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Les douleurs de la naissance du machia’h

+ Lorsqu'elle évoque l'arrivée de machia'h, la guémara compare l'attente et l'accouchement final à une grossesse et à la naissance qui s'ensuit. Dans le même ordre d'idées, la période précédant l'arrivée de machia'h et notre guéoula ultime est appelée "les douleurs de la naissance de machia'h", les derniers soubresauts de la naissance où le moment du salut est presque arrivé, mais où la douleur est à son comble. [Sanhedrin 98b - avec Maharcha]

Le Vilna Gaon (Even Chéléma 11,5) écrit que ce processus s'est également produit en Égypte lorsque le peuple juif était confronté à ses défis les plus douloureux. Au moment précis où leur douleur s'amplifiait jusqu'à ce qu'ils ne puissent presque plus la supporter, leur Délivrance est arrivé.

[cela ressemble aux derniers soubresauts d'une lumière avant de s'éteindre, de même les forces du mal déploient leurs dernières cartouches avant leur fin. ]

Calculer la date de la venue du Machia’h?

+ Calculer la date de la venue du Machia'h?

Rabbi Chmouel Bar Néhémie a dit, rav Yo'hanan a dit :
"Malédiction à ceux qui établissent des comptes pour fixer la période de la fin des temps.
Lorsque leur compte ne se réalise pas, ils provoquent le découragement au sein d'Israël, et chacun de dire : Puisque la fin des temps prévue est arrivée et ne vient pas ... [elle ne viendra pas] ...

Néanmoins, attendez-là, comme il est dit : "Si elle [la fin des temps] diffère, attends-là avec confiance" (Habakouk 2,3).
[..]

Ce verset (d'Habakouk) est d'une grande profondeur et il ne faut pas tenir compte des calculs concernant la fin des temps, mais il faut croire en la guéoula et l'attendre."

[guémara Sanhédrin 96b & 97b]
Pour lire la suite, cliquez ci-après : https://todahm.com/2014/08/08/concernant-la-date-exacte-de-la-fin-des-temps

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+ Les phases de la délivrance :

"Quelles sont les phases de la délivrance?
Il semble que ... telle est la délivrance d'Israël : au début, elle sera lente, puis plus elle avancera, plus elle s'accélérera."

[guémara Yérouchalmi - Béra'hot - chap.81]

=> La guéoula ne viendra pas soudainement, mais par étapes successives.
Et pour quelle raison?
Afin que nous nous préparions mentalement à recevoir le libérateur et que nous soyons aptes à accueillir la délivrance.

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On peut citer les paroles du Rabbi Dov Bar de Radowitz :
"Des battements de chaque montre se fait entendre la voix de l'ange de la mort s'approchant.
C'est pourquoi il suscite la tristesse et "une noire amertume".

Mais la montre de mon maître, le 'Hozé de Lublin, déclare et annonce à chaque tic-tac que le Machia'h approche, et c'est là une bonne nouvelle."

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Attendre le Machia'h à chaque instant, c'est être dans un état d'esprit où l'on ne remet pas à plus tard ce que l'on peut faire maintenant.
C'est donner le meilleur de soi-même, selon la logique de la Torah, de nos Sages ...

[Le yétser ara, c'est sûrement très intéressant ce que tu as à me proposer, mais j'ai un invité (le machia'h) qui arrive d'un instant à l'autre, et je ne suis absolument pas libre pour t'écouter ...

On en reparle après, quand mon invité sera là ... 🙂 ]

"Il y a tellement de kédoucha dans les lettres de la Torah, et à plus forte raison quand elles s'assemblent en mots et en versets, que même leur prononciation parvient à influer sur l'homme, à soumettre son cœur à D. et à accepter totalement Sa royauté infinie.

Cette ségoula extraordinaire se trouve dans notre Torah, quel bonheur!"

[Eliyahou Lopian - Lev Eliyahou]

"D. ne juge pas la valeur des actes selon leur nombre et leur qualité, mais par rapport à celui qui les a accomplis.

Pour une même action, le jugement variera donc d'une personne à l'autre.
Ce n'est pas de l'injustice, car seul D. peut déterminer la véritable rétribution de chaque acte en fonction de la nature, le caractère, les circonstances, l'entourage, le passé ... de chaque individu."

[Rabbi Azaria Figgo - Bina lé'ithim]

"Vous tous assoiffés, allez vers l'eau" (Yéchayahou 1,55).
Nos Sages expliquent : "l'eau, c'est la Torah" (guémara Ta'anit 7a).

Rabbi 'Haïm Kanievski (Taama Diqra) de commenter :
"A propos de l'analogie entre l'eau et la Torah, nous rapporterons une Halakha du Choulkhan Aroukh (204,7) : Si on boit de l'eau lorsque l'on n'a pas du tout soif, on n'a pas besoin de réciter la bénédiction car on ne jouit de l'eau que lorsque l'on a soif, ce qui n'est pas le cas des autres boissons et aliments.

La Torah a été comparée à l'eau pour nous apprendre que celui qui n'a pas soif de Torah n'éprouve pas de plaisir à l'étudier!"

"Si tous les juifs ensemble, petits et grands criaient :
"Père, l'exil a trop duré, envoie-nous le Machia'h!",
il viendrait sans le moindre doute."

[Rabbi Yossef Its'hak de Loubavitch]

"La Torah protège l’homme tout le temps (dans ce monde, à l’heure de sa mort et dans le monde futur) "

[Tana Débei Eliahou Zouta – chap17]

-> "Si tu vois approcher les souffrances, cours vers les lieux d’étude et les souffrances te fuiront immédiatement. "
[Midrach Tana Débei Elyahou]

-> Le ‘Hafets ‘Haïm (Nid'hé Israël - chap.13) de dire que dans ce monde, D. comble les désirs de l’homme qui se consacre à la Torah, comme disent nos Sages : "Toute personne s’adonnant à la Torah voit ses désirs comblés par D. "

-> "Quand l’homme s’affaiblit dans son étude de la Torah et qu’il suit le mauvais chemin, nombre d’êtres malfaisants vont à sa rencontre pour l’accuser. "
[le Zohar]

-> "Toute personne s’adonnant à la Torah … se voit pardonner toutes ses fautes. "
[guémara Béra’hot 5a]

-> "Il n’existe pas de bonne action qui sauve de l’enfer (Guéhinam), si ce n’est l’étude de la Torah."
[Haggadat Michlé]

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-> Le Sifri dit : "La récompense pour l’étude de la Torah est supérieure à celle de tous les autres commandements et, de la même façon, la peine infligée pour sa négligence est plus lourde que pour toutes les autres fautes. "

-> Le ‘Hafets ‘Haïm (Nid'hé Israël - chap.13) rapporte que nos Sages enseignent que, lorsqu’un homme étudie la Torah, les êtres célestes créés par sa bouche (murmurant des paroles de Torah) l’entourent à perte de vue et l’on conçoit donc la punition infligée à celui qui abandonne la Torah, ce que le verset exprime ainsi : "Ceux qui abandonnent D. seront détruits".

La honte et la punition que subira l’homme sont proportionnelles aux bienfaits dont il aura bénéficié en ce jour du Jugement.

"Si un enfant joue avec un bout de bois en disant que c’est un bateau, et qu’on le lui retire, c’est comme si on faisait couler à un adulte son embarcation.
Le déranger, c’est comme lui voler une partie de son monde."

[Rabbi Israël Salanter]

Il faut se mettre au niveau de l'enfant afin de lui permettre d'exprimer ses potentialités internes au mieux, selon sa nature.

''Ne soyez pas trop stricts envers vous-mêmes car il s'agit d'une tactique du mauvais penchant pour vous rendre triste.

Même si une personne a commis une transgression, elle ne doit pas se décourager car cela lui ôtera la volonté de servir D.

Plutôt, elle doit être triste uniquement pour la transgression qu'elle a commise, et retrouver la joie en D. ''

[le Ba'al Chem Tov]

Accomplir les mitsvot dans l’attente d’une récompense?

+ Accomplir les mitsvot dans l'attente d'une récompense? (par le 'Hafets 'Haïm)

A propos du verset : "Heureux l'homme qui craint D., qui aspire grandement à Ses commandements" (Téhilim 112,1), la guémara (Avoda Zara 19a) précise : "A ses commandements", et non à la récompense de Ses commandements.

D'après le 'Hafets 'Haïm (dans son introduction au Séfer haMitsvot haKatsar), les Sages ne rejettent pas totalement notre attente d'une récompense, car celui qui ne veut pas du monde à venir, ne sait pas ce qui est bon.
Ils demandent simplement que nous aspirions surtout à Ses commandements, car il n'y a rien de plus important dans tous les mondes.