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"Celui qui évite soigneusement de céder à la colère et fuit toutes les disputes, mérite que son foyer soit comparé au saint Temple."
[Zohar - Tikounim 69,2]

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-> Il y a 3 sortes de personnes particulièrement aimées de D. : celui qui ne perd pas son sang-froid, celui qui ne se saoule pas, et celui qui n'exige pas l'intégralité de ses droits.
[guémara Pessa'him 113a]

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-> La guémara (Sotah 17a) enseigne que si un mari et une femme sont méritants, alors la présence Divine réside avec eux.

-> "Ils feront pour Moi un Sanctuaire et Je résiderai parmi eux" (Térouma 25,8)

Le Ohr ha’Haïm haKadoch déduit que la présence Divine ne réside pas uniquement dans le Michkan, mais également dans la maison de chaque juif où règne le shalom : une véritable paix et de la sérénité.
C’est ainsi que de nos jours toute maison juive peut servir individuellement de : Temple miniature (Beit Mikdach méat).

De plus, lorsqu’un couple ajoute leur "lèv" (cœur – לב – valeur : 32) à leur "bayit" (maison – בית – valeur : 412), alors il élève leur maison pour qu’elle devienne un : mikdach (Sanctuaire – מקדש – valeur : 444), où la présence Divine réside.

"Toute maison où l'on n'entend pas de paroles de Torah durant la nuit, un feu la dévore" (guémara Sanhédrin 92)

 

-> Rabbi Nissim Yaguen (Nétivé Ohr) commente :
Le problème n'est pas réellement le feu, car dans ce cas on peut appeler les pompiers.
Par contre, si le mari ne se rend pas à des cours de Torah, ne prévoit pas des moments fixes pour étudier la Torah, cette maison ne pourra pas subsister. Il y aura des disputes dans le couple, ce sera le début de la destruction du foyer ...
La lumière de leur Torah doit éclairer la maison (ex: éviter de crier grâce à une amélioration des midot, une étude commune mari-femme).

Lorsqu'un enfant naît dans ce monde, il pleure parce qu'il verse des larmes de devoir entrer dans un domaine [spirituel] inférieur [alors qu'auparavant il était au Ciel].
C'est pour cela qu'un 'hatan verse des larmes sous la 'houpa : les âmes qui sont destinées à naître de ce lien [de mariage] le font pleurer.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Haazinou]

Grâce aux danses célébrées lors d'un mariage, on adoucit les jugements.
[rabbi Na'hman de Breslev - Likouté Moharan - Torah 32]

Grâce au Hallel et au remerciement à Hachem, ainsi qu'à l'étude des lois [juives], tous ceux qui ont besoin de trouver leur vrai partenaire y parviennent effectivement.
[rabbi Na'hman de Breslev - Likouté Moharan - 2e tome - Torah 2,1-2-4]

Ils sont 2 seulement à savoir si un homme craint sincèrement le ciel : Hachem et sa femme.
[rabbi Its'hak Méïr de Gour]

Tout homme aime sa femme parce qu'elle satisfait son désir.
Ce qui signifie que c'est lui-même qu'il aime.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev]

Un femme doit savoir : si tu penses que ton mari ne vaut rien, même si ton mari a les capacités d'être au niveau de Eliyahou haNavi, il restera insignifiant.
Par contre, si elle pense que son mari est le prophète Eliyahou, même s'il ne vaut rien, il arrivera à la fin au niveau d'Eliyahou haNavi.
Son niveau spirituel dépend du niveau de confiance de son épouse en lui.
[rabbi Nissim Yaguen]

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[La grandeur d'un mari est selon l'ampleur de la croyance en lui de son épouse!
Derrière un grand homme, il y a une grande femme ...]

Rav ben Tsion Abba Chaoul disait que tous les problèmes entre les hommes, ou entre un homme et sa femme, proviennent de ce que chacun voit combien l’autre lui doit, et combien il manque à son devoir envers lui.
Mais moi, disait-il, quand je vois un juif, je vois combien je lui dois d’après les limites de la halakha :
- Je lui dois "tu aimeras ton prochain comme toi-même",
- et je lui dois "tu ne détesteras pas ton prochain dans ton cœur",
- et je lui dois "ne te venge pas et ne tiens pas rancune",
- et je lui dois "ne vous lésez pas l’un l’autre",
- et je lui dois "ne va pas en colportant des médisances dans ton peuple",
- et je lui dois "ce que tu détestes, ne le fais pas à ton prochain",
Et si je lui dois tout cela, quels problèmes peuvent se présenter?
Et si le regard porte sur les devoirs envers le prochain, il n’est que naturel et clair qu’il faut céder dans les relations avec lui.
Non seulement personne ne lui devait rien, mais il se sentait redevable envers tout le monde.

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[autrui nous permet de faire énormément de mitsvot, et nous donne ainsi d'énormes biens éternels. (c'est nous qui lui sommes redevables!)
Cela est vrai lorsque tout va bien, mais cela a une valeur encore plus considérable dans nos moments de frictions. En effet, accomplir la volonté d'Hachem dans la douleur (où notre égo nous pousse à avoir le dernier mot), augmente de façon incroyable la récompense.

De plus, la paix est le réceptacle pour recevoir les bénédictions de D., notre papa, qui aime plus que voir ses enfants (les juifs) s'aimer les uns les autres!
Ainsi, se disputer avec autrui c'est mettre des gros trous dans notre conduit de bénédictions (qui n'arrive alors plus sur nous), tandis que rester en bonne relation va attirer sur nous des bénédictions de part la joie d'Hachem de voir la famille juive unie.]

"Sois joyeux tous les jours de ta vie et veille à ce que les membres de ta famille le soient aussi. C’est la clé de la réussite."
[l'admour de Vizhnitz - le Yéchouat Moché]