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"Tous les juifs sont responsables les uns des autres."

[guémara Shavouot 39a]

A ce sujet, on a beaucoup à gagner à se rappeler le midrach suivant (Vayikra Rabba 5,6) :

" "Israël est une brebis pourchassée" (Yirmiyahou 50,17).

Israël est comparé à une brebis.
De même que lorsque l'un des membres de la brebis est blessé, tous ses membres ressentent la douleur, de la même façon lorsqu'une personne parmi Israël faute, tous les juifs le ressentent."

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-> De même, le midrach Yalkout Chimoni (n°276) écrit :
"Lorsqu'un mouton est frappé, le corps entier s'en ressent.
Il en est de même pour Israël : lorsqu'un particulier faute, le peuple entier est puni."

+ La puissance d’étudier la Torah …

+ La puissance d'étudier la Torah ...

-> "La Torah possède en elle une puissance insoupçonnée, et tout celui qui l’étudie peut réaliser des miracles en ce monde, et ce, même s’il ne connaît pas toutes les intentions qui s’y attachent."

[Si’hot haRan 41]

-> "Lorsqu’on étudie la Torah, on devient une cause de bénédiction pour le monde."

[Tana débé Eliahou – chap 18]

-> "Si nous maintenons la sainte Torah de toute notre force comme il se doit, nous apporterons une abondance de sainteté, de bénédiction et de lumière [spirituelle] dans tous les mondes."

[Rabbi ‘Haïm Volozhin – Néfech ha’Haïm 4,11]

-> "Nos maîtres affirment au sujet du verset : "Tes sources se répandront à l’extérieur. " (Michlé 5,16)
= Les paroles de Torah sont comparées à l’eau, de même que l’eau fait vivre le monde, les paroles de Torah font vivre le monde."

[Sifri - Ekev]

-> "Tous ces moyens que D. nous a donnés pour se rapprocher de Lui, dotent de grandeur non seulement celui qui les utilise, mais affecte l’univers tout entier ; le monde entier est élevé par l’effort d’une personne.
Et ceci est particulièrement vrai de l’étude de la Torah."

[Ram’hal - Déré’h Hachem]

-> "Plus l’étude de la Torah est répandue, plus on s’évite des temps difficiles et plus on annule les accusations portées contre Israël."

[le 'Hafets 'Haïm - Chèm Olam I – chapitre 22]

-> "L’étude de la Torah est plus grande que de sauver des vies."

[guémara Méguila 16b]

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+ Mais aussi :

-> "La vie et la subsistance de tous les mondes ne sont garanties que par le souffle de notre bouche, et de notre étude de la Torah."
[Néfech ha'Haïm]

-> "La Torah est la lumière de tous les mondes, leur force vitale, et la racine de leur existence."
[Tikouné Zohar]

-> "Si ce n’était mon alliance (la Torah, son étude et son application), le ciel et la terre disparaîtraient."
[Yirmiyahou]

-> "La source principale de vie, de lumière et d’existence de tous les mondes dépend uniquement de l’implication du peuple juif dans l’étude de la Torah."
[Rabbi ‘Haïm Volozhin – Néfech ha’Haïm 4,11]

Un zoom dans notre prière …

+ Un zoom dans notre prière ...

Un des passages les plus connus de la prière est le achré, dont la 2e phrase (issue du Téhilim 144) est : "achré a'am chéka'ha lo" (Heureux est le peuple dont c'est ainsi pour Lui).

Rabbi Méchoulam Feybusch de Zbarza (disciple du Maguid de Mézérich), d'expliquer ce passage par : Heureux est le peuple qui possède le : "c'est ainsi / c'est comme ça" (chéka'ha lo), véritable gage de sérénité.

D'ailleurs, il est écrit juste ensuite : "achré a'am chéHachem Elohav" (Heureux le peuple qui a Hachem comme D.)

=> Dans la vie, n'hésitons pas à utiliser notre puissante arme qu'est le : "c'est comme ça!" = telle est la volonté de D. => pas de soucis, c'est pour mon bien, et ce même si sur le moment je peux être amené à penser le contraire.

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"ein od milévado" = rien d'autre que Toi D. ne dirige le monde (absolument rien n'est le fruit du hasard), donc tant que je fais honnêtement et sincèrement ma part de travail, je n'ai rien à craindre!
(si ce n'est une avalanche de bénédictions, b"h!)

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Sur la notion de hasard : "Rabbi ‘Hanina a dit : "Une personne ne souffre, même de la plus petite blessure à son doigt, que s’il en a été décidé ainsi dans les cieux." "
(guémara ‘Houlin 7b)

-> "Sans la Torah et sans crainte de D., la vie n'a aucun sens."

-> "Ce monde-ci constitue un passage qui prépare l'homme à la vie sublime, celle de pouvoir connaître la plus grande proximité possible avec son Créateur."

[Rav Chakh]

"Un cours de Torah qui ne réunit ne serait-ce qu'un seul participant doit impérativement être maintenu."

[Rav Chakh]

+ "Rabbi affirme : "Tous les mensonges sont interdits, mais il est permis de mentir pour instaurer la paix entre l'homme et son prochain."

[Déré'h Erets Zouta - chap. du Shalom]

-> D. nous donne l'exemple ...
Il est écrit dans la Torah : "Et D. dit à Avraham : pourquoi Sarah a-t-elle ri en disant : est-ce que vraiment je donnerais naissance alors que je suis vieille ?" (Béréchit 18,13)

Rashi explique : le verset a changé pour le shalom.

En effet :
- Sarah avait dit en son for intérieur : comment pourrais-je avoir des enfants, alors que mon mari est vieux.
- Mais, D. rapporte à Avraham que Sarah a dit : comment pourrais-je avoir des enfants, alors que je suis vieille.

=> D. a déformé ce qu'a dit Sarah pour préserver la paix du foyer.

En effet, Avraham aurait été offusqué que sa femme le considère comme un vieillard, D. fait dire à Sarah qu'elle s'étonne de pouvoir enfanter parce qu'elle-même est vieille, sans mettre en cause l'âge de son mari.

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-> On peut aussi citer à titre d'exemple ce que nos Sages ont écrit : "Le mari flattera sa femme pour l'harmonie de leur foyer." (Or'hot Tsadikim)

"Lorsque les hommes quittent leur travail et leurs différentes occupations, rentrent chez eux à pied ou en voiture et débattent ensuite de futilités, ils commettent une faute très grave : ils méprisent la Torah.

En effet, s’ils avaient réellement foi en la promesse de la récompense illimitée assurée à ceux qui l’étudient, pourquoi ne dirigeraient-ils pas leurs pensées vers l’étude ? "

[Rabbénou Yona – Iguéret haTéchouva]

Nos Sages ont appliqué le verset : "Car il a méprisé la parole de D. ", à celui qui a la possibilité de s’adonner à l’étude de la Torah mais ne le fait pas.

Cette négligence est considérée comme un mépris de la parole de D.

Le ‘Hafets ‘Haïm conclut à ce sujet, en disant : "Heureux l’homme qui sait tirer parti de ses moments libres. "

+ "Et la vérité est qu’il ne fait nul doute que si le monde entier était vide, même un seul instant, de notre implication et de notre étude de la Torah, tous les mondes, à la fois les mondes spirituels supérieurs et les mondes matériels inférieurs, seraient détruits instantanément et serait réduits à néant, D. préserve."

[Rav 'Haïm de Volozhin - Néfech ha'Haïm - 4,11]

« Tu ne convoiteras point » : la racine du mal …

+ "Tu ne convoiteras point" : la racine du mal ... (par le Rabbi Yissocher Frand)

-> "Le Gaon de Vilna fait remarquer dans [son] Even Chéléma que "Tu ne convoiteras pas" englobe tous les autres commandements. C’est la racine du mal.
-> Rav 'Haïm Vital écrit que c’est la raison pour laquelle il apparaît comme le dernier des 10 commandements, car il est comparable à tous les commandements ensemble. […]

Pourquoi sommes-nous tellement sujet à la convoitise?
Pourquoi désirons-nous ce que nous n’avons pas ?

La réponse réside dans un manque fondamental de émouna, une confiance insuffisante en la providence et l’assistance du Créateur.

Si nous étions convaincus, au plus profond de nos êtres, que nous possédons ce que nous possédons car ainsi est la volonté de D., et que les autres ont ce qu’ils ont, car ainsi est la volonté de D., nous n’aurions aucun problème (même si nous ne sommes pas à même de comprendre pleinement le plan divin).

Mais le problème réside dans le fait que, consciemment ou inconsciemment, nous croyons encore que nous avons le contrôle, que si nous faisions un peu plus d’efforts nous obtiendrons ce que nous désirons.

Nous ne pouvons simplement pas accepter que nous ne sommes pas maîtres de notre destinée."

=> Le manque de confiance en D., est la source de la jalousie, racine du mal ...

"Tout celui qui peut étudier la Torah et qui ne l'étudie pas, qui pouvait accomplir un commandement positif de la Torah et s'en abstient, qui transgresse une interdiction de la Torah, est appelé : voleur."

[Paroles de Rabbi Chimon Bar Yo'haï - Zohar haKadoch]

Rabbi Shlomo Falache nous explique qu'en fait, chaque fois qu'un homme s'abstient d'étudier la Torah et de faire des mitsvot, il empêche D. de déverser la lumière, les bienfaits et les bénédictions dans le monde.

Nous savons que la nature de D., à l'inverse de celle de l'homme, est de donner, comme nous le voyons dans le Téhilim (145,16) : "Ouvres ta main et rassasies toutes les créatures selon leur volonté." (potéa'h ét yadé'ha oumachbia lé'hol 'haï ratson).

Le Midrach Rabba de commenter :
-> lorsqu'un homme a une éponge en main, et qu'il veut en libérer l'eau qui y est contenue, il doit la presser, et donc faire un effort.

-> en revanche, D. doit faire un effort pour retenir la bénédiction, puisqu'il lui suffit d'ouvrir Sa main pour que l'abondance soit prodiguée à l'humanité.

=> Quelqu'un qui ne fait pas la volonté de D. l'empêche de gratifier le monde de bien, et c'est pourquoi il est appelé voleur.

 

Source (b"h) : rav Yankel Abergel : "Une goutte de lumière pour illuminer la journée" (goutte n°167)