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"De même qu'il y a une punition pour quelqu'un qui a prononcé des mots qu'il est interdit de dire, de même il y a une punition pour ne pas avoir dit des mots [positifs] qui auraient pu être dits et ne l'ont pas été"
[Zohar - Tazria 46]

[de même qu'on rendra des comptes pour les mots qui pouvaient détruire/faire du mal à autrui, on devra rendre des comptes sur les mots qui pouvaient donner de la vie/faire du bien à autrui, et que l'on a pas dit.
Nous devons partager autant de positivité que possible (ex: mots d'encouragement, de remerciement, de valorisation, d'appréciation, ...).]

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-> C'est pourquoi un métsora apporte 2 oiseaux en sacrifice dans son processus de purification.
Un oiseau est apporté pour obtenir le pardon du péché de lachon ara et l'autre est apporté parce que le métsora n'a pas utilisé sa parole à des fins constructives (ex: pour dire des paroles positives à autrui).
[Divré Yé'hezkel - Métsora]

-> Un disciple a raconté au rav Hutner que son colocataire était déprimé, à peine capable de sortir du lit.
Le rav Hutner lui dit : "Quand tu vas à la salle à manger, ramène-lui une assiette bien remplie, mais pas une assiette remplie de nourriture. Une assiette remplie de kavod (honneur). Montrez-lui à quel point il est apprécié et comblez-le d'admiration."

-> Le rav 'Haïm Chmoulevitz rendait visite à ses disciples après leur mariage. Le but de cette visite était d'informer la jeune épouse du bon caractère et des réalisations de son mari.
Inutile de dire que l'impact sur les épouses était formidable, augmentant l'appréciation de leurs maris.

-> Le rav Its'hak Hutner disait : "Y a-t-il quelque chose de mieux à faire avec son temps que d'élever un juif et le faire se sentir mieux?"

-> Le 'Hazon Ich déclarait : "Ma plus grande réussite, c'est quand les gens quittent ma maison en se sentant bien, et mon plus grand échec, c'est quand quelqu'un quitte ma maison sans se sentir bien dans sa peau".

L’ayin tova

Lorsque notre prochain [juif] est béni par le destin, nous devrions le bénir pour qu'il ait encore davantage de bonheur.
[Zohar - Bamidbar]

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-> Avoir une ayin tova (bon oeil) signifie qu'une personne doit juger les autres favorablement, leur souhaiter du bien et se réjouir de leurs succès. [Maharal]

-> Le 'Hidouché haRim enseigne :
La réussite/bonheur d'une autre personne doit nous apporter de la joie. Nous devons nous rappeler que son bonheur et son honneur ne nous enlèvent rien. De cette façon, nous ne verrons qu'un juif qui se porte bien, et nous serons heureux ...
Une personne doit s'efforcer d'éradiquer le trait de haine gratuite (sinat 'hinam). Il doit déraciner toute tendance à voir les autres sous un jour négatif. Même s'il ne regarde pas mal les autres, mais qu'il n'a pas un bon œil, et qu'il ne place pas chaque juif dans un cadre positif, cela aussi est de la sinat 'hinam.

[c'est un enseignement incroyable : tant que je ne fais pas des efforts pour avoir des sentiments positifs envers moi prochain, alors je ne suis pas dans une catégorie de "neutre", je suis à certain égard dans de la "haine gratuite". Autrui à des raisons d'être heureux, comment puis-je ne pas en être également content? C'est peut-être que inconsciemment j'ai de la haine gratuite (sans raison il m'indiffère, donc je suis insensible à sa joie), pas 100% de bon oeil ... ]

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-> Le rav Meïr 'Hadach a dit à un de ses élèvres :
"Si nous nous aimions vraiment les uns les autres, permettrions-nous à quelqu'un de calomnier [de dire du lachon] notre ami bien-aimé? Si nous écoutons [un ragot, une calomnie, lachon ara, ...], n'est-ce pas parce que nous manquons d'amour de notre prochain (ahavat Israël)?
Par conséquent, la première étape est de travailler à aimer notre prochain juif, à avoir un ayin tova, pour que chacun voie les qualités de son ami et non ses défauts.
Ensuite, nous ne trébucherons pas sur des propos interdits concernant les autres. Voir les autres sous un jour positif est une garantie contre le fait de penser et finalement de dire du mal des autres."

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-> La différence entre une personne aimable et une personne qui a un ayin tova est qu'une bonne personne comble la demande d'une personne, tandis qu'une personne avec un ayin tova réfléchit de manière proactive à ce qui manque à l'autre personne. [rav Mattisyahou Salomon)

-> Une autre explication de la nécessité d'avoir un bon œil (ayin tova) est de voir la bonté et le 'hessed divin dans chaque événement, même dans ce qui semble être malheureux, révélant ainsi le bien caché dans chaque occurrence.
[Sfat Emet]

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-> Hachem dit à Israël : "Mes enfants bien-aimés ... qu'est-ce que Je vous demande?
Seulement que vous vous aimiez les uns les autres et que vous vous honoriez et respectiez les uns les autres."
[Tana déBé Eliyahou rabba 28]

=> Comment pouvons-nous refuser la demande d'Hachem? Comment pouvons-nous détester quelqu'un que Hachem aime?

Il faut apprécier la réussite/bonheur de notre prochain juif, et développer notre conscience des belles répercussions spirituelles. [au-delà du ressenti physique]
Par exemple : un autre mariage est la construction d'un autre Temple miniature (où la Présence Divine va résider), un autre enfant est un autre guerrier dans l'armée d'Hachem, plus de richesse se traduit par plus de ressources pour la tsédaka, ...
A l'inverse, il faut être peiné lorsqu'une personne est malade et qu'elle ne peut pas servir Hachem correctement, ce qui constitue une perte dans le service d'Hachem.

Parce que les êtres humains sont naturellement tournés vers l'intérieur, s'occupant toujours d'eux-mêmes, il faut un effort concerté pour s'investir dans les autres.
Pour bien aider les gens, il est utile de s'imaginer dans la situation de l'autre. Utilisez votre imagination pour vous représenter la souffrance ou la privation de votre prochain et la joie qu'il éprouverait à être soulagé de ses soucis ou à obtenir ce qui lui manque.
[rav Eliyahou Dessler - Mikhtav méEliyahou ]

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-> "En soulageant la douleur d'une autre personne, vous lui permettez de faire plus de mitsvot, apportant ainsi à Hachem un double plaisir : d'une part, parce qu'Hachem est joyeux lorsque les gens sont heureux, et d'autre part, parce que les individus joyeux Le servent fidèlement"
[Pélé Yoets - AhavatrReim]

-> Une des 48 façons par lesquelles on acquiert la Torah est le fait de : porter le joug/fardeau, de son prochain (nossé béol 'havéro). [Pirké Avot 6,6]
[ex: quelqu'un a le cœur lourd, alors on lui permettant de parler, en le rassurant, l'encourageant, ... on porte son joug et il lui devient beaucoup plus facile à accepter. ]

On peut apporter beaucoup de soutien en écoutant simplement les gens s'épancher. Se sentir entendu et compris est un besoin fondamental. Lorsqu'une personne voit qu'une autre personne comprend sa douleur, cela apaise son angoisse.

-> Le 'Hazon Ich recommande de prier pour soulager la douleur des autres, même si les mots ne viennent pas du cœur, et même si la personne qui souffre n'est pas quelqu'un avec qui vous interagissez normalement.

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+ L'exemple de Moché :

-> "Et Moché grandit, il sortit au milieu de ses frères, et il vit leur souffrance" (Chémot 2,11).
Le midrach commente que Moché a vu leurs souffrances et s'est écrié : "Comme mon cœur se serre pour votre souffrance! Si seulement je pouvais mourir pour vous, pour vous épargner votre souffrance".
Moché ne pouvait pas rester les bras croisés dans le palais alors que ses frères souffraient. Il a ressenti l'envie et le besoin de se joindre à eux.

À propos des mots "et il vit leur souffrance", Rachi explique que Moché ne s'est pas contenté de voir leur détresse puis de poursuivre ses activités quotidiennes. Mcshé a "mis ses yeux et son cœur dans l'affaire". Cela signifie qu'il voyait constamment leur tourment dans les yeux de son esprit.
Le Midrach dit que Moshé a enlevé ses vêtements royaux et est sorti dans le champ pour essayer d'aider ses frères à fabriquer les briques et le mortier, juste pour qu'il puisse faire partie de leur douleur.

Le rav 'Haïm Friedlander (Sia'h 'Haïm) nous demande de visualiser la scène que Moché a vue lorsqu'il est sorti pour observer ses frères. Des millions d'esclaves, des dizaines de milliers de surveillants armés de fouets.
Une autre personne aurait jeté ses mains et abandonné sans même essayer, mais pas Moché. Il a couru ici et là pour essayer d'être utile.
En nous basant sur la réaction de Moché, nous apprenons que, lorsque quelqu'un souffre, même s'il n'y a rien de pratique que vous puissiez faire pour soulager sa douleur, le simple fait d'éprouver de l'empathie pour quelqu'un qui souffre allège son fardeau.

-> Moché a mérité de communiquer avec la Présence Divine d'Hachem parce qu'il s'est fait partenaire et a participé physiquement à la douleur de peuple juif.
Hachem a déclaré : "Tu as quitté ton confort pour participer à la douleur de peuple juif en tant qu'égal, et je quitterai la compagnie des êtres supérieurs pour pouvoir te parler". [midrach Chémot rabba]

-> Un verset précédent dit : "Hachem a vu les Bné Israël et Hachem a su" (Chemos 2,25). Et Rachi commente en utilisant pratiquement la même expression que pour Moché : "Hachem a posé son regard sur eux et n'a pas retiré son cœur d'eux".
L'Alter de Kelm explique qu'Hachem a été inspiré, pour ainsi dire, par les actions de Moché.
Ce sont les actions similaires de Moché qui ont incité Hachem à regarder et à prendre à cœur, pour ainsi dire, les problèmes du peuple juif. [rav 'Haim Chmoulevitz]

-> Dans la Torah, nous connaissons peu de détails sur les premières années de la vie (avant que Moché ne vienne à 80 ans délivrer le peuple juif d'Egypte), cela nous montre que pour chacun d'entre nous qui devons marcher dans les traces de Moché, cela passe par une base indispensable à la grandeur spirituelle : partager la douleur de notre prochain.

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-> Lorsqu'un juif soupire sur les problèmes d'un autre, ce soupir a le pouvoir de briser les cloisons d'acier qui ont pu être créées dans le ciel par des anges accusateurs, et inversement, la joie qu'un juif exprime lorsqu'il entend parler de la joie d'un autre et la bénédiction qu'il lui donne est acceptée par D. autant que la prière de Rabbi Yo'hanan, le Cohen Gadol, lorsqu'il est entré dans le Kodech Kodachim (le Saint des Saints).
[Baal Chem Tov]

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-> Le rav Moché Feinstein était tellement perturbé par les problèmes des autres que cela l'affectait physiquement.
Rav Shraga Kalmanovich attendait un jour de parler à Rav Moché. Il observa un couple sortant du bureau du rav, escorté par Rav Moché. Le rav Kalmanovich a remarqué que le Rav Moché boitait.
Il trouva la rabbanit dans la cuisine et lui demanda pourquoi il boitait.
La rabbanit lui a expliqué : "Cela arrive souvent. Lorsque quelqu'un partage sa douleur avec Rav Moché, il est si fortement affecté qu'il ressent la douleur au point de ne pas pouvoir marcher correctement. Mais ne vous inquiétez pas. Cela passera!"

Comment avoir une mesure fiable de son propre niveau spirituel?
Je trouve que la meilleure façon de mesurer son niveau d'avodat Hachem est de regarder son niveau de "ben adam la'havéro (entre un homme et son prochain).
Si d'autres gens se sentent bien grâce à moi, j'imagine qu'au Ciel, ils se sentent bien aussi.
[le Tosher Rabbi]

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-> Le rav Don Segal, raconte qu'un homme demanda un jour au'Hazon Ich de lui prescrire une méthode par laquelle il pourrait atteindre le plus haut niveau de perfection possible. Le requérant pensait que le 'Hazon Ich lui répondrait en lui disant de terminer l'étude du Shas (les 6 sédarim de la michna et du Talmud), ou de connaître les 4 sections du Choul'han Aroukh, ou d'étudier la Torah avec assiduité.
Le 'Hazon Ich lui a plutôt répondu : "Réussis à traverser ce monde sans causer de douleur à un autre juif!".

-> Dans la guémara (Yérouchalmi Dmaï 1,3), il est relaté que rabbi Pin'has ben Yaïr était en train d'aller au beit midrach pour étudier la Torah.
Il devait traverser la rivière de Gina'i, mais la rivière était alors très haute.
Rabbi Pin'has ben Yaïr a dit : "Gina'i! Pourquoi est-ce que tu m'empêches d'aller au beit midrach?", et alors la rivière s'est ouverte pour lui.
Ses élèves lui ont demandé : "Est-ce que nous pouvons venir?"
Rabbi Pin'has ben Yaïr a répondu : "Si vous savez que vous n'avez jamais fait de mal ou manqué de respect à un autre juif, alors vous pouvez traverser le lit de la rivière, et il ne vous arrivera rien de mal."

=> Le Yérouchalmi enseigne clairement que le mérite auquel Rabbi Pin'has ben Yaïr a fait appel pour ce miracle n'était pas dû à ses efforts inlassables dans l'étude de la Torah ou au niveau de son érudition, ni pour ses pouvoirs dans la prière ou sa bonté dans la charité, mais plutôt en raison de son souci de ne jamais faire souffrir un autre juif.

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-> "Cela me procure un plaisir intense de rendre les autres heureux. Je considère comme une obligation suprême d'éviter de causer à toute personne la moindre détresse, même pour un seul instant."
['Hazon Ich - Kovets Igrot 1:33]

-> Il ne devrait pas se passer un jour sans que l'on fasse du 'hessed, que ce soit avec son corps, son argent ou son âme.
[Chla haKadoch]

-> Chaque fois que deux juifs se rencontrent, il doit en résulter quelque chose de bon pour un troisième. [rav Yossef Its'hak de Loubavitch]

-> Selon la guémara (Taanit 22a), c'est une grande mitsva que de remonter le moral d'une personne triste et de l'aider à apaiser ses inquiétudes.

-> "Une personne doit aider les autres avec son corps, son âme et son argent. Il a l'obligation d'empêcher les autres de subir un préjudice . Il doit prêter de l'argent en cas de besoin, et enfin, il doit faire ce qu'il peut pour remonter le moral d'un juif opprimé."
[Ram'hal -Messillat Yécharim - chap.19]

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-> De même que vous vous aimez instinctivement, sans avoir besoin de raisons, de même vous devriez aimer les autres, même sans raisons.
[Alter de Slobodka]

Juste avant sa mort, on demande à un homme s'il a traité son prochain avec bonté.
Si la réponse est oui, son âme est extraite avec facilité.
[Réchit 'Hokhma - chaar haYira - chap.12]

Le pouvoir de la parole (selon le Ben Ich ‘Haï)

+ Le pouvoir de la parole (selon le Ben Ich 'Haï) :

-> "N'ouvre pas la bouche avec précipitation ; que ton cœur ne soit pas prompt à proférer quelque parole devant D., car D. est au ciel, et toi, tu es sur la terre; c'est pourquoi tes propos doivent être peu nombreux" (Kohélet 5,1)

-> Le Ben Ich 'Haï (Divré 'Haïm ; Ben Ich 'Hayil 4, haGadol 3) enseigne :
Un architecte a reçu le plan d'un magnifique palais et a demandé à son apprenti d'en dessiner une copie. Lorsque l'apprenti eut terminé, l'architecte examina son travail.
Il s'écria : "C'est épouvantable!"
"Qu'est-ce qui se passe?" demande l'apprenti.
L'architecte a tenu l'original et la copie côte à côte. "Vous voyez ce point ici?" demanda l'architecte en désignant l'original. "Il est manquant dans votre copie".
"Mais monsieur", a protesté l'apprenti. "Ce n'est qu'un minuscule point. Il est à peine perceptible."
"Idiot!" s'écria l'architecte. "Le plan est minuscule, mais le palais réel est énorme. Chaque ligne et chaque point du plan représente une pièce ou un élément important du palais. Le point que tu as omis représente un pilier qui soutient tout le bâtiment!"

Hachem a créé de nombreux mondes supérieurs complexes, magnifiques au-delà de toute description.
Il en a fait un "modèle/plan" dans l'homme, dans ses membres, ses sens, ses capacités et ses caractéristiques. C'est pourquoi l'homme est appelé un monde miniature (Tikouné Zohar 69, 101a).
Si une personne parle mal, elle crée d'énormes défauts dans les mondes supérieurs, qui sont infiniment plus grands que la petite empreinte qu'il est.

Notre verset avertit donc : "N'ouvre pas la bouche avec précipitation", car D. est au ciel, et toi, sur la terre, tu es un plan/modèle [en miniature] des mondes célestes.
Combien sont considérables les dégâts causés aux mondes célestes par une [simple] parole irréfléchie [prononcée sur terre]!
Ne regardez pas la petitesse du dessin, mais la grandeur de ce qui est dessiné.

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-> "Celui qui méprise une parole se cause du tort, mais celui qui respecte le commandement sera récompensé (ou yéchoulam -> lié à la racine "shalèm" (complet )= litt. complètera)" [Michlé 13,13]

-> Le Ben Ich 'Haï (Ben Ich 'Hayil 4, téchouva 2,3) commente :
Certaines personnes n'ont pas conscience de la gravité du lachon ara, du mensonge et du bavardage inutile. "Qu'est-ce que j'ai fait ?" demandent-ils. "Ce n'était que des mots. Je n'ai pas tué, je n'ai pas volé! Les paroles sont inoffensives.

"Celui qui méprise une parole se cause du tort" = de telles personnes perdront la récompense de leurs mitsvot liées à la parole, comme l'étude de la Torah et la prière. Car si la parole ne compte pas (pour eux), alors pourquoi Hachem devrait-il les récompenser pour cela?

Ceci explique pourquoi si Réouven parle du lachon ara contre Shimon, les fautes de Shimon sont transférés à Réouven, et les mitsvot de Réouven sont transférées à Shimon (voir 'Hovot haLévavot, chaar haKenia 7).
Quelqu'un qui dit du lachon ara montre qu'il n'accorde pas de valeur à la parole ; par conséquent, ses mitsvot liées à la parole lui seront retirées. Et puisque les mitsvot d'action et de parole vont de pair, D. le paiera pour ses mitsvot d'action dans ce monde.
"Rembourse ceux qui le haïssent de leur vivant, pour les détruire" (Vaét'hanan 7,10) = ayant racheté ces mitsvot, Hachem les transférera à son ami.

D'autre part, "celui qui respecte le commandement" et veille à ne pas dire de lashon hara "accomplira" même les mitsvot qui ne peuvent être réalisées en pratique.
[Par exemple,] lire le [passage de la] Torah sur les sacrifices équivaut à les offrir (guémara Ména'hot 110a). Ainsi, nous pouvons accomplir la mitsva des sacrifices, à condition de valoriser la parole.

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-> La langue a le pouvoir de changer radicalement les situations [de la vie].
En réalité, le mot "lachon" (לשון - la langue) est composé des lettres לו שן, "le changement (שנוי - chinouï) lui (לו - lo) appartient."
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada]

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-> La parole est puissante, "comme les colonnes de fumée" de l'encens du Temple, où 2 fois par jour "brûlaient des parfums de myrrhe et d'encens, de toutes les poudres des parfumeurs" (Chir haChirim 3,6).
La parole et l'encens du Temple sont intimement liés. Nos Sages ont enseigné : Pendant que l'on broie l'encens, on doit dire : "bien écrasée, bien écrasée" (adék étev, étev adék), car la parole est bonne pour l'encens (Kéritout 6b).

Tout comme la parole améliore grandement l'encens, la parole améliore grandement les mondes supérieurs.

Pour que votre discours ait cet effet, pensez avant de parler. Dans le alef beit (alphabet hébreu), les lettres qui précèdent celles de דבור (dibour - une parole), sont numériquement égales à גיהנם (Guéhinam).
Avant de parler, visualisez le Guéhinam ouvert devant vous.
[Ben Ich 'Haï - Even Chelema]

[les lettres qui précédent דבור sont גאהק, qui a la même valeur que גיהנם (en ajout 1 pour le mot - le kollel)]

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-> Le Ben Ich 'Haï (Birkat Haïm - haftarat Ki Tétsé ; Ben Yehoyada - Pesahim 53a) écrit :
Le mot roua'h signifie à la fois "souffle/respiration" et "vent".
Hachem "souffla dans ses narines l'âme de la vie, et l'homme devint un être vivant" (Béréchit 2,7), selon le Targoum Onkelos : "elle devint dans l'homme le souffle de la parole" (roua'h mémaléla).
En fautant avec la roua'h (souffle) de la parole, les hommes ont libéré la roua'h (vent) de la tempête dans le monde.

L'abus de parole a causé les principales calamités du monde. L'homme a été banni du gan Eden et la mort est entrée dans le monde à cause des paroles rusées du serpent à 'Hava.
Le premier Temple, et avec lui la terre d'Israël, a été détruit à cause de la négligence dans l'étude de la Torah (Yirmiyahou 9,11-12), qui sanctifie la parole.
Le Second Temple a été détruit, entraînant l'exil dont nous souffrons encore deux millénaires plus tard, à cause du lachon ara (guémara Guittin 56a).

Dans le futur, la parole ne sera plus utilisée à mauvais escient, et il n'y aura plus de vents violents. Alors "les montagnes s'éloigneront et les collines s'effondreront" (Yéchayahou 54,10), car elles ne seront plus nécessaires. Le mauvais penchant sera annulé et tout péché cessera.
Par conséquent, "Ma bonté ne s'éloignera pas de toi" (Yéchayahou 54,10) = il n'y aura plus d'exil ni de destruction.

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-> Le Ben Ich 'Haï (Birkat 'Haïm - haftara Ekev) enseigne :
Les miracles peuvent être cachés dans des événements "naturels", comme le miracle de Pourim, ou révélés et évidents pour tous, comme les 10 plaies d'Égypte.

Le peuple d'Israël mérite des miracles révélés lorsqu'il est vigilant à la parole.
La parole est plus révélée que l'action : dans l'obscurité, la parole peut être entendue mais les actions ne peuvent être vues.

La Kabbale associe les miracles révélés aux mains de Dieu.
"Je t'ai gravé sur les paumes de Mes mains" (Yéchayahou 49,16) = Je ferai pour toi des miracles révélés, quand "tes murs Me correspondent toujours" (Yéchayahou 49,16). Les "murs" sont nos lèvres, qui ont été créées pour garder la pureté de notre parole (guémara Arakhin 15b). Si elles remplissent cette mission, la lumière de la Présence divine reposera sur elles, car elles "Me correspondent", le mot שָׂפָה (chafa - lèvre), est numériquement égal à שכינה (Chékhina - Présence divine) (Tikouné Zohar 21:62:1).

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-> Selon le Ben Ich 'Haï (Od Yossef 'Haï - drouchim Chémot) :
[Alors que les combats contre les nations nécessitent des armes physiques toujours plus sophistiquées et puissantes,] le mauvais penchant est toujours combattu par la parole.
Avec l'étude de la Torah et la prière, notre bouche devient un canon, et nos mots deviennent des boulets de canon.
Mais cela ne fonctionne que si la bouche est propre et pure de mots interdits. Un canon sale ne peut pas tirer. Si nous gardons la pureté de la bouche, la gloire d'antan sera restaurée.
Alors "tu prononceras un décret, et il sera fait" (Iyov 22,28). Et une fois encore, nous combattrons, et gagnerons les nations par la parole plutôt que par l'épée.

[Yaakov combattait "à l'aide de mon épée et de mon arc" (Vayé'hi 48,22). Le Targoum le traduit : "Par ma prière et ma demande [à Hachem]".
De même Moché a combattu Amalek par ses prières, de même avec Si'hon et Og (voir Targoum Yonathan 'Houkat 21,24).
Moav a demandé à Midiyan : "Le rédempteur d'Israël a vécu parmi vous. D'où vient sa force?" Midiyan répondit : "Sa force est dans sa bouche" (midrach Bamidbar rabba 20,4). ]

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-> Rabbi Elazar haKapar dit : Israël n'a-t-il pas acquis [en Égypte] quatre mitsvot qui valent plus que le monde entier? Ils se sont gardés de l'immoralité et du lachon ara et n'ont pas changé leur nom [hébreu] ou leur langue.
[Mékhilta - Bo 5]

-> Le Ben Ich 'Haï (Ben Ich 'Hayil 1, haGadol 2) commente :
Nous pouvons accélérer notre propre rédemption en faisant ce que nos ancêtres ont fait pour mériter la leur : garder les yeux et la langue.

Nos ancêtres ont évité l'immoralité, qui commence par la vision des yeux. Et ils ont gardé leur langue, en évitant le lachon ara et en conservant leurs noms et leur langue hébraïque.
Hachem nous a donné les yeux et la langue à utiliser pour des activités spirituelles.
Il nous permet de les utiliser également pour des besoins physiques, comme gagner notre vie. Les insensés abusent de ces précieux instruments en fautant avec eux.

S'abstenir d'immoralité et de lachon hara est la clé de la rédemption, hier comme aujourd'hui.
Il est écrit : "Mon peuple hésite à revenir à Moi. Ils sont appelés à על (al)" (Ochéa 11,7).
Le mot על est un acronyme de עין לשון (ayin - œil ; lachon - langue).
Nous sommes appelés à revenir à D. par la sanctification de ces deux éléments. Notre rédemption en dépend.

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-> Le monde a été créé avec dix Paroles. [Pirké Avot 5,1]

-> Le Ben Ich 'Haï ('Hasdé Avot) écrit :
Hachem a créé le monde en parlant. D. a dit : "Que la lumière soit". Et la lumière fut" (Béréchit 1,3).
Neuf autres paroles, et le monde a été créé.
Tout comme il a été créé par la parole, le monde continue d'exister et de fonctionner par la parole.
Chaque homme est un monde en miniature, et son existence également dépend de la parole.

S'il faute, il doit le payer de sa vie : "l'âme qui pèche doit mourir" (Yé'hezkiel 18,4). Par la parole, cependant, il peut rectifier son péché et vivre, comme il est écrit : "Prends avec toi des paroles et reviens à Hachem" (Ochéa 14,3).
Le péché peut également être rectifié par des sacrifices - ou par la charité, comme Daniel l'a conseillé à Nabuchodonosor : "Rachète ton péché par la charité" (Daniel 4,24). Mais même lorsqu'il n'y a pas de Temple dans lequel apporter des sacrifices et qu'une personne n'a pas d'argent à donner, elle peut encore rectifier son péché par la parole.

La mitsva de la bienfaisance

+ La mitsva de la bienfaisance :

-> "Combien un homme doit-il s'attacher à la vertu de bonté qui a une immense influence pour réveiller la miséricorde et la bonté Divines envers Israël, même après que le mérite des patriarches ait été épuisé (Yérouchalmi Sanhédrin 50a)".
['Hafets 'Haïm - Haavat 'Hessed 2,5]

En annotation, il ajoute : "Or, à présent que la midat haDin (la rigueur Divine) s'est beaucoup étendue sur le monde, et qu'il n'y a aucun moyen d'échapper aux épreuves qui se renouvellent chaque jour, combien nous incombe-t-il de nous renforcer dans cette vertu de bonté, afin de réveiller, grâce à cela, l'attribut de bonté dans les mondes supérieurs".

-> A un autre endroit, le 'Hafets 'Haïm écrit aussi :
"Cela est très étonnant de la part des gens qui cherchent toutes sorte de ''Ségoulot'' afin d'avoir des enfants, et qui dépensent pour celles-ci des montants énormes en roubles. Il serait préférable qu'ils accomplissent les ''Ségoulot'' de nos Sages, en pratiquant en permanence la bienfaisance grâce à des dons de charité, en aidant ainsi les indigents autant qu'ils le peuvent, et en incitant les autres à en faire de même ...
En agissant de la sorte, ils mériteraient ainsi qu'Hachem se comporte envers eux également avec bonté et exauce leur requête ...
Nombreux, de nos jours, sont ceux qui l'ont fait et qui ont réussi ... L'homme intelligent devra s'atteler à cela et ''celui qui prend les autres en pitié, on le prend lui-même en pitié dans le Ciel'' (guémara Shabbat 151b).
Et on sait ce que nous promettent nos Sages (Cho'had Tov 65) : ''Celui qui prodigue le bien autour de lui, sa prière est entendue''. "

Hachem écoute la prière de toute personne

+ Hachem écoute la prière de toute personne :

"Or, lorsqu'il criera vers Moi, Je l'entendrai, car Je suis miséricordieux" (Michpatim 22,26)

-> Le Ramban commente ce verset ainsi :
""Car Je suis miséricordieux (חנון - 'hanoun)" = cela signifie : "Je fais grâce et accepte la supplique de tout homme, même s'il n'en est pas digne", ce terme (חנון) se rattachant à la même racine que le mot חינם ('hinam = gratuit).
L'explication [de ce verset qui rapporte que l'on doit rendre le soir un habit que l'on avait en gage,] en est que l'homme doit s'abstenir de penser : "Je ne prendrai pas de gage d'un homme juste, mais l'habit d'un homme qui n'est pas juste, je peux lui prendre en gage sans lui rendre (chaque jour le soir), puisqu'Hachem n'entend pas sa prière lorsqu'il crie vers Lui."
C'est pourquoi la Torah précise : "Car Je suis miséricordieux", et J'entends les cris de quiconque M'invoque."

-> Pourtant, ce verset parle de quelqu'un qui a emprunté de l'argent de son prochain et qui n'a pas payé sa dette et, auquel, pour cette raison, le prêteur a été tenu de prendre un gage, ce qui est tout à fait légitime. Malgré tout, la Torah ordonne au prêteur de lui rendre ce gage chaque soir (s'il s'agit de quelque chose dont il a besoin pour se couvrir la nuit comme une couverture ou un vêtement).
A priori, les cris de cet emprunteur ne sont pas légitimes, puisqu'il est tenu par la Loi, de payer sa dette.
Dès lors, pourquoi Hachem écouterait-Il ses cris et ses suppliques?

=> On apprend donc d'ici que Hachem est (si l'on peut dire) obligé d'entendre les cris de chaque juif qui crie vers Lui (même s'il n'a pas raison et n'en est pas digne).

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+ La force de la prière permet de modifier notre mazal en bien :

-> "Vous servirez Hachem votre D., et Il bénira ton pain et ton eau. Et J'enlèverai la maladie de parmi ton sein ; et il n'y aura pas parmi toi, de fausse-couche ni de femme stérile dans ton pays, et Je remplirai le nombre de tes jours" (Michpatim 23,25-26)

-> Le Panim Yafot fait remarquer qu'à travers ces 2 versets, les Bné Israël reçurent trois bénédictions :
- une pour les enfants : "Il n'y aura pas parmi toi, de fausse-couche ni de femme stérile" ;
- une autre pour la vie : "Je remplirai le nombre de tes jours",
- et encore une autre pour la subsistance : "Il bénira ton pain et ton eau".
Bien que nos Sages (guémara Moed Katan 28a) enseignent que ces trois éléments ne dépendent pas du mérite de l'homme, mais du signe sous lequel il est né (le ''Mazal''), néanmoins, "vous servirez Hachem votre D.", le service dont il est question étant la prière [comme ce qu'enseigne la guémara (Taanit 2b) : "Quel est le service du cœur? C'est la prière !"], car la force de la prière est telle, qu'elle est même en mesure de modifier le Mazal d'un homme en bien.

C’est le sens du verset : "Si vous servez votre D., et que vous priez, vous mériterez alors une abondance de bénédictions pour les enfants, la vie, et la subsistance."

L’unité (selon le Ben Ich ‘Haï)

+ L'unité (selon le Ben Ich 'Haï) :

-> Le Ben Ich 'Haï (Ben Ich 'Hayil 4 - téchouva 3) écrit :
Si vous écrivez le chiffre 1 dix fois, chaque fois sur une feuille de papier séparée, tout ce que vous avez est : 1+1+1...= 10.
Si vous écrivez dix fois le chiffre 1, mais tous ensemble sur la même feuille de papier, vous obtenez 1 111 111 111, soit plus d'un milliard.

Cela démontre la valeur de l'unité.
Si chaque juif est pour lui-même, ses mitsvot sont comme le 1 écrit sur une feuille de papier séparée.
Lorsque les juifs s'unissent, la valeur des mitsvot de chaque juif augmente à des hauteurs incroyables, comme le 1 écrit dix fois sur la même feuille de papier.

L'arithmétique nous apprend également comment réaliser cette unité. Pour atteindre des valeurs élevées, les chiffres doivent être écrits sur la même ligne. Si vous écrivez les dix 1 dans une colonne verticale, leur somme ne fait que 10.
De même, si des personnes s'unissent tout en se montrant supérieures les unes aux autres, elles ne sont encore qu'une collection de dix 1. Mais si "vous vous tenez aujourd'hui, tous ensemble, devant Hachem votre D." (Deutéronome 29:9), si vous vous tenez côte à côte comme des égaux, votre unité vous élèvera à des hauteurs élevées.

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-> L'unité entre les juifs ouvre la voie à la guéoula.
Le 2e Le Temple a été détruit à cause de l'animosité gratuite entre les juifs ; il ne sera certainement pas reconstruit tant que cette situation perdurera.
Nous devons éliminer la haine de notre milieu et vivre ensemble en harmonie afin de mériter le 3e Temple.
[Ben Ich 'Haï - Birkat Avot - Pirké Avot 5,6]

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-> L'étude de la Torah a besoin d'unité entre les juifs.
La dissension rend l'étude de la Torah inacceptable pour D.
[Ben Ich 'Haï - Ateret Tiféret - Pelaot rabbot 119]

L’amour (selon le Ben Ich ‘Haï)

+ L'amour (selon le Ben Ich 'Haï) :

-> "Tu aimeras ton prochain comme toi-même" (Kédochim 19,18)

-> Le véritable amour est réciproque : "Comme dans l'eau, le visage reflète le visage, ainsi le cœur de l'homme reflète le cœur de son prochain" (Michlé 27,19). Les reflets dans l'eau sont une métaphore appropriée de la réciprocité des sentiments. Le mot hébreu pour "eau" (mayim - מים), orthographié : mém-youd-mém, est le même lu à l'endroit ou à l'envers.

L'amour n'est cependant réciproque que s'il est aussi fort que l'amour d'un père pour son fils, d'un frère pour son frère ou d'un mari pour sa femme. Un amour faible peut ne pas être retourné.

"Aime ton prochain comme toi" = aime-le si fort qu'il te rendra naturellement l'amour que tu lui portes.

[Ben Ich 'Haï - Od Yossef 'Haï - drouchim Kédochim]

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-> A propos d'une personne qui aime ses voisins, garde des liens étroits avec ses proches, ... le verset dit : "Tu appelleras et Hachem répondra, tu crieras et Il dira : 'Me voici' (Yéchayahou 58,9)."
[guémara Yevamot 63a]

-> Si [par son amour pour eux] une personne rapproche ses proches davantage de lui, en réponse [de cela] Hachem sera proche de sa prière.
Il n'aura pas à se languir d'attendre. Il "appellera et Hachem répondra" immédiatement.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada]

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-> La guémara (Sanéhdrin 98a) rapporte que le rav Yéhochoua ben Lévi a rencontré le machia'h et lui a demandé : "Quand est-ce que tu viens?" Il a répondu : "Aujourd'hui"
Par la suite, il est retourné à Eliyahou haNavi et lui a dit : "Ce que vous m'avez dit n'est pas vrai [parce qu'il n'est pas venu en ce jour]".
Eliyahou haNavi lui a répondu : Il a dit qu'il viendrait "aujourd'hui, si vous écoutez sa voix" (ayom im békolo tismaou - היום אם בקולו תשמעו - Téhilim 95,7).

-> Le Ben Ich 'Haï (Benayahou) écrit :
Les initiales de : היום אם בקולו תשמעו (aujourd'hui, si vous écoutez sa voix) forment : אהבת (aavta - tu aimeras).
Le machia'h viendra lorsque nous accomplirons les 2 mitsvot : "Tu aimeras ton D." (Vaét'hanan 6,5) et "Tu aimeras ton prochain comme toi-même" (Kédochim 19,18).

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+ La discorde :

-> Une querelle est comme un filet d'eau qui déborde de la rive du fleuve. Une fois qu'elle s'élargit, il s'élargit [davantage]. [guémara Sanhédrin 7a]

-> Le Ben Ich 'Haï ('Haïm véaShalom ; Ben Yéhoyada) commente :
Si 2 personnes se disputent sur terre, les anges créés à partir de leurs mitsvot se disputeront au ciel. Lorsqu'une querelle "s'étend" sur la terre, elle "s'étend" aussi dans le ciel.

La paix parmi les armées célestes est obtenue par la tranquillité dans les "palais" d'Israël sur terre, comme il est écrit : "Que la paix soit parmi tes armées [célestes], la tranquillité dans tes palais" (Téhilim 122,7).