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"D. s'adressera à Moché et lui dit : "Voici quelle sera la loi pour le lépreux le jour de sa purification, on l’amènera au Cohen"(Métsora 14,1-2)

-> Le Maguid de Douvno enseigne :
"Lorsqu'un homme se laisse aller à la médisance, c'est, en général, parce qu'il ne se rend pas compte de la puissance de la parole.
Il se dit : je n'ai rien fait d'autre que de parler, mais je n'ai entrepris aucune action.
Or, si l'homme était conscient de l'importance considérable de la parole humaine, et s'il savait que toute parole qui porte préjudice à son prochain crée, au ciel, un accusateur aussi bien contre l'homme dont on a parlé mais aussi contre celui qui a parlé, il y a de fortes chances pour qu'il se soit gardé de dire le mal.

C'est le sens du midrach rabba :
"Ne dis pas : je vais dire du mal de quelqu'un mais personne ne les saura.
D. te dira la chose suivante : Sache que je vais envoyer un de mes anges, il t'accompagnera partout et notera tout ce que tu diras sur ton prochain".

C'est pourquoi, celui qui répand la calomnie doit savoir l'important cosmique des paroles qu'il lance dans le monde : il est frappé de lèpre : lorsqu'il est amené au Cohen, il constate qu'une seule parole de ce dernier décidera de son sort.
Tant que le Cohen ne prononce pas le mot "impur!", il n'est pas frappé d'impureté même si tout le monde peut voir qu'il est couvert de lèpre.

Tant que le Cohen ne prononce pas le mot "pur!", il ne sera pas considéré comme tel, même si on voit clairement que ses plaies ont totalement guéri.
(Michna Négaïm, chap.3)=> Celui qui répand la médisance doit apprendre ainsi le pouvoir étonnant que possède chaque mot que l'homme émet : ceci devra le rendre infiniment plus prudent dans chacune de ses expressions.

[ Le 'Hafets 'Haïm de dire que c'est une belle illustration de l'affirmation du roi Salomon : "La mort et la vie sont au pouvoir de la langue" (Michlé 18,21) ]

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-> "Quiconque répand la mauvaise langue, est frappé de la lèpre ... car la médisance est pire que le meurtre.
Le meurtrier ne tue qu'un individu, tandis que le médisant en tue 3 : celui qui la profère, celui qui l'écoute et celui auquel elle porte atteinte."
[Midrach Tan'houma, Métsora 2]-> "D'elle [la langue] sort le bien et d'elle sort le mal.
Lorsqu'elle est bonne, il n'y a pas meilleure qu'elle, et lorsqu'elle est mauvaise, il n'y a pas pire qu'elle."
[midrach Vayikra Rabba, paracha 33]

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-> Le midrach Vayikra Rabba (paracha 16,2) rapporte l'histoire d'un colporteur qui allait de ville en ville vendant un antidote qui donne de la vie.Rabbi Yannaï voulut en acheter, et le vendeur sortit alors un livre de Téhilim est lu :
"Quel est l'homme épris de vie, celui qui aime les jours pour voir le bien?
Protège ta langue du mal, et tes lèvres de la duperie ; écarte-toi du mal et fais le bien, recherche la paix, poursuis-la"  (Téhilim 34,13-14).
[...]
Rabbi 'Haggaï ajouta :
"Le roi Salomon n'avait-il pas déjà proclamé : "Celui qui surveille sa bouche et sa langue, protège son âme des tourments". (Michlé 21,23)=> C'est pourquoi Moché prévient le peuple d'Israël en leur disant : "Voici la loi du lépreux" (métsora), c'est-à-dire la loi de celui qui dit le mal (motsi ra).

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-> "Sache que la lèpre provient de la médisance, car Myriam,qui était une femme d'une grande sainteté, a été frappée de la lèpre pour avoir dit du mal de Moché.
Et c'est un signe pour tous ceux qui propagent la calomnie.
[le Sifri, 481]

-> "Ceux [qui médit de son prochain] provoque une scission entre 2 hommes (par sa médisance), c'est la raison pour laquelle la Torah dit : "Il demeurera isolé, sa résidence sera hors du camp" (Vayikra, Tazria, 13,46). "
[guémara Arakhin 16b]

-> Le rav Zalman Sorotskine explique cette guémara :
"Le médisant pense que le monde n'a été créé que pour lui, que son prochain le vole et le dépouille de tout ce qui lui appartient en propre.
La haine le ronge, la jalousie le tenaille : les autres le gênent et il n'aspire qu'à les écarter de son chemin.

Un tel individu mériterait de mourir d'une épidémie devant D., comme ceux qui médisent de la terre d'Israël.
Cependant, les cieux le prennent en miséricorde et changent sa peine : il est frappé de la lèpre, un châtiment aussi dur que la mort."

-> Rabbi Israël Salanter a dit  :
"La médisance est interdite essentiellement parce que tout son but est de rechercher le mal et les tares uniquement chez l'autre.
C'est la raison pour laquelle on dit au calomniateur : "Si tu es tellement fort pour découvrir les fautes des autres, sors hors du camp, isole-toi avec toi-même jour après jour et tu pourras ainsi découvrir tes fautes et tes défauts à toi, qui ne sont pas des moindres ..."

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+ "Quand vous serez arrivés au pays de Canaan, dont je vous donne la possession, et que je referai naître la plaie lépreuse dans une maison du pays que vous possédez" (Métsora 14,34)

"Que fait D.?
Il frappe de plaies la maison de l'homme et celui-ci en sortant ses ustensiles dévoile aux yeux de tous [ses biens] et tous de parler.
N'as-tu pas prétendu : Je n'en ai rien?!
Voyez la quantité de blé dont il dispose, d'orge et de dattes ...

C'est la raison pour laquelle Moché avertit le peuple d'Israël et lui dit : Quand vous serez arrivés au pays de Canaan ... je referai naître la plaie lépreuse dans une maison du pays que vous posséderez"

[Yalkout Chimoni, Métsora, 14]

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+ "Celui à qui la maison appartient viendra et déclarera au Cohen, en disant : "Il m'est apparu comme une plaie (kénéga) dans la maison"." (Métsora 13,35)

-> Pourquoi le propriétaire devait-il dire : "Comme une plaie" et non "une plaie" ?

-> Seul le Cohen peut le faire (Rachi), et il faut s'exprimer avec modestie en disant : "Je ne suis pas sûr" (Divré David).

-> C’est que cette plaie qui a atteint la maison, préparait un grand bien puisque quand on détruisait la maison suite à la plaie, on trouvait les trésors qu’avaient enfoui les Canaanéens qui habitaient avant.
Ainsi, certes c’était une plaie, mais elle cachait un grand bien. C’était donc "comme une plaie", on pouvait croire extérieurement que c’était une plaie et un malheur, mais en vérité ce n’était pas une plaie mais plutôt un bienfait d’Hachem.
[Guélilé Zahav]

=> De même dans la vie, il ne faut jamais dire que c'est une mauvaise chose (puisque c'est forcément Hachem qui l'a décrété sur nous!), certes c'est peut être amer/désagréable sur le moment, mais au final il en découlera des trésors, une grande richesse pour notre vie.

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-> "Et Je mettrai des plaies de Tsaraat (lèpres) dans les maisons" (Métsora 14,34)

Rachi explique que les habitants de Canaan avaient caché les trésors des Hébreux, sous les murs des maisons, pour ne pas qu'ils soient retrouvés. Mais Hachem a envoyé des plaies dans les maisons, pour faire détruire les murs et que les juifs retrouvent leurs trésors. Mais on peut s'interroger. Nos Sages enseignent par ailleurs que les plaies émanaient de fautes commises.
=> Comment concilier la sanction pour des fautes avec le fait que Hachem envoie les plaies pour restituer les trésors aux Hébreux?

En fait, quand un homme faute, il renforce le mal dans le monde. Pour expier cette faute, Hachem envoie des punitions. En réalité la punition n'est rien d'autre que le Mal renforcé par la faute de l'homme. Ce même mal de cette faute se retourne contre lui pour le faire souffrir. De cette façon, ce mal se dissout et sa faute est réparée.

C'est le sens des plaies que Hachem a envoyé sur les murs des maisons. C'est le mal de la faute qui se manifeste à l'extérieur et fait souffrir l'homme.
Le Mal de la faute est ainsi désintégré. Quand l'homme voit ces plaies sur les murs, il réalise qu'il a commis des fautes graves. Et s'il décide de se repentir sincèrement, à ce moment là, la faute se transforme en mérite. Comment comprendre cela?
Quand un homme commet une faute, il investit dans cet acte des forces profondes qui relèvent de l'impulsivité de son être. Car toutes les fautes émanent des forces impulsives. Or, ces forces sont plus puissantes que les forces de la réflexion. Quand un homme commet des fautes, ces actes l'éloignent de Hachem, car ce sont ses pulsions qui prennent le dessus sur sa raison.

Ainsi, pour rétablir l'équilibre, redonner à la sagesse et la raison leur suprématie, Hachem envoie des punitions, qui, en faisant souffrir l'homme, le purifient de son impulsivité.
Mais s'il fait téchouva, s'il se repent sincèrement, profondément et décide de s'investir dans le service de Hachem, alors toutes les forces impulsives qu'il a développées en lui dans le cadre de ses fautes, vont être investies dans la Sainteté. Son Service Divin sera alors réalisé avec plus de profondeur et d'émotions. Ces forces négatives, ces pulsions non canalisées, apportent à son service Divin une dimension très élevée, lorsqu'il les investit dans la Torah.

C'est pourquoi, l'homme qui se repent est encore plus grand que le Juste qui n'a jamais fauté. Grâce au repentir profond, les plaies qui apparaissent sur les murs et concentrent le Mal investi dans la faute, se transforment à présent en trésors.
Lorsque les murs sont détruits, on y trouve des trésors de Sainteté. Ce sont les forces très élevées, emprisonnées dans le Mal du fait des fautes, qui se libèrent de cette impureté par le repentir. Alors, les plaies elles-mêmes se transforment pour devenir de grands trésors.
[rapporté par le rav Mikaël Mouyal]

"Si tu lui renvoies l'image d'un homme satisfait de son fils, il te donnera satisfaction"

[rav Aharon Leib Steinman - conseil à un père souhaitant avoir de la satisfaction de son fils de 3 ans]

De même que l'on ne peut pas vivre sans air, on  ne peut pas se développer sainement sans recevoir des marques d'appréciation directes et/ou indirectes d'autrui ...
=> On se doit de veiller à nourrir pleinement le besoin naturel de : "je suis quelqu'un de bien, d'aimé, ... " de nos enfants, afin qu'ils se développent au mieux de leurs potentialités.

-> La vie :
"L'homme a été créé uniquement dans le but de se délecter de D. et de prendre plaisir à la Présence Divine, qui est le vrai plaisir par rapport à tous les plaisirs existants."

-> Les plaisirs :
"Le but des plaisirs de ce monde est uniquement d'aider une personne à avoir le calme et la tranquillité d'esprit afin qu'il puisse orienter son cœur vers le service de D."

[ le Ram'hal - Messialt Yécharim ]

"D. a mis plus de Bita'hon (confiance en D.) dans la femme que dans l'homme"

[guémara Béra'hot 17a]

Le Maharal (dans son drach sur la Torah) explique que la femme de par sa nature est plus proche de D., et de ce fait, elle n'a nul besoin de tellement peiner dans la Torah dans le but de briser sa nature et son yétser ara.

Le rav Pinkous (Néfech 'Haya) développe qu'ainsi la avoda de la femme réside essentiellement dans le fait d'utiliser les événements de sa vie, comme autant d'occasions de se tourner vers D. (prier pour ses enfants, prier lors de l'accouchement, prier pour que son gâteau soit réussi, ...).
Grâce à sa confiance en D., une situation difficile en apparence, se révèle comme un magnifique tremplin vers D., comme une opportunité de se lier encore plus à D. par le biais de paroles, de pensées, de prières,...

Depuis toujours, les femmes du peuple d'Israël se sont distinguées par leur vertu.
Elles n'ont pas participé à la faute du veau d'or, ni à celle des explorateurs (Bamidbar 26,6), et de même la délivrance du peuple d'Israël de l'exode d'Egypte s'est produite par le mérite des femmes vertueuses.

Le pouvoir du penser bien …

+ Rabbi Yéhouda soupira et Rav Hamnona le réprimanda : "Pourquoi soupires-tu, c'est des souffrances que tu cherches à recevoir?"
Comme il est dit : "C'est que tout malheur que je redoutais vient sur moi" (Iyov 3,25)

[guémara Béra'hot 60a]

=> Un homme dont les pensées sont remplies d'anxiétés, de souffrance et de tristesse risque de causer par cela que le pire des scénarios se réalise.

A propos de l'impact du penser positivement, le 'Hazon Ich écrit (Likoutim 'Hochen Michpat Siman 25) :
"C'est dans les fondements de la création que l'homme, par sa pensée, peut empêcher que ne se réalisent des agents que renferme ce monde-ci (le monde de l'action) et ainsi, sa pensée légère pourra être utilisée pour arrêter des pluies battantes".

[Pensez bien et tout ira mieux ...]

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+ "Une personne ne doit jamais ouvrir sa bouche et inviter le Satan"

[guémara Béra'hot 19a]

= Nos Sages nous enseignent qu'une personne ne doit pas parler de conséquences négatives, de peur que ses mots deviennent une prophétie qui va s'auto-réaliser ...

"D. dit à Moché : une femme qui est fécondée et enfante ..." (Tazria 12,1-2)

-> "Le bébé dans les entrailles de sa mère, une flamme est allumée au-dessus de sa tête (lui permettant de voir d'un bout à l'autre du monde) et un ange lui enseigne toute la Torah ... et quand il vient au monde, un ange vient et le frappe sur la bouche et lui fait oublier toute la Torah"
[guémara Nidda 30b]

La guémara Nidda nous enseigne aussi :
-> "n'y a pas de jour où l'homme est immergé dans les bienfaits plus que dans ces jours-là (temps de la grossesse)"

-> "le même ange préposé à la grossesse ... soulève une goutte de semence et la présente devant D. et Lui demande : Maître du monde, cette goutte que sera-t-elle? Un homme vaillant ou faible, intelligent ou sot, riche ou pauvre?"
->  "il ne sort pas de là-bas tant qu'on ne l'a pas fait prêter serment ... et quel est ce serment qu'on lui fait faire?
Sois Tsadik et ne sois pas un Racha, et même si le monde entier lui dit : tu es un Tsadik, sois à tes yeux comme un Racha, et on sait que D. est pur et Ses serviteurs sont purs, et l'âme qui est en toi est pure, et si tu la conserves dans sa pureté c'est bien et sinon Je te la reprends".-> "L'embryon vit dans les entrailles de sa mère et D. empêche, dans Sa providence, qu'il ne tombe et meurt, et la femme marche debout (contrairement aux mammifères) ce qui rend la chose encore plus miraculeuse, et ses entrailles sont bouillantes et D. le préserve, malgré tout, de ne devenir qu'un vulgaire morceau de chair."
[Vayikra midrach Rabba 14,3]-> "Car Toi, Tu m'as tiré du ventre (Tu m'as fait venir au monde), Tu as assuré ma nourriture par le sein de ma mère" (Téhilim 22,10-11)=> D. nous a conduit jusque-là pourra forcément continuer à nous donner ce qu'il y a de mieux!

-> "D. se soucie de donner au bébé une grâce particulière aux yeux de ses parents afin que le fait de l'élever ne représente pas une charge pour eux.

Ils se soucient en effet de lui bien plus qu'ils ne se soucient d'eux-mêmes, et chaque effort en vue d'assurer sa croissance est fait de bon cœur avec bienveillance, jusqu'à ce qu'il grandisse et devienne une personne indépendante."
[Rabbénou Ba'hayé - 'Hovot haLévavot - cha'ar habé'hina]<------------>

Il est dit dans Iyov(39,1) : "Connais-Tu l'instant où enfantent les chamois? Surveilles-Tu la matrice des biches, en comptant les mois de leur gestation pour connaître le moment où elles mettent bas?"

La guémara (Baba Batra 16,2) explique à ce sujet que l'utérus de la biche est étroit, et que de fait, elle ne peut mettre bas à sa progéniture.
Lorsqu'arrive l'heure de la délivrance, D. lui envoie un serpent qui la mord et grâce à cela, le passage s'élargit et elle réussit à mettre bas.
Le serpent arrive exactement au bon moment, véritablement à l'instant de la délivrance et il sauve la biche et sa progéniture de la mort.
De même, le moment de l'enfantement des chamois est connu de D.
D. sait que la femelle chamois déteste son petit.
Lorsqu'elle est sur le point d'accoucher, elle monte ainsi au sommet de la montagne, pour que son petit en tombe et meurt.
C'est la raison pour laquelle D. lui envoie un aigle qui réceptionne le nouveau-né dans ses ailes et le dépose devant elle.
Si l'aigle avait retardé ou avancé sa venue au sommet de la montagne ne serait-ce que d'une minute, le petit chamois serait mort.
Seule cette synchronisation parfaite a permis qu'il continue à vivre!

=> Si l'attention de D. s'exprime de façon si extraordinaire pour les bêtes des champs, est-ce que l'on peut imaginer qu'Il ne va pas nous protéger?!

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+ A propos de la biche :
-> Le Zohar (3e partie - p.249) :
"Lorsqu'elle met bas, la biche crie avec 70 voix comme le nombre de mots du mizmor : "D. te répondra au jour de détresse" (Téhilim 20)".

-> Le midrach (Téhilim 42) :
"La biche, lorsqu'elle met bas, est désolée (souffre terriblement) et elle languit après D. et Il répond à sa prière".
-> Le midrach (Téhilim 22), nous rapporte une autre utilisation du pouvoir de prière de la biche :
"La biche, lorsqu'elle a soif, creuse un trou et rentre ses cornes dedans et brame.
Et l'abîme fait remonter pour elle de l'eau, comme il est dit : "comme une biche languit après les lits d'eau" ... et lorsque les bêtes ont soif, elles se rassemblent autour d'elle (la biche),car elles savent que ses actes sont pieux, et pour qu'elle suspende ses yeux vers D., et Il les prenne en pitié".

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+ L'accouchement d'une femme :
-> "Les femmes enceintes sont considérés comme étant malades" (Rachi - guémara Yoma 47a)
-> "L'accouchement est un danger et requiert des miracles"(Rachi - guémara Shabbath 32b)
Tossefot (guémara Ketoubot 82) rapportent que la plupart du temps, l'accouchée s'expose au danger.
-> "[La femme] accouche et les douleurs et les contractions l'enveloppent ... ses membres et ses organes s’effondrent, et elle ne revient à elle-même qu'après 24 mois" (guémara Béra'hot 6b)
-> "Dans la souffrance tu accoucheras des enfants" (Béréchit 3,16)

-> Le mot Ré'hem (la matrice, l'utérus) vient de"Ra'hamin" (miséricorde) et l'ouverture de l'utérus fait allusion à l'ouverture des portes de la miséricorde.

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-> Nos Sages ont dit (midrach Rabba - Vaét'hanan 2,1) :
"Il y a 10 "langages" qui sont appelés prière, et ceux-ci sont : la clameur, le cri, la plainte, la supplication, la requête, la détresse, s'aplatir devant D., faire la justice, l'imploration".-> Une femme crie lors de son accouchement.
Le Zohar (paracha Chémot) d'enseigner :
"Le cri, c'est lorsque l'on donne de la voix sans prononcer aucun mot.
Rabbi Yéhouda dit : c'est pourquoi le cri est la plus grande de toutes, car le cri vient du coeur.
On tient de nos Sages que celui prie et pleure au point de ne pouvoir sortir un mot de sa bouche, sa prière est entière, elle est dans son coeur et ne reviendra pas vide (elle ne reviendra pas sans réponse)".=> Une accouchée n'a pas à avoir honte des gémissements, des cris et des pleurs qui s'échappent de sa bouche, mais elle doit seulement tout diriger vers D.
En effet,une prière d'une telle profondeur ne revient pas à vide et l'aidera à accoucher plus facilement et à recevoir un enfant complet et en bonne santé.Le sentiment de perte du contrôle de la situation, va conduire la femme à mettre son futur totalement dans les mains de D.
Les douleurs de l'enfantement sont surnommées en hébreu : "les cordes de l'enfantement" ('hevlei leida), car elles permettent de se lier de manière instantanée à D., comme si elle y était attachée à l'aide d'une corde.

-> Lorsque Rabbi 'Haïm de Volozine a posé la 1ere pierre de la yéchiva de Volizine, on n'avait pas mélangé le mortier avec de l'eau, mais avec les larmes qui ont coulé de ses yeux.
Rabbi 'Haïm de dire : "Car une Yéchiva ne se fonde que sur les larmes!"

=> A plus forte raison, les larmes d'une mère sont le moyen de poser les bases d'un grand homme!
Les grandes souffrances qui vont conduire la mère à crier, à prier et à envoyer ses supplications vers D., et ces prières vont accompagner l'enfant tous les jours de sa vie!

Je suis unique …

+ Je suis unique ...

-> "[L'homme a été créé unique, c'est] pour proclamer la grandeur de D. : alors que les pièces [de monnaie] frappées par l'homme d'un même sceau sont toutes identiques, le Roi des rois a marqué tous les êtres humains du sceau du 1er homme, et pourtant, nul n'est semblable à son prochain.

Voilà pourquoi chacun est tenu de se dire : "C'est pour moi que le monde a été créé!" "
[guémara Sanhédrin 37a]

-> "Tout comme D. est Un et Unique, de même l'homme, élaboré à Son image, est seul et unique.
Nul autre, dans toute la création, ne lui est semblable."

[le Maharal - Dérékh 'Haïm sur Pirké Avot 3,14]

-> Mordé’haï est appelé : "ich yéhoudi" (homme juif).
"Nos Sages disent : ne lis pas yéhoudi/juif mais : yé’hidi (=spécial, unique)."

[Midrach Rabba Esther 6,2]

=> Chaque juif a un rôle spécifique, et des épreuves tout aussi spécifiques.

-> Le Rav Sim’ha Bounem de Psi’ha avait l’habitude de dire :
"Si du Ciel, on me demandait : "Veux-tu, Bounem, être Avraham avinou, c’est-à-dire changer ta place contre la sienne?"

Je répondrais : "Quel intérêt D. aurait-Il à ce que je sois Avraham avinou et que je change de rôle?
De toute façon, Tu n’auras qu’un seul Avraham avinou et qu’un seul Bounem.
Cependant, si on me donnait le mérite, dans le ciel, d’arriver au niveau d’Avraham avinou, Tu aurais, D., deux Avraham avinou … et de cela, il y aurait lieu de réjouir."

=> N'oublions pas de se comparer à nous-même : Suis-je au top de ce que je pourrais faire de ma vie?

-> Le Avot déRabbi Nathan (7,10) nous enseigne qu'étant tous différents, et donc attirés vers des moyens de subsistance différents, les hommes ne se focalisent pas sur une même activité, mais sur un éventail diversifié de professions.
On fabrique et l'on vend une large variété de produits, permettant à chaque individu de satisfaire ses besoins selon ses préférences.

-> Nous disons chaque jour dans nos prières : "Accorde[-nous] notre part dans Ta Torah" = Puisse chacun accéder à sa part exclusive de compréhension de la Torah, que nul autre ne pourra jamais mettre à jour!

-> La guémara Sanhédrin (89a) nous dit qu'aucun prophète d'Israël ne prophétise selon le même style que son collègue [car chacun est doté de sa personnalité unique].

-> "Ne juge pas ton prochain tant que tu n'es pas à sa place" (Pirké Avot 2,4).
Le Steïpler (Kéhilot Yaakov) d'ajouter :
"Même si tu as traversé un événement semblable, tu n'es ni en mesure ni en droit de le juger.
Tu ne pourrais le faire que si tu te trouvais dans une situation absolument identique".

-> "[La différence fondamentale qui sépare les hommes est que] Leurs opinions différent et leurs visages ne se ressemblent pas."
[guémara Béra'hot 58a]
Rabbi Ména'hem de Kotzk explique que nos Sages signifient à l'homme :
Tout comme tu n'es nullement dérangé de ce que le visage de l'autre diffère du tien, tu n'as aucune raison de l'être par le fait que son opinion s'écarte de la tienne!

Avoir D. constamment devant nous …

+ Avoir D. constamment devant nous ...

-> Le Ram'hal (Da'at Tévounot) explique que les êtres célestes ont une inclinaison au mal, mais leur perception et leur conscience de D. est à ce point limpide et intense qu'ils sont absolument impuissants à commettre une faute.

-> Le Ram'hal (Dérekh éts 'Haïm) de dire à propos des hommes :
"Si leur connaissance [de D.] était étendue et présente en leur cœur, ils n'en viendrait nullement à pécher.
Leur penchant ne les aborderait même pas et n'exercerait aucune emprise sur eux, tout comme il ne détient aucun pouvoir sur les êtres célestes."

-> "Lorsque s'offre à lui l'occasion d'une infraction ou celle d'accomplir une mitsva, que l'homme pense : "Peut-être D. est-Il en train de me mettre à l'épreuve pour voir si j'enfreindrai ou si j'observerai [Sa volonté], tout comme Il a éprouvé Avraham, notre Père".

Assurément, si l'homme savait que D. à ce moment même est en train de l'examiner, il prendrait garde à l'extrême. [...]
Heureux celui dans les pensées duquel D. se trouve constamment."

[le Chlah haKadoch - paracha Vayéra]

+ "Le mot mitsva (מצוה) a la même racine que : tsévet (unir - צות).
Le mot avéra (עברה) a la même racine que : avar (ignorer, passer au travers - עבר).

Une mitva unit une personne à D.
Une avéra provoque le fait que la lumière de D. soit ignorée, passe au travers de la personne, l'empêchant de ressentir la lumière divine."

[Rabbi Na'hman - Likouté Halakhot I - p.29a,58
-> verset : Vayikra 4,2]

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-> Le mot : mitsva (מצוה) renvoie au Nom d'Hachem.
En effet, selon la technique de l'at-bach [échanger la 1ere lettre de l'alphabet par la dernière, puis la 2e par l'avant-dernière, ...] les 2 premières lettres (מצ) deviennent : יו et en y ajoutant les 2 dernières du mot mitsva : וה, on obtient : יהוה.

-> Rabbi David Pinto rapporte que : "le mot mitsva est composé du mot tsav (littéralement : ordonne - צו) et des lettres Mèm et Hé (מה). Celles-ci ont la même valeur numérique que le mot adam (אדם), désignant l’homme.
En d’autres termes, l’unique raison d’être de l’homme est de se plier aux ordres que représentent les mitsvot. Lorsqu’il se conforme à ces directives et satisfait ainsi à la volonté divine, il remplit la mission pour laquelle il a été créé."

-> Le mot mitsva (מצוה) a la même guématria que le mot : mal'akhim (des anges - מלאכים), parce qu'en les observant nous créons des anges qui nous défendent.

+ "Si on demande à un commerçant pourquoi il préfère se tuer à la tâche plutôt que de partager le sort des pauvres qui peuplent le monde entier, il répondra d'un ton catégorique : "Je ne veux pas être pauvre!"
Mais alors, pourquoi accepte-t-il d'être pauvre en Torah?"

[le 'Hafets 'Haïm - lors d'un congrès rabbinique]