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-> "Celui qui a pitié d’autrui, D. a pitié de lui. "

[guémara Shabbath 151b]

-> "Lorsque l’on se retient de rendre la ‘mesure’ (la pareille à ceux qui nous ont fait du mal), tous nos péchés sont pardonnés. "

[guémara Roch Hachana 17a]

En règle générale, il est interdit de mettre Hachem à l'épreuve pour vérifier si Ses paroles sont vraies (voir Vaét'hanan 6,16).
Néanmoins, le prophète promet : "Amenez toute la dîme à la maison du trésor ... et soumettez-Moi à cette épreuve ... [vous verrez] si Je n'ouvre pas pour vous les cataractes du ciel si Je ne répands pas pour vous la bénédiction au-delà de toute mesure" (Malakhi 3,10).
Le verset parle de la dime (charité, tsédaka) destinée aux pauvres, qui doit être prélevée sur des bénéfices, le salaire et tout autre gain annexe ...
Celui qui accomplit cette mitsva peut s'attendre à la richesse et à l'abondance. Celui qui la garde pour lui risque de perdre tout le reste.
[séfer 'Hassidim 144]

La grandeur de Moché = aimer chaque juif

+ La grandeur de Moché = aimer chaque juif :

-> Hachem témoigne de la fidélité de Moché Rabbénou, en disant : "De toute la maison, c'est le plus dévoué" (Béahaloté'ha. 12,7).
C'est le seul prophète à propos duquel il est dit : "Je lui parle face à face, dans une claire apparition, sans énigmes. C'est l'image de D. même qu'il contemple" (Béahaloté'ha. 12,8).
Nos Sages (midrach Dévarim rabba 11,7) nous enseignent que Moché est à moitié homme et à moitié D.

=> Aucun être humain n'a été défini de la sorte. Pourquoi Moché mérita-t-il d'être qualifié ainsi?

Le rav 'Haïm Vital écrit :
Moché mérita tous ses degrés [spirituels très très élevés] uniquement parce qu'il aimait le peuple d'Israël et partageait ses souffrances, comme nos Sages nous l'enseignent : "Il alla parmi ses frères et fut témoin de leurs souffrances" (Chémot 2,11).
Rachi commente qu'il s'appliquait de tous ses yeux et avec tout son cœur et souffrait avec eux. Ce fut ainsi le début de Moché Rabbénou.

Dans la guémara (Shabbath 33a), Raba bar Chéla déclare au nom de Rav 'Hisda : Celui qui dit des mots grossiers tombera au fond de la guéhinam ...
Rav Na'hman bar Its'hak ajoute : Celui qui écoute en silence ces grossièretés sera, lui aussi, précipité dans la guéhinam, ... même s'il n'a pas tenu des propos inconvenants.
[commentaire des Métsoudot - sur Michlé 22,14 ]

Celui qui fait honte à quelqu'un, le désigne par un surnom ou tire gloire de son humiliation tombe dans la géhenne et n'a pas part au monde futur; faire pâlir son prochain de honte équivaut à un meurtre.

Les railleurs sont l'un des quatre groupes qui ne sont pas visités par la Présence divine.
[rav 'Haïm Vital - Chaaré Kédoucha 2,4]

Quarante anges sont chargés de frapper les âmes pécheresses. Ils bannissent pendant quarante jours tous ceux qui ont souillé les paroles de la Torah en tenant auparavant des propos futiles ; durant cette période, leurs prières ne sont pas exaucées.
Au sujet des fauteurs qui méritent d'être mis au ban, dix hérauts célestes proclament : "Faites attention à Untel qui a été mis au ban".
Le fauteur reste sous le coup de cette sanction et privé de la protection divine jusqu'à ce qu'il se repente devant son Maître.
Après son repentir, les quarante anges qui l'avaient mis au ban se rassemblent et mettent fin à son exclusion ; dès lors, sa prière est de nouveau exaucée.
[Zohar - Pékoudé 249b]

La charité, c'est comme un prêt que le Créateur accepte de payer avec des intérêts, comme il est écrit : "Celui qui a pitié du pauvre prête à D." (Michlé 19,17).
[séfer 'Harédim 69b]

Si tu veux devenir un tsadik, tu dois proclamer toujours avec foi : "Ceci aussi est pour le bien!", juger ton prochain favorablement et ne pas dire du mal [d'autrui].
[séfer 'Harédim 67a]

Qui prend l'habitude de porter assistance aux pauvres est assuré d'avoir des enfants dignes de respect
[guémara Baba Batra 9a]

Il n’est pas de faute plus grave que la médisance

+ Il n'est pas de faute plus grave que la médisance :

-> L'auteur de graves fautes, telles que l'idolâtrie, les unions interdites, le meurtre, en pâtit ici-bas, mais l'essentiel du châtiment l'attend dans le monde à venir.
Ainsi, il est dit à propos de l'idolâtrie : "Puisqu'il a méprisé la parole de L'Eternel, et violé Sa loi, retranché, il sera retranché" (Bamidbar 15,31), le Talmud de Jérusalem explique : "Retranché", ici-bas ; "il sera retranché", dans le monde à venir.

Cependant, la médisance est encore plus grave.
En effet, à propos du péché du veau d'or, il est dit (Chémot 32,31) : "Hélas! Ce peuple est coupable d'une grande faute, ils se sont fait un dieu d'or".
A la femme de Potiphar qui voulait l'inciter à commettre un adultère, Yossef répond (Béréchit 39,9) : "Comment puis-je commettre un si grand méfait, et offenser D.?".
Enfin, après avoir tué son frère Havel, Cain déclare (Béréchit 4,13) : "Mon crime est trop grand à supporter".
Ainsi, pour ces trois péchés capitaux, la Torah emploie le mot grand au singulier, alors qu'à propos de la médisance, on le trouve au pluriel dans le verset (Téhilim 12,4) : "Que Hachem supprime toutes les langues mielleuses, les lèvres aux grandes paroles".
[rav Nissim Gaon - Méguilat Sétarim]