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Nous devons savoir que la solidarité et la fraternité dans le peuple juif sont des valeurs qui nous sauvent des mains du mauvais penchant, et toute division, désaccord ou dispute qu'il y a entre nous, que D. nous en préserve, donne la force au mauvais penchant de nous atteindre et de nous nuire.
[rav Eliézer Lippa - fils de rabbi Elimélé'h de Lizensk]

Le meilleur conseil pour une personne afin d'être méritante dans le jugement est de devenir quelqu'un dont les gens ont besoin et qui comptent dessus.
[rav Israël Salanter]

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-> L'Alter de Kelm dit que le meilleur mérite que nous pouvons espérer avoir pendant les 10 jours de repentir, c'est de faire partie d'une communauté (tsibbour), d'être quelqu'un dont la communauté a besoin.
En ce sens, nous récitons les Séli'hot qui ne sont pas des prières dites par un individu, mais plutôt l'expression d'une téchouva de la communauté.
Le Rambam (Hilkhot Téchouva 3,4) décrit ces prières comme des prières récitées dans les synagogues, comme une réflexion de la nature communautaire.

L'alter de Kelm avait l'habitude de mettre une notice à l'entrée du talmud Torah de Kelm à Roch 'Hodech Elloul. Il y rappelait que le meilleur moyen de mériter un bon jugement est d'être une personne qui est utile et nécessaire à autrui.
En effet, le jugement n'est alors pas limité à son propre petit mérite, mais il doit prendre en considération le mérite de tous ceux qui ont profité de lui et qui ont dépendu de lui.

[ex: une personne qui a le sourire, qui a des mots positifs avec autrui, devient nécessaire, et cela peut lui empêcher de mauvais décrets qui pénaliseraient par ricochet tous ces gens a qui elle redonne la vie! ]

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-> Le verset (Vaét'hanan 3,23) nous dit que Moché a prié et supplié Hachem de lui permettre d'entrer en terre d'Israël.
Le Baal haTourim explique que Moché a supplié Hachem de répondre à ses prières par le mérite de : "J'ai encouragé et donné de la force au peuple d'Israël [en leur disant de ne pas avoir peur des rois ennemis - 'hizakti ét Israël], peut-être [que par ce mérite] Hachem va avoir pitié de moi [et répondra à ma prière - oulaï yéra'hem alaï]

Le rav Efraïm Eliyahou Shapiro dit que Moché aurait pu demander que sa prière (entrer en Israël) soit exaucée par le mérite des actions incroyables qu'il a pu faire durant sa vie.
Par exemple, Moché aurait pu demander à avoir sa prière réalisée par le mérite de nous avoir donné et enseigné la Torah? Par le mérite d'avoir été le dirigeant du peuple juif? ...
Cependant, parmi tous ces mérites énormes que Moché a pu faire, il a choisi le fait d'avoir renforcé et encouragé le peuple juif.

Il en résulte que les meilleurs mérites que nous pouvons acquérir pour sortir gagnant de notre jugement au Ciel, c'est d'être à l'écoute de notre prochain et de prendre soin de lui, de faire qu'il se sente aimé et important, ...
[parfois un "boujour", un sourire, ... peuvent faire des miracles]

[d'une certaine façon si tu traites ton frère juif comme un roi, alors Hachem te traitera royalement!]

Homme = celui qui respecte ce qui sort de sa bouche

+ En tout juif il doit y avoir un respect pour chaque mot qui sort de sa bouche, car le verset dit : "l’homme devint une âme vivante", et le Targoum Onkelos explique "un esprit parlant" (roua’h mémaléla - Béréchit 2,7), ce qui signifie que c’est par la parole qu’on reconnaît que l’homme est une âme vivante.
Donc si l’homme ne respecte pas sa parole, s’il ne fait pas attention à chaque mot qui sort de sa bouche, à chaque promesse qu’il fait et à chaque alliance qu’il conclut, il se méprise lui-même, il méprise l’image de D. qui est en lui, l’"esprit parlant" qui a été mis en lui.
Ce n’est pas pour rien que nous trouvons dans les paroles des Sages une malédiction pour un homme qui ne tient pas sa parole, ainsi qu’il est écrit dans la guémara (Baba Metsia 44a) : "Celui qui a demandé des comptes à la génération du déluge et à la génération de la dispersion demandera des comptes à celui qui ne tient pas sa parole".
[rabbi David Pinto - la voie à suivre n°598]

"Voici les engendrements de Noa’h, Noa’h était un homme juste et droit dans sa génération" (Noa'h 6,9)

-> Le Ben Ich 'Haï a expliqué ce verset d’après le verset : "comme l’eau reflète le visage, ainsi le cœur de l’homme répond à l’homme" (Michlei 27,19).
De la même façon que l’homme se conduit envers le prochain, le prochain se conduit envers lui.
L’exemple de ce phénomène est l’eau. L’image de l’homme se reflète dans l’eau sans altération, avec une exactitude parfaite, ainsi exactement la conduite de l’homme se reflète dans le rapport de la société et de l’entourage envers lui.

C’est ce que dit le verset ici : "Voici les engendrements de Noa'h", la Torah nous dit en allusion que si l'homme est agréable (mot se disant en hébreu : noa’h) envers les autres, agréable (noa’h) dans ses attitudes et ses bonnes actions, dans son langage et sa conduite, les engendrements de ses actions seront également agréables (noa’h), l’entourage et la société seront également agréables envers lui.

Le Ben Ich 'Haï écrit que le mot noa'h (נח), est fait des mêmes lettres que 'hen (charme - חן), pour nous dire en allusion que de cette façon on plaira à tous ceux qui vous voient.

Quelqu'un qui permet à la haine envers une autre personne de rester dans son cœur, bloque ses prières d'atteindre le Ciel.
[Maté Efraïm - 606,4]

2 personnes qui parlent en même temps cela fait du vacarme, mais 2 personnes qui chantent en même temps cela fait de l'harmonie.
[rabbi Na'hman de Breslev]

[en chantant les 2 cherchent à se sublimer, tandis qu'en parlant ensemble chacun ne cherche qu'à exposer son idée.
Notre unité génère une belle symphonie à Hachem, tandis que l'individualisme, la culture de l'égo (moi je), génère un vacarme sonore insupportable.
L'un rapproche Hachem de nous (et donc les bénédictions), l'autre l'en éloigne.]

Lorsque tu rencontres quelqu'un, et que tu permets qu'il ait de la place dans ton cœur, c'est la plus profonde hakhnassat or'him (mitsva d'hospitalité).
[rabbi Shlomo Carlebach]

L'unité et l'amitié sont si puissantes, que même Hachem veut en faire partie.
[rabbi Noa'h Weinberg]

La question n'est pas de savoir à quel point nous nous aimons les uns les autres. La question est de savoir à quel point nous nous aimons les uns les autres, quand nous nous détestons les uns les autres.
[rabbi Shlomo Carlebach]

+ "Lorsqu'un juif s'efforce d'accomplir un acte de bienfaisance, même si [finalement] il n'y est pas parvenu, il éveille l'attribut de bienfaisance dans les mondes supérieurs et cela engendre un bénéfice en faveur de tout le peuple juif.
Ainsi, il est impossible qu'un acte de bienfaisance échoue, puisqu'il met systématiquement en activité l'attribut de bienfaisance dans les mondes supérieurs.

Lorsque l'acte de bonté a été réussi, la mitsva et sa récompense sont encore plus grandes".
[d'après le 'Hafets 'Haïm]