - I Chmouël 1,8).
Le midrash Chmouël (paracha 1,9) dit que le mot "ano'hi' n'est pas à sa place, on aurait plutôt dû avoir : "alo ani tov la'h méassara banim".
Le midrach explique que le mot "ano'hi" fait référence à Hachem qui a dit : "ano'hi Hachem".
Elkana disait à sa femme : "Ne te sens pas mal, tu t'es rapprochée d'Hachem et c'est mieux pour toi que d'avoir 10 fils".
Impliquant que les niveaux qu'elle a atteints grâce à ses prières (même si elles ne s'exaucent pas) l'ont rendue grande, et c'est ainsi qu'Elkana l'a réconfortée.

Outre l'élévation spirituelle qu'une personne obtient grâce à une prière sincère, chacune des prières génère également des bénédictions. Parfois, nous voyons les bénédictions dans ce monde et parfois nous ne les réalisons pas jusqu'à ce qu'Hachem les révèle dans l'autre monde, mais une bénédiction a été produite avec chaque prière sincère.

Léa Iménou a pu voir les bénédictions immédiates de ses prières. Elle épousa Yaakov, eut 6 des 13 tribus et fut enterrée dans la Méarat haMakhpéla.
De son côté, Ra'hél a eu une vie plus difficile et elle prie toujours, il est écrit : "Une voix retentit dans Rama, une voix plaintive, d'amers sanglots. C'est Rachel qui pleure ses enfants" (Yirmiyahou 31,14.)
Ra'hel n'a pas vu tous les fruits de ses prières de son vivant, mais nos Sages (Eikha rabba - pessikta
24) nous disent, c'est grâce à ses prières (à Ra'hel) que la nation juive tout entière méritera la construction du Temple, dont le mérite est énorme. Ses prières accomplissaient le plus grand tikoun (réparation) de tous, mais elle n'était pas en mesure de le voir pendant qu'elle priait (de son vivant).

-> La guémara (Taanit 24b) dit que le monde entier était soutenu dans le mérite de Rabbi 'Hanina ben Dossa, alors qu'il se contentait du strict minimum.
Le rabbi Ezriel Tauber explique qu'une personne qui n'a pas beaucoup d'argent est manifestement invitée par Hachem à prier pour la parnassa (subsistance).
Les prières pour la parnassa de Rabbi 'Hanina ben Dosa étaient si puissantes que grâce à elles, le monde entier était nourri.
Pourtant de son côté, tout ce que Rabbi 'Hanina voyait, c'était la petite somme qu'Hachem lui donnait chaque semaine, mais lorsqu'il est entré dans le monde à Venir, il a découvert que ses prières soutenaient le monde entier.
Tel est le pouvoir de la tefillah.

-> Un couple sans enfant n'a peut-être pas encore vu les fruits de ses prières, mais ses prières ont produit une abondance de bénédictions.
Les prières d'un tel couple peuvent avoir entraîné des centaines de naissances. Les bébés ne sont peut-être pas nés dans leur famille, mais eux et leurs descendants seront "crédités" à ce couple grâce à leurs prières ferventes.
Dans l'avenir, ils verront peut-être des milliers de descendants de ces bébés qui seront considérés comme leurs enfants. Toutes les mitsvot que ces enfants ont accomplies et toute la Torah qu'ils ont étudiée sont dues à leurs prières.
[nos prières nous élèvent spirituellement énormément, et elles ont forcément un impact concret : sur nous, sur notre descendance, sur un autre juif, ...
Hachem a conscience de la difficulté de rester sans enfant alors qu'autour de nous nos connaissances en ont. Mais c'est justement cette émouna en persévérant dans nos prières, en aimant et remerciant toujours Hachem, en ayant conscience qu'Il gère tout et fait tout pour notre bien, par cela on a des mérites et des prières qui ont un impact infiniment plus important que ceux qui ne sont pas dans une telle situation difficile.
Imaginons par exemple que grâce à nos prières on a participé à la naissance d'un géant de notre génération, avec les conséquences par ricochet que cela entraîne. ]
[rav David Ashear]

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-> Nos Patriarches et nos Matriarches étaient parmi les plus grands personnages qui aient jamais vécu. Ils ont apporté beaucoup de satisfaction à Hachem et étaient très aimés de Lui.
Pourtant, leur vie
était remplie de difficultés. Ils ont dû attendre de nombreuses années avant d'avoir des enfants. Ils ont dû pleurer des seaux de larmes et prier des milliers de prières jusqu'à ce qu'ils voient enfin des délivrances dans leur vie.
En revanche, Essav et Yichmael ont eu des enfants tout de suite, sans difficulté. Ils ont pu se marier immédiatement, également sans difficulté. On pourrait se demander si cela semble juste.
La réponse est que si ce monde ne concernait que ce monde, ce serait une bonne question, mais il y a tellement plus que ce que l'on voit. Nous avons tant à accomplir dans ce monde d'effort pour vivre éternellement dans le vrai monde de l'éternité.

L'un des meilleurs moyens de s'élever (spirituellement) est par la prière sincère.
En général, lorsqu'une personne a un besoin très pressant, cela donne lieu aux prières les plus sincères.
Nous sommes dans ce monde pour une mission. Nous devons nous rapprocher le plus possible d'Hachem, et lorsque nous avons besoin d'être sauvés, cela éveille généralement notre essence spirituelle. Après nos prières sincères, si nous voyons la glorieuse délivrance (personnelle) d'Hachem, cela nous rapproche de Lui. Nous ressentons une immense gratitude, sachant que c'est Lui qui nous a aidés.
[à l'inverse, une personne qui a un enfant rapidement va prendre cela pour acquis, c'est la nature des choses. Mais chez une personne où cela sera plus long, un lien de prière de tout le coeur crée une attache éternelle avec Hachem. ]

Le Beit Israël de Gour dit un jour à propos d'un jeune homme qui s'était marié tout de suite, puis avait eu un petit garçon tout de suite, dont la parnassa avait été entièrement prise en charge et dont le shalom bayit était parfait : "Comment reconnaîtra-t-il Hachem dans sa vie?"

Il y a des gens qui savent pleurer des larmes de gratitude envers Hachem pour les bénédictions qu'Il leur a accordées. Cependant, il est évident que les larmes de gratitude de ceux qui n'avaient rien au départ et qui ont dû passer d'innombrables heures à faire une prière sincère avant de recevoir ce dont ils avaient besoin, sont beaucoup plus sincères, et leur voyage les a beaucoup rapprochés d'Hachem.

Bien que nous préférions tous avoir tout ce que nous voulons immédiatement et que nous ayons l'impression qu'Hachem est en colère contre nous si nous n'obtenons pas ce que nous voulons, ce n'est pas du tout le cas. Hachem retient des choses pour notre propre bénéfice. Il aime nous entendre prier pour notre propre bien (ultime).
Nous ne pouvons pas imaginer à quel point nous devenons grands grâce à chaque prière. C'est cela la vie, forger un lien avec Hachem. [des moments difficiles dans ce monde, peuvent permettre d'être tellement plus proche d'Hachem (source de toute bonne chose) pour l'éternité de notre monde à Venir, et c'est le plus grand plaisir possible. ]
Les personnes qui attendent depuis de nombreuses années de se marier, d'avoir des enfants ou de satisfaire d'autres besoins, doivent savoir qu'elles font partie d'un groupe d'élite qui comprend les Avot et les Imahot. Sarah a dû prier pendant des décennies pour avoir un enfant. Il n'y a rien de tel que de dire : "J'ai déjà essayé la prière, ça n'a pas marché, alors je vais arrêter". La vie ne se résume pas à obtenir ce que l'on veut le plus rapidement possible.

Notre grandeur est déterminée par la façon dont nous agissons avant que la délivrance (yéchoua) n'arrive ...
Lorsqu'une personne a des manques dans la vie, ce n'est pas une punition, c'est une bénédiction déguisée, mais seulement à condition qu'elle réponde à l'appel et utilise ce besoin comme un catalyseur pour se rapprocher d'Hachem (en persévérant dans des prières sincère, et non en abandonnant tout espoir).
[rav David Ashear]

L’importance d’implorer Hachem en se reposant sur Sa bonté, et non nos mérites

-> Pendant les Yamim Noraïm, une personne doit implorer Hachem parce que Hachem est bon et bienveillant, désireux d'accorder Sa générosité au peuple juif.
Une personne ne doit pas implorer Dieu en s'appuyant sur le mérite qu'elle possède ; elle doit plutôt se considérer comme indigente et pauvre devant Hachem. Comme le disent nos Sages (guémara Roch Hachana 16b) : "Chaque année qui est pauvre à son début devient riche à sa fin".
Le plus important est donc de se tenir devant Hachem comme un pauvre qui se tient sur le seuil de la porte pour demander l'aumône. On doit se considérer comme un pauvre qui ne possède aucun mérite et aucune bonne action.

La différence entre se tenir devant Hachem, lui adresser une requête en raison de Sa grande bonté, et se tenir devant Hachem et l'implorer en raison de ses mérites, est la suivante : lorsque vous vous présentez devant Hachem en vous appuyant sur vos mérites, vous limitez et restreignez ce que vous pouvez obtenir par votre demande, car Hachem vous accorde alors Sa bonté en fonction de ce que vous méritez.
En revanche, lorsque [par humilité] vous implorez Hachem en vous appuyant uniquement sur Sa bonté (don gratuit, matnat 'hinam), la bonté qu'il accorde est alors illimitée et sans fin, car la bonté de D. est elle-même illimitée.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Haftara Nitsavim ]

L’importance de prier pour autrui

+ L'importance de prier pour autrui :

-> Un moyen de mériter un jugement favorable à Roch Hachana est de penser aux autres et de prier pour eux.
Nos Sages (Zohar - Noa'h) disent que le Déluge a été imputé à Noa'h. Pourquoi cela?
Parce qu'il n'a pas prié pour que sa génération soit sauvée. Noa'h avait une bonne raison de ne pas prier ; puisqu'il n'était digne d'être sauvé que parce qu'il avait trouvé grâce aux yeux d'Hachem, il craignait d'être puni s'il priait pour eux.
Néanmoins, il aurait dû prier pour sa génération. Il ne réalisait pas qu'en priant pour eux, il serait devenu alors méritant, et il aurait pu sauver le monde entier.

... Lorsqu'une personne prie pour la communauté (les besoins d'autrui), cela fait d'elle une personne [beaucoup] plus grande [aux yeux d'Hachem] (voir Kovetz Si'hot - Vol.2 - paracha Noa'h).
En sachant et en faisant cela, il sera beaucoup plus facile de mériter un jugement favorable sur le Yom haDin.
[rav Nathan Wachtfogel - Léket Réchimot ]

La récitation du pitoum hakétoret

+ La récitation du pitoum hakétoret :

-> Le pitoum hakétoret est composé de versets et baïtot sur les ingrédients de l'offrande d'encens (kétoret) et les instructions pour la préparer.

Lorsque le Temple était encore debout, l'offrande d'encens avait pour effet d'annuler tous les types de jugements et de décrets qui pesaient collectivement et individuellement, comme il est dit : "Ils offriront de l'encens devant Toi" (yachimou kétorét béapé'ha - Vézot haBéra'ha 33,10 -> "béapé'ha" = littéralement : "dans Ton nez"), ce qui signifie que l'encens annule la colère d'Hachem (le terme 'af' signifie à la fois 'nez' et 'colère').
Les sacrifices/offrandes corrigent les dégâts causés par les fautes qui protent atteinte au corps de l'homme et à son âme animale, tandis que l'encens expie l'âme humaine, l'élevant à sa source divine. (voir le Kli Yakar - Tétsavé 30,1)

L'encens fait référence à l'essence intérieure de l'âme qui se soumet à son Créateur et s'annule au profit d'Hachem ; il fait également référence à l'abnégation dans la pratique pour la gloire d'Hachem, à la foi et à la confiance en Hachem, ainsi qu'à l'attachement et à la dévotion au Créateur. (voir rav Yossef Bloch - Iguéret al haBita'hon 5770 ; ainsi que rav Moché Yé'hiel Epstein - Ech Dat vol.10)

De nos jours, alors qu'en raison de nos nombreuses fautes, nous n'avons ni autel ni encens (le Temple étant détruit), la récitation de la section traitant de l'encens constitue un substitut efficace à l'offrande de l'encens sur l'autel d'or.

Le Zohar écrit ce qui suit :
"Rabbi Shimon a dit que si les gens savaient à quel point la procédure des kétoret est élevée/appréciée aux yeux d'Hachem, ils en prendraient chaque mot et l'élèveraient pour qu'il devienne une couronne sur leur tête, comme une couronne d'or.
Et celui qui s'efforce de s'y engager doit regarder l'écrit décrivant les ketores et lire cette section, et s'il le contemple et s'y concentre chaque jour, il aura une part dans ce monde et dans le monde à Venir, et la mort s'éloignera de lui et du monde, et il sera sauvé de tous les jugements de ce monde ... parce que partout où la procédure des kétoret est récitée avec concentration et émotion, la mort ne domine pas cet endroit, il ne lui sera pas fait de mal, et les autres nations ne domineront pas cet endroit."

Ce qui précède semble indiquer que celui qui récite les passages du pitoum hakétoret après s'être purifié par le repentir et s'être soumis au Créateur par l'annulation de soi, méritera de s'attacher à hachem et de se transformer en un être nouveau-né.
Pour cette raison, il est sauvé de tous les jugements qui auraient pu peser sur lui, et les nations n'auront aucune domination sur lui, puisqu'il n'est plus la même personne que celle qui a été condamnée à ces jugements ou à ces calamités.

De plus, le Zohar cité plus haut implique que non seulement une telle personne mérite d'être protégée de tout mal pour elle-même et les membres de sa famille, mais que ses actions protègent également les autres juifs situés au même endroit.
Ainsi, une personne qui récite les kétoret "avec concentration et émotion", selon les termes du Zohar, accomplit un immense acte de bonté non seulement pour sa propre âme et pour le bien-être de sa famille, mais aussi pour les autres, puisqu'elle profite également aux juifs de son entourage, en les sauvant des malheurs.
[rav Moché Sternbuch]

Dire 100 bénédictions quotidiennement

+ Dire 100 bénédictions quotidiennement :

-> Le rav Moché Schneider (roch yéchiva du rav Moché Sternbuch) conseille aux gens de réciter 100 bénédictions tous les jours, y compris le Shabbath, car c'est une excellente méthode pour être sauvé de tout malheur.

-> Le rav Eliyahou Dessler dit qu'étant donné qu'Hachem nous a avertis : "Et si, malgré cela, vous ne m'écoutez toujours pas, si vous conduisez avec désinvolture, Je me conduirai avec vous dass une fureur de désinvolture" (Bé'houkotaï 26,27-28), nous devons faire très attention à réciter les bénédictions correctement et non avec "désinvolture", car cela nous expose au danger qu'Hachem nous traite d'une manière "désinvolture".

-> Réciter les 100 bénédictions quotidiennes est une recette pour obtenir de la crainte du Ciel (yirat chamayim). Il est dit : "Qu'est-ce que Hachem, ton D., exige de toi?" et nos Sages (Ména'hot 43b) disent : "Ne lisez pas 'ma' (qu'est-ce que) mais plutôt 'méa' (100)", et ceci est suivi (dans le verset) par "sauf pour Le craindre" (Ekev 10,12).
Ainsi, la récitation des 100 bénédictions [chaque jour] génère de la crainte du Ciel.

Le roi David, à l'époque où 100 personnes mouraient chaque jour, a institué la récitation de 100 bénédictions par jour, à la suite de quoi la peste, qui avait fait des ravages jusqu'alors, s'est arrêtée.
De la même manière, une personne qui s'habitue à remplir correctement cette obligation connaîtra certainement des merveilles (personnelles et collectives).

La raison en est que le but de cette pratique est de nous permettre de dire 100 fois au cours de chaque journée : "Béni sois-tu Hachem notre D." (barou'h ata Hachem, Elokénou) : afin de se rappeler constamment qu'Hachem veille sur nous et sur toutes nos actions et que nous dépendons de Lui, et que celui qui est étroitement lié à Hachem et s'attache à Lui, en attribuant tout ce qui se passe à Lui, mérite un salut surnaturel.
Il va sans dire que plus la concentration avec laquelle chaque bénédiction est récitée est grande, plus l'effet de la ségoula d'être sauvé de mauvaises choses est important.
[rav Moché Sternbuch]

Répondre Yéhé chémé rabba

+ Répondre Yéhé chémé rabba :

-> En répondant à Yéhé chémé rabba "de toutes ses forces" (Rachi explique cela avec une concentration intense), on peut renverser les mauvais décrets (guémara Shabbos 119b), et en particulier être sauvé des souffrances liées à la naissance du machia'h (Gaon de Vilna - introduction au Tikouné Zohar).
Le but de ces douleurs liées à la naissance du machia'h est de nous pousser à crier vers Hachem. Par conséquent, quelqu'un qui crie (littéralement, ou de tout son cœur et de toute son âme) pour que l'honneur d'Hachem et Son royaume soient révélés, ce serviteur d'Hachem n'a pas besoin de réveils "externes" pour l'amener à crier vers Hachem, puisqu'il le fait déjà.

Celui qui dit Yéhé chémé rabba avec une grande concentration provoque à la fois une sanctification du nom divin dans ce monde et dans les mondes supérieurs, et démontre en même temps que le cœur de son âme aspire véritablement à cette sanctification.
Une telle personne mérite que les mauvais décrets qui pourraient peser sur elle en raison de certains méfaits personnels soient annulés, car son âme ayant déjà atteint un niveau si élevé, elle n'a plus besoin de punitions ou de purifications de son âme. [voir rav Yossef Yéhouda Leib Bloch - Shiouré Daat - vol.2]
De plus, son aspiration même à la sanctification du nom divin est le témoignage le plus clair de son désir ardent d'être témoin du royaume glorieux d'Hachem à l'arrivée du machia'h.
Une telle personne n'a certainement pas besoin d'être réveillée pendant la période des 'hevlé machia'h pour sortir de son sommeil : elle est déjà très éveillée.

Le 'Hafets 'Haïm déplorait le fait que les gens dépensent de l'argent et du temps pour toutes sortes de ségoulot, mais négligent la meilleure ségoula de toutes : dire Yéhé chémé rabba.
Dans une lettre publiée au début de la 1ere guerre mondiale (Mikhtav haRav 'Hafets 'Haïm - section 167), qu'il considérait comme faisant partie des douleurs de la naissance du machia'h, il exhortait les gens à se rassembler en grand nombre dans chaque ville pour les 3 prières et à répondre à Yéhé chémé rabba.
De cette façon, écrivait-il, des milliers de personnes seraient certainement sauvées de la mort, et ce serait un grand mérite pour ceux qui pourraient organiser cela, puisqu'ils apporteraient leur propre salut privé ainsi que celui de la nation juive tout entière.
[rav Moché Sternbuch]

La lecture du Shéma

+ La kriat Shéma :

-> La lecture du Shéma Israël est une mitsva de la Torah (déOraïta) qui revêt une importance particulière en temps de guerre, puisque la guémara (Sota 42a) dit : "Même si vous n'avez fait que la mitsva de réciter le Shéma le matin et le soir, vous ne serez pas livrés aux mains de vos ennemis".

L'une des raisons en est qu'en récitant la kriat Shéma, nous intériorisons l'unité et l'omnipotence d'Hachem, et nous renforçons notre conviction qu'il n'y a pas d'autre pouvoir ou force dans le monde.
Lorsque les juifs ressentent vraiment cela, la nation est effectivement invincible.
[le Maharal (Gour Aryé - Choftim 20,3) enseigne de même. ]

C'est en raison de l'importance particulière de la mitsva de la kriat Shéma que le Shass (les traités du talmud/michna) commence par elle. En récitant le Shéma dans le temps halakhiquement fixé et avec une grande concentration, ce qui nous permet d'intérioriser les messages transmis par le premier verset de la kriat Shéma, nous pouvons écarter tout danger (au niveau personnel comme collectif).
[rav Moché Sternbuch]

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-> "Le mérite de réciter la Kriyat Shéma le matin et le soir nous sauve de l'ayin ara".
[rav 'Haïm Palagi - séfer Néfech 'Haïm ]

Il faut savoir que notre prière est acceptée en fonction du degré de concentration avec lequel elle est dite.
[Aboudraham]

[Hachem ne nous demande pas l'impossible. Ainsi, la puissance de notre prière dépend du ratio : la kavana que j'ai / la kavana que je pourrais avoir actuellement ]

Les pensées étrangères pendant nos prières

+ Les pensées étrangères pendant nos prières :

-> Il est assez étonnant que des pensées étrangères s'imposent à une personne lorsqu'elle prie ou lorsqu'elle prépare son cœur à la prière.

L'explication est la suivante :
Ce qu'une personne dégrade en fautant et en transgressant, elle désire inconsciemment l'élever lorsqu'elle est engagée dans le service de la prière.

Ainsi, nos pensées étrangères sont maintenant au premier plan dans notre esprit ... car la parole, en tant que récepteur des pensées, est considérée comme féminine, et les pensées étrangères ont affligé les paroles qui sont saintes.
... Les étincelles [de sainteté] qui ont été emmenées en captivité [dans l'impureté à cause de nos fautes], vont être libérés des griffes de l'ennemi en prononçant les mots divins de la prière.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Eikha 1,5 ]

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-> Selon le Zohar (Zohar 1,240b ; 3,243a) : "le temps de la prière est le temps de la bataille", et "c'est la manière des combattants ... que lorsque l'un prend le dessus, l'autre s'efforce également de toutes ses forces" (Tanya - début chap.28).
Le vaste éventail de pensées errantes et étrangères qui pénètrent dans l'esprit d'une personne pendant la prière doit avoir un but intérieur. Il s'agit en fait d'élever le banal vers le sacré.
[Likouté Torah - début Ki Tétsé]

=> A chaque prière nous menons un combat contre des pensées étrangères. En maintenant une kavana et une ferveur dans notre prière, par cela nous réparons les dégâts de nos fautes.

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-> sur ce sujet, le rabbi de Berditechev enseigne également : Tester la pureté de nos pensées par la prière : https://todahm.com/2024/08/13/tester-la-purete-de-nos-pensees-par-la-priere