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Avoir une bouche pure donne beaucoup de force à nos prières

+ Avoir une bouche pure donne beaucoup de force à nos prières :

-> Le Chlah hakadoch (chaar haOtiyot - ot chin) écrit que la raison pour laquelle les gens des générations passées voyaient leurs prières immédiatement exaucées est qu'ils prenaient soin de ne pas abuser des 22 lettres de l'alphabet par des bavardages futiles et d'autres types de discours qui nuisent à la langue.
Comme leurs bouches étaient pures, leurs prières déchiraient les cieux. En effet, toute parole émanant d'une bouche pure est aimée d'Hachem et peut franchir toutes les barrières pour l'atteindre.
[ce n'est pas tout ou rien, mais plus on fait des efforts pour préserver la pureté de notre bouche, plus elle aura une puissance pour exaucer nos prières. ]

-> Le Zohar raconte que lorsque Rabbi Chimon bar Yo'haï était plongé dans l'étude de la Torah, des dizaines de milliers d'anges célestes écoutaient sa voix. La raison en est que les sons qui sortaient de sa bouche étaient totalement purs et saints et qu'ils étaient si puissants qu'ils étaient capables de se connecter aux niveaux les plus élevés du Ciel.
En revanche, si une personne fait un mauvais usage de sa bouche et parle mal, les sons qu'elle émet lorsqu'elle fait la prière et étudie la Torah sont impurs et ne peuvent pas s'élever jusqu'aux plus hautes sphères.

"Si une personne juge toujours les autres favorablement et parle bien des autres, elle deviendra un récipient et un canal pour la sainteté.
Mais si une personne fait le contraire, il faut s'en éloigner."
[séfer 'Harédim - chap.4 ]

La "sitra a'hra" (force de l'impureté, du mal), peut s'accrocher au corps d'une personne, mais elle n'a pas la permission d'y pénétrer, à moins que sa bouche ne prononce de mauvaises paroles.
La bouche est l'entrée du corps, et elle ne peut entrer que par cette ouverture.
[Ram'hal - séfer Adir Bamarom - p.23]

=> Si la bouche d'une personne ne prononce pas de mauvaises paroles, la force de l'impureté n'a pas la permission d'entrer dans son corps!

Celui qui parle en bien des autres mérite des défenseurs célestes

+ Celui qui parle en bien des autres mérite des défenseurs célestes :

-> "Rechercher le bien, c'est rechercher l'affection" (cho'her tov yévakech ratson - Michlé 11,27)

-> Le midrach (Chokher Tov) explique : Si quelqu'un parle en bien des autres, même les anges célestes parlent en bien de lui devant Hachem.
C'est ce qui est dit : "Je favoriserai ceux qui favorisent" (Béchala'h 13,19). Les anges font la même chose que lui. S'il parle en bien des autres, ils parlent en bien de lui.

Les anges portent chacune de nos bonnes paroles

+ Les anges portent chacune de nos bonnes paroles :

"Les portant sur ses ailes" (Haazinou 32,11).

-> Le Ohr ha'Haïm hakadoch explique en rapportant le Zohar citant : "La créature ailée rapportera les propos" (Kohélet 10,20). Le Zohar explique qu'il existe des anges connus sous le nom de "créatures ailées" (baal kénafayim) dont le travail consiste à amener au Ciel chaque bonne parole qui sort de la bouche d'une personne juive.

Le Ohr ha'Haïm explique que c'est la signification du verset ci-dessous (de Haazinou), selon lequel les anges porteront les bonnes paroles sur leurs ailes.
[cela témoigne d'à quel point Hachem apprécie chaque mot employé positivement. Contrairement à ce que l'on pense notre parole a un impact considérable dans le monde, ce qui doit nous rendre fier et responsable de l'utilise au mieux (pour construire et faire plaisir à Hachem, plutôt que pour détruire). ]

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-> voir aussi : Seuls les juifs sont dotés du pouvoir de la parole : https://todahm.com/2025/02/23/seuls-les-juifs-sont-dotes-du-pouvoir-de-la-parole

Toute la avodat Hachem d'un juif dépend de la façon dont il utilise sa parole.
[Beit Aharon - sur Bo 12,31]

"Après 120 ans, si je suis envoyé au Gan Eden, je ne pourrai pas en profiter tant qu'il y aura un seul juif au Guéhinam.
Comment cela peut-il être un 'Gan Eden' pour moi si je sais qu'il y a un juif au Guéhinam?"
[rav Mordé'haï Lévovitch]

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-> Nos Sages (Tana déBé Eliyahou 3) disent que les réchaïm seront de la poussière sous les pieds des tsadikim.
On raconte que le rav Mordé'haï Lévovitch a dit : "Je ne peux pas imaginer que vrais tsadikim puissent marcher sur les réchaïm".

"Ceux qui ont confiance en Hachem sont entourés de bonté" (Téhilim 32,10)

-> Le Maguid de Mézéritch explique que si une personne a la foi qu'Hachem la traitera avec bonté, elle sera entourée de Sa bonté.
Mais si une personne a des pensées négatives et pense qu'elle sera mal traitée, elle sera traitée durement.

[ ainsi, la façon dont on est traité par Hachem dépend de nos propres pensées et de notre propre conduite. ]

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-> Le Ramach de Slonim raconte que l'on a demandé un jour à rav Mordé'haï Lévovitch comment il parvenait à fournir des délivrances (yéchouot) aux personnes qui venaient le voir.
Il répondit : "Je ne fais pas de miracles. Ce que je fais, c'est que j'inculque à la personne la émouna jusqu'à ce qu'elle en soit tellement saturée qu'elle devienne un faiseur de miracles et qu'elle puisse provoquer son propre salut."

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+ La émouna est une ségoula pour une longue vie :

-> Le mérite du bita'hon permet à une personne de vivre longtemps.
On raconte qu'un vieil homme vint un jour voir le Tiféret Shlomo et lui donna un kvitel. Le vieil homme dit : "Rabbi, j'ai de la émouna en Hachem et dans les tsadikim".
Le Tiféret Shlomo lui répondit : "C'est pour cela qu'on vous a accordé une longue vie, comme il est dit : "Un tsadik vit avec sa émouna" ('Habakouk 2,4).

-> De même, le rabbi Mendel de Kotzker explique les mots "ha'adéret véha'émouna lé'haï olamim" (la force et la croyance sont pour Celui qui vit éternellement), comme signifiant que lorsqu'une personne est forte dans sa émouna, elle vivra longtemps.

Aucun être de chair et de sang n’est en mesure de concevoir, même de loin, la joie et le plaisir que procure à Hachem la moindre petite action qu’un homme accomplit parce qu’il a surmonté son yétser ara et qu’il l’a soumis en le faisant pencher du bon côté.
[rav Elimélé'h Biderman]

Un mariage juif : une joie imprégnée de sainteté

+ Un mariage juif : une joie imprégnée de sainteté :

-> Le peuple juif composé de nombreux individus. Chaque personne a son propre caractère et ses propres qualités, qui sont différentes de celles des autres. "Tout comme les visages des gens ne se ressemblent pas, leurs perspectives ne se ressemblent pas non plus".
Chaque âme offre une nuance, une facette unique de la révélation divine dans le monde.

Lorsqu'un 'hatan et une kalla se marient, une nouvelle nuance de la révélation divine est révélée. C'est une occasion de dévoilement de la Chékhina, la manifestation de la présence d'Hachem.
Selon nos Sages (guémara Sotah 17) : "Un homme et une femme qui en sont dignes (il y a de la paix entre eux), la Chékhina repose entre eux."
A chaque instant, Hachem se trouve partout, mais lorsque nos Sages disent que la Chékhina repose à un certain endroit, cela signifie que la bonté d'Hachem est révélée et qu'elle est davantage perceptible.
Lorsqu'un homme et une femme se marient, la Chékhina se dévoile à eux, elle est perçue plus intensément.
[à l'image de la venue du machia'h, où nous voulons que Hachem se dévoile pleinement à nous, retirant tout ce qui le cache actuellement de notre perception, de même le mariage permet à Hachem d'être davantage présent dans notre vie. ]

La famille et les amis qui assistent à un mariage contribuent à la révélation de la Chékhina. Leur présence permet au 'hatan et à la kalla de mieux percevoir et reconnaître la force divine en eux.
[Toute la cérémonie du mariage est de matérialiser la grandeur de ce moment.] La joie intense qui caractérise un mariage juif est la joie de savoir qu'il y aura une nouvelle révélation de la Divinité dans le monde.
[à un mariage, Hachem nous dit : "Mon cadeau, c'est Moi, Je serai davantage à vos côtés!" (tant qu'il y a de la paix entre vous)". Il n'y a pas de plus grande joie, qu'avoir plus de proximité avec la Source des bénédictions, de toute vie, papa Hachem. ]

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-> Nos Sages comparent un homme qui épouse une femme à une personne qui a perdu un objet puis l'a retrouvé. Un homme sans femme est un plag goufa (un demi-corps). Il lui manque une partie de lui-même.
Lorsqu'un homme et une femme se marient, ils trouvent leur véritable place dans la vie. Ils révèlent au monde leur nuance unique de révélation divine.
Le monde manquait de ce dévoilement d'Hachem qu'eux seuls pouvaient apporter, et maintenant ils remplissent enfin leur mission et apportent un nouvel aspect de la Divnité dans le monde, et c'est la source de la joie lors de leur mariage.

Les âmes des participants, les parents du 'hatan et de la kalla, la famille proche, les amis et les amis de la famille, sont proches des âmes du 'hatan et de la kalla, et par conséquent, elles aussi font l'expérience de la révélation divine et ressentent la présence de la Chékhina. C'est pourquoi ils se réjouissent avec le nouveau couple.
[toutes les âmes juives sont liées les unes aux autres, ainsi on ressent tous inconsciemment cet ajout de Présence Divine (surtout les proches du couple), et on se réjouit!
D'une certaine façon, on se réjouit d'accueillir un nouveau séfer Torah, de recevoir un grand tsadik, combien à plus forte raison doit-on chanter et danser lorsque Hachem Lui-même qui vient plus fortement dans ce monde, en résidant avec ce nouveau couple.
Cela est applicable même à ceux déjà mariés, car avec le temps on prend pour acquis, on oublie de chérir cette réalité. ]

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-> La joie elle-même a le pouvoir de révéler l'être intérieur d'une personne.
Une personne qui se trouve dans un état de joie est plus expressive que d'habitude et est capable d'accomplir plus que d'habitude. Lorsque sa joie éclate, elle s'ouvre et exprime ce qu'elle a de plus profond en elle.
La joie intense conduit à la danse. Ressentant le besoin de s'élever au-dessus de son existence terrestre limitée et de se connecter à sa divinité intérieure, les pieds de la personne joyeuse semblent la soulever du sol de leur propre chef. Maintenant que son âme est en position dominante, elle élève littéralement son corps physique.

Comme nous l'avons expliqué précédemment, la joie d'un mariage est le résultat de la révélation de la bonté Divine. De plus, l'état de joie en soi aide les gens à exprimer et à révéler leur Divnité intérieure.
C'est une mitsva d'apporter de la joie au 'hatan et à la kalla, car cette joie les aide à se connecter à la force Divine dans ce monde.

Lorsque nous participons à la danse joyeuse d'un mariage, nous pouvons nous connecter à sa puissance profonde et intrinsèque. En levant les pieds lorsque nous dansons, nous exprimons le fait que notre corps et toute notre existence physique sont élevés, entièrement consacrés à Hachem.
Nous nous réjouissons d'être des juifs connectés à Hachem (ce qui n'est pas le cas des non juifs), dont l'existence entière est consacrée à la révélation de la bonté divine dans le monde.
Lors d'un mariage, nous nous connectons à cette bonté divine, qui est notre véritable source de vie. Nous nous réjouissons du nouveau foyer qui sera fondé par ce couple, un foyer qui est une révélation d'Hachem.
Un mariage est l'occasion d'une révélation divine, dont nous faisons l'expérience et que nous portons ensuite dans le reste de notre vie. C'est la joie de "Chékhina chérouya bénéhem" (la Chékhina repose entre eux).

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-> Cette compréhension jette les bases de la nouvelle maison du couple, un microcosme du Temple où la Chékhina sera révélée.

La 'houpa qui recouvre le 'hatan et la kalla représente le 3e partenaire, la divinité qui plane au-dessus d'eux et les relie.
Les partenaires du mariage sont maintenant à l'ombre de la Chékhina. Tout comme un oiseau plane au-dessus de ses petits et les enveloppe de chaleur, la Divinité enveloppe le couple.

Le mariage démontre que l'essence de la vie d'un juif est sa dimension intérieure, la bonté d'Hachem qu'il révèle dans le monde. C'est ce qui caractérise tout son être.

[d'après rav Avraham Tsvi Kluger]