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"La clé du bonheur dans le monde, c'est la Torah."

[le 'Hafets 'Haïm - ('Hafets 'Haïm al haTorah - Dévarim 30,12) ]

La gratitude envers D.

+ La gratitude envers D.

-> "Si tu pèches, quel tort causes-tu à D.?
Et si tes transgressions se multiplient, que Lui as-tu fait?
Si tu es vertueux, que Lui donnes-tu, ou que reçoit-Il de ta main?
Toi [seul], homme, ta méchanceté [peut être quelque chose], c'est à toi fils de l'homme [qu'importe] la piété."

[Iyov 35,6-8]

D. n'est en rien "touché" ou "modifié" par nos attitudes et réactions.

D. donne à chaque instant. Sa bonté ne connaît pas de limites, et pourtant, Il n'a nul besoin de notre gratitude, car Il est, par Sa nature, "au-dessus" de tout besoin.

Quant à nous, nous ne pourrons jamais Le remercier suffisamment pour ce qu'Il a fait en notre faveur dans le passé et pour ce qu'Il continue de faire aujourd'hui.

-> Lors de la prière de Sabbath matin, nous disons un texte sublime : le Nichmat Kol 'Haï :

"Si notre bouche était pleine de chants comme la mer, et notre langue emplie d'une joie intense comme ses innombrables vagues, et nos lèvres, pleines de louanges comme l'étendue du firmament ... cela ne suffirait pas à Te remercier, Hachem, notre D., et D. de nos pères, et à bénir Ton Nom ne serait-ce que pour un seul des milliers et myriades de bienfaits dont Tu as comblé nos pères et nous-mêmes."

-> Nos Sages (guémara Béra'hot 33b) rapportent qu'un homme s'attardait un jour, dans une longue liste de superlatifs, de louanges à l'adresse de D. :
"D. grand et puissant, redoutable et glorifié, héroïque et vigoureux, certain et honoré ..."

Lorsqu'il eut terminé ses invocations, Rabbi 'Hanina lui demanda : "En as-tu terminé avec toutes tes louanges à ton Créateur? Toute cette liste est absurde!
Nous ne prononçons pas plus de 3 louanges [dans la amida : "grand, puissant et redoutable"] à Son intention, et encore ne le faisons-nous que parce que Moché les a employées dans la Torah et que les Sages de la Grande Assemblée les ont inscrites dans le canon de nos prières.
Et toi, tu te permets cette prolixité! C'est comme si, à l'adresse d'un roi qui posséderait des milliers de pièces d'or, tu le complimentais pour ses pièces d'argent. Ce serait l'insulter!"

-> Le 'Hafets 'Haïm a écrit (Nid'hé Israël) :
- "Vivrions-nous 1000 ans que nous ne parviendrons pas à louer D. pour Ses bontés d’un jour. "
- "Si un homme faute, il montre, d’une part son ingratitude envers D. pour tout ce qu’Il a fait pour lui depuis sa venue au monde, et d’autre part sa bêtise, car il laisse le mauvais penchant l’empêcher de reconnaître les bienfaits de D."

-> Le roi David s'est exclamé : "Quand je regarde Tes Cieux, l'ouvrage de Tes doigts, la lune et les étoiles que Tu as disposées, [je me dis] : Qu'est-ce que l'homme, pour que Tu Te souviennes de lui." (Téhilim 8,4-5)

-> Le rav Chaoul Rubin nous enseigne que la "reconnaissance" ne désigne pas seulement la "gratitude".
Elle signifie aussi : "tenir pour vrai".
On a l'obligation d'admettre la vérité et de lui rendre hommage.

=> Plus je témoigne de la gratitude envers D., plus je reconnais personnellement et clairement l'existence de D., à chaque moment de ma vie, derrière le voile du monde environnant.

Louer D., sans cesse, pour ces bontés à notre égard, c'est Lui dire :
"Bien qu'il te soit nécessaire de te masquer, afin de permettre l'existence du libre arbitre, je sais que derrière ce masque de la nature, Tu es à mes côtés à chacun de mes pas.
Je sais que Tu m'aimes, que je suis importante à Tes yeux et que Tu me combles du meilleur en permanence.
Je n'ai rien à craindre. Je suis la plus heureuse des personnes.
D., je suis dingue d'amour pour toi!"

-> Le 'Hazon Ich (Emouna ouBitachon) nous enseigne :
"Quand un homme a le mérite d'être touché par une puissante reconnaissance de l'existence de D., il se sent aussitôt enveloppé d'un sentiment de joie sans limite.
Son âme ressent une délectation sublime.

Son imagination, associée à son intelligence, l'aide à contempler la splendeur de Hachem.
Les plaisirs physiques n'ont pour lui plus aucun intérêt, car son âme est enveloppée de sainteté.
C'est presque comme si elle abandonnait son corps pour s'envoler vers le ciel, laissant, derrière elle les futilités de la vie.
[...]
Cette aptitude à reconnaître l'existence de D. et à s'en délecter est implanté en chacun de nous.
C'est là un des pouvoirs cachés qu'Il a implantés en notre âme.

Cette possibilité atteste du lien étroit entre l'être humain et l'Auteur de toutes choses.
Nous tous avons été crées, en effet, pour servir Celui qui nous a créés et pour nous attacher à Lui."

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-> Rabbi Its'hak Hutner enseigne que la racine du mot : "toda" est "odaa", qui signifie à la fois : "remercier", et "admettre" (modé).
En effet, pour remerciement pleinement une personne, il faut d'abord admettre que nous avions besoin de son aide.
Cela va à l'encontre de la nature humaine, car nous préférons penser que nous pouvons tout faire par soi-même (j'ai besoin de personne! je contrôle tout!), et que nous n'aimons pas être en situation de dettes de gratitude envers autrui.

-> Rabbi 'Haïm Yossef Kofman fait remarquer que dans la prière nous disons d'abord : "modim ana'hnou la'h" (par cela nous admettons qu'il est D., et donc nous avons besoin de Lui pour tout), et ensuite : "nodé lé'ha ounéssaper téhilaté'ha" (on le remercie alors pour toutes Ses bontés permanentes).

Cela explique aussi pourquoi dans la répétition de la Amida, chacun doit réciter lui-même ce passage du modim, sans compter sur la lecture de l'officiant comme pour le restant de la Amida.
En effet : le fait d'admettre en nous-même notre totale dépendance à Hachem, est un processus que personne ne peut faire à notre place!

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-> Il est écrit : "Hachem forma l'homme [...] et souffla dans ses narines une âme vivante" (Béréchit 2,7)

-> Le Ramban commente : "[L'âme vivante] est le souffle de D., de la bouche duquel viennent la connaissance et l'intelligence. Car si l'on souffle dans les narines d'un autre, on lui donne une partie de son propre souffle."

-> Le 'Hazon Ich écrit que c'est parce que D. insuffle dans nos narines le miracle de la vie, et parce que l'âme s'introduit en nous directement de Sa part, que nous disposons de la faculté inestimable de nous raccorder à Lui dans la béatitude.

Et de nous indiquer : "C'est là, l'un des pouvoirs cachés que D. a placé dans nos âmes, et qui atteste du lien étroit entre l'être humain et l'Auteur de toutes choses.
Nous avons été créés pour Le servir, et pour nous attacher à Lui".

=> On peut terminer notre étude par les paroles du rav Chaoul Rubin à ce sujet :

"Le Téhilim (92,2) nous dit : "Il est bon de remercier D." (tov léodot l'Hachem).

Le moment où quelqu'un reconnaît la sublime vérité de l'existence de D. est merveilleux.

Quand on est pénétré de la conviction selon laquelle un pouvoir suprême a tout produit, dont la sagesse et la bonté sont sans limites, que le Créateur a généré l'univers et tout ce qu'il renferme avec une affection et un amour infinis, comme un père envers son fils, cela suscite une joie sans limites.

"Il est bon de remercier D.", parce que l'âme devient réunie à Celui qu'elle aime et qu'elle se sent comblée.
La créature s'attache à son Auteur, ce qui est la raison même de sa venue au monde.

En un moment aussi sublime, lorsque les 2 "se retrouvent", tous les autres plaisirs ne sont qu'insignifiance et néant."

Etre conscient de son importance …

+ Etre conscient de son importance ...

"Toute personne doit déclarer : "le monde a été créé pour moi" "(guémara Sanhedrin 37a)."

-> Rachi explique que cela signifie : "je suis aussi important que le monde entier".

-> Le rav Wolbe de commenter :

""Comme le monde entier" : ceci est l'expérience unique qu'est la vie d'un homme ; il n'y a jamais eu d'individu comme lui et il n'y en aura jamais aucun dans l'histoire.

Moi, avec les forces qui me sont spéciales, je suis l'enfant de mes parents, né à un moment spécifique et dans un certain environnement : on m'a certainement confié un challenge spécial.

J'ai une part unique dans la Torah et le monde entier attend que je réalise ce qui m'incombe de faire, car mon devoir ne pourra jamais être accompli par personne d'autre dans le monde ! "

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L'humilité, c'est :

1°/ Prendre conscience de sa grandeur.
Je suis quelqu'un de super, qui peut faire des choses énormes.

2°/ Prendre conscience que tout cela provient uniquement de D., et que je dois agir de façon responsable car il me sera demandé des comptes sur l'exploitation de mes potentialités.

Les risques :
1°/ Si je ne suis pas conscient de ma grandeur => je ne peux pas l'exploiter à fond.
=> Notre yétser ara fait tout pour nous donner une mauvaise image de nous, pour nous anesthésier afin que l'on ne pense pas trop à ce qu'on pourrait faire de émet ("mais ... ", "plus tard", ...).

2°/ Si je m'attribue tous les succès = cela devient de l'orgueil.
Il est écrit dans la guémara Sota (4b) : " "Un cœur hautain est une abomination pour D. " (Michlé 16,5)
L’orgueilleux repousse les pieds de la présence divine.
D. dit à son sujet : Moi et lui nous ne pouvons demeurer ensemble! "

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-> Pourquoi Hachem a créé une personne avec 2 yeux, et pas avec un seul?
C'est parce qu'il y a 2 objectifs : un œil doit voir la grandeur de Hachem, tandis que le 2e œil doit reconnaître ses propres manques d'importance personnelle.
[Maggid de Kozhnitz (rav Israël Hopstein)]

"C'est une mitsva d'étudier la Torah et de faire chaque jour tous les efforts possibles en ce sens.
Car lorsque l'homme étudie la Torah, son âme se métamorphose dans une autre âme sainte, au point de devenir celle d'un ange."

[Introduction au Zohar - rapportée aussi dans le Néfech ha'Haïm - 4e portique - chap.15]

Le 'Hazon Ich (Emouna ouBita'hon) de nous enseigner :
Un homme peut se retrouver à un degré d'élévation spirituelle proche de celle des anges et circuler au milieu des hommes sans que personne ne se doute de rien.
Car la vérité ne relève que de l'intériorité.

La guémara nous apprend que le seul détail qui a permis à la Chounamite de savoir qu'Elicha était prophète, était le fait qu'aucune mouche n'approchait de sa table, et ce, malgré les très hauts niveaux spirituels qui étaient les siens.

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-> Le yétser ara tente de nous dire : "tu étudies la Torah, mais regardes-toi dans la glace, tu n'as pas changé!"
=> Dans un monde environnant qui donne énormément d'importance à l'extériorité, tâchons d'avoir sur le nez les lunettes juives, et de nous focaliser alors sur l'intériorité, lieu de présence du émet.
("la vérité ne relève que de l'intériorité" - le 'Hazon Ich)

-> La Guemara (Pessa‘him 50a) rapporte que Rav Yossef, fils de Rabbi Yehochou‘a ben Lévi, était mort de maladie, et que son père, à force de supplications, l’avait ramené à la vie.
- "Mon fils ! Qu’as-tu vu (dans le Ciel) ?", lui demanda son père.

Rav Yossef, son fils lui répondit :"J’ai vu un monde sens dessus-dessous. Ceux qui sont ici au sommet sont là-haut tout en bas, et ceux qui sont considérés ici comme insignifiants se situent là-bas au pinacle."

Faire Téchouva, c’est rapprocher la guéoula

+ Faire Téchouva, c'est rapprocher la guéoula (la délivrance) :

-> "Rabbi Yo'hanan a dit : "Grande est la téchouva car elle permet de rapprocher la délivrance, comme il est écrit : "Un rédempteur viendra pour Sion et pour ceux parmi Yaakov qui se sont repentis de leur faute" (Yéchayahou 59,20). "
[guémara Yoma 86b]

-> "Lorsque tous les juifs feront Téchouva, la guéoula viendra immédiatement, comme il est écrit dans la Torah :
"Et tu retournes à Hachem, ton D., et que tu obéisses à sa voix en tout ce que je te recommande aujourd'hui, toi et tes enfants, de tout ton cœur et de toute ton âme. Hachem, ton Dieu, te prenant en pitié, mettra un terme à ton exil, et il te rassemblera du sein des peuples parmi lesquels il t'aura dispersé." (Dévarim - Nitsavim 30,2-3) "
[Rambam - Hilkhot Téchouva 7,5]

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-> "Tu retournes à Hachem, ton D., et que tu obéisses à sa voix en tout ce que je te recommande aujourd'hui"
Ce verset fait référence à une téchouva pour l'unique but de suivre la volonté de Hachem.
Ce type de téchouva atteint directement le Trône Divin.
[rabbi Saadia Gaon]

"Celui qui donne un présent à quelqu'un doit l'en informer."

[guémara Shabbath 10b]

Lorsque l'on fait la tsédaka, il est préférable de garder l'anonymat pour éviter d’embarrasser celui qui l'a reçoit, et qui souffre d'en dépendre.
Toutefois, cette précaution ne s'applique pas aux cadeaux.

Un présent doit susciter de la gratitude, de la part de celui qui reçoit, envers celui qui donne.
Offrir un présent anonyme prive celui qui le reçoit de la possibilité d'exprimer sa gratitude et l'on n'a pas le droit de lui imposer cela.

=> Apprendre à être reconnaissant est si important qu'il ne faut laisser passer aucune opportunité de développer cette qualité.

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-> "Le boeuf connaît son maître et l'âne sait qui le nourrit, mais Mon peuple ne Me connaît pas." (Yéchéyahou 1,3)
= c'est une réprimande prophétique très sévère devant le manque de conscience/reconnaissance devant toutes les bontés dont D. nous gratifie à chaque instant.

-> On retrouve la notion de gratitude à de nombreuses reprises dans la prière quotidienne, comme par exemple :
- "Psaume de remerciement" (Téhilim 100,1) ;
- "Remerciez D. ; invoquez Son nom" (Téhilim 105,1)

En effet, la guémara nous livre une méthode pour prier : "Remercier pour le passé et prier pour le futur".

 

-> Il est à noter les notions de vol (le guézél) suivantes :

1°/ le guézél shalom = ne pas répondre à une salutation d'autrui = on lui vole une possibilité de se dire : "je suis quelqu'un de bien, je suis aimé/important aux yeux d'autrui".

Ce sentiment d'être une personne de valeur sous cette forme est vital, et par exemple :
- il donne à autrui beaucoup de forces positives de vie (permettant alors de faire de grandes et belles choses) ;
- il peut permettre à autrui d'éviter de déployer plein d'énergie, de temps futilement en faisant son "intéressant", afin d'avoir sa dose de "je suis quelqu'un de bien, d'important, d'aimé".

2°/ le guézel du amen = lorsque l'on ne fait pas une bénédiction à voix haute, empêchant autrui de confirmer par un "amen" que tout vient de D.
=> On empêche alors autrui d'avoir une récompense et de développer sa confiance en D.

Avoir des enfants : une leçon de compassion …

+ Avoir des enfants : une leçon de compassion ...

La 1ere mitsva qui apparaît dans la Torah est celle d'avoir des enfants, comme il est écrit : "D. les bénit en leur disant "Croissez et multipliez! Remplissez la terre ..." (Béréchit 1,28).

-> Le Séfer ha'Hinoukh (mitsva 1) nous explique qu'ainsi, il y aura plus de personnes qui observeront la Torah, permettant la réalisation du but de la Création.

-> Au niveau individuel, le fait d'avoir des enfants va nous aider à améliorer notre caractère, permettant aussi d'atteindre le but de la Création.

Nourrir, prendre soin et élever des enfants, contribue à développer en nous de la compassion, de la miséricorde et de la sensibilité à autrui (cf.guémara Sanhédrin 36b - Rachi).

Rabbi Samson Raphaël Hirsch fait remarquer que le mot hébreu pour : "cruel" est : "a'hzar" (אַכְזָר), et peut se décomposer en : a'h (cependant - אך) et zar (étranger - זָר)

Une personne se permet d'agir de façon cruelle, principalement parce qu'elle ne s'identifie pas, parce qu'elle est étrangère à la souffrance d'autrui.
On en vient à être cruel, car on se dit : "ce n'est qu'un étranger" (a'hzar).

Un enfant va nous aider à développer de la compassion en dehors de nous-même, en jouant le rôle de pont entre nous et les autres.
Aux yeux des parents, l'enfant, pour lequel ils se soucient tellement, est comme une partie, une extension d'eux-même, bien qu'il se tient comme un être indépendant, comme un "autrui".

=> Cette ambivalence entre l'enfant : "c'est nous" (donc pas un étranger) et "c'est quelqu'un d'autre", va permettre aux parents de développer plein de belles qualités : compassion, miséricorde, patience, ... qu'ils vont pouvoir utiliser avec autrui par la suite.

==> En comblant égoïstement ce petit être de bonheur (car il est une partie de moi), j'en viens à développer, muscler en moi, une tendance à faire de même avec autrui.

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Le Rav Dessler nous dit que le fait d'avoir un enfant est un moyen de suivre l'exemple de la nature plein d'altruisme que D. nous a témoigné lorsqu'Il nous a donné vie.
De la même façon, que D. a créé un monde dans un but de donner, de la même manière qu'il nourrit et prend soin du monde, ainsi, les parents créent un enfant, ils lui sont des donneurs, ils le nourrissent et en prennent soin.

Le Midrach Tan'houma (Pékoudé) de dire que la création d'un enfant est ainsi analogue à la création du monde par D.

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-> Les enfants sont coûteux à élever, en plus du fait qu’ils causent souvent beaucoup de chagrin à leurs parents. Alors pourquoi tant de gens veulent-ils avoir des enfants?

Le Rav Dessler (Mikhtav mé-Eliyahou, volume 1, p. 36) explique les 2 motivations sur le désir d’avoir des enfants.
La 1ère est que nous sentons qu’ils seront une continuation de nous-mêmes, après avoir quitté le monde. La seconde est que nous avons un besoin inné d’avoir quelqu’un à qui prodiguer de l’amour et de la gentillesse.
C’est pourquoi les couples sans enfants en adoptent souvent et les élèvent comme les leurs. Certains auront même un chien ou un autre animal de compagnie à qui prodiguer de l’affection, comme s’ils étaient des enfants. C’est là une indication claire du pouvoir de donner, profondément ancré dans l’âme humaine.

"De même que l'étude de la Torah est supérieure à toutes les autres mitsvot, de même la punition pour la perte de temps d'étude de Torah est plus grave que toutes les autres fautes"

[le Sifri - rapporté par Rabbénou Yona dans Iguéret haTéchouva]

(késhem shétalmoud Torah gadol mikol amitsvot, ka'h oness bitoula gadol mikol aavérot)

La colère …

"C'est à la mesure avec laquelle un homme évite la colère et la rancune que sa perception de D. augmente ; elles sont les 2 piliers principaux sur lesquels tous les traits de caractère (midot) reposent. Ne l'oublie jamais".

[Rav 'Haïm Vital - Chaar haI'houdim]

-> "[Le Ari zal] était très ferme vis-à-vis de la colère plus qu'envers toutes les autres fautes (avérot), et ce, quand bien même on se mettait en colère pour une mitsva, comme ce fut le cas de Moché Rabbénou.
Voilà comment, il justifiait cette sévérité : si toutes les autres avérot ne concernent qu'un membre seulement du corps, la colère, elle, s'attaque à l'âme tout entière et la transforme du tout au tout.

En effet, lorsqu'un homme se met en colère, son âme le quitte, et c'est une autre âme provenant des mondes de l'impureté qui prend sa place."

[rav 'Haïm Vital - Chaar Roua'h haKodech]

-> "Lorsqu'un homme disposant pourtant d'une âme pure et céleste, se met en colère, il peut arriver que cette âme, plus médiocre, prenne sa place.
[...]
Et puisqu'il en est ainsi, on peut supposer que si telle femme avait été jusque-là, réservée comme épouse à tel homme, le jour où l'âme de celui-ci l'a quitté pour être accueillie par un autre homme, c'est aussi ce dernier qui héritera de cette femme."

[rav 'Haïm Vital - Chaar haGuilgoulim]

-> selon le Léchem Chévo véA'hlama, il existe toujours un moyen de ramener une âme à son état initial, grâce à une téchouva puissante.

-> "Chaque homme doit veiller à s'attacher de toutes ses forces à la Torah, car chaque mot qu'il étudie constitue une mitsva à part entière ...
Ainsi, après avoir par exemple étudié une page de guémara, l'homme a accompli plusieurs centaines de mitsvot."

[Gaon de Vilna - Chénot Eliyahou - Traité Péa 1,1]

-> "A chaque mot qu'il étudie, l'homme crée un ange qui plaide sa cause"

['Hafets 'Haïm - Chem Olam]