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"Quand un juif accepte avec joie la conduite du Créateur envers lui, mesure pour mesure, D. accepte en retour avec amour sa conduite à lui, même si elle est loin d'être parfaite"

[Torat Avot]

"Pour moi, il n'existe qu'un seul moyen contre tous les malheurs : priez!"

['Hazon Ich]

-> "Dans une lettre, il écrit :
"Quand un incident quelconque se produit, je me suis habitué à renforcer en moi-même la foi que rien n'arrive par hasard.
Tout vient uniquement de la providence divine. Et je m'efforce, par ma prière, d'annuler le décret divin."

D'ailleurs, le 'Hazon Ich raconta à ses disciples que l'effort qu'il investissait dans sa prière était supérieur à l'effort qu'il fournissait dans l'étude des passages les plus difficiles du Talmud.

-> Chaque fois qu'on parlait au 'Hazon Ich d'un mauvais décret, d'un malheur, d'une maladie ou autre, il répondait spontanément : "Eh bien, Hachem veut qu'il prie ..."

-> Le Rav Chlomo Zalman Auerbach dit :
"Je n'ai jamais raconté mes malheurs à un être humain. Quand quelque chose me faisait mal, quand quelque chose me dérangeait, je me levais et priais D. d'être bon envers moi ..."

-> Le Steïpler écrit (Birkat Pérets - paracha Chémot) :
"Tous les actes et manoeuvres humaines ne serviront absolument à rien pour ajouter ou retirer à ce qui a été décrété pour l'homme à Roch Hachana.
C'est seulement par la prière, les mérites et le repentir que le décret divin peut changer"

-> Le 'Hafets 'Haïm enseigne :
"Tous les malheurs qui nous arrivent et dont nous ne sommes pas délivrés persistent parce que nous n'abondons pas en prière.
Si nous priions et déversions nos paroles devant D., nos prières et nos requêtes seraient certainement exaucées. [...]
Si un homme épanche son cœur devant D. ; sa prière sera sincère et viendra d'un cœur brisé et humble.
Une telle prière sera certainement exaucée"

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-> "Il faut nous rappeler que nous n'avons aucune force d'agir.
Simplement, par nos actes, nous éveillons les Portes de la miséricorde afin d'atteindre le but que nous recherchons.

Celui qui prie et abonde en supplications pour être délivré accomplit davantage que celui qui fait des efforts sur le plan matériel"

['Hazon Ich - Kovets Igrot - lettre 62]

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-> Le Baal haTanya explique pourquoi il priait si longtemps :
"Imaginez-vous convoqué à une entrevue avec un ministre important. Ne vous serait-il pas agréable d'être assis en sa compagnie?
Vous voudriez certainement rester parler aussi longtemps que possible car vous regretteriez de le quitter.
C'est ce que je ressens quand je prie : je ne parle ni à un ministre, ni à un roi humain, mais avec le Tout Puissant, le Roi des Rois!
Pourquoi raccourcir ma conversation avec Lui alors que je suis autorisé à la prolonger et qu'elle m'est agréable?

A chaque instant, je ressens ce privilège que D. accepte d'écouter les paroles d'un serviteur humain"

-> "Si seulement l'homme pouvait prier toute la journée!"
[guémara Béra'hot 21a]

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-> "Au moment où vous priez, n'ayez pas 2 cœurs, l'un devant D. et l'autre pour d'autres choses"
[midrach Tan'houma - Ki Tavo]

-> "Que ta langue ne précède pas ton cœur, car dire peu avec concentration vaut mieux que beaucoup à la vitesse des mouvements de ta langue sans que ton cœur ne soit présent"
['Hovot haLévavot - Ahavat Hachem 6]

-> "Il peut arriver qu'un homme ne mérite pas que D. exauce sa prière, mais qu'à cause de ses supplications et de ses larmes fréquentes, bien qu'il n'ait pas de mérite ni de bonnes actions, D. accepte sa prière et fait ce qu'il demande"
[Séfer 'Hassidim 130]

La prière dépend du cœur, de la sincérité, ...

Un juif ne doit jamais désespérer, car il a toujours la possibilité de se tourner en prières vers son papa Hachem, qui peut tout, et qui l'aime d'un amour sans limite.

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-> "Tout homme, sans distinction, est capable de prier et ressent même le besoin intérieur de prier, car la prière est l'expression la plus forte du lien naturel de l'homme avec D."

[Rav Wolbe]

"Dans le judaïsme, le mariage n'est pas le couronnement, mais la racine de l'amour"

[Rabbi Shimshon Raphaël Hirsch - Béréchit 24,67]

A l'image de Its'hak avec Rivka, qui plus ils vivaient ensemble, plus son amour pour elle grandissait!
"La plus grande douleur de l'âme, c'est de voir après la mort ce que l'homme aurait pu atteindre et n'a pas atteint lorsqu'il était en vie"
[Gaon de Vilna]
Le yétser ara est là pour nous faire perdre notre temps, avec des occupations futiles/vaines.
Dans le monde de vérité, nous ferons face à ce que l'on aurait pu être.
Résisterons-nous à la comparaison?

"Une femme qui s'écarte" (ki tichté ichto - Nasso 5,12)

La Torah utilise ici le terme "tichté" (תִשְׂטֶה - qui s'écarte), évoquant la folie (שטות - chetout), pour enseigner qu'un homme ne peut commettre de faute, que si un esprit de folie s'est emparé de lui.
["Un homme ne peut fauter que si un esprit de folie pénètre en lui" (guémara Sotah 3a) ]
Un homme pleinement conscient de l'impact de ses actes, ne pourrait commettre la moindre faute.

=> Mais pourquoi la Torah a t-elle choisi la situation de la femme "sota" qui se dévie de son mari afin de donner cette leçon, commune à toutes les fautes?

En fait, la Torah veut nous apprendre que la relation entre Hachem et son peuple est similaire à celle d'un homme et son épouse. Hachem a pris le peuple juif pour épouse, si on peut ainsi dire. Il lui a donné Sa Torah et les mitsvot, qui sont les moyens pour Israël de Lui rester fidèle.
Par chaque faute commise, il trahit Hachem, à l'image d'une femme qui trahit son mari en se rapprochant d'un autre homme. Tous les plaisirs interdits par la Torah sont en fait assimilés au plaisir que cette femme adultère pense trouver chez un autre homme.
Bien entendu, ce plaisir ne peut être vraiment épanouissant. Au contraire, il finit par causer de l'amertume et des conséquences dommageables.

[Likouté Si'hot]

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-> La guémara (Sota 3a) déclare : "Une personne ne commet une transgression que si l’esprit de folie (roua'h chetout - רוח שטות) s’empare d’elle», et le texte cité pour l’appuyer est une phrase de notre paracha : "Si une épouse se détourne (Tisté - תשטה) de son mari et lui devient infidèle" (Nasso 5,12). [Chetout et Tisté dérivent de la même racine]
Ainsi, Rachi rapportant cet enseignement talmudique, cite le verset du roi Salomon : "Commettre un adultère, c’est être insensé, qui veut se perdre agit ainsi" (Michlé 6,32).

=> Quel rapport y a-t-il entre la faute en général et la femme Sota (l’épouse soupçonnée d’adultère)? Pourquoi l’adultère est-il de toutes les transgressions, celle qui montre que le péché est toujours irrationnel et absurde.

La réponse est que l’adultère est le prototype même de toute transgression.
En effet, le péché d’adultère dans la loi juive s’applique, bien entendu, seulement si la femme en question est mariée, d’où la phrase : "Si une épouse se détourne de son mari».
Or, le peuple juif dans son ensemble est considéré comme l’épouse de D. En effet, le lien forgé entre eux au Mont Sinaï était semblable à celui d’un mariage.
Plus précisément, le Kli Yakar, au début de la Paracha de Bamidbar, nous explique que les fiançailles entre Hachem et Israël (et donc chaque juif individuellement) eurent lieu lors de au don de la Torah, tandis que le Mariage proprement dit a été célébré lors de l’édification du Michkan.

Ainsi, chaque fois qu’un juif commet une faute, si légère soit-elle, il trahit l’Alliance, "le contrat matrimonial", entre lui-même et Hachem. Il est coupable d’adultère spirituel, d’infidélité envers son partenaire Divin.
Tel est donc le rapport entre notre verset sur la femme Sota et l’enseignement de la guémara sur la folie de la faute.

=> Pourquoi un péché, même insignifiant, est-il "folie"?
Parce qu’il provoque une rupture du lien entre l’homme et D., inacceptable du point de vue de la raison.

=> Et pourquoi la faute provoque-t-elle une telle rupture?
Car lorsqu’un juif commet une transgression même légère, c’est un geste d’infidélité et une trahison envers le Mariage contracté au mont Sinaï.
Aucun juif ne désire cette infidélité qui crée une "rupture" avec son Créateur. Si un tel fait insensé est possible, c’est parce que l’homme succombe malheureusement aux aspirations de son yétser ara dont le nom שטן (Satan) s’apparente à celui de שטות (chtout - folie).

La phrase "Si une épouse se détourne de son mari" ne s’applique pas à la femme convaincue d’adultère, mais seulement à celle soupçonnée d’adultère. Ainsi, cette accusation est-elle de courte durée.
En effet, si, après que le nécessaire a été fait pour déterminer si le soupçon est fondé, l’épouse est déclarée innocente, non seulement elle est lavée de toute souillure, mais aussi retourne à son mari et connait la bénédiction.
Cet espoir concerne aussi l’homme qui a fauté. Il ne doit pas tomber dans le désespoir mais au contraire, il doit se souvenir qu’il peut toujours se rapprocher à nouveau du Créateur. Quand il fera téchouva et retrouvera la pureté de l’innocence, il s’efforcera de se rapprocher véritablement de Lui (Hachem), jusqu’à ce que "mari et femme soient unis", et que la présence du Divin soit révélée en son âme. [et à l'image de la femme Sota, il bénéficiera de la bénédiction Divine (d'une certaine façon, c'est la joie de papa Hachem de nous voir revenir près de Lui, de renouer nos liens d'amour/proximité par la téchouva)]
Telle est la délivrance personnelle, prélude à la Délivrance collective.
[Collel de Sarcelles - feuillet de la communauté 5783]

Adrian dit à Rabbi Yéhochoua : "Grande est la brebis (le peuple juif) qui se tient au milieu de 70 loups."
[Rabbi Yéhochoua] répondit : "Grand est le berger (Hachem) qui la sauve et la protège et qui les détruit sous ses yeux."
[midrach Tan'houma - Toldot ]

Les Téfilines

+ Les Téfilines :

Les êtres malfaisants et les nations du monde ont peur de celui qui met les Téfiline.
En effet, il est dit : "Et tous les peuples de la terre verront que le nom d'Hachem est associé au tien et ils te craindront" (Ki Tavo 28,10), et selon Rabbi El'azar, ce sont les Téfiline de la tête qui inspirent la crainte aux peuples étrangers.

De même, quand les Sages affirment que les Tsadikim (Justes) seront assis dans le monde futur avec une couronne sur la tête, ils font allusion aux Téfiline.
[rav 'Haïm Vital - Chaaré Kédoucha 2,6]

+ Ce qui empêche nos prières de se réaliser :

Selon le rav Saadia Gaon, il y a 7 raisons pour lesquelles les prières ne sont pas exaucées :
1- Le décret édicté à son encontre a déjà été scellé.
2- Sa prière est récitée sans ferveur.
3- Il déteste la Torah et fait fi de ses commandements.
4- Il reste sourd aux cris de détresse des pauvres.
5- Il se nourrit du fruit du vol et de l'escroquerie.
6- Il prie en état d'impureté ou de malpropreté.
7- Il prie sans s'être repenti de ses fautes.

Les ‘houmrot

+ Les 'houmrot :

-> Rabbi Na'hman de Breslev met en garde contre le piège que représente le fait de gaspiller notre temimout (simplicité avec Hachem) dans des règles astucieuses que nous inventons pour nous-mêmes.
Il écrit (Si'hot haRan 235) :
"Nous devrions nous éloigner même des 'hokhmot, de l'intelligence que l'on pense avoir dans notre avodat Hachem, car toute l'intelligence du monde, et celle qui nous vient lorsque nous commençons à servir Hashem, n'est pas du tout de la vraie sagesse. Ce n'est que de l'imagination, de la sottise et une grande confusion. Ce genre de sagesse fait tomber la personne du service d'Hachem.

Plus on réfléchit, plus on calcule et plus on essaie de discerner si on accomplit son service correctement, plus cela est impossible, car la chair et le sang ne peuvent jamais être complètement quitte dans leurs obligations. "Et Hachem ne vient pas pour tyranniser Ses créations" (Avoda Zara 3a).
"Et Il n'a pas donné la Torah aux anges Tutélaire" (Kidouchin 54a). Et en ce qui concerne ceux qui sont trop exigeants et stricts dans leurs 'houmrot, il est dit : "Vé'haï ba'hem" = Tu vivras grâce aux mitsvot et tu ne mourras pas à cause d'elles (Yoma 85b).

[Rabbi Na'hman a averti ensuite : ] Les gens [qui sont obsédés par la perfection] n'ont aucune vie en eux et sont toujours triste, parce qu'il leur semble qu'ils n'ont pas été quitte dans leurs obligations dans les mitsvot qu'ils accomplissent.
Ils ne tirent aucune force vitale d'aucune mitsva parce qu'ils sont si exigeants et déprimés.

Rabbi Nathan de Breslev ajoute : "Et Rabbénou (rabbi Na'hman) lui-même n'était strict dans aucune 'houmra".

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-> "Tamim tiyé im Hachem Eloké'ha" (Sois simple, sincère, et agis de tout cœur avec Hachem, ton D. - Choftim 18,13).
Le fait de s'appuyer sur nos propres idées, plutôt que de simplement faire de notre mieux pour respecter les décrets de nos Sages et rabbanim, peut nous éloigner de la sincérité. [on peut penser comprendre les choses mieux qu'Hachem en mettant en place des actions, plutôt qu'accepte avec simplicité que dans ce monde nous ne pourrions jamais comprendre l'infinité derrière chaque commandement Divin. ]

Lorsque 'Hava a inventé une rigueur pour ne même pas toucher l'Arbre de la Connaissance (eitz Hadaat), cela a conduit à la chute de l'humanité.
[elle a dit qu'il était interdit de le toucher, tandis que l'interdit n'était que de le manger. Puisqu'il ne s'est rien passé quand elle l'a touché, alors cela a engendré de le manger. ]

Bien qu'il soit tentant d'être strict pour se sentir proche d'Hachem, le perfectionnisme ne peut, en fin de compte, que causer des dommages.
En étant trop exigeant, on en vient à ne jamais être pleinement satisfait, content de soi, ce qui est contraire à la volonté d'Hachem : faire les mitsva dans la joie. [nous ne sommes pas des anges, nous devons faire au mieux de nos capacités que D. nous a données.]
De plus, la Torah nous interdit d'ajouter de nouvelles obligations car on risque d'en venir à retirer, à dévaloriser ce qui est obligatoire. La volonté d'Hachem est parfaite, il n'est pas nécessaire d'y ajouter des choses.
[on peut uniquement mettre en place des barrières personnelles qui viennent nous aider dans nos domaines de faiblesses, mais cela n'est pas une mitsva et ne doit pas se faire au détriment d'autrui.]

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-> Le rav Yéhouda Mischel enseigne :
Les 'houmrot ostentatoires et les démonstrations de piété supplémentaire révèlent qu'une personne prend en compte l'impression qu'elle fait sur les autres. C'est le symptôme d'une maladie spirituelle qui, malheureusement, annule l'effet positif des pratiques pieuses : la 'hitsoniyout, la "superficialité".
Le mot hébreu pour exil, galout, vient du mot légalot, qui signifie exposer. Lorsqu'un comportement ostensiblement motivé par la spiritualité expose ce qui est sacré à l'extérieur, il peut devenir impudique et superficiel.

Une telle focalisation sur l'extérieur est l'expression d'un exil intérieur et d'une trahison de l'essence de la judaïcité.
Rabbi Pin'has de Koritz (Imré Pin'has - vol.1) souligne le phénomène des livres de halakha contemporains qui accentuent les 'houmrot et ajoutent des exigences à la pratique des générations précédentes en raison de "l'amertume de l'exil qui s'alourdit chaque jour".
Il affirme que l'élimination de certains de ces éléments extérieurs amplifie la pnénimiyout (l'intériorité), la véritable qualité intérieure de notre observance de la mitsva, "délivrant" notre avoda et nos vies.

Le rav Yéhouda Amital, roch yeshivah de Yechivat Har Etsion, critique les "renforcements artificiels" et "l'anxiété religieuse qui se manifeste dans la vie de l'homme moderne".
Il souligne la tendance, dans de nombreuses communautés, à des types de "rigueur" qui trouvent leur origine dans l'incertitude et le manque de confiance en soi et de la émouna d'une personne dans son service d'Hachem.
Ces rigueurs sans fondement concernent souvent des questions dont nos ancêtres n'auraient jamais rêvé :
Le rav Amital écrit :
"Outre l'importance d'un certain niveau de tension dans la vie, une personne doit se garder d'une tension et d'une anxiété excessives dans son service du Divin.
Dans tous les aspects de la vie, l'exagération est considérée comme anormale, et il en va de même dans l'observance des mitsvot. Cela contraste avec l'opinion courante qui assimile la méticulosité excessive à la crainte du Ciel.
Le Rambam (Shemona Pérakim - chap.4) note qu'une personne devrait s'efforcer d'atteindre le niveau auquel elle peut facilement suivre le juste milieu dans tous ses traits de caractère, au lieu de lutter constamment contre ses inclinations les plus basses.
L'anxiété et la suspicion excessives sont susceptibles de conduire à une paralysie totale. Ici aussi, la personne doit trouver le bon équilibre."

Ainsi, en nous regardant avec honnêteté, nous devons nous efforcer de vivre sur une voie médiane, sans extrémisme. [Rambam - Michné Torah - Déot 1,4]
Pour ceux d'entre nous qui sont passionnés par la loi d'Hachem, la sainteté des 'houmrot et les coutumes (minhagim) "très poussées", il peut être difficile de rester équilibré, d'éviter l'extrémisme et le "al téhi tsadik harbé" (ne soit pas trop vertueux [ex: par rapport à ta nature personnelle, ton environnement, ...] - Kohélet 7,16).

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[l'idée de ce divré Torah n'est pas de s'interdire toute 'houmra, toute ségoula, toute barrière nous protégeant de fauter, mais plutôt de prendre du recul selon notre personnalité, selon notre situation actuelle, et d'avoir un service Divin qui puisse se faire avec le cœur, avec la joie et de beaux sentiments pour notre papa Hachem. ]

En Egypte, Hachem nous a choisis comme Sa nation alors que nous étions à notre niveau spirituel le plus bas (49e niveau d'impureté sur 50).
Cela a été fait pour démontrer que Hachem aime le Klal Yisrael de manière inconditionnelle.
La règle est que si l'amour dépend de quelque chose, lorsque cette condition n'est pas remplie, l'amour n'existe plus.
L'amour d'Hachem pour nous est inconditionnel.
Même si nous fautons, Il nous aime toujours. Il veut que nous fassions téchouva et attend que nous revenions à lui, mais il nous aime toujours.
[Nétivot Shalom]

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[dans le judaïsme on fait souvent référence à la sortie d'Egypte (zé'her litsiat mitsraïm). Pourquoi cela?
Le but principal de notre yétser ara n'est pas tant de nous faire fauter, mais plutôt après la faute de nous dévaloriser, de nous faire déprimer de notre valeur auprès d'Hachem et de notre importance spirituelle.
A cela, on rapporte l'exemple des juifs en Egypte qui étaient au plus bas, Hachem les a aimés toujours, Il était avec eux dans la souffrance, les a délivrés et leur a même donné Son bien le plus précieux : Sa Torah.
Un juif(ve) n'est jamais seul et est toujours important, précieux aux yeux de papa Hachem! ]

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-> Il est dit dans le séfer Ché'érit Yaakov que Pharaon pensait que le peuple juif avait le din d'être des esclaves (avadim) d'Hachem.
Lorsqu'un roi se met en colère contre son esclave et le remet à son ennemi, ce dernier est censé être très dur envers l'esclave. C'est ce que pensait le racha Turnus Rufus.
Cependant, Hachem a fait savoir, que : "béni bé'hori Israël" (Chémot 4,22), que les juifs sont les enfants de Hachem, et lorsqu'un roi se met en colère contre son enfant, il ne veut pas que les ennemis de l'enfant lui fassent du mal et l'oppriment. Au contraire, si l'ennemi fait du mal à l'enfant, le roi lui rendra la pareille.

Nous disons dans la Haggada de Pessa'h : "avadim ayinou léPharaon béMitsraïm". Pharaon pensait que le peuple juif avait le din (statut) d'esclaves d'Hachem, et c'est ainsi qu'il les a soumis à de grandes souffrances.
Nous poursuivons : "vayotsiénou Hachem Elokénou micham" = Hachem lui-même a sorti le peuple juif d'Egypte. Hachem a le statut d'un Cohen, et un Cohen n'est autorisé à devenir impur que pour ses sept proches parents.
Le fait que Hachem nous ait fait sortir Lui-même prouve que nous sommes Ses enfants, car si nous étions des esclaves, Il ne serait pas allé dans l'impureté d'Egypte pour nous sauver.
['Haïm léRoch]