Chacun doit demander sans cesse à Hachem de l'aider à se repentir et à la sauver de son mauvais penchant.
[Rabbénou Yona - Chaaré téchouva 4,3 ]
Catégorie : Mitsvot vis-à-vis de D.
L'homme doit se réjouir de réaliser les mitsvot, car elles constituent les bijoux du Roi, et il a le mérite de pouvoir s'en parer.
Il convient donc de s'en réjouir. Encore plus si on prend conscience de la grande réparation que les mitsvot réalisent dans son âme.
[Réchit 'Hokhma]
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-> b'h, courtes idées sur la notion de mitsva : https://todahm.com/2016/04/25/4469-2
"Il n'y a rien dans ce monde de plus agréable, de plus chéri, de plus désirable, de plus aimable, de plus souhaitable pour les hommes que la proximité avec la lumière d'Hachem."
[Ohr ha'Haïm haKadoch - Béréchit 2,1]
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-> "Celui qui a atteint l'amour d'Hachem pourra espérer un grand salaire selon la Rigueur (al pi din) de la part d'Hachem bien qu'en vérité c'est nous qui devrions payer une fortune pour pouvoir goûter à ce sentiment d'amour d'Hachem et de proximité qui est plus doux et agréable que tout ce qui existe à l'infini.
Mais puisque l'homme s'est fatigué pour arriver à goûter à l'amour d'Hachem, à goûter à la vraie vie, alors cela mérite salaire."
[Ohr ha'Haïm haKadoch]
Dans le cœur de tout juif, quel qu’il soit, est implanté le désir intérieur et profond d’accomplir toutes les mitsvot et de s’éloigner des transgressions, et c’est son mauvais penchant qui parfois l’en empêche.
[Rambam - Hilkhot Guérouchin chap.2, halakha 20)]
[Tout juif possède cette qualité, cette aspiration à donner de la satisfaction à Hachem et à accomplir Sa parole avec dévouement. Mais parfois, au fil du temps, elle se recouvre de poussière et s’endort à cause du mauvais penchant et des désirs du monde, et il faut la réveiller et la renouveler.]
"Lorsqu'une personne sert Hachem par la Torah et les mitsvot, elle crée un plaisir immense en-Haut"
[Kédouchat Lévi - Michpatim 24,17]
Hachem est toujours en train de nous sourire!
+ "Toutes les situations de la vie d’un homme (bonheur ou malheur) dépendent directement de l'éclat de la Providence d’Hachem (éarat panim) ou du voile de la Providence (ester panim) par rapport à l’homme en question.
Plus Hachem nous éclaire de Sa providence plus la vie est pure, lumineuse et parfaite et inversement lorsque Hachem se cache de nous.
Cependant, sache que Hachem est toujours en train de nous sourire et de nous éclairer de Sa providence ; la seule condition est que nous voulions bien nous rapprocher de Son éclat et nous tourner vers lui.
En effet, le manque de bonté (dans nos vies) n’est pas du tout lié à Lui, mais seulement à l’homme lui-même qui ne se tourne pas et ne se rapproche pas de la lumière et de la bonté d’Hachem.
Saches qu’il n’y a d’empêchement et de manque que par rapport au récepteur et non par rapport au Donateur, qui donne en permanence.
Celui qui fait les mitsvot se rapproche d’Hachem dans chacune de ses actions et obtient un éclat supplémentaire de la part d’Hachem ; celui qui commet des avérot s’éloigne d’Hachem et se prive lui-même de l’éclat d’Hachem en s’enfermant dans une obscurité et dans un voile qui grandit sur lui à cause de ses actions."
[Ram'hal - Déré'h Hachem 1,4,10]
[Hachem est constamment en train de nous éclairer, de nous sourire, de prodiguer sur nous Ses bontés, mais le monde est fait de telle manière que nous avons le choix de nous tourner vers Lui en lui ouvrant les mains ou au contraire de nous fermer l’accès à Ses bontés et à Sa providence à cause de nos fautes.]
"L'amour d'Hachem brille dans les interdictions de la Torah, par lesquelles Il guide ses précieux enfants dans une vie la plus agréable et joyeuse qui soit, et ce non seulement dans le monde à Venir, mais également pendant la durée de leur vie dans ce monde."
[rabbi David Its'hak Rabinowitz de Skolia - 'Hayé Sarah]
Les bénédictions
+ Les bénédictions :
-> "Quiconque jouit de ce monde sans bénédiction est considéré comme volant Hachem et l'assemblée d'Israël".
[guémara Béra'hot 35b]
Selon Rachi : Avant de réciter une bénédiction, tout aliment appartient à D. et est donc considéré comme "sacré", en le mangeant on profane un objet consacré et on "vole" en quelque sorte ce fruit puisqu'il appartient à D.
-> Selon la guémara (Béra'hot 35a) : avant la bénédiction, la terre avec tous ses profits appartient à D., mais après avoir récité la bénédiction, elle nous appartient.
Le Maharal explique que chaque fruit témoigne de la sagesse ('hokhma) de Hachem : celui qui mange un fruit sans le bénir nie "le témoignage" de cette grandeur.
-> Rabbénou Bé'hayé commente :
"Quiconque récite la bénédiction sur ce dont il jouit témoigne de la Providence par laquelle Hachem fournit de la nourriture aux minuscules créatures [que nous sommes] afin qu'elles vivent, et par son mérite, la récolte et les fruits sont bénis et se multiplient.
Ainsi, celui qui jouit du monde sans réciter de bénédiction dérobe à Hachem Sa Hachga'ha (intervention dans ce monde)."
Il écrit également (Ekev 8,10) : "Il [Celui qui ne fait pas de bénédiction] vole Hachem (la Providence Divine) et l'assemblée d'Israël, du fait que par sa faute, Israël à moins de fruits".
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-> Réciter une bénédiction et louer Hachem avant de manger est comme en effectuer le paiement à Hachem, et grâce à cela on n'a pas à avoir une déduction de notre récompense éternelle dans le monde à venir.
Le rabbi Aharon Yossef Louria (Avodat Pnim lettre 11) dit que si nous n'avions pas la possibilité de louer Hachem avant de profiter des plaisirs de ce monde, nous devrions nous en restreindre, car qui prendrait des plaisirs de ce monde [éphémère] en échange d'une perte [pour l'éternité] dans le monde à venir?
Les plaisirs du monde à venir sont infiniment plus grands.
Mais louer D. est comme un paiement, et alors grâce à eux [les bénédictions] les plaisirs du monde à venir ne nous sont pas diminués.
-> Le père du Maharit Algazi, le Shéma Yaakov (Béchala'h) enseigne :
La guémara (Béra’hot 54b) dit que 4 personnes [qui ont vécu un miracle] doivent louer Hachem :
– celui qui a été libéré de prison ;
– celui qui a traversé un désert ;
– celui qui a traversé une mer ;
– celui qui s’est rétabli d’une maladie.
=> Pourquoi doivent-ils absolument le faire (צריכים להודות)?
[d'ailleurs la guémara utilise : "צריכים" (tsri'him) pour accentuer l'aspect de : c'est nécessaire, plutôt que d'employer le mot habituel lié à l'obligation : חייבים ('hayavim)]
Le Shéma Yaakov écrit : "Tout celui qui bénéficie d'un miracle il perd des mérites [en contrepartie, et il aura ainsi une récompense moindre dans le monde à venir] ... cependant, s'il loue Hachem ... alors sa récompense [éternelle] ne sera pas diminuée [malgré le fait d'avoir profité d'un miracle]".
=> Il en découle que le fait de faire une prière de remerciement à Hachem est une nécessaire absolue!
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-> "Lorsque l'homme, se surveille et fait attention à prononcer ses bénédictions convenablement, le souffle de ces bénédictions s'élève et perce les Cieux, jusqu'à parvenir devant le Trône céleste.
Hachem s'élève en quelque sorte par ce souffle et S'en réjouit au plus haut point ...
Il lui prépare sa nourriture et sa subsistance, et fournit les vivres à son foyer, ouvre Sa main et déverse Son influence sur chaque être vivant, selon Sa volonté."
[Beit Yossef - Séder haYom]
-> Hachem dit à Moché : "Tu ne peux percevoir Mes Attributs (midot), mais Je t'en fais connaître une petite partie : lorsque Je vois des hommes qui n'ont d'autre aspiration, dans leurs actes, que de se tenir devant Moi, de reciter les bénédictions, de M'implorer et de multiplier les prières, Je Me souviens d'eux et Je leurs double la subsistance."
[Eliyahou Zouta 86]
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-> "Les morts ne louent pas Hachem" (lo amétim yéalélou ka - Téhilim 115,17)
Le 'Hidouché haRim commente que ceux qui louent Hachem vont mériter une longue vie.
Le rav Elimélé'h Biderman (se basant sur la guémara Yérouchalmi Béra'hot 1,1) dit que lorsque nous louons Hachem, alors Hachem devient plus proche de nous. C'est alors un bon moment pour lui faire des demandes.
[selon le Maharacha (guémara Béra'hot 32b), les portes du Ciel sont fermées aux prières, mais lorsque nous faisons des louanges à Hachem, alors les portes du Ciel sont toujours ouvertes.]
-> "Gloire, m’écrié-je, à Hachem (méoulal ékra Hachem), et je suis délivré de mes ennemis" (Téhilim 18,4)
Cela signifie : lorsque je prie à Hachem avec mes louanges, c'est ainsi que j'obtiens ma délivrance d'une situation difficile.
L'explication est que lorsque nous prions à Hachem, les anges au ciel peuvent disqualifier une prière en affirmant que nous ne sommes pas méritants d'avoir nos prières qui montent au ciel.
Cependant, lorsque nous louons Hahcem, les anges ne peuvent pas empêcher les louanges de parvenir à Hachem.
Hachem entend nos louanges, et fait attention à nos demandes qui sont cachées en elles, et Il y répond.
[rav Elimélé'h Biderman rapportant le Bné Yissa'har (Kislev Tevet 4,139)]
[ainsi les bénédictions sont des occasions de louer Hachem, et elles sont des moments propices pour nos demandes et obtenir une longue vie.
On peut voir un exemple de cela dans le birkat hamazone : https://todahm.com/2013/12/01/birkat-hamazone ]
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-> Les bénédictions ne répondent pas à un besoin d'Hachem, mais à celui du commun des mortels, car Il est la Source de la bénédiction, et toutes les bénédictions découlent de Lui.
Les bénédictions de tous les êtres qui Le bénissent ne Lui apportent rien, car Il est l'Etre premier qui a tout créé.
Leur existence ne découle que de la Sienne, et tous ont besoin de Lui.
Par contre, Il se suffit à Lui-même et n'a besoin de rien d'autre. Même si l'on bénissait et chantait Ses louanges à longueur de journée et de nuit, Il n'y gagne ni ne perd rien.
Les bénédictions et leur multiplication n'ont d'intérêt que pour nous, car par le biais des bénédictions, on se rapproche de Lui, et les bénédictions célestes et la subsistance (parnassa) affluent sur celui qui les récite.
[Rabbénou Bé'hayé]
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-> Celui qui est scrupuleux concernant les bénédictions, sa richesse et ses possessions se maintiennent et se multiplient.
A l'inverse, celui qui n'y fait pas attention perdra à long terme sa richesse ou la verra diminuer.
C'est à l'image d'un homme propriétaire d'un objet, qu'il dépose chez quelqu'un, lui permettant entretemps de l'utiliser à sa convenance.
Si à chaque fois que celui-ci tirera profit de cet objet, il remerciera et bénira le déposant, dans ce cas ce dernier lui confiera sans cesse d'autres objets ...
Toutes les possessions de l'homme dans ce monde ne lui appartiennent pas de manière éternelle ; ce n'est qu'un dépôt qui lui a été confié par le Propriétaire [Hachem], qui lui donne la possibilité d'en profiter à sa guise
Cependant, chaque fois qu'il en profitera, il bénira Hachem par les bénédictions de jouissance.
[Matté Moché]
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-> Du fait que nous trouvons un verset de la Torah précisant qu'Hachem nous a ordonné de réciter la bénédiction sur notre alimentation, l'homme se doit d'être très scrupuleux concernant les bénédictions.
Quiconque y fait très attention prouve ainsi sa foi (émouna) et la pureté de son cœur, le fait que son judaïsme a une racine et une essence, et que lui-même est un homme pieux, craignant la faute.
[Kad haKédma'h]
-> Le Arizal affirme que les bénédictions [de jouissance] sont l'une des bases du service Divin de l'homme. Car si l'homme remerciait Hachem pour le monde à venir, il remercierait pour une réalité lointaine.
Par contre, remercier Hachem pour une chose qu'on appréhende clairement par nos sens, qui nous maintient en vie ou dont on jouit, c'est la base et la finalité de tout.
Mais justement du fait que les sens les perçoivent, on risquerait de ne plus y prêter attention.
Cependant, si malgré tout l'homme s'arrête et devient attentif à ces dizaines de jouissances quotidiennes (à chaque respiration, à chaque regard, et à tout ce qui est tangible), Il ressent ainsi en quelque sorte le Créateur de manière sensible.
[rav Chimchon Pinkous - Néfech Chimchon]
-> Barou'h = source des bénédictions, c'est grâce à Hachem que nous sommes bénis, autrement dit, que nous pouvons nous élever spirituellement et reconnaître le dévoilement de la foi à travers chaque chose.
C'est là l'essence des bénédictions que nous prononçons pour chaque jouissance et chaque évènement ; nous exprimons notre foi en Celui qui se révèle à nous, entre autres en faisant sortir le pain de la terre, en habillant ceux qui sont nus et en guérissant toute chair.
[rav Eliyahou Dessler - Mikhtav méEliyahou]
-> A travers la bénédiction, nous montrons que Hachem s'occupe de façon très précise de chacun des arbres afin qu'il produise ses fruits, et qu'Il n'a pas simplement donné ordre à la terre de faire sortir des fruits.
['Hayé Adam 57,2]
-> La logique veut que le boire et le manger amènent l'homme à se vautrer dans la matière et à s'enorgueillir, ce qui fait oublier Hachem, comme l'affirme le prophète : "Comme ils recevaient la pâture, ils la consommaient ; une fois repus, leur cœur s'enfla, et alors ils m'oublièrent" (Hochéa 13,6), de même que Moché dit : "voyant prospérer ton gros et ton menu bétail ... peut-être ton cœur s'enorgueillira-t-il, et tu oublieras Hachem, ton D." (Ekev 8,13).
C'est pourquoi il faut bien se concentrer sur les bénédictions prononcées sur les plats se trouvant sur sa table, afin d'attiser son désir [de se rapprocher] d'Hachem, et non celui de manger et de boire.
[rabbénou Bé'hayé]
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-> Celui qui veut échapper à la réincarnation devra, après avoir fait téchouva, prendre grand soin de réciter les bénédictions de jouissance avec kavana (concentration).
Il permettra ainsi aux âmes réincarnées dans la nourriture de parvenir à leur réparation (tikoun), et mesure pour mesure, même si au vu de ses méfaits, lui-même était passible de réincarnation, il méritera d'échapper à cette punition.
[Séfer Kol Sasson]
-> [Dans la tombe,] les vers ne peuvent s'attaquer à celui qui a toujours été scrupuleux dans le domaine des bénédictions.
[rav Mordé'haï haCohen (Sifté Cohen - Ekev) - un des élèves du Arizal]
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-> "Fais attention aux bénédictions et tu échapperas ainsi à tout mal et malheur!"
['Hafets 'Haïm - au rav Bakcht qui lui avait demandé une bénédiction]
-> Par la récitation de la bénédiction "chéakol niya bidvaro" (tout fut par Sa parole),avec concentration (kavana), il est possible de déchirer de mauvais décrets.
Nulle créature ne peut nuire ni opprimer celui qui a la certitude que "én od milévado" (il n'est rien en dehors de Lui), et que tout dépende de Sa parole.
[un des plus grands rabbanim de la ville de Tunis]
[d'une manière générale, chaque bénédiction nous fait concrètement réaliser que : "Hachem est le D. véritable, et qu'il n'est rien en dehors de Lui", ce qui a le pouvoir d'annuler tout mauvais décret prononcé au ciel contre nous.]
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-> Les aliments sont remplis de klipot (certains forces du mal), qui se collent à l'homme lorsqu'il les ingère ; mais s'il récite la bénédiction avec ferveur, il réussit à les extirper et purifie par cela la matière, ce qui lui permet d'être apte à la sainteté (kédoucha).
[rav 'Haïm Vital - au nom du Arizal (Kaf ha'Haïm 202,1)]
-> Le rav 'Haïm Vital (Chaar Roua'h Hakodech, 8b) écrit que son Maître, le AriZal, le mit spécialement en garde
à ce sujet en lui enseignant que le fait d'atteindre l'esprit de sainteté (roua'h hakodech) en dépendait essentiellement : dans chaque aliment se mêlent une partie matérielle et une partie spirituelle. Or, le côté grossièrement matériel de l'homme se nourrit de la partie matérielle de l'aliment.
Lorsque celui-ci prononce une bénédiction comme il faut, cette partie matérielle disparaît et ne demeure que la partie spirituelle.
Dès lors, l'homme peut ainsi atteindre le niveau de roua'h hakodech.
-> Une histoire extraordinaire est rapportée dans Ohr Zaroua (par. 42). Il écrit :
"J'ai connu, un homme de Wamch qui s'appelait Rabbi Bounim. Il était âgé et faisait partie de la ‘Hévra Kadicha, les pompes funèbres. J'ai entendu explicitement qu'une fois, il se leva très tôt pour aller au Beth Haknesset et il vit un homme qui était assis devant lui et qui portait une couronne faite d’une plante appelée Tsafal.
Il fut pris de frayeur en pensant qu'il s'agissait d'un mauvais esprit. Il l'interpella et lui demanda : "N'es-tu pas un tel qui est déjà mort et que j'ai enterré?
- Oui.
- Comment es-tu dans le monde futur?
- Très bien.
- Quels sont tes mérites, pourtant tu n'étais qu'un homme ordinaire?
- Uniquement par le mérite que je prononçais les bénédictions avec une belle voix au Beth Haknesset, on m'a fait entrer dans le Gan Eden et on me prodigue beaucoup d'honneurs. Et voici le signe que c'est moi qui te parle : reconnais la manche que tu as déchirée quand tu m'as habillé de mon linceul!
- Qu'est-ce que tu portes sur ta tête?
- Ce sont des herbes du Gan Eden que j'ai mises sur ma tête pour éloigner les mauvaises odeurs de ce monde."
[Le Ohr Zaroua ajoute : ] "Moi l'auteur, j'ai écrit cette histoire pour que celui qui craint D. fasse attention et prononce les louanges Hachem méticuleusement, avec application, et qu'il mérite le Gan Eden".
=> L’enseignement est clair : combien il est important de prononcer les bénédictions avec concentration car même un homme simple peut grâce à cela mériter le monde futur et le Gan Eden.
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-> A chaque mitsva que l'homme fait sont créés des anges saints, tous les anges créés à partir d'une mtisva donnée étant considérés comme le "camp" de cette mitsva.
De plus, à chaque mitsva pour laquelle on récite une bénédiction, ces anges se rassemblent autour de celui qui la récite, écoutent la bénédiction et y répondent : "Amen!".
[Kav haYachar - chap.86]
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-> Celui qui mange comme un animal aura du mal à réciter la bénédiction comme un juif.
[...]
Il faut se souvenir de Hachem même lorsque l'on se nourrit, ponctuer son repas de paroles de Torah, et avoir le sentiment d'être attablé à la "table de D."
C'est la condition sine qua non pour prononcer la bénédiction avec la concentration et la ferveur adéquates.
Telle est la signification du verset : "Tu mangeras, tu seras rassasié, et tu béniras Hachem, ton D. (éloké'ha - אֱלֹהֶיךָ)" (Ekev 8,10), ce dernier terme est composé de lettres identiques à celles du mot : "a'hila" (le fait de manger - אכילה).
Autrement dit, si l'on pense à D. même en mangeant, on pourra réciter la bénédicition omme il le faut, ce qui est le sens du verset suivant : "Garde-toi d'oublier Hachem, ton D." (Ekev 8,11).
[d'après rabbi Yaakov Abou'hatséra - le Abir Yaakov]
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-> Il est écrit dans la Michna Broura (chap.5, par.1) :
On devra se concentrer, au moment de réciter des bénédictions, sur le sens des mots.
Comme nos Sages (guémara Béra'hot 47a) l'affirment, il ne faut pas "lancer" la bénédiction, mais se concentrer lors de sa récitation, qui doit être faite sereinement.
Le Séfer 'Hassidim (chap.46) précise : "Lorsqu'on se lave les mains ou que l'on récite la bénédiction sur des fruits ou d'autres bénédictions fréquemment prononcées, on devra centrer ses pensées sur le Créateur, qui nous a gratifiés de Ses bontés en nous octroyant des fruits ou du pain dont on peut profiter, et nous a donné les mitsvot, et non comme quelqu'un qui agit par habitude et émet des paroles sans les ressentir dans son cœur, agissement qui provoque la colère de D. contre Son peuple, ce dont Il nous a avertis par le biais du prophète (Yirmiyahou 29,13) : "Puisque ce peuple ne Me rend d'hommage que de bouche et ne M'honore que des lèvres, alors que son cœur est loin de Moi".
On y voit également l'ampleur de la punition pour cela.
-> "A chaque bénédiction qu'un homme émet au cours de la journée, il doit auparavant réfléchir à son contenu et à ce qu'il veut demander, après quoi il la prononcera avec empressement et joie d'avoir eu le mérite de bénir devant Hachem, D. du ciel.
['Hafets 'Haïm]
-> Le rav Ben Tsion Abba Chaoul fait un calcul, d'après lequel la somme de toutes les bénédictions récitées par un homme tout au long de sa vie, en prenant une moyenne de 70 ans, s'élève à près de 2 millions et demi.
[100 bénédictions journalières * 365 jours par année * 70 = 2 555 000]
Cependant, lorsqu'après 120 ans, il se présentera devant le Tribunal céleste, il s'avèrera que de ce total colossal, il ne lui restera que quelques centaines!!
Ce dernier illustre ce principe de la manière suivante : lorsque l'homme arrivera devant la Cour d'en Haut, arriveront en parallèle de gigantesques wagons renfermant les millions de bénédictions récitées tout au long de son existence.
Néanmoins, dès qu'on commencera à les trier, on découvrira que seules quelques centaines d'entre elles auront été dites avec la concentration adéquate, joie et ferveur.
Pour apporter une telle quantité de bénédictions, on aurait pu se passer de wagons et se contenter de quelques sacs.
Il serait bon d'y penser tant que nous nous trouvons encore là, dans ce monde.
[Touvé'ha Yabiou]
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-> Une fois le Baal Chem Tov se trouvait avec ses élèves dans un champ. On lui apporta de l'eau à boire, et lorsqu'il récita la bénédiction, les épis de blé alentour, qui penchaient vers le sol, se dressèrent au-dessus d'eux sous l'effet des profondes intentions saintes du Maître.
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-> Les Sages ont institué la récitation de bénédictions en ce monde, afin que l'on y soit habitué dans le monde futur.
[rabbi Na'hman de Breslev - Séfer haMidot - Téfila]
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-> b'h, les bénédictions (par le Méam Loez) : https://todahm.com/2020/03/23/les-benedictions
-> b'h, les bénédictions du birkat hamazone : https://todahm.com/2019/10/03/10851-2
Rabbi Yéhouda dit : Un jour viendra où Hachem fera venir le yétser ara et l'égorgera en présence des tsadikim et des réchaïm.
Le yétser ara apparaîtra aux tsadikim comme une haute montagne, et aux réchaïm comme un cheveu.
Cependant, les uns et les autres pleureront.
Les tsadikim pleureront et diront : "Comment a-t-on pu surmonter cette montagne si haute?"
Les réchaïm pleureront et diront : "Comment n'a-t-on pas pu maîtriser ce simple cheveu"?
[...]
Rabbi Assi dit : Le yétser ara apparaît au début aussi fin que le fil d'une toile d'araignée ; mais à la fin, il apparaît comme la corde épaisse qui tire une charrette.[guémara Soucca 52a]
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=> Comment comprendre "l'égorgement" du yétser ara aux temps futurs?
-> Il ne faut pas prendre à la lettre les paroles de rabbi Yéhouda : "Hachem égorgera le yétser ara", car la mort ou l'égorgement ne peuvent pas s'appliquer au mauvais penchant.
Il faut plutôt comprendre : Hachem annulera le pouvoir du yétser ara en accord avec l'allusion contenue dans le verset : "J'ôterai le cœur de pierre de leur corps" (Yé'hezkel 11,19).
Ainsi, dans le futur, le yétser ara perdra son pouvoir séducteur.
[Maharcha]
-> Rabbi Yéhouda a intentionnellement exprimé l'élimination du yétser ara par le terme de "ché'hita" (égorgement rituel), au lieu de "bitoul" (annulation de son pouvoir).
Après la ché'hita d'une bête, la partie inconsommable est jetée et l'autre partie, consommée par l'homme, s'élève du niveau animal au niveau de médaber (l'être humain doué de la parole).
De même, après la "ché'hita" du yétser ara, la sainteté enfouie en lui sortira et élèvera le niveau de toute l'humanité.
[Aroukh Laner]
-> Depuis la faute d'Adam et 'Hava, le bien et le mal se sont liés et mélangés.
Pour les séparer de nouveau, il faut sortir de notre asservissement à ce monde-ci, comme le jour de Shabbath.
C'est ce qui se passera lorsque, dans le futur, Hachem "égorgera" le yétser ara, car alors se révélera le peu de valeur de ce monde-ci, donc notre asservissement au monde matériel cessera et c'est le monde à venir qui bénéficiera de toute notre attention.
[rav Dessler - Mikhtav méEliyahou (tome 5, p.96)]
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=> Pourquoi les tsadikim ont-ils pleuré à l'élimination du yétser ara?
-> Les tsadikim ont pleuré en se rappelant les souffrances qu'ils ont enduré durant leur vie dans ce monde-ci pour maîtriser leur yétser ara.
[à l'inverse, les réchaïm ont pleuré, car ils ont regretté d'avoir écouté le yétser ara, d'autant plus que le mince obstacle qu'il leur présentait était facile à surmonter.]
[Rachi]
-> Lors de l'élimination du yétser ara, les tsadikim ont compris qu'il avait un rôle utile dans le monde (dans béréchit, Hachem désigne le mauvais penchant : "tov méod" : éminemment bien), puisque les tsadikim qui ont su lui résister ont acquis leur monde futur.
Les tsadikim pleurent donc son élimination, car les tsadikim ne pourront plus tirer "profit" de sa présence.
[Maharcha]
-> Les tsadikim ont compris, à cet instant, que ce n'est pas par leurs seuls efforts qu'ils ont pu vaincre les sollicitations du yétser ara, mais ils ont été aidés en cela par Hachem ; sans cette aide, ils n'auraient jamais pu vaincre le yétser ara.
Les tsadikim pleurent donc parce que la récompense reçue dans le Ciel sera inférieure à celle qu'ils auraient méritée s'ils avaient agi sans l'aide d'Hachem.
['Hida - Maréit Ha'aine]
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-> La guémara (Soucca 52a) rapporte que dans le futur, Hachem égorgera le yétser ara.
Pour les tsadikim, le yétser ara apparaîtra comme une montagne et ils pleureront.
Pourquoi pleureront-ils?
Nous pouvons l'expliquer par un machal :
Une personne voyageait dans le désert et avait besoin d'un verre d'eau. Elle rencontra une maison et frappa à la porte. Un arabe ouvrit la porte et le voyageur s'enfuit rapidement. Il ne voulait pas risquer sa vie en buvant de l'eau dans une maison arabe.
Plus tard, il entendit parler d'un autre voyageur du désert qui était venu boire un verre chez cet arabe et qui avait été assassiné.
Lorsqu'il entendit cela, il pleura parce qu'il réalisa qu'il avait été sauvé de la mort.
Le nimchal est lié à ceux qui prennent des précautions supplémentaires pour avoir de la sainteté et pour qu'il y ait de la sainteté (kédoucha) dans la famille.
Certaines personnes se moquent d'eux, disant qu'ils sont extrêmes. Mais lorsqu'ils entendront les histoires de leurs amis et voisins qui n'ont pas été prudents et qui en ont subi les conséquences, ils pleureront de joie immense et loueront Hachem pour leur avoir donné la sagesse et la prévoyance d'être prudents.
-> Rabbi Shlomo Zalman dit : "Les lois de nos Sages sont les mêmes [que celles nécessaires dans le code de la route]. S'il n'y avait pas eu leurs décrets, il y aurait eu beaucoup de victimes spirituelles".
-> " Il ne faut pas que D. voie chez toi une chose inconvenante, car il se retirerait d'avec toi" (Ki Tétsé 23,15)
Lorsqu'il y a des fautes liés à la tsniout et à la arayot, Hachem se détourne, et nous perdons la Providence Divine et la protection d'Hachem. C'est la racine de tous les problèmes dans ce monde.
Ainsi, les lois de nos Sages n'enlèvent pas la vie ; elles nous l'accordent.
On ne gagne qu'à suivre les conseils des nos Sages. [d'où la réaction des tsadikim qui pleureront de joie d'avoir suivi les lois, car ils n'en ont été gagnant pour l'éternité du monde à Venir. ]
[rav Elimélé'h Biderman]
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=> Pourquoi le yétser ara est-il vu soit comme une montagne (pour les tsadikim), soit comme un fil (pour les réchaïm)? Comment comprendre une vision différente chez les uns et les autres?
-> Au fur et à mesure que le tsadik résiste aux séductions du yétser ara, ce dernier se renouvelle chaque jour et s'acharne avec plus de vigueur sur ce tsadik, sans pourtant réussir à le soumettre.
Ainsi, le yétser ara apparaît aux tsadikim grand comme une montagne, selon le principe (guémara Soucca 52a) : "Plus le niveau d'une personne s'élève, plus son yétser ara grandit".
Par contre, le yétser ara n'attaque pas le racha avec vigueur, mais faiblement, car ce dernier cède facilement à ses tentations. Chez eux, le yétser ara leur apparaît mince, comme un cheveu.
[Rif - dans le Ein Yaakov]
-> Le Maharcha enseigne :
- les tsadikim ont une vision à long terme : ils sont capables de voir dès le début ce qu'il leur adviendra à la fin [après leur mort], s'ils ne lui résistent pas.
Le yétser ara leur apparaît donc, dès le début, comme une montagne ou comme une corde épaisse, et c'est pourquoi ils demeurent vigilants.
- les réchaïm, au contraire, ont une vision à court terme : ils ne voient le yétser ara que tel qu'il se présente à eux au début, sous l'aspect d'un cheveu ou d'un fil de toile d'araignée, et c'est pourquoi ils trébuchent [le considérant tellement à la légère, comme quasi inexistant!].
[Maharcha]
-> Le yétser ara ne nous pousse pas directement à faire une grande faute, car il sait que nous ne le ferions pas. Ainsi, il nous convainc de faire une petite déviation, petite comme un fil d'un cheveu, au point que nous ne remarquons rien de spécial.
Un tsadik diffère du racha par le fait qu'il voit dans le futur, et pour un tsadik cette baisse spirituelle de l'épaisseur d'un cheveu apparaît comme une haute montagne.
Il sait que le yétser ara procède par étape : une petite chose aujourd'hui, puis une autre demain, jusqu'à lui demander de servir des idoles (guémara Shabbath 105).
Le tsadik a déjà cette faute de la taille d'une montagne, dès la vision du 1er déclin de l'épaisse d'un cheveu.
[rapporté par la rabbanité S. Feldbrand]
L'Alter de Kelm enseigne : "Quelle est la différence entre un tsadik et un racha? C'est la capacité à se représenter des choses dans son esprit comme si elles étaient réelles."
[cela va à l'encontre de ce que veut notre yétser ara : "Ne te poses pas trop de question. Profites! On verra plus tard!"]
-> Le rav Dessler (Mikhtav méEliyahou - tome.5,p.258-259) écrit :
Au début, notre travail sur le plan spirituel est facile, car les forces d'opposition du yétser ara sont faibles et se présentent comme un simple cheveu.
Malgré cette facilité de progression, le racha désespère dès le début, avec des propos insensés : "Je ne réussirai jamais dans l'étude et la pratique de la Torah ; je ne pourrai jamais progresser".
Le racha doit savoir qu'il n'a pas encore commencé son travail et qu'il se tient toujours devant un obstacle aussi facile à surmonter que l'épaisseur d'un cheveu.
Par contre, c'est le tsadik qui progresse chaque jour et surmonte les obstacles de plus en plus difficiles dressés par le yétser ara, qui aurait dû désespérer devant les difficultés grandissantes qui se présentent à lui, comme une montagne.
Cependant, il ne désespère pas et continue de progresser et de maîtriser cette haute "montagne".
[le tsadik prend chaque jour comme étant le dernier, s'y investissant à fond, ne repoussant pas à plus tard.
Au final dans sa vie, il accomplit énormément de petites actions, à l'image d'un cumul d'une telle quantité de cheveux qui forme une montagne!]
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=> Les allusions d'après le Ben Ich 'Haï :
-> L'homme (guéver - גבר) a pour valeur numérique : 205.
Le bateau (séfina - ספינה) a la même guématria : 205.
C'est pourquoi, l'homme doit se considérer dans ce monde comme un bateau au milieu des vagues de l'océan qui l'entourent, symbolisées par le yétser ara.
De même que les vagues permanentes cherchent à engloutir le bateau, le yétser ara cherche à engloutir l'homme.
Le tsadik, conscient de ce danger quotidien, demeure vigilant.
C'est pourquoi le yétser ara est vu par le tsadik comme une montagne (ar - הר) de guématria : 205, en allusion au bateau (en danger) de même valeur numérique.
-> Le racha verra le yétser ara, comme un cheveu (séara - שערה), dont les lettres hébraïques sont les mêmes que : racha'a (racha au féminin - רשעה), réarrangées dans un ordre différent.
En effet, la nature féminine du racha indique qu'à l'image de la femme qui engendre des enfants, chez le racha une faute engendre une autre faute (avéra govéret avéra).
-> Dans la suite de cette guémara (Soucca 52a), il est rapporté les 7 noms qu'à le yétser ara : ra (mauvais), arél (fermé de cœur), tamé (impur), soné (ennemi), mikhchol (obstacle), éven (pierre), tséfoni (caché).
Selon le Ben Ich 'Haï, les lettres initiales des 7 noms hébraïques du yétser ara (ר ע ט ש מ א צ) totalisent la guématria de : 710
Or, l'expression : ra mét (רע מת - le mal disparaîtra) a la même guématria de : 710.
Il y a donc dans les 7 noms du yétser ara, aux 7 facettes (avec lesquelles il trompe l'homme), une allusion au fait qu'il sera éliminé dans l'avenir.
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=> Comment comprendre la comparaison du yétser ara avec un fil d'araignée ou une corde épaisse?
-> Selon le Maharcha (guémara Sanhédrin 99b) :
Il est facile de "déchirer" (d'éliminer), au début, une seule transgression (avéra) autant qu'il est facile de couper un fil de toile d'araignée.
Par contre, à la fin, un grand nombre de transgressions accumulées par un homme sera très difficile à éliminer, de même qu'il est difficile de vouloir couper un enroulement de fils qui constituent une corde épaisse.
-> Le Birkat Aharon (chap.131) enseigne :
Le yétser ara a l'habitude de se comporter ainsi :
- avant que l'homme ne commette une transgression, le yétser ara amoindrit la gravité de la avéra aux yeux de cet homme, afin qu'il tombe dans le piège et transgresse ;
- après que l'homme ait transgressé, le yétser ara grandit aux yeux de cet homme la faute commise, afin que l'homme perde tout espoir et n'envisage pas la téchouva.
C'est à ce comportement du yétser ara que fait allusion rabbi Assi lorsqu'il parle d'un fil fin au début et d'une corde épaisse à la fin.
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-> "Je voudrais mentionner que les enseignants et les éducateurs ont tort de décourager leurs élèves en présentant le mauvais penchant comme quelque chose de puissant.
Il est dans la nature humaine que si nous entendons parler d'une personne puissante, d'une force écrasante, nos mains et notre corps tout entier s'affaibliront et nous serons incapables de lui résister.
Notre adversaire nous vaincra certainement, non pas parce qu'il est puissant, mais parce que nous sommes faibles.
Le mauvais penchant est comme un voleur de grand chemin (d'après midrach Béréchit rabba 22) qui est en réalité faible et qui vole les gens uniquement parce qu'ils ont peur de lui et pensent qu'il est puissant. Mais une personne intelligente voit qu'il n'est pas puissant et l'écrase et le brise.
Le Satan nous maintient enracinés là où nous sommes, avec rien d'autre qu'un morceau de fil. Dès que nous nous en rendrons compte, il se révélera comme le trompeur qu'il est."
[rav Kalonymus Kalman Shapira de Piaseczna - 'Hovat haTalmidim - chap.9]
L'incirconcis est attaché au yétser ara appelé : "ra" (mauvais).
Lors de la circoncision (brit mila) de l'enfant, le retrait de son excroissance éloigne le yétser ara et l'enfant circoncis devient bon (tov).[Maharcha - guémara Sota 12a]