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Enseigner la Torah dans ce monde permettra même d’enseigner la Torah dans le monde à Venir.
[guémara Sanhédrin 92a ]

Machia’h & retour de la prophétie dans le peuple juif

+ Machia'h & retour de la prophétie dans le peuple juif :

-> Le machia'h sera un prophète, qui sera le second seulement par ses capacités prophétiques après Moché Rabbénou. [Rambam - Michné Torah - Téchouva 9,2 ]
Cependant, avant son arrivée, il sera annoncé par Eliyahou, qui sera lui-même prophète. Ceci, disent les prophètes, est la preuve qu'avant l'arrivée effective du machia'h, la prophétie reviendra au peuple juif.
Comme le dit le dernier prophète Mala'hi dans sa prophétie finale : "Voici que je vous envoie Eliyahou HaNavi avant la venue du jour grand et redoutable d'Hachem" (Mala'hi 3,23).
Cela est nécessaire car le machia'h sera un roi, et un roi ne peut être oint que par un prophète.

Le rétablissement de la prophétie est un prélude très important à l'arrivée du machia'h. Ainsi, lorsque nous parlons de la venue du machia'h (biat hamachia'h), cela fait référence au moment où le machia'h reçoit cet esprit de prophétie et accomplit sa mission. [Arba Méot Shékel Kessef]

Le prophète Yoël va jusqu'à dire que la prophétie ne sera pas seulement donnée aux dirigeants ou aux grands hommes et femmes de notre peuple, mais qu'elle deviendra un phénomène généralisé.
Il écrit : "Après cela, je répandrai mon Esprit sur toute chair, et vos fils et vos filles prophétiseront ; vos anciens auront des songes prophétiques, et vos jeunes gens auront des visions" (Yoel 3,1).
Il s'agit d'une référence au fait que tout le peuple juif est doté de capacités prophétiques : hommes, femmes et même enfants.
D'autres soutiennent qu'en réalité, toute l'humanité parviendra à cette claire reconnaissance de D., mais que seuls les juifs atteindront la capacité prophétique dont parle le prophète.

Le 'Hafets 'Haïm (Chem Olam 12) nous rappelle que l'ensemble du peuple juif a déjà été prophète dans l'histoire juive. Lorsque nous nous sommes tous retrouvés au mont Sinaï, chaque homme, chaque femme et chaque enfant a reçu le pouvoir de prophétie afin de recevoir la Torah directement d'Hachem.
Cela s'est produit lorsque D. nous a donné les deux premiers des 10 Commandements. Cette expérience a été si intense que le peuple n'a pu entendre que les deux premiers et a supplié Moché d'agir comme prophète pour recevoir le reste de la Torah en leur nom.

Lorsque le machia'h viendra, nous pourrons à nouveau étudier la Torah directement d'Hachem et devenir des prophètes à part entière.
Pour être dignes de cette future prophétie, poursuit le 'Hafets 'Haïm, nous devons accepter la Torah, l'étudier avant son arrivée et accepter les mitsvot, ce qui signifie les accomplir au mieux de nos capacités.
Plus nous investirons notre vie dans la Torah et les mitsvot, plus nous pourrons profiter de l'incroyable révélation lorsque le machia'h apparaîtra enfin.

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+ Pouvoirs prophétiques d'un enfant et d'un adulte :

-> Pourquoi le prophète Yoel qualifie-t-il les visions des enfants de "prophéties" et celles des aînés de simples "songes/rêves" ?
Habituellement, le pouvoir de prophétie n'était atteint que par des hommes et des femmes de valeur qui faisaient beaucoup d'efforts pour développer leurs pouvoirs prophétiques. Bien que la prophétie soit un don accordé par Hachem, tout comme l'intellect peut se développer par le travail acharné et le labeur mental, de même, dit le Rambam, une personne peut développer ses pouvoirs prophétiques par l'étude de la Torah, les activités spirituelles et les prières.
De ce fait, les enfants et les masses n'étaient pas en mesure d'acquérir une quelconque forme de pouvoir prophétique, car leur capacité à atteindre les sommets des visions spirituelles ne leur était pas accessible en raison de leur jeune âge ou de l'absence d'autres responsabilités.

Cependant, à l'époque du machia'h, l'esprit d'Hachem, dit Yoel, imprégnera tous les êtres humains, quel que soit leur âge ou leur statut social.
Selon les Malbim, puisque les jeunes enfants naîtront à une époque où la présence divine sera si palpable, ils atteindront le plus haut niveau de prophétie (la névoua).
Les anciens, en revanche, ayant mûri à une époque non prophétique, bien antérieure à la Rédemption (guéoula), leur niveau de prophétie n’atteindra pas celui des jeunes enfants et restera au niveau des 'halomot (des rêves, songes).
Entre les rêves et la prophétie complète se trouve un niveau appelé 'hezyonot (des visions). Ce niveau sera atteint par les jeunes qui naîtront avant la Rédemption, mais qui atteindront l’âge adulte à l’ère messianique.

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+ Le retour des Juifs en Israël et le retour de la prophétie : quel est le lien?

-> Comme nous l’avons déjà vu, le rétablissement de la prophétie est un élément essentiel du déroulement de la venue du machia'h. Cependant, quelques conditions doivent être remplies pour que la prophétie puisse être pleinement réintroduite auprès du peuple juif.

1°/ Premièrement, la prophétie ne peut avoir lieu qu’en Terre d’Israël et dans aucun autre pays.

L’histoire nous a montré qu’il existe des exceptions à cette règle. Par exemple, le prophète Yona reçut l’ordre de quitter Israël et de se rendre au nord-est, à Ninive, pour prophétiser. Sa mission était d’avertir le peuple du malheur imminent qui attendait leur ville s’il ne se repentait pas de ses mauvaises voies devant Hachem.
Ninive était hors d’Israël et Yona était un prophète. Pourtant, il était nécessaire que Yona transmette sa prophétie à cette ville non juive, même si elle était hors d’Israël.
Malgré cela, la prophétie qu'il devait donner au peuple de Ninive fut reçue par Yona alors qu'il était encore en Terre d'Israël, car la Terre elle-même est hautement propice à recevoir la prophétie d'Hachem.

2°/ Une autre condition nécessaire au retour de la prophétie est que la majorité du peuple juif réside en terre d'Israël pour que le prophète reçoive sa prophétie. Ceci est basé sur le verset de la Torah : "Hachem ton Seigneur suscitera un prophète au milieu de toi" (Choftim 18,15).
Israël n'est considéré comme "au milieu de toi" que lorsque la majorité du peuple juif y réside. Cela signifie que de tout le peuple juif du monde entier, idéalement la totalité ou au moins cinquante pour cent d'entre eux, doit vivre en Terre d'Israël.
En ayant la plupart des juifs du monde vivant en Israël, l'énergie spirituelle propice à la prophétie est suffisamment concentrée pour permettre à la puissance de la prophétie d'exister en Israël.
Cela signifie que le prophète n'a pas simplement reçu la prophétie quand il le voulait. La prophétie lui est venue lorsqu'il a pu canaliser la puissance des nombreux juifs résidant en Terre sainte d'Israël.
Le prophète a alors reçu la prophétie grâce au peuple qui l'entourait en Israël, et non en dépit d'eux.

Libre arbitre

+ Libre arbitre :

-> Hachem a mis une limite à l'existence du bien et du mal. Il a décrété dès le début que tout cela prendrait fin, et qu'à ce moment-là l'unité de D. sera révélée, et que le bien du monde sera réparé pour l'éternité.
Ainsi, chaque jour qui passe rapproche le monde de la perfection, et Hachem fait constamment en sorte que les choses se produisent, de diverses manières, selon Son profond conseil, afin d'amener le monde à cette perfection.
[Ram'hal - Daat Tévounot - sect.48]

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-> Chaque personne est libre : si elle veut s'engager dans la voie du bien et être un individu juste (tsadik), elle a la liberté de le faire ... Personne ne l'empêche de faire le bien ou le mal ...
Le Créateur n'impose pas à une personne d'être bonne ou mauvaise ... En effet, le Créateur ne force pas les gens et ne leur ordonne pas de faire le bien ou le mal. Au contraire, tout [choix] leur est donné.
[Rambam - Hilkhot Téchouva - chap.5 ]

-> Selon le rav Yaakov Filber (Ayélét Hacha'har) :
Même si le fait de suivre les décrets d'Hachem et d'observer ses lois sont des questions soumises au libre arbitre, à propos desquelles on dit qu'elles ne sont pas sous le contrôle de D., cela n'est vrai qu'au niveau individuel. En d'autres termes, la Providence divine n'intervient pas pour forcer une personne à agir d'une certaine manière.
En revanche, lorsqu'il s'agit de la collectivité, le libre arbitre est limité et le plan divin s'impose. Et puisque la rédemption (guéoula) est l'état d'être juif idéal, qui ne peut se produire que lorsque le peuple d'Israël habite sur sa terre et vit sa vie selon la Torah, le plan divin de rédemption ne peut pas être retardé à cause des mauvais choix d'Israël.
Par conséquent, si Israël ne s'est pas encore repenti au moment où la fin des temps arrive, la loi de la rédemption d'Israël aura la priorité sur la loi du libre arbitre. Hachem forcera alors les juifs à suivre Ses voies, comme il est dit : "Je vous ferai suivre Mes décrets, observer Mes lois et les accomplir" (Yéchayahou 36,27).
Cela explique les paroles du Rambam (Hilkhot Téchouva 7,5) : "La Torah a déjà promis qu'Israël finirait par se repentir, à la fin de son exil".

Si les juifs étaient dépourvus du rouleau de la Torah, ils ne seraient absolument pas différents des nations du monde
[Sifra]

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-> "Vous devez savoir qu'il s'agit de la véritable Torah d'Hachem, qui nous a été donnée par [Moché Rabbénou], le maître de [tous] les prophètes, aussi bien les premiers que les derniers.
Avec cette Torah, le Créateur nous a séparés du reste du monde."
[Rambam - Iguéret Téman]

-> "Notre nation n'est une nation qu'en vertu de sa Torah"
[rav Saadia Gaon - Emounot VéDéot 43,7 ]

Hachem nous a amenés là où nous sommes aujourd'hui, une situation dans laquelle on peut reconnaître [les débuts de] notre renaissance nationale et le retour de nos captifs sur notre Terre sainte, [tout cela] sous les yeux de l'ensemble d'Israël, ainsi que sous les yeux de nombreuses nations.
[Et puisqu'Il n'a pas fait tout cela pour rien], notre mouvement sortira finalement avec une couronne éternelle et glorieuse, sur laquelle brillera la lumière d'Hachem, et le salut viendra de Sion à Israël, par l'intermédiaire de ses fils/constructeurs, qui se rassembleront et viendront à elle.
Ces choses vraies et justes, issues d'une quête de sainteté et qui sont les paroles fidèles d'Hachem, doivent pénétrer tous les cœurs [juifs], afin de hisser le drapeau d'Israël en pleine gloire et splendeur sur la terre sainte, avec toute la force de son salut.
[rav Avraham Kook - 'Hazon haGuéoula - p.242]

Terre d’Israël & monde à Venir

+ Terre d'Israël & monde à Venir :

-> Rabbi Yo'hanan (guémara Pessa'him 113a) enseigne : "Il y a trois groupes de personnes qui héritent du monde à Venir (olam haba) : "Celui qui habite en terre d'Israël, celui qui élève ses enfants dans l'étude de la Torah et celui qui récite la Havdala autour d'une coupe de vin à la fin du Shabbath".

Le Ben Ich 'Haï (dans son Ben Yéhoyada) demande ce qui, dans ces trois choses, garantit une si grande récompense.

Nos Sages (guémara Béra'hot 5a) nous enseignent que trois choses s'acquièrent par la souffrance : la Torah, la terre d'Israël et le monde à Venir.
Le Ben Ich 'Haï explique puisqu'à la fois la terre d'Israël et le monde à Venir s'acquièrent par le biais de souffrances, alors celui qui réside en terre d'Israël n'aurait pas besoin de souffrir pour acquérir son monde à Venir.
La souffrance nécessaire pour acquérir le monde à Venir a déjà été vécue en vivant en terre d'Israël. On peut donc comprendre que celui qui vit en terre d'Israël mérite une part du monde à Venir.

Élever ses enfants dans l'étude de la Torah et faire la Havdala avec du vin ont également un lien particulier avec le monde à Venir.
Nos Sages enseignent qu'un fils est la continuation de son père (dans les termes des Chazal, un fils est le "pied" de son père). Toute mitsva accomplie par le fils est considérée comme un mérite pour le père.
Il est évident qu'élever ses enfants dans les voies de la Torah est un investissement qui garantit le monde à Venir.

En ce qui concerne la Havdala, étant donné que le Shabbath est "un goût du monde à Venir" (méen olam haba), celui qui fait preuve de respect pour le Shabbath méritera Olam Haba.

Le Ben Ich 'Haï poursuit en soulignant que le mot אתה (ata) est un acronyme pour ces trois choses.
Le "א" renvoie à "érets Israël", le "tav" à "Torah" et le "hé" à "Havdala".
Le roi David faisait allusion à cela lorsqu'il a dit : "Même lorsque je marcherai dans la vallée de la mort, je ne craindrai pas le mal, car Tu [Atta] es avec moi" (gan ki élé'h bégué tsalmavét lo ira ra ki ata imadi).
Le roi David dit que même dans les moments les plus difficiles et les plus éprouvants, il n'a jamais eu peur parce qu'il s'est appuyé sur le mérite de ces trois choses, auquel le mot "ata" fait allusion.

Comment le peuple juif et les autres nations sont-ils nourris par Hachem?

+ Comment le peuple juif et les autres nations sont-ils nourris par Hachem? :

"Tu mangeras, tu seras rassasié et tu béniras Hachem ton D." (Ekev 8,10)

-> Rabbi Its'hak déclare : Heureux sont les Bné Israël car Hachem a voulu d'eux et les a rapprochés de Lui d'entre tous les peuples. Par le mérite d'Israël, Il nourrit et rassasie le monde entier. Et maintenant que le peuple d'Israël est en exil, le monde reçoit une double part afin que le reliquat suffise pour les Bné Israël.
Quand ces derniers résidaient en Terre sainte, la nourriture descendait pour eux et ils donnaient le reliquat aux peuples idolâtres pour leur subsistance. Maintenant qu'ils sont en exil, c'est l'inverse : la nourriture est attribuée aux nations et Israël en reçoit une part.

C'est comparable à un roi qui a préparé un repas pour les gens de sa maison: tant qu'ils accomplissent sa volonté, ils partagent son repas et on donne aux chiens les os à ronger.
Mais quand les gens de sa maison n'accomplissent pas sa volonté, le roi ne leur laisse, pour les punir, que les os et donne le reste du repas aux chiens.
De même, lorsque les Bné Israël accomplissent la volonté de leur Maître, ils mangent à la table du Roi et tout le repas est préparé en leur honneur; eux, ils donnent "les os", le reliquat, aux idolâtres.
Quand ils n'accomplissent pas la volonté de leur Maître (Hachem), ils partent en exil et le repas est donné aux chiens ; eux, ils ne reçoivent que les restes.
"Hachem dit : Ainsi les Bné Israël mangeront leur pain souillé chez les peuples où Je les disperserai" (Yéhézkel 4,13), car ils consomment le reliquat de leur repas immonde.
Malheur au fils du roi qui doit attendre de recevoir les miettes de la table du serviteur!
[Zohar - Térouma 152b]

Parfois, un juif(ve) est soumis à des influences astrales néfastes, mais s'il est bon (tov), on lui fait du bien et la chance lui sourit, car il reçoit une assistance directement d'Hachem, et non des astres (mazal) [à la différence des autres nations].
C'est le sens du verset : "L'homme bon s'attire la bienveillance d'Hachem" (Michlé 12,2). Lui-même, et non celle des astres.
[Gaon de Vilna]

Aspirer à davantage – le Michkan Supérieur et inférieur

+ Aspirer à davantage - le Michkan Supérieur et inférieur :

"Moché vit tout le travail et voici, ils l'avaient fait comme Hachem l'avait ordonné, ainsi avaient-ils fait. Et Moché les bénit." (Pékoudé 39,43)

-> Le séfer Likouté Yéhouda explique la répétition de "ils l'avaient fait ... ainsi avaient-ils fait" par l'explication suivante, au nom de son grand-père, le Imré Emet :
Rachi (Béchala'h 16,17) dit qu'il existe un "Michkan Supérieur" qui correspond en parallèle au "Mikdach inférieur".
Lorsque nous sanctifions le Mikdash en ce monde et accomplissons Sa volonté, nous consolidons également le Mikdach Supérieur au Ciel.

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-> Le verset dit que Moché vit le travail accompli par le peuple selon l'ordre d'Hachem, et comment le peuple d'Israël construisit un Michkan pour accomplir la parole d'Hachem, il vit qu' "ainsi avaient-ils fait", ce qui signifie qu'ils avaient également construit un Michkan au Ciel.
Le verset dit que Moché vit cela car lui seul était capable de voir ce qui se passait au Ciel.

Une fois le Michkan achevé, Moché donna la bénédiction citée par Rachi au peuple d'Israël.
[Il leur dit : "Que ce soit la volonté de D. que la Chékhina repose sur l'oeuvre de vos mains", puis a récité le verset : "Que la bienveillance d'Hachem soit sur vous ..." (Téhilim 90,17). ]
Le Imré Emet explique cette bénédiction en disant qu'après l'achèvement du Michkan, le peuple commença à se sentir mal, estimant qu'il aurait pu faire encore plus et créer un Michkan encore plus parfait.
[d'une certaine façon, si on savait l'impact de toute mitsva au Ciel, à quel point cela fait plaisir et rend fier Hachem, à quel point cela impact positivement tous les mondes, tous les juifs (morts comme vivants) ... on ne l'aurait pas fait avec tant de légèreté. ]

Voyant leur cœur brisé, Moché dit que ce désir de servir Hachem encore mieux qu'avant était si précieux qu'il semblait qu'ils avaient construit un autre Michkan à partir de zéro.

Le Imré Emet explique que c'est pourquoi Moché les bénit avec le verset (Téhilim 90,17) qui semble se répéter : "Que la bienveillance d'Hachem soit sur vous, et puisse-t-Il faire établir fermement l'oeuvre de nos mains ; oui, l'oeuvre de nos mains puisse-t-Il l'établri fermement".
Il explique qu'ils avaient d'abord établi un Michkan, mais qu'il était incomplet, car il manquait le cœur brisé. Une fois leurs cœurs brisés, c'était comme s'ils l'avaient établi une fois de plus, cette fois de manière complète.

Pensées distrayantes pendant la prière

Nos séfarim hakédochim disent qu'en acceptant d'aimer tous nos concitoyens juifs avant de prier, nous sommes sauvés des pensées impures qui ruinent les prières.
[Yisma'h Yisraël - Michpatim 21,1]

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[en ce sens nous donnons de la tsédaka avant la prière, le matin nous lisons les paroles du Arizal affirmant que nous aimons tout juif, nous prononçons le "léchem yi'houd" avec "béchem kol Israël", nous faisons la prière et nos demandes en employons le "nous" (et non le JE), ...]

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-> Le meilleur moyen d’éviter que des pensées distrayantes ne surgissent dans notre esprit pendant la prière est d’étudier la Torah avant de commencer la prière.
[Tiféret Shmouel - sur Esther 9,25]

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-> Le Gaon de Vilna (sur Esther 9,25) conseillait de prier avec un sidour (même si on connaît le texte par coeur), car c'est une ségoula pour éviter les pensées distrayantes.