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Israël : primauté à la religion ou pas?

+ Israël : primauté à la religion ou pas?

A l'automne 1952, Ben Gourion a demandé au 'Hazon Ich :
"[En Israël, ] La majorité de nos concitoyens ne sont pas religieux.
Vous êtes en minorité.
Qui  doit adapter sa façon de vivre à l'autre?"

Le 'Hazon Ich lui a répondu en citant la loi de la guémara (Sanhédrin 32b) disant que lorsque 2 bateaux se croisent : un avec une cargaison pleine et un autre totalement vide, les 2 naviguant vers une même direction dont le passage n'est possible que pour l'un des 2, le bateau vide doit laisser place et permettre au bateau plein de passer.

Le 'Hazon Ich de continuer :
"Notre bateau est plein d'une histoire, d'un héritage et de traditions qui ont 3 000 ans.
Le vôtre, cependant, est vide et dénué de toute véritable substance.

Les confrontations sont inévitables.
Qui doit alors laisser la place à qui?"

"La Torah ne subsiste que chez celui qui se tue pour elle"
[guémara Béra'hot 63a]

-> "L’étude de la Torah dans l’effort inclut à la fois l’effort du corps et l’effort de la réflexion.
L’homme doit s’éloigner des délices de ce monde et se donner beaucoup de mal, y compris physiquement, pour la Torah, et il doit aussi se donner beaucoup de mal pour réfléchir en profondeur et avec précision à ce qu’il étudie, jusqu’au bout de ses capacités."
[le ‘Hazon Ich – Kovets Iggérot vol.1 partie.2]

Le 'Hazon Ich ne pouvait pas finir ses études de Torah sans être totalement vidé de toutes ses forces ...

-> Une fois, alors que le ‘Hazon Ich était couché sur son lit avec un oreiller posé à côté du lit, on lui a proposé de placer l’oreiller sous la tête, ce qui lui serait plus confortable.
Le ‘Hazon Ich a répondu : "Si l’on me donnait un peu de force pour placer l’oreiller sous ma tête, je préférerais étudier encore une page de Guémara …"

-> Une autre fois, un élève a remarqué que le 'Hazon Ich dormait de façon inversée : la tête vers le bas du lit, et les pieds au niveau de l'oreiller.
Le 'Hazon Ich a répondu à l'interrogation de son élève : "Si j'avais assez de force pour faire la différence entre les 2 extrémités du lit, alors je serais encore en train d'étudier."

-> Le 'Hazon Ich a dit une fois au Rabbi Moché Yéhouda Landau (de Jérusalem) :
"Les remarques que l'ont peut trouver dans [mon] livre 'Hazon Ich telles que : "une copie du Rachba n'est actuellement pas à portée de main", ne signifient pas forcément que je n'avais pas un exemplaire du Rachba en ma possession à ce moment ; mais plutôt, que je n'avais tout simplement plus les forces de me lever de ma chaise et d'interroger ma bibliothèque."

"Aucun plaisir dans ce monde ne peut égaler le fait d'étudier assidûment la Torah."
 

[le 'Hazon Ich - Igros 'Hazon Ich - I,8]

"Toute personne qui ferme sa guémara afin de faire un 'hessed (acte de bonté), sa guémara reste ouverte.
Toute personne qui ouvre sa guémara afin de ne pas faire du 'hessed, sa guémara est fermée."

[Rabbi 'Haïm Soloveitchik]

Si en accord avec la volonté de D. du moment, une personne arrête d'étudier la Torah afin de faire un acte de bonté, il va parvenir à un niveau plus élevé que s'il avait continué à étudier, et c'est ainsi qu'il deviendra plus proche de D.

[rapporté dans le séfer Holchei Nesivos du Rav Yits'hak Ovadia]

"En montrant son amour, [l'enseignant] ouvre le coeur et l'esprit [de l'élève] pour qu'il absorbe la sagesse et le savoir"

['Hazon Ich - Iguérot - vol III 1]

Les parents doivent faire attention à ce que leur souhait de vouloir le meilleur pour leurs enfants ne soit pas perçu (même inconsciemment) comme un stress, ce qui risque alors d'inhiber l'épanouissement.
Il faut de l'amour entier et total, quoiqu'il puisse advenir on t'aimera toujours totalement.

"Israël ne sera pas sauvé eu égard à ses souffrances, sa servitude, ses tribulations, sa confusion, sa détresse ou le manque de nourriture, mais grâce à 10 hommes assis ensemble, chacun lisant et apprenant l'un avec l'autre à haute voix."

[Tana déBé Eliyahou Zouta - chap.14]

=> Même après tous les malheurs que nous subirons à la fin de notre exil, nous ne pourrons être sauvés que par le mérite de la Torah en groupe.

[ "Afin que la Torah de D. soit dans ta bouche"  - Bo 13,9]

+ "Quand les Bnei Israël sont descendus en Égypte, ils se sont comportés avec pudeur : chaque personne vivait dans sa propre tente, comme le dit le verset (Chemot 1:1): "Chaque homme et sa famille sont venus."
Ni Réouven ne regardait la femme de Chimon, ni Chimon ne regardait la femme de Réouven.
Chaque homme vivait pudiquement dans sa propre tente.

Même lorsque la population d'hommes était de 600.000 dans le désert, pas un seul homme ne plaça l'ouverture de sa tente en face de l'ouverture de la tente de son prochain."

(Yalkout Chimoni - Balak)

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Un des plus grands maîtres du moussar était le Rav Eliyahou Lopian, qui a enseigné la Torah pendant plus de 70 ans en Europe et en Israël.
Un de ses élèves a été invité à un mariage où les lois de la pudeur ne seraient pas respectées.
Il demanda au Rav Lopian s'il pouvait aller au mariage.
Lorsqu'il lui demanda ce qu'il allait faire à propos de l'absence de tsniout, l'élève lui répondit que la vue de femmes impudiques ne le touchait pas.
Sans un mot, le Rav Lopian chercha un livre de Téhilim et commença à prier.
"Rav, que faites-vous?" demanda l'élève.
Son maître lui répondit : "Je suis âgé de 86 ans et je suis aveugle d'un œil, et je suis toujours touché car c'est la nature humaine.
Vous êtes jeune et dans la fleur de l'âge, si vous n'êtes pas concerné par des vues impudiques, alors peut-être que vous êtes malade. Je dis des Tehilim pour votre rétablissement!"

+ Le mot : famille, se dit en hébreu : michpa'ha (משפחה).
On peut remarquer qu'il contient le mot : sim'ha  (שמחה : la joie), et qu'il reste alors la lettre : Pé (פ), qui signifie : bouche (פה).

=> La joie dans une famille repose sur ce qui sors de la bouche ...
(ex : quelle chance j'ai d'avoir une femme/ un mari aussi incroyable! ; mes enfants je vous adore! ; on va passer une super journée! ; ...).

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La lettre pé (פ) est au milieu du mot michpa'ha (משפחה), pour nous dire, qu'il faut insuffler intelligemment/sincèrement  des mots positifs, afin qu'il en résulte de la joie pour toute la famille.

 

Source (b"h) : sur une inspiration de דוב משה כהן

"Lorsque la pensée de l'homme s'oriente et s'approche de D., aucun mal ne peut l'atteindre, car il est avec D. et D. est avec lui.
Mais lorsqu'il cesse de penser à Lui, il s'en éloigne et, à son tour D. s'éloigne de l'homme.
Il se retrouve alors exposé à tous les maux qui existent."

[Rambam - Guide des égarés - 2e partie , chap.51]

"Si l'homme vivait 500 ans, il n'aurait plus aucune question sur la Providence divine."

[le 'Hafets 'Haïm]

Notre vision est limitée dans le temps.
Nous considérons les hommes tels qu'ils  nous apparaissent au présent alors que ce qui arrive aujourd'hui est l'aboutissement de nombreuses générations passées.
Elles ont été le théâtre de multiples réincarnations, de sorte que les "dossiers" actuels sont extrêmement complexes.
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En hébreu le hasard, la coïncidence se traduit par : mikré (מקרה ).
Si on retourne les lettres de ce mot, cela donne : rak méHachem (seulement d'Hachem - רק מה׳).=> Rien ne vient par hasard.
Tout est 100% made in Hachem, et est ce qu'il y a de mieux pour nous!! 🙂

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-> Dans le Yalkout Chimoni (Choftim 81), on trouve le récit suivant :
Un élève du Ramban était tombé gravement malade.
Lorsque son maître vint lui rendre visite, il comprit que ses jours étaient désormais comptés et qu'il ne tarderait pas à rejoindre le monde de Vérité.
Le Ramban lui dit alors : "Ecoute-moi bien, mon fils. Sache que dans le monde Céleste, le jugement a lieu dans une immense salle, dotée de nombreuses chaises, et c'est là que siège la présence divine. Voici une amulette, grâce à laquelle toutes les portes célestes s'ouvriront devant toi, et te conduiront tout droit dans ce lieu suprême.
Arrivé la-bas, je te demande de poser une série de questions qui me taraude profondément, et qui ont trait à l'existence du peuple juif."

Le Ramban remit à son élève la liste de ses questions, et le pria de lui apparaître en rêve pour lui donner les réponses qu'il aura reçues du Ciel.

Quelques temps plus tard, l'élève décéda.
Un jour, alors que le Ramban étudiait la Torah près d'une fenêtre, il aperçut soudain de l'autre côté l'image de son défunt disciple.
Celui-ci lui dit : "Sache, maître, que dans tous lieux où je suis arrivé, j'ai présenté votre amulette et l'on m'a laissé franchir une porte après l'autre, jusqu'à ce que j'atteigne la grande salle dont vous m'aviez parlé.
Mais lorsque j'ai voulu poser vos questions, j'ai compris aussitôt qu'elles n'avaient aucun sens dans le monde de Vérité, car là-bas, tout est droiture et justice!"