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Le demi-Shékel = la pièce de l’égalité = tout juif restera toujours aimé et important aux yeux d’Hachem

+ Le demi-Shékel = la pièce de l'égalité = tout juif restera toujours aimé et important aux yeux d'Hachem :

-> Les dons pour les adanim (socles) et les korbanot annuels devaient être exactement d'un demi-shekel (ma'hatsit hashékel), ni plus ni moins.
Le verset souligne : "Le riche ne doit pas augmenter et le pauvre ne doit pas diminuer" (Ki Tissa 30,15).

Il y a toutes sortes de juifs, à tous les niveaux. Chacun accomplit les mitsvot en fonction de l'état d'avancement de son cheminement spirituel. Ceux qui sont riches en Torah, en amour et en crainte d'Hachem peuvent réaliser les mitsvot à un niveau tout à fait différent de ceux qui sont pauvres en connaissance de la Torah et en accomplissement spirituel.

Mais lorsqu'il s'agit des shékalim, tous les juifs sont les mêmes. Pourquoi?
En effet, le shékel, qui est une pièce de monnaie circulaire, correspond au youd du nom d'Hachem (יהוה).
Chacune des lettres du nom d'Hachem correspond à un niveau d'âme différent. Le dernier hé du nom d'Hachem correspond au niveau le plus bas de l'âme, le néfech, qui est enraciné dans le plus bas des mondes spirituels, Assiya, et se manifeste dans l'accomplissement pratique des mitsvot.

Le vav du nom d'Hachem correspond au roua'h, il est enraciné dans la Yétsira et se manifeste par l'émotion qui accompagne l'accomplissement des mitsvot.
Le premier hé correspond à la néchama, le niveau intellectuel de l'âme, qui est enraciné dans la Beria et où toute méditation sur la grandeur d'Hachem et la connaissance de la Torah a lieu.
Le youd du nom d'Hachem correspond au niveau le plus élevé de l'âme, 'haya, et est enraciné dans l'Atsilout, où l'âme s'attache à Hachem dans un lien spirituel (le plus élevé qui soit).

Dans ces 4 niveaux d'âme, il y a un grand écart entre un juif et son voisin.
Plus le niveau d'accomplissement de la mitsva est élevé, plus le néfech est rayonnante. Plus l'amour et la crainte d'Hachem sont débordants, plus le roua'h est dynamique.
Plus on est absorbé par la connaissance d'Hachem, plus la néchama est élevée. Plus l'attachement à Hachem est pur, plus le 'haya est active et évoluée.

Mais il existe encore un 5e niveau d'âme : la yé'hida, qui signifie l'unité.
La yé'hida est la racine de l'âme, là où elle est taillée dans l'unité pure et simple d'Hachem lui-même.
Elle ne correspond pas à une lettre du nom d'Hachem, mais au koutso shel youd, le point culminant du youd du nom d'Hachem.

Il peut y avoir des juifs plus élevés et de juifs plus abaissés, et même des juifs très fauteurs, lorsqu'ils sont perçus sur les 4 niveaux inférieurs de l'âme.
Nous y sommes évalués en tant que serviteurs d'Hachem, et il y a de meilleurs serviteurs, plus loyaux et plus dévoués, et il y a des serviteurs moins bons.

Mais au niveau d'âme appelé : yé'hida, nous ne sommes pas évalués. Nous ne sommes que des enfants d'Hachem, et un enfant n'est pas "plus enfant" ou "moins enfant", mais simplement "enfant".
Il n'y a rien qu'un enfant puisse faire pour se détacher d'un parent au point de ne plus être un enfant. Au niveau du yé'hida, tous les juifs sommes égaux.

=> La pièce de monnaie du demi-shekel, qui correspond au youd, contient également en elle-même le koutso shel youd. Ainsi, lorsqu'il s'agit de shékalim, "les riches n'augmentent pas et les pauvres ne diminuent pas". Au niveau du yé'hida, nous sommes tous des enfants d'Hachem au même titre.

[de même que chaque juif donnait une pièce de même valeur, de même chaque juif (le plus tsadik, comme le plus racha) est autant apprécié aux yeux d'Hachem (au niveau d'âme yé'hida). ]

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-> Si une personne faute, elle souille son âme. Les actes répréhensibles endommagent le niveau d'âme néfech, les émotions immorales polluent le roua'h et les pensées hérétiques contaminent la néchama.
Bien qu'il soit rare d'endommager le niveau d'âme 'hayah, des réchaïm profondément racha peuvent y parvenir.

Si un juif faute de manière constante et flagrante, il endommage son âme au point de la brûler et de la détruire en faisant fondre ses impuretés.

Cependant, le niveau d'âme yé'hida, la pointe du youd, ne peut jamais être endommagée.
Par conséquent, lorsque la purification est terminée, même l'âme juive la plus pécheresse sera reconstruite à partir de cette essence centrale et complètement réhabilitée. Il rejoindra alors le reste du peuple juif dans une égalité totale et complète de stature, de pureté et de proximité avec Hachem.

En revanche, l'âme d'un non-juif (étant d'une qualité moindre) n'a aucune racine dans le niveau d'âme le plus élevé : celui de la yé'hida.
Par conséquent, un non-juif peut détruire son âme entièrement s'il commet des fautes suffisamment graves. Il cessera alors d'exister en tant qu'individu. Les étincelles de bonté qui subsistent après le processus de purification sont redistribuées à d'autres âmes. Il s'agit d'un processus très douloureux réservé aux fauteurs les plus vicieux, comme Haman et Hitler.

[ ainsi un juif, garde toujours en lui un noyau de pureté, une partie très élevée d'Hachem (que les non-juifs n'ont pas en eux), qui même s'il a agit comme Haman, il pourra à partir de ce noyau effectuer son tikoun (réparation) pour redevenir sublime.
Ainsi, le désespoir n'existe pas : même si on a fait les pires fautes possibles, on a en nous cette graine d'âme (yé'hida) pour tout reconstruire, en plus de notre téchouva sincère qui peut tout réparer. ]

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-> Rabbi Chimon bar Yo'haï a dit à ses élèves que tous les juifs de l'époque de Pourim ont mérité d'être tous anéantis car ils se sont prosternés devant l'idole(à l'épqoue de Névou'hadnétsar).
Il ajouta : "Ils ne l'ont fait que superficiellement (extérieurement, mais pas dans leur intériorité), et c'est pourquoi Hachem ne les a traités que superficiellement, comme il est dit : 'Il ne les a pas affligés de Son cœur" (Eikha 3,33). [guémara Méguila 12a]

=> Rabi Chimon bar Yo'haï a expliqué à ses élèves : "Ils ne l'ont fait que de l'extérieur". Si les juifs fautent, c'est uniquement à partir des couches extérieures de leur âme.
Au fond (dans son niveau d'âme yé'hida), un juif ne faute jamais.

[ainsi, l'essence même de l'âme d'un juif, qui correspond au Kodech Kodachim (au Saint des Saints), ne peut jamais être souillée par une faute.
Un juif est toujours beau et aimé de papa Hachem (sa yé'hida étant toujours inchangée, pure comme à l'origine), et il pourra toujours se relever quelques soient les dégâts que ses fautes ont pu faire aux autres niveaux de son âme. ]

"Pour chaque mot de parole frivole qui entre dans la bouche de l'homme, un mot de Torah en sort"
[ Chir haChirim rabba 1,3]

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-> La moquerie est l'antithèse de la Torah.
[rav 'Haïm de Volozhin - Roua'h 'Haïm - Avot 6,6]

-> "Celui qui se met en colère perd sa sagesse" (guémara Pessa'him 66b).

"Le but des Lois de la Torah est d'apporter la miséricorde, l'amour du prochain et la paix dans le monde"

[Rambam - Michné Torah 2,3]

Le Ben Ich 'Haï (dans son séfer Od Yosef 'Haï) écrit que la sainteté d'une synagogue est mesurée par sa proximité avec le Temple. Plus une communauté est proche du Har HaBayit, plus son niveau de sainteté est élevé.
En effet, le Har HaBayit (mont du Temple) est la porte du Ciel et plus une communauté est proche de Har HaBayis, plus elle est proche du Ciel.

La valeur est accentuée si le rez-de-chaussée de l'endroit où se trouvait autrefois le Temple peut être vu depuis les fenêtres de la synagogue.
Le Ben Ich 'Haï conclut en écrivant que celui qui a le mérite de prier ou d'étudier la Torah dans une telle synagogue est chanceux.

[Hachem nous assure : ] De même que j'ai été avec eux (les juifs) dans cet exil (en Egypte), je serai avec eux dans tous les autres exils. [guémara Béra'hot 9]

Le Ramban interpréte cela ainsi : "Je serai avec eux (les juifs) dans toutes leurs difficultés ; ils m'appelleront et je leur répondrai".

Il existe aussi des anges, appelés 'Hachmalim, qui volent ('Hachim) au secours du peuple d'Israël pour le protéger des autres nations, leur faire la guerre et se venger d'elles le plus vite possible.
Eux ils courent accomplir cette tâche pour devancer les forces du mal qui veulent les prendre de vitesse.
[Zohar - Pékoudé 249b]

"Tout est dans les mains du Ciel, à l'exception de la crainte de D."
[guémara Béra'hot 33b]

Une personne se doit de faire ses propres choix dans le domaine de la crainte de D. et dans le fait d'éviter la faute.

Rav 'Haïm Kanievsky, se basant sur le 'Hazon Ich (Ora'h 'Haïm 156) apporte l'enseignement suivant.

Hachem nous donne la pleine liberté de choix de faire le bien ou le mal.
Cependant, tous les juifs étant responsables les uns des autres, ils sont considérés unis comme une seule personne.

Ainsi, lorsqu'un juif utilise son libre arbitre pour prier pour l'amélioration spirituelle d'un autre juif, sa prière peut avoir un effet sur la transformation spirituelle d'autrui, et cela n'est pas considérée comme venant du Ciel, puisqu'étant le résultat d'un choix libre d'un juif.

"Toute personne a des qualités et des défauts.
Si l'on se focalise sur les qualités de sa femme, on vit le gan Eden sur terre.
Mais si l'on se focalise sur les défauts de sa femme, on a l'enfer sur terre.

C'est uniquement un fou qui pense que son rôle dans le mariage est de changer sa femme et de la rééduquer."

[Rabbi Mordé'haï Mann - roch Yéchiva de Beit Hillel]

[ Notre bonheur ne doit pas dépendre du fait d'avoir autrui exactement en fonction de ce que l'on voudrait, mais plutôt du fait de voir autrui briller et s'épanouir en fonction de ses potentialités et envies qui lui sont propres.
L'amour se construit en se focalisant en permanence sur le positif de l'autre, car sinon il se fane, se détruit.
Personne n'est parfait, mais toujours se convaincre que notre femme est la plus parfaite des parfaites pour nous, c'est indispensable! ]

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-> "La définition de l’amour : c’est le plaisir que l’on trouve à voir les qualités de son prochain."
[Rav Noah Weinberg]

Les souffrances & la sortie d’Egypte

+ Les souffrances & la sortie d'Egypte :

-> Rabbi Avraham Grodzinski, le machguia'h de la yéchiva de Slabodka a écrit (Torat Avraham) :
"Souffrir dans ce monde est mieux que souffrir en enfer (guéhinam), car peu de douleur ici est équivalent à beaucoup de douleur dans le monde à venir"

-> Rabbi Grodzinski a également écrit :
"Si parmi toutes les générations de l'histoire, Hachem voulait en choisir une seule, Il aurait dû choisir celle de l'époque des Tanaïm ou des Amoraïm, ou bien des prophètes à l'époque du Temple.
Pourquoi a-t-Il choisi la génération en Egypte, qui était au 49e niveau d'impureté ?

En réalité, c'est spécifiquement eux que Hachem a sélectionné car ils ont énormément souffert par d'atroces travaux.
En effet, il n'y a pas de purification comme celle résultant des souffrances.
C'est pourquoi, ils ont mérité être LA génération qui a vécu d'incroyables miracles, et qui a pu recevoir la Torah."

-> Selon Rabbi Grodzinski, les souffrances élèvent une personne, même si elle ne se repent pas.
Les juifs en Egypte ne se sont pas améliorés, et même au contraire, ils sont descendus au plus bas jusqu'au 49e niveau d'impureté (sur 50!).
Cependant, ils ont gagné énormément de leurs souffrances, au point d'être l'unique génération (dor déa) méritante de recevoir la Torah.

=> On doit avoir conscience que chaque souffrance élève, nous est utile, même si seul Hachem en a l'explication avec précision.
[Par exemple, cela permet de réparer nos fautes à un tarif ultra intéressant, par rapport au monde futur où c'est plein pot!]

La fête de Pessa'h nous enseigne qu'à la seconde près, l'esclavage des juifs s'est arrêté, et que chaque miette d'effort qu'ils ont fait leur a été utile pour atteindre des hauteurs qu'aucune autre génération n'a pu atteindre.

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-> Pour chaque petite souffrance, Hachem accordera des récompenses innombrables et élèvera la personne encore plus que les anges.
Sachant cela, il est certain que l’on pourra accepter les décrets d’Hachem avec amour, et qu’on pourra même L’aimer encore plus, comme il nous incombe de le faire, nous, descendants d’Avraham, Yits’hak et Yaacov.
[le Chomer Emounim]

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-> "Tout ce que fait Hachem c'est pour le bien" (guémara Béra'hot 60b)

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-> Pendant tout le Séder nous avons face à nous : la matsa et le maror.
Les événements qui sont ouvertement positifs (la matsa : symbole de la sortie de l'esclavage) et les moments difficiles (le maror : au goût amer) sont tous les 2 nécessaires au processus amenant à la libération.
[le Sfat Emet]

En cette nuit de Pessa'h, nous nous devons de faire des louanges sur les moments de "matsa" et de "maror", car sinon c'est penser que la bonté de Hachem n'est que partielle.

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-> Il est écrit dans la Haggada : "kémo shénéémar" (comme il est dit).
Le 'Hidouché haRim commente que toute chose qui arrive aux juifs est le résultat direct d'un décret divin, rien ne peut arriver si Hachem n'en a pas donné Son accord.

Etant humain, nous percevons les événements différemment de D. (à tord : comme bien ou mal), mais nous ne devons pas penser que c'est le résultat d'une absence de Hachem (le monde fonctionnant en pilotage automatique).

Absolument rien ne vient par hasard, tout est le fruit d'une logique divine pour notre bien ultime.

[avoir de la émouna, c'est accepter de ne pas tout comprendre et d'être persuadé de toujours être entre de bonnes mains : celle de papa Hachem!]

Pourquoi 2 jours de fêtes en dehors d’Israël?

+ Pourquoi 2 jours de fêtes en dehors d'Israël?

"En dehors d'Israël, il faut 2 jours pour ressentir la kédoucha et la lumière qui émane de la fête (d'un Yom Tov)."

[Zohar - Pin'has 231a]

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-> La guémara (Kidouchin 49b) rapporte que 10 mesures de sagesse descendirent dans le monde, 9 furent attribuées à la Terre d'Israël tandis que le reste du monde se partagea la mesure restante.
D'après cela, nous pouvons expliquer pourquoi les Sages ont enseigné que la durée des fêtes est de deux jours en dehors d'Israël et d'un seul jour en Israël. (guémara Taanit 28 ; Erouvin 10b)
En effet, le Ben Ich 'Haï explique qu'en dehors d'Israël, nous n'avons pas la capacité de faire descendre toute l'abondance de la fête en un seul jour. La terre et l'atmosphère sont bien plus opaques, les âmes qui y résident manquent également de pureté. Même pour ceux qui viennent passer les fêtes en Israël, ils ne restent pas assez longtemps pour pouvoir s'épurer et faire descendre l'abondance des mondes supérieurs de façon optimale.

C'est le secret de la parole de nos Sages dans le Talmud qui nous enseigne qu'un érudit en Israël équivaut à deux érudits en dehors d'Israël. (guémara Kétoubot 75a).
Comment comprendre que deux érudits qui étudient de façon identique durant de longues années ne sont pas considérés comme ayant atteint le même niveau d'élévation?
La réponse se trouve dans la nature même de la Terre d'Israël et on y appliquera le même raisonnement que précédemment.

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-> La michna (Roch Hachana) raconte qu'autrefois, on envoyait des signaux lumineux à l'aide de torches que l'on agitait de montagne en montagne, afin que tous les habitants d'Israël, même les plus éloignés soient informés.
Il fût décidé que les habitants hors d'Israël, en raison de leur éloignement, feraient 2 jours de fêtes.

Vers l'an 360, après la mort de Rava, Hillel II, le dernier Nassi d'Israël, craignant que les lois relatives à la sanctification du mois ne soient oubliées au milieu des persécutions et turbulences de l'exil, institua les règles du calendrier hébraïque qui détermine la date de Roch 'Hodech selon des calculs, sans avoir recours au Sanéhdrin ni aux témoins.

Toutefois, la guémara (Beitsa 4b) proclame que l'on devra continuer à célébrer 2 jours de fête, comme avant.

-> Le rav Saadia Gaon affirme que Moché rabbénou avait reçu cette ordre avec les autres lois au Sinaï, de D. Lui-même.

-> Le Rambam (Kiddouch ha'Hodech 3,12) écrit que : "afin de ne pas faire de différence entre les fêtes, les rabbins ont institué que tout endroit que les messagers ne pourraient atteindre avant le milieu du mois de Tichri ou de Nissan, devra célébrer 2 jours de Yom Tov, ceci incluant la fête de Shavouot."

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-> Le 'Hatam Sofer (Torat Moché - Pin'has ; et sur Beitsa 15b) enseigne :
Il existe le principe suivant : la récompense que l'on reçoit pour faire une mitsva avec joie est plus importante que la récompense que l'on reçoit pour la mitsva en elle-même.
La raison de célébrer le jour après un Yom Tov (le Isrou 'Hag) est de nous fournir le moyen d'exprimer notre joie d'avoir eu l'opportunité d'accomplir avec joie les mitsvot liées à la fête [qui vient de s'achever].

Un juif qui réussi à célébrer les fêtes en exil a une plus grande raison d'être joyeux que ceux qui l'ont célébré en Israël.
Comme le Rif l'écrit, il serait convenable de faire un festin de fête pour chaque mitsva qu'un juif réalise en exil, car cela implique beaucoup de difficulté et de sacrifice de soi.
Puisqu'un juif a davantage de raisons d'être joyeux de pouvoir accomplir le Yom Tov en exil, nos Sages ont institué un jour supplémentaire de Yom Tov pour les juifs en dehors d'Israël.

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-> Roch Hachana = l'exception : 2 jours pour tous : https://todahm.com/2020/09/21/roch-hachana-2-jours-pour-tous