Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Celui qui mérite d'éviter toute sa vie de faire honte à autrui, Hachem le délivrera de tout malheur, et il engendra des enfants droits.
C'est ce qui est arrivé à Tamar : par le mérite d'avoir pris le risque d'être livrée au feu pour ne pas faire honte à Yéhouda, elle a engendré des rois et des prophètes.
[Ménorat haMaor]

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-> Qu'est-ce qui est un meurtre qui ne se voit pas et dont le châtiment est très grand, dont la faute est légère et grave?

C'est la honte : celui qui fait honte à autrui en public ou le fait souffrir devant quelqu'un si bien qu'il a honte, c'est comme s'il le tuait. En effet, il accepterait [plutôt] la mort pour qu'on ne lui fasse pas honte.
[Séfer 'Hassidim - 54]

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-> b'h, divré Torah - Vayéchev à ce sujet : https://todahm.com/2018/12/09/7722

"J'ai réfléchi, toutes les [grandes] personnalités [juives] ont mérité ce qu'elles ont mérité grâce au respect tout particulier qu'elles portaient à leurs parents."

[rabbi Aharon Leib Steinman]

[il cite les exemples du rav 'Haïm de Brisk qui tremblait littéralement devant ses parents, ainsi que du 'Hazon Ich, qui bien qu'étant un gadol hador, allait parler pendant 30 minutes avec sa mère de tout ce qui pouvait l'intéresser, et il se promenait beaucoup avec elle.]

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-> Rabbi Alexandri a dit au nom de rabbi Chimon ben Lakich :
"Voyez combien grand est le mérite de celui qui respecte ses parents.
Quiconque respecte ses parents, cela le soutient. Non seulement cela, mais il rapproche la Délivrance d'Israël."

[midrach - rapporté dans le Séfer "Méa Shéarim" de rabbénou Eliyahou fils de rabbi Elkana Kaspali - chap.9]

Lorsqu'un juif escroque un non-juif, l'ange protecteur de ce dernier se rend chez Hachem et lui dit : "de même qu'Untel a démuni ce non-juif, de même je lui déroberai ses mitsvot!"

[Ben Ich 'Haï]

=> Voler autrui, même un non-juif, est un acte grave, au point de pouvoir entraîner le retrait de nos mitsvot acquises!
[Voler autrui, c'est perdre en échange ce que nous avons de plus cher : notre spiritualité (qui sera notre seul argent valable dans le monde éternel à venir)!]

Nos Sages disent : "dans l'avenir, Hachem montrera aux tsadikim le Guéhinam et les places qui y sont libres, et leur dira : ces places libres étaient préparées pour vous, mais vous avez fait de bonnes actions et vous avez mérité le gan Eden.

Hachem fera la même chose pour les réchaïm, il leur montrera le gan Eden et les places qui y sont libres, et leur dira : ces places libres étaient préparées pour vous, mais vous avez fait de mauvaises actions et vous avez hérité du Guéhinam."
[midrach Téhilim 6]

=> C'est cela le pire des enfers. Lorsque dans le monde de Vérité, nous réaliserons à quel point notre place éternelle aurait pu être largement meilleure, si nous avions su dominer nos instincts, notre yétser ara, durant les quelques années de notre vie physique.
Il nous sera renvoyé au visage cette magnifique place qui aurait pu être nôtre, si seulement nous avions fait le nécessaire pour pouvoir l'occuper.

=> "Ah, si seulement j'avais écouté Hachem. Ah, si seulement j'avais ..." : cela constituera la pire des punitions, la pire des hontes!

"Si Essav attaque l'un des camps et le met en pièces" (Vayichla'h 32,9)

-> Le mot : "véhikahou" (וְהִכָּהוּ - et le met en pièces) peut se lire dans les 2 sens.
C'est une allusion au fait qu'à chaque fois que les non-juifs frapperont le peuple juif, ils seront eux-mêmes frappés en retour.

Etre Kadoch grâce à la Torah

+ Etre Kadoch (saint) grâce à la Torah :

-> La guémara (Baba Batra 16a) nous enseigne que de même que D. a créé le yétser ara, il a créé son antidote : l’étude de la Torah.
Rachi commente ce passage : "Car la Torah neutralise les mauvaises pensées."

-> "Celui est [pleinement] impliqué dans la Torah, il n'a pas besoin de s'inquiéter du tout [à propos de son inclinaison à fauter]."
[rav 'Haïm de Volozhin - Kéter Roch 33]

-> "On doit changer ses pensées vers des mots de Torah, et remplir notre esprit de sagesse, car les pensées d'interdites sexuelles (arayot) ne peuvent rester que dans un cœur qui est vide de sagesse [en Torah]."
[Rambam - Hilkhot Issouré Biakh - chap.22]

-> "La sainteté de la Torah repousse l'impureté ...
L'étude de la Torah, la plus grande des mitsvot, provient du plus élevé de tous les mondes spirituels, et ainsi elle élève une personne à un niveau où l'attirance vers l'impureté devient insignifiante, à l'image d'un jouet pour enfant qui n'est plus attirant pour un adulte."
[Birkat Avraham]

-> Rabbi Tsadok haCohen (Pri Tsadik - Béréchit 15) enseigne que Hachem a mis dans la nature humaine un désir important pour atteindre le plaisir, l'amusement.
Ce désir peut être dirigé pour obtenir du plaisir résultant de notre connexion avec Hachem par le biais de l'étude de la Torah, ou bien au travers des plaisirs matériels/physiques.
=> Ainsi, lorsque nous dirigeons notre désir vers notre Source (Hachem) par l'étude de la Torah, alors le désir pour un plaisir interdit dans le domaine de la sainteté (kédoucha) va disparaître.

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-> Le Ohr ha'Haïm haKadoch (Chémot 3,8) écrit :
"Malgré la faiblesse physique et spirituelle des juifs en Egypte, Hachem ne leur a pas permis de descendre dans le 49e niveau d'impureté.
S'ils avaient franchi ce seuil, ils n'auraient pas pu en sortir facilement, puisqu'ils n'avaient pas encore reçu la Torah.

S'ils étaient restés [en Egypte] un instant supplémentaire, ils se seraient enfoncés dans le 50e niveau d'impureté, et n'auraient pas pu en sortir.
Cependant, avant l'arrivée du machia'h, les juifs entreront dans ce "50e niveau d'impureté", mais ils seront sauvés grâce au pouvoir de la Torah."

-> "De même que l'esclavage en Egypte à permis de rectifier l'impureté, de même l'effort dans la Torah remplira la même fonction durant le dernier exil [le nôtre]."
[rav Avraham de Sochotchov (introduction à son Eglé Tal)]

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-> "[L'étude de la] Torah [a la capacité de nous] sauver ... de souffrances qui sont aussi difficiles que la mort"
[Tikouné Zohar - Tikoun 22]

Le Zohar (vol.I,27a) nous enseigne que nos difficultés dans l'étude de la Torah permettent d'expier nos fautes.

[nous pouvons nous laver/purifier de nos fautes par des souffrances, ou bien par nos efforts dans l'étude de la Torah.
Ainsi, la Torah nous rend plus kadoch (donc proches de D.!), nous amène un salaire éternel, et nous permet d'éviter bien des souffrances, et ce tout en kiffant notre étude! ]

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-> "[D. dit :] J'ai créé le yétser ara et J'ai créé la Torah comme antidote"
[guémara Kiddouchin 30b]

Le Messilat Yécharim (chap.5) dit que par cette déclaration, nos Sages ont clairement statué que c'est uniquement grâce à la Torah qu'une personne peut se libérer du yétser ara, et que toute personne qui pense le contraire se ment elle-même.
Cela est semble à une situation où un docteur a fait une prescription à un malade.
Ce patient, qui n'a aucune connaissance médicale, va choisir les médicaments qui sont à son goût, détruisant par la-même tout espoir de guérison.
[il est évident que la téchouva et la prière vont de pair avec l'étude de la Torah]

-> "Sache qu'en dehors une implication dans l'étude de la Torah, il n'y a pas d'autre possibilité [d'être sauvé du yétser ara] ...
Il n'y a aucun autre remède ou solution dans le monde afin d'éviter les pièges qu'il place en permanence devant nous, afin de nous attraper et nous jeter dans les abysses, afin de nous détruire pour de bon (que D. nous en préserve).
L'unique solution est l'immersion dans notre sainte Torah."
[Rabbi 'Haïm de Volozhine - Néfech ha'Haïm 4,32]

-> "Si ce méprisable (le yétser ara) t'affronte, amène-le dans la maison d'étude (beit hamidrach)"
[guémara Soucca 52b - la Torah est tellement puissante que s'il est de fer, il va exploser!]

-> "Si le yétser ara se tient devant toi, nourris-le du pain de la Torah"
[midrach Téhilim - chap.34]

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-> Tout celui qui met les mots de Torah sur son cœur sera épargné des pensées (et des désirs) de luxure (znout), des pensées du yétser ara, des pensées (et des désirs) pour une femme mariée, des pensées pour des sottises, ...
[rabbi 'Hanina Segan haCohanim - Avot déRabbi Nathan - chap.20]

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+ Chacun de nos efforts vaut de l'or :

-> Lorsqu'une personne se sanctifie un peu, [alors Hachem] la sanctifie beaucoup"
[guémara Yoma 31a]

-> "Tout celui qui est vigilant à ses actions [en cherchant la meilleure manière d'agir] dans ce monde, méritera d'être témoin de la délivrance de Hachem."
[guémara Moed Katan 5a]

Selon le Ram'hal (Messilat Yécharim 2), cela signifie que si une personne est attentive à sa façon de se comporter, alors Hachem va l'aider, et Il la sauvera de son yétser ara.

-> "Hachem vient en aide aux repentants, lorsqu'ils sont par nature incapables de persévérer dans leur voie."
[Rabbénou Yona - Chaaré Téchouva - chap.1]

Cette affirmation a pour source la guémara (Shabbath 104), selon laquelle : "lorsqu'un homme cherche à se purifier, il est soutenu dans sa voie".

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-> "Même si nos Sages ont dit que les portes de la prière sont fermées, cela ne fait référence qu'à la prière pour nos besoins matériels. Cependant, une prière pour obtenir de l'aide de D. dans la spiritualité, est toujours entendue."
[rav Israël Salanter - rapporté par le rav Eliyahout Dessler - Mikhtav méEliyahou vol.II]

"C'est est un acte de générosité pour ainsi dire envers le Créateur de partir tôt de chez soi le matin et le soir, et comme la présence Divine est en exil à notre époque, elle ne trouve de satisfaction que dans les 4 coudées de la prière.

Quiconque se lève tôt pour aller à la synagogue, c'est comme s'il se levait pour accueillir la Présence Divine et lui demandait comment elle va, et cela la console et la réjouit que cet homme lui demande de ses nouvelles quand il vient parmi les premiers."

[le Séder haYom]

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-> Habituellement, dans un mariage, les parents des 2 côtés arrivent les premiers, ensuite la proche famille, et la famille plus éloignée arrive en dernier.
Il en va de même en ce qui concerne la prière : plus la personne a un "lien de parenté" direct avec la prière, plus il vient tôt.
Nous devons savoir que celui qui veille à arriver à temps exprime ainsi l'importance de la prière à ses yeux, et cela même constitue une raison que la prière soit acceptée.
[rabbi Dov Yaffé]

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-> b'h, sur l'importance d’être parmi les 10 premiers à la prière : https://todahm.com/2018/12/09/limportance-detre-parmi-les-10-premiers-a-la-priere

"La tristesse n'est pas écrite dans la Torah comme une interdiction, et la joie n'est pas écrite dans la Torah comme une mitsva positive, mais le dommage spirituel qui peut être causé par la tristesse est plus grave qu'une faute, et l'élévation spirituelle qui peut provenir de la joie est plus importante qu'une mitsva"

[Baal Chem Tov]

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-> "La tristesse n’est pas une avéra en soi, mais elle peut mener l’homme à des extrémités auxquelles aucune faute ne pourrait mener!"

[rabbi Aharon de Karlin]

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-> Le Réchit 'Hokhma nous enseigne :
"Constate que la joie comporte tout le reste.
En effet, celui qui se fait du souci à propos de ce monde ne connaît pas de repos pendant toute sa vie, il est toujours en train de réfléchir à la façon de gagner de l'argent, sans se contenter de ce que Hachem lui a accordé, alors que celui qui est heureux de son sort est riche, car il se réjouit en Hachem qui est son héritage."

La force essentielle de la prière est lorsque l'homme met tout son espoir dans le Créateur du monde, ne compte absolument que sur Lui, et croit fermement dans Sa puissance illimitée.
Plus cette foi grandit, plus les chances qu'un miracle se produise augmentent, et que D. entende sa prière.

Et bien que chacun de nous soit habitué à la prière, et croie en Sa puissance, il faut éveiller cette foi en la faisant passer du cerveau dans le cœur et les sentiments, car seul celui qui prie avec une foi tangible peut espérer que sa prière vienne le sauver de tout mal.

[le Baré'hi Nafchi]

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-> Quand un enfant a envie d'argent pour s'acheter quelque chose, il le demande à son père sans hésiter, même si c'est une petite chose, parce que c'est son père.
Nous sommes les enfants de D., et Il est notre père, nous n'avons pas à hésiter à lui demander même une petite chose, car il n'y a personne d'autre à qui demander.
[le Birkat Avraham]

Pendant les temps de bouleversements du monde, les moments où D. semble disparaître, pour l'individu ou pour la communauté, les créatures ont l'impression que tout est absurde, que la ville brûle sans que personne la dirige ...
Mais pour ceux qui recherchent D., ils Le perçoivent en train de regarder par les fentes et de leur dire : "C'est Moi qui dirige la ville!"

[Nétivot Shalom]