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La grandeur des fruits de la terre d’Israël

+ La grandeur des fruits de la terre d'Israël :

"Il (Eliézer) donna des objets précieux à son frère et à sa mère" ('Hayé Sarah 24,53)

-> Rachi commente : des objets précieux (migdanot) = il s'agit de fruits délicats qu’il avait emportés de la terre d'Israël (midrach Beréchit rabba 60,11).

-> Le Lev Sim'ha affirme que si, comme l'enseigne la guémara (Baba Batra 158b), respirer l'air de la terre d'Israël confère de la sagesse, c'est d'autant plus vrai si l'on en consomme ses produits.
Il suggère donc qu'Eliézer a apporté de tels fruits à la famille de Rivka dans l'espoir d'aiguiser leur réflexion et de leur permettre de percevoir la sagesse d'approuver le mariage.
[Likouté Yéhouda - p.239]

Une Torah vivante

+ Une Torah vivante :

-> Au niveau le plus superficiel, la Torah est un livre de lois, mais en réalité elle est bien plus que cela : elle est à la fois le plan et la force vitale du monde entier (midrach Béréchit rabba 1,1).
En d'autres termes, l'existence est une manifestation physique de la Torah ; la constance du monde n'est possible que grâce à l'énergie spirituelle qu'il tire continuellement de la Torah.
[...]

La Torah n'est pas figée, elle est dynamique. Hachem a donné aux érudits de la Torah la capacité de déterminer la halakha sur la base de leur compréhension personnelle de la tradition reçue. Tout comme la Torah est dans un état constant de renouvellement, notre monde, qui est un dérivé de la Torah, se régénère constamment.
C'est pourquoi la Torah fait suivre le récit de la Création (Béréchit) par les récits des Avot (Patriarches) et de leur famille. La démonstration de la façon dont les activités des justes sont transformées en contenu même du texte de la Torah est symbolique de la façon dont la participation humaine au processus dynamique de l'étude de la Torah crée son contenu même.

Ainsi, les récits de Béréchit et des Avot ont pour thème commun le processus continu de la création, accompli conjointement par Hachem, le peuple juif et la Torah.
En reconnaissant cette responsabilité et en maximisant notre participation à ce système, nous réduisons le fossé entre les dimensions physique et spirituelle de l'existence.
[Sfat Emet - Béréchit 5631 ]

"Jette ton fardeau sur Hachem, et Il te soutiendra (véhou yé'halkélékha)" (Téhilim 55,23).

-> Certaines personnes ont du bita'hon en Hachem mais n'ont pas les "kélim" (récipients) pour retenir la bonté qu'elles reçoivent en conséquence.
Le verset dit que si quelqu'un "jette son fardeau sur Hachem", ce qui signifie qu'il se fie entièrement à Lui, alors "hou yé'halkélékha", Il (hou) lui accordera les "kélim" pour conserver les bénédictions qu'il reçoit d'Hachem.
Il lui sera octroyé des lieux pour stocker et conserver tout ce qu'Hachem lui donne.
[Tséma'h Tsédek]

Les anges ne peuvent pas donner à la tsédaka

+ Les anges ne peuvent pas donner à la tsédaka :

-> Le rav Mordé'haï de Tolna (le fils du rav David de Tolna) dit qu'il a vu un midrach qui dit qu'il y a un ange (mala'h) qui a 1000 bouches. Dans chaque bouche, il y a 1 000 langues. Avec chaque langue, il dit un chant (chira) à Hachem. (voir Réchit 'Hokhma - chaar ha'Ahava - chap.6)

Il conclut en disant : "Mais cet ange n'a même pas une petite poche pour garder quelques pièces de monnaie à donner aux pauvres. Il n'a pas d'argent à donner à la tsédaka". (Yalkut Me'orei Ohr).

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=> Combien nous devons être fiers et heureux de pouvoir accomplir les mitsvot, comme la tsédaka, que même les plus grands anges au Ciel, ne peuvent pas faire!

Il faut se réjouir d’être juif(ve), la meilleure des créations, car l’objectif de la Création est la nation juive

+ Il faut se réjouir d'être juif(ve), la meilleure des créations, car l'objectif de la Création est la nation juive.

-> La façon dont on peut réaliser cette joie d'être juif est de penser aux anges dont la force vitale entière est centrée sur l'aspiration et le chant au Maître de tous. En effet, il est dit (guémara 'Haguiga 13b) que le fleuve céleste Nahar Di-Nour est constitué de la transpiration des anges lorsqu'ils chantent pour Hachem.

On rapporte également que lorsque le soleil voyage d'ouest en est, il chante constamment des chants de louange au Maître de tous, et que c'est ce qui lui donne la force de se déplacer.
Si une personne entendait le chant du soleil, elle ne pourrait pas vivre en raison de l'enjouement et de la douceur de son chant. Son âme s'échapperait simplement vers [le Ciel] là-haut. [guémara Sanhédrin 95b]
[...]

Nous devons nous réjouir du fait qu'Hachem nous a choisis, qu'il a fait de nous une nation et qu'il nous a donné la Torah. Si l'on permettait à un ange de réciter une seule bénédiction, il danserait et chanterait de joie dans des proportions insondables.
Et à nous, le peuple juif, Hachem a donné 3 prières quotidiennes, des bénédictions, l'étude de la Torah et des mitsvot à accomplir.
Qui d'autre est comme nous, la nation juive! Nous devons danser de joie parce que nous avons tout cela!
[Admour de Lelov - rav David Tsvi Biderman]

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-> Selon le Yalkout (Yéhochoua 10, n°22) : "Du moment où le soleil se lève jusqu'à ce qu'il se couche, il loue Hachem. Ainsi, nous constatons qu'au moment où Yéhochoua s'est tenu à Giv'on et a demandé au soleil de s'arrêter, il n'a pas dit "Soleil à Giv'on, arrête-toi !". Il a plutôt dit : "Soleil à Giv'on, tais-toi!"
Pendant tout le temps où le soleil se déplace, il chante pour Hachem, et pendant tout le temps où il chante, il n'a pas la capacité de s'arrêter. C'est pourquoi Yéhochoua a dit : "Silence!"."

Un aide Divine aux jeûnes mariés

+ Un aide Divine aux jeûnes mariés :

"Hachem façonna le côté qu'Il avait pris à l'homme en femme et Il l'amena à l'homme" (Béréchit 2,22)

-> Nos Sages (guémara Béra'hot 61a) enseignent que lors du mariage d'Adam et de 'Hava, Hachem lui-même a assumé le rôle de celui qui escorte le marié jusqu'au dais conjugal.
Le 'Hidouché haRim explique que cela signifie qu'Adam a bénéficié d'une aide Divine particulière pour accomplir un exploit jusqu'alors inachevé : fonder un nouveau foyer.

Ce que cela signifie pour nous, c'est que si les nouveaux mariés n'ont pas à réinventer la roue, chacun d'entre eux bénéficie d'une certaine mesure supplémentaire d'aide Divine lorsqu'il ou elle entreprend ce changement majeur dans sa vie.
[ Le 'Hidouché haRim affirme que cette aide est présente pendant la semaine des Shéva Bra'hot, avec un semblant restant tout au long de la première année de mariage. ]
[Likouté Yéhouda - p.43]

L’humilité vainc l’impureté

+ L'humilité vainc l'impureté :

-> La guématrie du mot "anava" (humilité - ענוה), est la même que la valeur numérique de "Sama-el" (סמאל), le nom utilisé pour les forces de l'impureté (soit 131).
Cela indique que le pouvoir de l'humilité peut vaincre les forces de l'impureté et les empêcher de nous faire fauter.
[Bat Ayin]

L’humilité donne de la puissance à nos prières

+ L'humilité donne de la puissance à nos prières :

-> Hachem aime une personne qui est si humble qu'elle se considère comme rien (en comparaison d'Hachem qui est tout).
[...]

Hachem aime ceux qui sont si humbles qu'ils s'abaissent au niveau des indigents ...
Une personne humble méritera d'être connectée à Hachem et de voir Sa lumière briller sur elle.
[...]

Une prière prononcée avec un esprit humble et avec beaucoup d'humilité est très puissante.
La prière d'un homme dans les champs peut accomplir plus que toutes les autres prières!"
[Baal Shem Tov - séfer Kéter Shem Tov - sur Daniel 2,22]

La tsédaka mène à l’humilité

"Je suis trop petit (katon'ti) par tous les bienfaits et par toute la vérité que Tu as faites à Ton serviteur" (Vayichla'h 32,11)

-> Le rav Mordé'hele de Nadvorna (séfer Maamar Mordé'haï) explique que la tsédaka et la bonté ('hessed) conduisent à l'humilité. Si quelqu'un fait beaucoup de charité et accomplit de nombreux actes de bonté, il en viendra à être modeste et humble.
On peut donc en déduire que Yaakov disait qu'il était devenu petit (dans le sens de humble) grâce à tout le 'hessed qu'il avait fait.

Non seulement celui qui hait son prochain est appelé "racha", mais celui qui se hait lui-même est aussi appelé "racha".
[rabbi Ména'hem Mendel de Kotzk]