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Si un juif ressent que son amour envers son prochain juif augmente chaque jour, alors son amour et sa crainte à l'égard d'Hachem s'intensifieront également.
[rabbi Bounim de Pschisha - le Yid Hakadoch - rapporté dans le Tiféret Yéhoudi 87 ]

Faire des bontés à son prochain = faire la guerre contre Amalek

+ Faire des bontés à son prochain = faire la guerre contre Amalek :

-> Rabbi Moché Cordovéro (Tomer Dévora - chap.1) enseigne :
"L’homme doit s’efforcer de ressembler à son Créateur dans toutes ses actions et dans toutes ses midot ; car voici que son corps et son âme ont été forgés par Hachem de telle manière qu’il soit à l’exacte image d’Hachem.
Ainsi, lorsque l’homme n’accomplit pas des actes de bonté à l’image d’Hachem, il trahit son apparence et son essence à tel point qu’on pourra dire sur lui (les anges en particulier) : cet être humain est très beau, exactement à l’image d’Hachem, mais toutes ses actions sont l’exact contraire de son apparence ...
C’est pourquoi l’homme doit s’efforcer de ressembler à Hachem dans toutes Ses midot de bonté, de compassion, de patience et en particulier dans les 13 midot de bonté d’Hachem qui sont appelées : Kéter (la couronne d’Hachem)."

-> Il en ressort qu’à chaque fois que nous renforçons la bonté entre les Bné Israël et rehaussons l’importance de chaque juif nous participons à un combat direct contre Amalek.
En effet, lui veut effacer la présence d’Hachem de sur la terre et mépriser toutes les valeurs Divines qui existent en bas, et nous par notre bonté ('hessed), nous nous attachons à renforcer l’image d’Hachem présente en chaque juif et développons les midot de bonté Divine sur terre.

Lorsque nous faisons de la bonté, nous devons nous efforcer de ne pas nous limiter à l’aide matérielle que nous apportons à l’autre mais de rehausser son honneur et par là même : l’image Divine de notre prochain.
A l’inverse Amalek s’efforce de mépriser l’importance Divine du peuple d'Israël et par la moquerie et l’impureté il refroidit chaque juif dans sa spiritualité.
D’autre part, grâce à la mida de bonté, nous renforçons également la présence des d’Hachem en nous-mêmes puisque nous nous efforçons de nous attacher à Ses midot Divine, jusqu’à lui ressembler le plus possible, ce qui sera également un grand kiddouch Hachem.
[d'après le rav Chmouël Hagege (sur Pourim)]

-> Le Rambam, à ce sujet, écrit qu’il n’y a pas de plus grande mitsva que celle de réjouir les veuves, les orphelins, et les malheureux car celui qui agit ainsi ressemble à la Présence Divine.
Il a donc effacé Amalek sur terre en faisant apparaître l’image et les midot d’Hachem en lui-même et en rehaussant la valeur Divine de son prochain.

On ne peut pas devenir riche avec de l’argent sale

+ On ne peut pas devenir riche avec de l’argent sale :

-> Le 'Hida pose une question que beaucoup de gens se posent.
Nos Sages parlent en bien de quelqu’un qui donne la tsédaka et disent qu’il reçoit une grande récompense. Cependant, le fait demeure que nous voyons beaucoup de gens qui donnent beaucoup de leur argent à la tsédaka mais ne méritent pas ces bénédictions. Parfois, ils vivent une tragédie ou perdent tout leur argent. Qu’est-il arrivé à leur récompense?

Le 'Hida dit qu’une réponse à cette question est que ces hommes étaient destinés à mourir, et que leur vie a été sauvée grâce au mérite de leur tsédaka.
Comme un pauvre est considéré comme mort, grâce au mérite de leur tsedakah, Hachem leur a permis d’accomplir leur sentence de mort dans la pauvreté.

Une autre réponse est que l’on ne peut voir la bénédiction dans son argent que si toute sa fortune est obtenue honnêtement et de manière juste. Si une partie de sa richesse a été obtenue par ruse ou vol, Hachem ne veut pas de sa tsédaka et elle ne sera pas une source de bénédiction. Au contraire, elle mènera à la pauvreté.

Observe la récompense de ceux qui font de la tsédaka et du 'hessed.
Ils ne sont pas à l'ombre ... des anges ... ils sont à l'ombre d'Hachem.
Comme il est écrit : "Combien précieuse est ta bonté, Hachem, l’Homme s’abrite à l’ombre de Tes ailes" (Téhilim 36,8)

[midrach Ruth rabba 5,4]

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-> Le 'Hafets 'Haïm (Ahavat 'Hessed 2,4) explique que sous les ailes d'Hachem implique que c'est Hachem lui-même qui nous juge.
Or même les anges les plus miséricordieux ont un élément de rigueur, qui va contribuer à nous juger sévèrement.
Seul Hachem peut nous témoigner 100% de miséricorde, de compassion.
Ainsi être jugé sous Ses ailes c'est s'assurer un jugement le plus favorable possible.

"Heureux ceux qui font la charité en tout temps" (achré ... assé tsédaka bé'hol ét - Téhilim 106,3).
Comment peut-on faire la charité à tout moment?
Il s'agit d'une référence à celui qui pourvoit aux besoins de ses enfants lorsqu'ils sont jeunes. [guémara Kétoubot 50a]

En effet, on peut accomplir une mitsva lorsqu'on gagne de l'argent, parce qu'on recueille des fonds qui serviront à nourrir ses jeunes enfants. Même dans ce cas, on doit veiller à mener ses affaires honnêtement, afin que la mitsva soit accomplie de manière appropriée.
[rav 'Haïm de Volozhin - Roua'h 'Haïm - Avot 5,7 ]

La tsédaka nous sauve de la mort

-> "Ta vertu marchera devant toi, et derrière toi la majesté d'Hachem fermera la marche"
Le Radal explique : nos bonnes actions nous précéderont pour que l'on soit jugé favorablement et tenteront de nous sauver de la mort, comme il est écrit 'la tsédaka sauve de la mort' (Michlé 11,4 & 10,2)."

-> Nos commentateurs expliquent, qu'en hébreu, les initiales de la phrase "et la tsédaka sauve de la mort" (וצדקה תציל ממות - Michlé 11,4) forment le mot "mort" (mavét - מות).
Cela permet de déduire que lorsqu'on donne de la tsédaka, on est préservé de la pauvreté, et donc automatiquement, on n'est pas concerné par ce qu'affirment nos Sages (guémara Nédarim 64a), qu'un pauvre est considéré comme mort.

En ce sens, selon le Zohar haKadoch (Ekev 273b) : "Nous disons que la tsédaka sauve de la mort, car le pauvre est considéré comme mort, et donc, celui qui lui donne de l'argent lui redonne vie, et en retour, Hachem lui accordera également la vie".

Il faut comprendre quel est ce système de "mesure pour mesure" dont parle le Zohar : pourquoi le bienfaiteur bénéficie-t-il d'une protection contre la mort?
Le pauvre a un statut de mort, et lorsque quelqu'un lui accorde la charité, il le "ressuscite".
Par conséquent, du fait que le donateur s'est investi dans la résurrection des morts en sauvant le pauvre de la mort, Hachem le récompense en lui accordant la vie à lui aussi.

-> "Il existe deux sortes de tsédaka: celle qui sert à sauver l'homme d'une mort violente, et celle qui sert à sauver l'homme du jugement de l'enfer" [guémara Baba Batra 10a]
[ainsi la tsédaka nous apporte de la 'vie' dans ce monde et dans le monde à Venir. ]

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-> "L'homme ne subira jamais le moindre préjudice en accomplissant la mitsva de tsédaka"
[Rambam - Lois sur les dons aux pauvres 10,2 ]

-> "4 choses déchirent la sentence de l'homme: la charité, les cris d'imploration, le changement de prénom et le changement au niveau des actes."
[guémara Roch Hachana 16b]

+ Ce qui empêche nos prières de se réaliser :

Selon le rav Saadia Gaon, il y a 7 raisons pour lesquelles les prières ne sont pas exaucées :
1- Le décret édicté à son encontre a déjà été scellé.
2- Sa prière est récitée sans ferveur.
3- Il déteste la Torah et fait fi de ses commandements.
4- Il reste sourd aux cris de détresse des pauvres.
5- Il se nourrit du fruit du vol et de l'escroquerie.
6- Il prie en état d'impureté ou de malpropreté.
7- Il prie sans s'être repenti de ses fautes.

Les dons charitables ont le pouvoir d'annuler le châtiment céleste s'ils sont offerts dans la plus grande discrétion, c'est-à-dire sans que le généreux donateur connaisse le bénéficiaire et sans que ce dernier sache qui est son bienfaiteur.
[Rabbénou Bé'hayé - Michpatim 22,34]

La tsédaka = téchouva & expiation des fautes

+ La tsédaka mène à la téchouva :

-> Le Noam Élimélé'h (parachat Vayéchev) écrit : "Certains hommes ont des actions corrompues. Cependant, comme ils ont naturellement bon cœur et une propension à aider les autres, ils sont attirés par la téchouva. C'est ce que dit le roi David : "Seuls le bien et la bonté ('hessed) me poursuivent tous les jours de ma vie, et je vivrai dans la maison de Hachem tout au long de mes jours" (Téhilim 23,6).
Cela signifie que même si l'on ne possède que la mida de la bonté, elle nous poursuivra toute notre vie et nous incitera à faire téchouva."

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+ La tsédaka expie les fautes :

-> Nous apprenons de cela que la tsédaka et le 'hessed (bonté) ont le pouvoir d'amener une personne à faire téchouva et à expier ses fautes. Cela ressort également du verset : "Et vos fautes seront rachetés par la tsédaka" (Daniel 4,24).

Le rabbi de Kretchnif affirme que cela est également évoqué dans la Michna (Zéva'him 5:8) qui stipule que le sang du Korban Pessa’h doit être placé "kénéged hayessod" (sur les fondations du Mizbéa'h).
Ceci suggère que la tsédaka peut même expier les fautes qui affectent les fondations du monde.

Hachem nous rembourse nos dons avec un supplément

"Hachem ne manque jamais de rembourser une dette. Il rembourse une personne pour tout ce qu'elle fait de bien, mais il ajoute également un bonus supplémentaire.
Lorsque nous soutenons des enfants orphelins en terre d'Israël, Hachem fournit à tous ceux qui font des dons (tsédaka) et à tous ceux qui collectent des fonds beaucoup de satisfaction de la part de leurs propres enfants et petits-enfants, et aussi de la part d'eux-mêmes."
[Rayatz de Loubavitch]

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-> Les mots ajoutés "et aussi d'eux-mêmes" contiennent une bénédiction supplémentaire. En récompense de l'aide apportée aux enfants, Hachem n'aidera pas seulement les enfants des donateurs ; Il leur accordera également tout ce que leur cœur désire en matière de matérialité et de spiritualité.
[rabbi Méïr Itamar Rosenbaum]