Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Les mitsvot = se rapprocher davantage d’Hachem, et de personnes défuntes

+ Les mitsvot = se rapprocher davantage d'Hachem, et de personnes défuntes :

-> Hachem veut se révéler dans ce monde. Grâce à nos mitsvot, Sa Présence est canalisée dans le domaine physique. Les mitsvot que nous accomplissons sont des récipients pour Sa révélation dans ce monde.

Le monde physique, en général, est destiné à être une plate-forme pour la révélation spirituelle ...
Lorsque nous accomplissons une mitsva en l'honneur de ceux qui sont morts, notre mitsva devient un réceptacle pour eux, et leurs âmes sont enfermées dans l'acte que nous accomplissons.
Tout comme Hachem se révèle à travers les mitsvot dans ce monde, une mitsva faire pour le mérite d'un défunt le ramène dans ce monde.
C'est un grand avantage pour l'âme d'être enveloppée dans nos mitsvot, puisque grâce à elles, l'âme joue un rôle dans la sanctification de ce monde physique.

En réalisant des mitsvot en l'honneur d'une personne décédée, le défunt revient en fait dans ce monde et est très proche de nous, dans l'action même que nous accomplissons.

Il peut être très difficile de travailler sur sa croissance [spirituelle] tout en souffrant de la douleur d'avoir perdu quelqu'un.
Cependant, le fait de garder à l'esprit que chaque mitsva rapproche la personne décédée peut constituer une forte incitation à la croissance [spirituelle].
La douleur peut se transformer en une motivation profonde pour grandir lorsque l'on se rend compte que chaque pas que l'on fait contribue à combler le vide. Si je fais une mitsva pour le mérite d'un défunt, non seulement cette âme gagne en mérite grâce à cet acte, mais elle se rapproche de moi encore davantage.
Grâce à mes mitsvot en sa faveur, une souffrance insupportable [liée à sa perte] peut être atténuée puisque la mitsva le rend encore plus proche.

[rav Kalonymos Kalman Shapira - le rabbi de Piaseczno - Aish Kodech - Pékoudé (Shékalim) 5700 (1940) ]

<--->

-> Selon le rabbi de Piaseczno (Aish Kodech) :
"Si Hachem veut résider en quelque sorte dans chaque juif individuellement (vécha'hanti béto'ham - Chémot 25,8), il est d'autant meilleur pour les âmes, après leur mort (alors qu'ils n'ont plus la possibilité de faire la moindre mitsva), qu'une lueur (ha'ara) émanant d'eux puisse résider dans un juif et [qu'avec lui] la Torah et les mitsvot soient accomplies."

-> Selon le rabbi de Piaseczno (Aish Kodech) :
"Étant donné que la révélation principale et unique de la sainteté se fait à travers ce monde (dans le monde à Venir Hachem est clairement apparant) et l'accomplissement des mitsvot par l'action, par conséquent, en plus de dire le kaddich et d'étudier des michnayot [pour un défunt après sa mort, il est bon pour les âmes qu'on se souvienne d'elles en faisant des mitsvot et en étudiant la Torah, pas simplement se souvenir, mais les relier à l'acte de la mitsva et à l'étude de la Torah ensemble.
Ensuite, ces âmes sont revêtues du corps et de l'acte de la Torah et de la mitsva, ce qui est une plus grande révélation de sainteté [que ce qu'ils peuvent déjà accomplir dans le Gan Eden]".

<--->

-> Le rabbi de Piaseczno (Déré'h haMélé'h - Ha'hodech 5685) explique que lors d'un yahrtzeit (anniversaire de décès), l'âme du défunt monte d'un niveau au Ciel.
Il écrit : "celui qui suit ses voies [celles d'un défunt], de son bon comportement et de ces bonnes manières de servir Hachem lors de son vivant, alors il se sentira [lui-même] s'élever et son âme deviendra plus sainte [également]".

[en faisant une mitsva pour le mérite de quelqu'un, on l'élève au Ciel, on élève notre âme et on se rapproche de cette personne décédée. ]

La crainte d’Hachem pour être délivré de nos problèmes

+ La crainte d'Hachem pour être délivré de nos problèmes :

-> "Un cheval est un faux espoir de victoire, et avec sa puissance, il ne s'échappera pas. Voici que l'œil d'Hachem se porte sur ceux qui Le craignent, sur ceux qui espèrent en Sa bonté" (Téhilim 33,17-18).

-> Le Méor Einayim explique que la victoire à la guerre ne dépend pas de la force du cheval ou de la puissance de l'armée. Au contraire, "l'œil d'Hachem est tourné vers ceux qui Le craignent", ce qui signifie qu'Il traite une personne selon sa volonté. Si quelqu'un Le craint, Il lui fournira tout ce qu'il désire.

Nous apprenons ainsi que si nous avons besoin d'une délivrance (yéchoua), la meilleure chose à faire est de craindre Hachem. Une fois que l'on a fait cela, Hachem nous fournira le salut dont nous avons besoin.

La plus grande obscurité est de ne pas voir le Créateur, et la plus grande lumière est de Le trouver partout.
[rabbi Ouri Lati ]

La guémara (Kidouchin 39b) explique qu'il n'y a pas de récompense pour une mitsva dans ce monde.
C'est parce que l'univers tout entier est insuffisant pour payer ne serait-ce qu'une seule mitsva.
[rav 'Haïm Chmoulévitz ]

Hachem ne demande pas la perfection, Il demande le progrès.
Chaque petit pas dans la bonne direction est un pas de géant dans le Ciel.
[rabbi 'Haïm de Volozhin ]

Même la plus petite et la plus sincère des prières monte au Ciel et approfondit notre lien avec Hachem.
[ rav Shlomo Wolbe - Alé Shour ]

Un acte de bonté accompli dans ce monde crée des vagues de bénédiction dans l'autre (olam aba).
[ 'Hafets 'Haïm]

Provoquer la guéoula = un désir de davantage de spiritualité

+ Provoquer la guéoula = un désir de davantage de spiritualité :

"Je vous sortirai des fardeaux de l'Égypte... et je vous délivrerai" (Vaéra 6,6)

-> Le Sfat Emet cite le 'Hidouché haRim qui explique que la délivrance du peuple juif a été déclenchée par son incapacité à supporter plus longtemps l'impureté de l'Egypte.
C'est leur reconnaissance du fait que le fait d'être juif ne pouvait s'accommoder de l'immoralité omniprésente qui les a rendus dignes de la rédemption.

C'est pour cette raison que, pour parvenir à la rédemption, le peuple juif devait atteindre un état de détresse où son "manque de spiritualité" lui était plus insupportable que sa souffrance physique.

[c'est incroyable de se dire qu'entre la douleur liée à leur terrible esclavage en Egypte, et leur manque de spiritualité, c'est ce dernier qui lesfaisait le plus souffrir, le plus crier à Hachem. ]

<--->

=> L'exil en Egypte comprend tous les autres exils. Ainsi, si nous voulons mériter la guéoula finale, notre plus grande souffrance doit être sur notre "manque de spiritualité".
Hachem dévoile toi pleinement, permets nous de plus de connaître, d'être plus proche de Toi, ...

La terre d’Israël

+ La terre d'Israël (par le rav Eibshitz) :

-> La terre d'Israël est unique, tant d'un point de vue matériel que spirituel.
La guémara (Kétoubot 112a) rapporte que certaines villes d'Israël avaient une population extrêmement nombreuse. Nos Sages s'interrogent en soulignant que la taille de ces villes était relativement petite et qu'ils se demandaient comment elles pouvaient accueillir un si grand nombre d'habitants.
La guémara répond que la terre d'Israël est appelée la terre des cerfs.
Quelle est la particularité du cerf pour qu'il soit comparé à la terre d'Israël?

Tout comme la peau du cerf s'étire au-delà de sa taille réelle pour s'adapter à son corps, il en va de même pour la terre d'Israël. Lorsque les juifs y vivaient, elle était spacieuse et pouvait accueillir un grand nombre de personnes, et lorsque nous avons été exilés, elle s'est contractée et sa nouvelle taille ne pouvait abriter qu'une population beaucoup plus réduite.
Physiquement, la Terre d'Israël est exceptionnelle en ce qu'elle est capable de s'étendre et de se contracter.

D'un point de vue spirituel, le caractère unique de la terre d'Israël réside dans le fait qu'en plus de la terre physique, matérielle (ce que nous voyons), il existe une terre d'Israël spirituelle, céleste.
Et lorsque la guémara parle d'un grand nombre de personnes vivant dans un espace très restreint, elle fait référence à la terre d'Israël au Ciel.
Ainsi, lorsque nous parlons de la terre d'Israël, nous parlons en réalité de deux terres : une terre physique et une terre spirituelle.
[ rav Yonathan Eibshitz - Tiféret Yéhonathan ]

<--->

-> Tout être humain aspire à la perfection et à un sentiment de plénitude.
De nombreuses personnes ont l'impression d'être extrêmement accomplies et de vivre une vie complète.
Ce qu'il faut comprendre, c'est que lorsqu'ils vivent dans la diaspora (dehors d'Israël), ils manquent de tout.
Ce n'est qu'en vivant en Terre sainte qu'un individu peut devenir vraiment entier. C'est grâce au mérite de vivre en Israël que nos ancêtres ont pu atteindre les sommets spirituels qu'ils ont connus.

L'un des grands rabbins du 17e siècle, le Chla Hakadoch, cite un verset qui parle de la terre d'Israël. Ce verset dit : "Mes yeux et mon cœur y seront en tout temps" (Méla'him I 9,3). Il écrit que l'on doit constamment aspirer à la terre d'Israël.

Ce désir de vivre en Israël a été perçu par Yossef, le fils de Yaakov.
Yossef avait été emprisonné en Egypte. Son seul désir d'être libéré de prison était de pouvoir retourner en Terre Sainte ; vivre en Israël l'aiderait à atteindre les sommets spirituels de ses ancêtres.
[ rav Yonathan Eibshitz - Yaarot Dvach 1,15 ]

<--->

-> Le Ramban, qui vivait au 13e siècle, raconte ce qu'il a vu en visitant la terre d'Israël. Il écrit que c'était une terre désolée et stérile.
Pourquoi en est-il ainsi ?

Chaque pays possède une constellation unique ou un flux d'énergie spirituelle qui lui confère son caractère spécifique.
Le flux d'énergie spirituelle de la Terre d'Israël était tel qu'elle aurait dû être une terre stérile impropre à l'établissement humain. Hachem a donné cette terre au peuple juif, et grâce à l'étude de la Torah, le désert s'est transformé en une terre où coulent le lait et le miel.

À la suite de nos fautes, nous avons été exilés du pays, qui est retourné à son état naturel de désert.
Notre comportement et notre conduite ont un impact direct sur la floraison ou l'aridité de la terre.
[ rav Yonathan Eibshitz - Tiféret Yéhonathan - Haazinou ]

<--->

-> Chaque pays possède sa propre énergie spirituelle, connue sous le nom de mazal.
Le mazal est le conduit par lequel Hachem transfère son énergie spirituelle au monde physique.
Le mazal de la terre d'Israël était tel qu'il avait été désigné comme un désert inhabitable. Cependant, lorsque le peuple juif observe la Torah, la bénédiction d'Hachem l'emporte sur le statut préétabli de la terre, qui devient alors une terre où coulent le lait et le miel.
Par conséquent, lorsque le peuple juif transgresse, Hachem n'a pas besoin de punir la terre. Il retire simplement ses bénédictions et la terre retourne à son état naturel de désert stérile.
[ rav Yonathan Eibshitz - Tiféret Yéhonathan - Haazinou ]

"Les vrais érudits en Torah ne se contentent pas d'écrire leurs propres idées.
Ils écrivent la connaissance de la Torah qui leur a été donnée par Hachem".

[rabbi Ména'hem Schneerson - citant le rav Yonathan Eibshitz (commentaire sur Tokfo Cohen - sect.124)]