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Lorsqu'une personne sauve son âme des griffes du yétser ara, elle hâte alors la Délivrance finale de tout le peuple juif.

[Baal Chem Tov - commentaire sur Téhilim 69,19 - rapporté dans le Toldot Yaakov Yossef (Chémini)]

"[Le peuple d'] Israël ne peut pas être délivré tant qu'il ne forme pas un ensemble unifié."

[midrach Tan'houma - Nitsavim 1]

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-> "Toute âme louera Hachem" (Téhilim 150,6)
Le rav Moché Sherer fait remarquer que ce dernier verset des Téhilim utilise la forme au singulier (âme - néchama), et non pas plurielle (néchamot).

=> L'élément principal qui empêche la venue du machia'h est notre manque d'unité.
Si nous voulons véritablement le machia'h, alors dans chacune de nos interactions avec autrui, nous devons agir de telle façon à se rapprocher, et non pas à s'éloigner l'un de l'autre.

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-> b'h, voir également la partie : "L'unité & la venue du machia'h" : https://todahm.com/2021/05/23/limportance-de-lunite

Un juif ne peut pas s'imaginer à quel point il sera heureux au Ciel, si rien qu'une seule pensée interdite pouvait lui être retirée de ses actions de ce monde.

[Gaon de Vilna]

=> La téchouva n'est possible que dans ce monde, et nous négligeons trop souvent l'impact phénoménal de quelques mots/secondes de repentir!

La seule lettre de l'alphabet qui est complètement fermée est le "samé'h" (ס) [en ne comptant pas les lettres finales].
Dans l'alphabet, la lettre d'après est le "ayin"(ע - qui veut dire : l’œil), et la lettre suivante est : "pé" (פ - qui veut dire : la bouche).

On apprend d'ici que celui qui ferme son œil (ne pas voir les choses qu'il ne faut pas) et sa bouche (ne pas dire de lachon ara), deviendra à l'image de la lettre suivante : un tsadik (צ).

[rabbi Lévi Its’hak de Berditchev]

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[ordre des lettres : ס -> ensuite : ע -> ensuite : פ -> ensuite : צ.]

Ne pas parler défavorablement d’un juif

+ Ne pas parler défavorablement d'un juif :

"N'associe pas ta main avec le racha pour être un témoin à l'iniquité (éd 'hamas)" (Michpatim 23,1)

-> Vous ne devez jamais dire du mal d'un juif, à D. ne plaise, car vous devrez alors servir de "témoin à l'iniquité ".
Lorsque le mauvais penchant accuse quelqu'un, il nous appelle à témoigner de ses paroles.
Si nous devons parler de manière désobligeante d'un mauvais trait de caractère ou d'une mauvaise personne, nous devons indiquer clairement que nous ne faisons pas référence à une personne en particulier, mais uniquement au mauvais trait de caractère lui-même.
[Richpé Aich - Michpatim 44 - (au nom du Baal Chem Tov)]

-> Rabbi Moché de Peshavorsk explique que lorsque le mauvais penchant s'élève pour accuser un juif, ses paroles ne sont pas écoutées, car il n'est qu'une seule voix, et la Torah dit : "par deux témoins ... l'affaire sera établie" (Deutéronome 19:15).
Il attend donc qu'un autre individu parle lui aussi en mal de cette personne. Ensuite, il se joint à lui pour témoigner et accuser.
[Hakdamot Likouté Torah v'Shas]

"Heureux ceux qui font la charité en tout temps" (achré ... assé tsédaka bé'hol ét - Téhilim 106,3).
Comment peut-on faire la charité à tout moment?
Il s'agit d'une référence à celui qui pourvoit aux besoins de ses enfants lorsqu'ils sont jeunes. [guémara Kétoubot 50a]

En effet, on peut accomplir une mitsva lorsqu'on gagne de l'argent, parce qu'on recueille des fonds qui serviront à nourrir ses jeunes enfants. Même dans ce cas, on doit veiller à mener ses affaires honnêtement, afin que la mitsva soit accomplie de manière appropriée.
[rav 'Haïm de Volozhin - Roua'h 'Haïm - Avot 5,7 ]

"10 miracles se produisait au Temple pour nos ancêtres : ... on s’y tenait debout serré et on s’y prosternait [pourtant] avec aisance" (Pirké Avot 5,7)

-> La posture droite est un signe d'arrogance, alors que la prosternation est un signe d'humilité.
Ce miracle indique que lorsque le peuple était arrogant, il se sentait encombré.
Mais une fois qu'ils se sont humiliés (prosternés), ils ont eu l'impression qu'il y avait suffisamment de place pour tout le monde.
[rav 'Haïm de Volozhin - Roua'h 'Haïm]

L'homme possède un petit membre qui est affamé quand on essaie de le rassasier, et rassasié quand on l'affame.
[guémara Soucca 52a]

Celui qui confère du mérite aux fauteurs en les guidant sur la bonne voie aura droit aux mêmes bénédictions qu'Avraham.

Si les gens savaient quel profit les justes retirent en conférant du mérite aux fauteurs, ils les rechercheraient comme la vie elle-même!
[rav 'Haïm Vital - Chaaré Kédoucha 2,7 ]

La plus belle offrande que l'on peut présenter à Hachem, c'est de s'efforcer du Père céleste les coeurs des Bné Israël qui ont été séparés de Lui.
[Ohr ha'Haïm - Vayikra 1,2]