Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Parlez à toute l'assemblée des Bné Israël et dites-leur : "Vous serez saints, car Je suis saint, moi, Hachem, votre D." (Kédochim 19,2)

-> Rachi commente :
"Parlez à toute l'assemblée des Bné Israël" = cela nous apprend que cette paracha a été prononcé en assemblée, étant donné que la plupart des principes fondamentaux de la Torah en dépendent (Torat Cohanim).
"Soyez saints" = tenez-vous complètement à l’écart de la débauche et des fautes. Car toutes les fois que l’on trouve une mise en garde contre la débauche, on trouve mention de la sainteté.

-> Le Maharal (Gour Ariyé) commente :
Cela concerne également toutes les indulgences dans la matérialité. Le Ramban écrit même que l'on ne doit pas se livrer à des excès physiques/matériel, même si cela n'enfreint en rien la halakha.
Il s'agit également de sanctifier nos paroles en s'abstenant de tout propos déplacé. En effet, la Torah appelle un nazir kadoch pour cette raison, car il s'abstient de certains actes qui seraient autrement permis.

Néanmoins, l'essence de la kédoucha est l'abstinence de relations interdites. En effet, les relations interdites ne sont pas de simples complaisances physiques, mais plutôt des actes animales. C'est pourquoi la Torah oblige une sotah, une personne soupçonnée de relations interdites, à apporter un sacrifice dit "Min'ha d'orge", un aliment normalement utilisé comme fourrage pour les animaux.
L'essence de ce qui fait de nous des êtres humains est notre âme, et lorsque nous nous engageons dans des relations interdites, nous donnons la priorité à notre corps physique et nuisons à notre âme, nous transformant en créatures animales.
Ainsi, celui qui s'abstient de relations interdites est un kadoch. Cependant, s'il ne se sanctifie pas également en s'abstenant de manger à l'excès et de parler de manière inappropriée, la kédoucha (sainteté) s'avérera finalement non durable.

<--->

=> L'essence de la sainteté est l'abstinence de relations interdites. Cependant, elle inclut également l'évitement de toute indulgence physique, car il faut s'abstenir de toute matérialité excessive pour être considéré comme saint.

"D. a déclaré que toute personne qui se tient en présence de paroles de Torah, Moi aussi, Je me tiens à ses côtés, c'est pour cela qu'il a été dit : "Celui qui M'a trouvé a trouvé la vie". "

[Michlé Rabata - (Michlé 8,35)]

"Que tout homme se consacre de toutes ses forces aux paroles de Torah, car les paroles de Torah sont comme l'eau et le pain ... afin de t'enseigner que de la même manière que l'homme ne peut subsister sans eau et sans pain, il est impossible de vivre sans la Torah."

[Tana débé Eliahou - Séder Eliahou Zouta - chap.13]

-> "Viens voir combien est grande la force de la Torah et comme elle est supérieure à tout le reste ...

C'est pourquoi tout homme doit se consacrer à la Torah jour et nuit et ne jamais s'en séparer, comme il est dit : "Tu t'y consacreras jour et nuit" (Yéhochoua 1,8)

Quiconque s'en sépare ou s'en écarte, c'est comme s'il s'éloignait de l'arbre de la vie."

[le Néféch ha'Haïm - 4e portique - reprenant la préface du Zohar]

Quelques points sur la terre d’Israël

+ Quelques points sur la terre d'Israël ...

-> La sainteté de la terre d'Israël :

Le 'Hatam Sofer (Drachot du 7 av) de nous enseigner :
"En approchant des frontières d’Israël […] Moché perçut une formidable lumière et une sainteté considérable, chose qu’il n’avait pas expérimentée même pendant les 40 jours qu’il passa dans les Cieux [pour y recevoir le don de la Torah].

Car la terre d’Israël possède une sainteté éminente, supérieure à celle des Cieux surplombant les autres terres du monde …"

<------------->

-> Aimer la terre d'Israël, c'est avoir le mérite de la voir dans toute sa beauté ...

L'Admour de Ruzhin a dit :
"Pour ceux qui connaissent la véritable valeur de la terre d'Israël, elle se pare de ses plus beaux atours, et leur apparaît dans toute sa beauté.
Mais aux hommes qui lui accordent peu d’importance, elle ne se montre pas sous son véritable visage car ils ne méritent pas de la voir ainsi …"

<------------->

-> S'installer en Israël, c'est recevoir une "âme supplémentaire", permettant l’accès à de hauts niveaux spirituels ...

Le Sfat Emet (Massé 5650) de nous apprendre :
"Les enfants d’Israël et la terre d’Israël sont liés au point de ne former qu’un.
Lorsque les enfants d’Israël y entrèrent, chacun d’eux reçut une nouvelle âme, et la terre bénéficia d’un supplément de sainteté, comme il est dit : "Un peuple unique sur la terre."

De même que certaines périodes de l’année (les Shabbatot et les jours de fête), sont plus propices à accueillir une âme et une lumière supplémentaires, ainsi certains points du globe sont plus propices à la révélation de cette âme.
Voilà pourquoi, en entrant en Terre sainte, les Hébreux bénéficièrent d’une âme supplémentaire."

<------------->

-> L'air d'Israël est générateur de sagesse supplémentaire ...

Nos Sages affirment : "L’air de la terre d’Israël rend sage" (guémara Baba Batra 158b).

D’où lui vient cette faculté unique ?

D’après le Gaon de Rogotcheve (Tsafnat Panéa’h, Téroumot chap. 3), c’est à Moché lui-même qu’on le doit.
Il explique que peu avant son décès, Moché fut invité à : "monter sur la hauteur des Avarim pour contempler le pays" (Bamidbar 27, 12).
En contemplant la Terre d’Israël, Moché y insuffla un apport de sainteté.

Et comme toutes les œuvres du prophète perdurèrent à jamais (comme le disent nos Sages, guémara Sota 9), son regard persista en cela que l’air de la terre octroie à jamais une sagesse supplémentaires à ses habitants.

<------------->

-> Etre déterminé à venir habiter en Israël, mais ne pas pouvoir le faire pour le moment ...

Le rav Yaacov Emdin (dans son Siddour) a écrit à ce sujet :
"Quiconque prend la décision formelle de monter en Erets Israël (…) mais qu’il ne puisse concrétiser son projet à cause des contingences, son intention est opérante (…) et ses prières seront accueillies comme si elles avaient été prononcées en Erets Israël, face aux portes du Ciel…"

Source (b"h) : compilation personnelle issue d'un article du rav Moché Reiss pour Hamodia

"Tu aimeras l'Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton pouvoir." (Vaét'hanan 6,5)

Nos Sages (guémara Béra'hot 60b) ont interprété : "Bé'hol méodé'ha" (de tout ton pouvoir/tes moyens), comme voulant signifier : "Quelle que soit la nature du traitement [mida], que D. t'inflige, remercie-Le, remercie-Le avec effusion."
(bé'hol mida oumida chéOu modéd lé'ha, évé modé Lo bim'od méod).

=> Nous devons toujours être heureux de ce qui nous arrive étant donné que : "tout ce que D. fait, c'est pour le bien", tout provient de Son amour pour nous.

<----------------->

+ Nos Sages nous ont enseigné (guémara Béra'hot 54a) : "L'homme a l'obligation de réciter une bénédiction pour le mal et pour le bien, ainsi qu'il est écrit : "Tu aimeras Hachem ton D. de tout ton cœur, de toute ton âme", c'est-à-dire même s'Il te prend ton âme."

Cela signifie-t-il qu'il convient de réciter une bénédiction pour le mal comme il le fait pour le bien?

Rava (guémara Béra'hot 60b) de dire : "Il doit l'accepter avec joie."
Et Rachi de commenter : "bénir d'un cœur entier les épreuves de l'adversité".

<---------------->

-> Le Sifré commente notre verset en disant : "Remercie-Le pour le bien comme pour le mal, qui doit être accepté avec joie et amour."
-> Ben Zoma (pirké Avot 4,1) : "Qui est riche? Celui qui est content de sa part [spécifique]."

Le 'Hafets 'Haïm de commenter :
"D. sait quelles épreuves sont appropriées pour chaque âme ici-bas.
Chacun vient dans ce monde pour être mis à l'épreuve : le pauvre doit prouver qu'il tient bon dans l'adversité, et le riche qu'il se montre généreux envers le nécessiteux.
Chaque petit détail de la vie d'un homme est la part correspondant à son âme, suivant le rôle qui lui est attribué.

S'il se trouvait dans la situation d'une autre personne, il souffrirait davantage.
Dès lors, celui qui éprouve une grande peine ne doit pas être déprimé ; il doit s'en réjouir car c'est sûrement pour son bien."

<----------------->

-> Le rav Avraham Twerski pose la question : "Pourquoi la bénédiction que l'on dit tous les matins : "Chéacha li kol tsorki" (Il a fait pour moi tous mes besoins), est au passé, alors que quasiment toutes les autres bénédictions sont au présent?

Le rav de répondre : nos Sages ne voulaient pas que les gens l'a fasse en pensant : "Je n'ai pas ceci, je n'ai pas cela, et D. n'a pas encore résolu tel problème".

=> Ce n'est que lorsque nous regardons en arrière plus tard, que nous pouvons nous rendre compte que nous avions tout ce dont nous avions besoin, et que D. a bel et bien le pouvoir de nous fournir tout ce qu'il y a réellement de mieux pour nous.

<----------------->

-> Nous récitons, à la fin de la prière Aleinou, le verset suivant : "Hachem sera Roi sur toute la terre. En ce jour-là, Hachem sera Un, et son nom Un" (Zekharya 14,9).
La guémara (Pessa'him 50a) se demande : "Mais n'est-il pas déjà Un aujourd'hui?

Rabbi A'ha bar 'Hanina répond : "Le Monde à venir n'est pas comme celui-ci.
Ici-bas, nous disons pour une bonne nouvelle : "Béni est le Bon, qui fait le bien!" (Barou'h atov véamétiv), et pour une mauvaise : "Béni est le Juge de vérité!" (Barou'h dayan aémet).

Tandis que dans le Monde à venir, nous ne dirons plus que : " Béni est le bon, qui fait le bien!" "

Nous reconnaîtrons rétrospectivement à ce moment-là que tout ce qui nous semblait mauvais venait effectivement de Lui et était bon en réalité.

 

"Celui qui dit : "Je n'ai besoin de rien d'autre que la Torah" ne possède pas la Torah non plus."

[guémara Yébamot 109b]

Rabbi Tsadok haCohen interprète ce verset comme signifiant qu'une personne qui pense ne pas avoir besoin de prier ou d'être guidé par D. car l'étude de la Torah le satisfait pleinement se fait des illusions.
Sans l'assistance de D., l'homme est complètement perdu.

C'est ainsi que nos Sages ont dit :
-> "J'ai toujours prié à l'endroit où j'étudiais la Torah" (guémara Béra'hot 8b) ;
-> "J'ai toujours lu la Torah à l'endroit où je priais" (guémara Méguila 29a).

=> Nous devons constamment prier pour que nous doit dévoilée la volonté de D. et pour que nous ayons la force de l'accomplir.

[On a tous tendance à s’enorgueillir de nos réussites, en s'en attribuant tout le mérite.
La prière permet de remettre les points sur "i", car même si tout se passe bien dans notre étude, il faut remercier D. pour cela et lui demander que cela puisse continuer dans le futur.]

-> "La Torah a donné à l'homme 613 voies et moyens pour s'attacher au Créateur, parce que D. désire lui faire du bien dans ce monde-ci et le monde futur."

[Zohar - 2,28b]

"Ecoute, Israël : l'Éternel est notre Dieu, l'Éternel est un." (Shéma Israël ... - Vaét'hanan 6,4)

A la place du terme : "Ecoute" (shéma - שמע), ne devrait-on pas avoir plutôt : "Sache/Comprend" (da - דע)?

-> Le mot Shéma (שְׁמַע) est l'acronyme de : "shéou marom énei'hém" ( = Levez vos yeux vers le haut - שאו מרום עיניכם) :

-> [A qui?]
= à Sha-daï Mélé'h Olam (au Roi majestueux du monde - שדי מלך עולם). [acronyme : Shéma]

-> [Quand?]
= à Sha'harit, Min'ha, Arvit (matin, midi et soir - שחרית מנחה ערבית). [acronyme : Shéma]

Une personne qui fera attention à cela méritera d'acquérir le : Ol Mal'hout Shamayim : une soumission totale au joug divin (על מלכות שמים). [acronyme : Shéma]

Source (b"h) : traduction personnelle issue d'un dvar Torah du Rabbi Moshe Bogomilsky (dans son Védibarta Bam)

<-------->

-> Les initiales de עול מלכות שמים (Ol malkhout chamayim) font allusion à ערבית ,מנחה ,שחרית, puisque pendant toutes les parties de la journée, nous devrions accepter la Souveraineté d’Hachem.
Les Avot sont ceux qui ont institué ces 3 prières.
[rav Yéhochoua Alt]

Soyons fier de travailler pour D.

+ Soyons fier de travailler pour D. ...

-> "La joie principale de laquelle l’homme doit se réjouir, c’est la joie d’être juif."

[le Zohar]

-> "Le seul orgueil permis, c’est celui d’avoir un patron aussi puissant que notre Père Céleste."

[Rabbi Lévi Its’hak de Berditchev]

-> Il est dit à propos du roi Yéhochafat qui combattit l'idolâtrie de ses prédécesseurs et rétablit le service de D. : "Il s'enorgueillit de suivre les voies de D." (Divré haYamim II 17,6 - "Vayigba libo bédarké Hachem)

-> On demanda un jour au Rabbi Aharon de Karlin : "Rabbi, quel est le plus grave péché qu'un juif puisse commettre?"

Rabbi Aharon pencha la tête quelques longues minutes.
Ses élèves attendaient la réponse avec inquiétude.

Lorsqu'il la releva, il leur dit simplement : "Le plus grand péché, pour un juif, est d'oublier qu'il est fils du Roi."

"La sainteté de chaque âme juive est littéralement la sainteté du Séfer Torah."

[Rav 'Haïm de Volozhine - Néfech ha'Haïm 4,11]

Le Zohar (Chir haChirim maamar 2,51) nous transmet l'idée qu'il existe un lien reliant chaque juif avec les lettres du Séfer Torah (Yech Chichim Ribo Othiyot LaTorah : il y a 600 000 lettres dans la Torah).

Personne ne doit se dire : "Je ne suis qu'une toute petite lettre, je n'ai aucune importance."
En effet, s'il manque même une toute petite lettre comme le youd, tout le Séfer Torah devient non cachère.

De même que si une lettre du Séfer Torah est changée ou n'est pas à sa place, tout le Séfer n'est pas utilisable (passoul/non cachère).
Ainsi, si un juif modifie sa place, sa situation spirituelle et matérielle que D. lui a fixé dans toute Sa bonté, au motif qu'il en préférait une autre, il devient interdit à l'utilisation (passoul).

=> Qu'un juif nous paraisse petit ou simple, son service divin est crucial pour la perfection et la rédemption du peuple juif.
A l'image de chaque lettre de la Torah, tout juif est indispensable et d'une valeur infinie.